Réformer les médias suisses, c’est équivalent à vouloir réformer le gouvernement de Kim Jong-un

Lena Ebener, journaliste RP et vice-présidente du comité romand NON aux médias contrôlés, a publié avant les votations l'article ci-dessous, exposant les raisons pour lesquelles elle s'opposait au train de mesures pour le financement obligatoire des médias. Lena Ebner fait un diagnostic très juste: l'offre ne correspond plus à la demande, la pensée unique est partout, et "le public est fatigué que les médias tentent de lui imposer quoi penser".

Lena Ebner était invitée au grand débat préélectoral de la RTS, mais elle n'y était pas considérée comme journaliste.
Hélas, Lena Ebner ne réalise pas à quel point elle est privilégiée, si elle est encore invitée sur les plateaux de la RTS et qu'elle est payée pour son travail.

Par ailleurs, ne pas encore être obligé de verser plus d'argent à la Confédération qui rackette déjà ses citoyens est un bon premier pas mais n'entraîne nullement une quelconque réforme du contenu, qui est quasi 100% orienté dans le même sens. Lorsque tout un système corporatif est à ce point immoral et vendu, il n'y a pas de réforme possible.

Pour envisager un changement, il faudrait voir comment cela s'est passé dans les pays de l'Est après la chute du communisme, et en tirer une leçon. Comment sont-ils passés de la pensée unique à la diversité des médias?

Il a fallu que de nouveaux médias puissent être créés librement, sans tenir compte du fait que leurs employés soient estampillés "RP" ou non (que vaut un journaliste RP, formaté par le "politburo"?). Le recrutement des collaborateurs des nouveaux médias exigeait une indépendance absolue par rapport à l'ancien pouvoir, au politiquement correct. Aucun ancien journaliste n'a été recruté. Le reste était aux mains du public. Les gens achètent et le média survit ou, faute de clientèle, il disparaît.

Des milliers de métiers ont disparu au cours du siècle précédent et cela s'est même accéléré. Pourquoi le métier de "journaliste RP" devrait-il être un métier protégé, qui devrait survivre sous cette forme? Il y a soixante ans, il existait les repriseuses des bas de dames, et lorsqu'elles ont perdu leur clientèle, personne n'a fait du foin!

Actuellement, nous avons tout ce qu'il faut sur internet, nous pouvons payer, ou non, l'information est disponible, le monde est à nos pieds, nous n'avons pas besoin de l’État, de spécialistes imposés, de censeurs, pour former nos opinions.

De toute manière, même en cas d'absence d'aide des contribuables, la concurrence serait au début déséquilibrée, car les habitudes demeurent un temps.

Ensuite, si contre vents et marées, supposons qu'il soit possible de supprimer toute subvention, l'offre s'adapterait progressivement  à la demande.

Mais en attendant, les médias orientent les esprits avec leur discours culpabilisant, comme l'article ci-dessous précédé par un billet comportant la litanie habituelle:

Extrait:  Les pays scandinaves sont particulièrement avancés, notamment dans le soutien des journaux en ligne et ils sont en tête du classement mondial en matière de liberté de la presse, écrit Dominique Diserens, secrétaire centrale d'Impressum [...]

[...] Des journaux ont disparu, comme L’Hebdo ou Le Matin en Suisse romande qui jouaient un rôle déterminant pour la formation de l’opinion publique. Les licenciements de journalistes se sont multipliés, portant atteinte à la diversité et à la qualité de l’information. [...]

Ce canevas d'argumentation est reproductible à l'infini pour les progressistes avec l'argumentation du "nous sommes le seul pays encore en retard pour ..., le seul pays qui n'a pas encore pris des mesures..." (applicable à tous les sujets qui tournent en rond dans nos médias; climat, droits des femmes, LGBT, multiculturalisme, les élus de Gauche, jeunisme, et le petit dernier, la haine des Russes,...), bref, pour tous les sujets où le débat est clos et avec lesquels la classe dominante et nos médias nous gavent.
Le leitmotiv "nous sommes le seul pays au monde" sous-entend que le Monde, c'est l'Europe occidentale, et que nous devrions être obligatoirement en compétition avec les Etats progressistes en état de décomposition avancée...

Et la totalité de ces problèmes fabriqués pour servir l'idéologie dominante sont nuisibles pour notre pays, pour sa démocratie, son économie, et parfois même pour sa survie.
Culpabiliser les électeurs avec la menace expliquant que s'ils ne votent pas pour la parasitocratie, ils seront responsables du chômage, de la misère... cela fait aussi partie des outils de pression.

Carla Montet

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Tous les journalistes doivent-ils avoir les mêmes opinions?

