Un violeur afghan condamné et expulsé par l'administration de l'ancien président Donald Trump aurait été ramené aux États-Unis grâce à l'opération massive d'évacuation d'Afghanistan menée par le président Joe Biden.
Selon Stephen Dinan du Washington Times , Ghader Heydari, un Afghan de 47 ans, a été transporté par avion à l'aéroport international de Dulles, en Virginie, dans le cadre de l'opération par laquelle des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers d'Afghans sont amenés aux États-Unis pour une réinstallation permanente.
À son arrivée à Dulles, Heydari a été signalé par des responsables fédéraux après qu'il eut été révélé qu'il avait été expulsé des États-Unis en 2017 après avoir fait de la prison suite à une condamnation pour viol.
Dinan rapporte :
À une époque où les citoyens américains ont du mal à prendre des vols au départ de Kaboul, Ghader Heydari a réussi à prendre un vol charter d'Ethiopian Airlines pour les évacués. [Je souligne]
…
Heydari est arrivé aux États - Unis en tant que réfugié au cours du siècle précédent et a obtenu une carte verte en 2000 . [Je souligne]
Un homme dont le nom et l'âge correspondent à Heydari a plaidé coupable de viol dans le comté d'Ada, dans l'Idaho, en 2010 . Il a passé plus de cinq ans dans une prison d'État et a été libéré sous surveillance en décembre 2015 , selon les registres de l'État. [Je souligne]
Selon les informations de Dinan, Heydari est actuellement détenu au centre de détention Caroline à Bowling Green, en Virginie. Le Department of Homeland Security (DHS) n'a pas expliqué comment Heydari a pu se faire passer pour un réfugié pour embarquer sur un vol à destination des États-Unis en provenance d'Afghanistan.
L'affaire n'est que la dernière à avoir été signalée et montre une fraude importante dans l'opération de réinstallation de Biden hors d'Afghanistan, où environ 14 000 Afghans ont été transportés par avion à Dulles en 12 jours.
Cette semaine, le Washington Post a rapporté que l'administration Biden a amené des Afghans aux États-Unis qui ont ensuite été « signalés pour des problèmes de sécurité ». De même, des responsables de l'administration ont déclaré à CNN que des Afghans arrivent aux États-Unis sans aucun "document".
Des évacués afghans sont photographiés à la base aérienne américaine de Ramstein, en Allemagne, le 26 août 2021. (Armando Babani/AFP via Getty Images)
La semaine dernière, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré qu'il ne connaissait pas le nombre d'Afghans qui ont cherché à se réinstaller aux États-Unis, mais qui se sont par la suite avérés être sur des listes de surveillance terroriste.
La semaine dernière, cependant, des responsables du Pentagone ont déclaré à Defense One que "jusqu'à 100 des 7 000 Afghans évacués en tant que destinataires potentiels" de visas spéciaux d'immigrant (SIV) cherchant une réinstallation permanente aux États-Unis ont été "marqués" comme des "correspondances potentielles avec les listes de surveillance des agences de renseignement".
"Il y en a certainement eu un certain nombre", a dit un responsable à propos des Afghans signalés comme pouvant correspondre à des individus figurant sur les listes de surveillance des terroristes.
Au moins un de ces Afghans à la recherche d'un SIV pour entrer aux États-Unis a été détenu au Qatar après que des responsables ont déclaré que ses antécédents révélaient des liens possibles avec l'organisation terroriste État islamique (EI).
NBC News a révélé la semaine dernière que dans au moins cinq cas à l'aéroport international Hamid Karzai de Kaboul, des Afghans avaient tenté d'embarquer sur des vols à destination des États-Unis en utilisant frauduleusement des passeports américains qui ne leur appartenaient pas.
"L'équipe de la mission américaine a signalé au moins cinq cas d'Afghans qui ont présenté des passeports américains qui ne leur appartenaient pas … mettant en évidence des problèmes de fraude et compliquant le processus de contrôle des personnes entrant à l'aéroport", dit le rapport de NBC News.
Bien que Biden ait affirmé que les Afghans étaient contrôlés dans des bases militaires américaines à l'étranger, il a ignoré qu'ils étaient également envoyés aux États-Unis avant d'avoir terminé le traitement de leur visa. Plus précisément, des Afghans sont envoyés à Fort Bliss au Texas, à Fort Lee en Virginie, à Fort McCoy dans le Wisconsin et à Fort Dix dans le New Jersey, pour poursuivre le traitement de leur visa.
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