Retrouvez tous nos articles sur ce sujet très débattu dans notre dossier: Les aides aux médias face au peuple

Aujourd’hui, je travaille pour un magazine spécialisé sur les questions de sécurité – domaine auquel j’ai décidé de me consacrer par conviction. Je suis en parfaite adéquation avec la ligne éditoriale car elle affiche clairement la couleur. Avant cela, j’ai exercé dix ans entre radio, télévision et presse écrite, avant de choisir de changer d’orientation car je ne me reconnaissais plus dans certains dogmes de la profession. Si on se questionne vraiment sur ce qui se passe en coulisse, on se rend compte que les turbulences vécues par les journalistes sont surtout dues à une offre qui ne répond plus à la demande. [...] je reconnais que la presse est en crise, mais j’ose affirmer que l’étatisation d’un problème n’est pas la solution.

[...] en tant que vice-présidente du comité romand NON aux médias contrôlés, afin de sauvegarder la crédibilité des journaux suisses en tant que contre-pouvoir. [...]

Journalistes instrumentalisés

Dans cette campagne, les journalistes sont instrumentalisés. On nous parle des difficultés économiques des éditeurs et de l’importance de cette manne financière pour conserver les emplois. Mais à aucun moment ils ne se sont engagés à ne pas licencier en cas d’acceptation de la loi. D’ailleurs la plupart des titres sont entre les mains de grands groupes de presse qui font des millions de bénéfices. [...]

Le public est fatigué que les médias tentent de lui imposer quoi penser

[...] l’émission Infrarouge qui traitait du sujet le 19 janvier. Pourtant j’étais là, mais je ne défendais pas le bon camp [...] C’est cette pensée unique qui tue mon métier, pas le manque de soutien étatique.

Le public est fatigué des médias

[...] On en arrive même à une rupture de crédibilité, [...] Ce n’est pas en votant pour une ingérence de l’État, qui lui-même inspire la méfiance chez de nombreux citoyens, que les médias vont renouer avec leur public et en conquérir un nouveau.

La lutte contre les fake news, brandie comme argument par les partisans du OUI, ne peut pas se résoudre dans les colonnes d’un journal. Il faut régler le problème à la source, comprendre que c’est la conséquence de cette perte de confiance qui pousse les gens à chercher d’autres canaux d’information. [...]

article complet: https://www.letemps.ch/opinions/journalistes-doiventils-memes-opinions

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Comité interpartis NON aux médias contrôlés

Conférence de presse du Comité romand du 13 janvier 2022
Comité romand NON aux médias contrôlés, Case postale 6724, 1002 Lausanne
https://medias-train-de-mesures-non.ch – [email protected]
- Seule la version orale fait foi
NON aux médias contrôlés, OUI à la diversité de la presse par Lena Ebener, journaliste et conseillère en communication, vice-présidente du Comité romand NON au train de mesures en faveur des médias

Nous vivons une époque où la multiplication des canaux de communication a brouillé les messages, et dans laquelle la frontière entre le journalisme et le communicant s’est érodée. Le journaliste informe, il se base sur des faits vérifiés selon plusieurs sources concordantes, il n’hésite pas à confronter aussi
les contradictions, il ne s’arrête pas à ses propres biais, il ne donne pas son avis.
Le porte-parole, le responsable marketing, le publicitaire, le cinéaste, tous peuvent parfois informer, ils peuvent dénoncer, influencer, ils disent leur vérité, que ce soit celle qui répond aux besoins de l’employeur, à son propre système de valeurs, pour faire vendre... On ne lui demande pas d’être objectif, on sait qu’il ne le sera pas.
C’est pourquoi il est primordial que les médias demeurent libres afin de rester crédible.
Malheureusement des exemples existent en Suisse. Notamment le récent « cas Ringier », où son CEO Marc Walder, a incité les rédactions de son groupe à soutenir les mesures gouvernementales. Ce qu’on attend d’un journaliste, c’est qu’il puisse remettre en question les déclarations du gouvernement si
nécessaire, qu’il puisse aller chercher l’information, qu’il soit soutenu par son éditeur, qu’il soit autorisé de publier son sujet même si la vérité dérange.
Regardons ce qui se passe dans le monde agricole. Les agriculteurs sont propriétaires des terrains qu’ils exploitent. Néanmoins, ils se retrouvent soumis à tout un tas de règles à respecter afin de percevoir les aides de l’Etat. Ils sont maîtres de leur domaine, pourtant ils doivent consacrer un certain
pourcentage de leur terrain à la favorisation d’un biotope. Je pourrais mentionner d’autres exemples dans ce domaine, car cela a commencé il y a 60 ans. C’est venu progressivement, mais c’est seulement avec le recul qu’on s’en rend véritablement compte. Tous les 4-5 ans on en rediscute, on rajoute des
consignes, on se retrouve avec un enchevêtrement de lois qui conduisent à la situation actuelle.
Comment garantir que dans 7 ans, lorsqu’on se rendra compte qu’il est devenu impossible de se passer de l’aide financière de l’État, on ne glissera pas vers un durcissement des conditions pour l’obtenir. La Confédération envisage de ratifier le pacte de l’ONU sur les migrations qui concerne notamment les
médias. Son objectif 17 exige que les professionnels de la branche soient sensibilisés aux questions de migration et à la terminologie afférente, en instituant des normes déontologiques, sans quoi ils n’auront plus droit à des aides. Et demain ce sera quoi ?
Plusieurs études démontrent que l’indice de confiance de la population pour les médias est faible.
C’est un constat qui m’attriste et qui me révolte. A mes yeux, le projet de loi proposé au peuple dans un mois risque même d’aggraver la situation sur le plan de la confiance que la population accorde aux médias. Si je suis convaincue que les gens soutiendront toujours la liberté de la presse et l’indépendance des journalistes, je suis tout autant convaincue qu’ils se méfieront toujours des médias contrôlés.
La presse doit être libre de toute dépendance subventionnée pour jouer son rôle de contre-pouvoir, cela revêt une importance capitale pour la démocratie.

source: https://medias-train-de-mesures-non.ch/wp-content/uploads/2022/01/Expose%CC%81_Lena_Ebener.pdf

4 commentaires

  1. Posté par Marcassin le

    Le 90% des journalistes peuvent être remplacés par l’IA. Pour faire des copié-collé et diffuser les mêmes salades dans tous les médias il n’y a pas besoin d’eux.

  2. Posté par aldo le

    Quand on lit par obligation la prose du conglomérat médiatique de TX Group, alias Tamedia-Pravda etc., on peut aussi considérer que « journaliste » est une injure. Et pourtant une profession appréciée par des adolescents boutonneux attardés qui veulent tous devenir journalistes. La preuve, ils ont déjà courbé l’école primaire, mais parce que fils ou filles de… ou membres de sectes tels les mormons, les scientologues etc. ils finissent omniprésents dans toutes nos institutions, dont toute la chaîne pénale de la police en passant par l’avocat et jusqu’aux juges, voir médicale, sans exceptions. (ouille! ouille! ouille!, les erreurs médicales et judiciaires potentielles) Il n’y qu’à voir toute leur objectivité avec l’agitation du syndicat unia, pour se rendre compte, que pas un pet pas un rot qui sort de cette officine malfaisante s’accompagne obligatoirement d’une photo trop complaisante.

    Tout cette faune d’idiots utiles, de pervers anti-démocratie et anti-Suisse opèrent comme de véritables terroristes extrémistes issus des gauches et des fausses droites pro-pd-gouniottes, et pro-immigration de masse. Elle n’a pas été stoppés dans des « études » universitaires bidon, spécialement créées pour les planquer comme espions-intiguants afin de miner la neutralité, la pérennité et la solidité de l’Etat avec des armées bi-nationaux aux naturalisations de pure complaisance, naturellement au profit des pays voisins et des mondialistes pro-européens: UErss.

    L’ARRIVEE DE LA SALERNO A LA BANQUE CANTONALE DE GENVE COMME ADMINISTRATRICE en est un exemple parfait. N’était-ce pas Donald Trump fin connaisseur, qui a parlé de la mafia Salerno ?
    Cette banque étant déjà dans sa façade l’expression d’un repère de la secte du Temple solaire dite OTS, est aussi une idéale blanchisserie étrangère avec ses succursales à Paris, Lyon, Annecy. N’est-ce pas elle qui vous offre de changer les anciens billets toujours valables contre des nouveaux? Ne serait-ce que parce qu’ils sont plus commodes pour les transactions par valises inter-frontalières aux profits de mafias politiques étrangères ? Cette OTS dont les restes ont été rapidement brûlés pour effacer toute trace d’ADN appartenant à des politicards.

    Et pour couronner le tout, le mauvais coup d’une de ses anciennes administratrices bienveillantes, bien connue à la RTS. La Calmy Rey ex-Conseillère fédérale, membre des sectes de Soros, avec son appartement qui depuis le temps doit bien valoir 4 millions (pas de places gratuites et non subventionnées pour les Ukrainiens ?) qui n’a pas exigé le remboursement des prêts de l’Etat pour soutenir la banque, contrairement aux Vaudois avec la BCVaudoise. Avec la Salerno on a une parfaite continuité du clan des glandeuses inutiles. Que peuvent-elle réellement faire de positif dans cette galère ? Rien, abolument rien vu leurs incompétences crasses propres à la règle des quotas « féministes » LGBTxyz, à part se tranmettre le Covid et le Sida plus facilement ou comme frontalière faire des conférence sur youtube https://is.gd/kodXXn et qui pourrait bien finir au Conseil fédéral presqu’automatiquement. Voilà pourquoi la fille Calmy est spécialiste en Sida… et a vite rattrapé au passage les potentiels financiers qui gravitent autour du Covid avec l’appui d’une RTS SSR toujours trop bienveillante qu’avec certains ! Un monde peuplé aussi de petit(e)s salauds et salopes.

  3. Posté par Sergio le

    La seule chose positive c’est de savoir qu’un quidam qui s’annoncerait « journaliste » en public, risque désormais de se faire gifler. Ce qui n’est que justice, car pratiquer cette activité est devenu l’occupation la plus infamante qui soit. Mieux vaut être un vulgaire souteneur qu’un traître à la patrie.

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