L’accueil inconditionnel des réfugiés afghans : une gauche hermétique à la volonté populaire

Mireille Vallette
journaliste
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Mireille Vallette: Afghans et Européens: douloureux choc des cultures en vue

Le peuple afghan adhère à un islam archaïque où la violence et le machisme dominent. Comment intégrer les dizaines de milliers d’exilés que souhaitent accueillir tant de généreux citoyens ? 

Les médias, la gauche, les cœurs purs rivalisent d’appels à l’accueil d’Afghans. Pas seulement ceux qui ont collaboré avec les armées étrangères, mais tous les prétendants à l’exil qui réussissent à quitter leur pays.

Le cœur parle, les droits de l’homme sont invoqués, les menaces sur les femmes constamment sollicitées. Il est évident pour les cœurs purs et les journalistes que sur le tarmac, ces habitants fuient l’idéologie des talibans. Ils projettent la leur, d'idéologie, sur cette population. Quant aux innombrables appels de la diaspora et des intellectuels afghans, ils résonnent comme la Vérité. Il est inimaginable que leurs paroles soient questionnées.

A priori, quoi de plus louable, sachant le degré de sauvagerie de ces musulmans fanatiques?

C'est un peu plus complexe. Mis à part une petite frange d’Afghans occidentalisés, la population du pays adhère à un islam archaïque qui rejoint en bonne partie celle des nouveaux autocrates. On aimerait juste un peu de réflexion dans cet immense élan de générosité.

Ramin Mazhar, poète afghan: «Je veux attirer l’attention sur les nombreuses filles dans les zones rurales qui sont empêchées d’aller à l’école, par leur père ou d’autres membres de leur famille. Ces hommes n’ont d’ailleurs souvent aucun lien avec les talibans, mais ils ont la même mentalité qu’eux.»

Une enquête de l’institut Pew datant d’à peine une dizaine d’années indique que 99% des Afghans sont partisans d’un pays régi par la loi islamique, 81% favorables à des sanctions physiques pour le vol, 85% à la lapidation pour adultère, 94% à l’obéissance des femmes à leur mari, 79% à la mort pour apostasie.
Une majorité adhère aux crimes d’honneur et 39% considèrent que les attentats-suicides peuvent être justifiés au nom de l’islam. L’homosexualité et l’avortement sont condamnés.

Les hommes pratiquent eux-mêmes un paroxysme de machisme sur leurs filles et femmes. Comment les belles âmes comptent-elles affronter ce dilemme sur nos terres?

Surtout que les progrès des droits des femmes en Afghanistan sont minces. Un sondage de 2019 montre que deux tiers des hommes et un tiers des Afghanes pensent que les femmes ont trop de droits. Les jeunes hommes sont plus hostiles que leurs aînés, probablement influencés par les cinq ans de pouvoir taliban. 15% d'entre eux sont favorables au travail des femmes, contre, score remarquable, 72% des femmes.

En Europe, l’immigration masculine afghane a connu une forte croissance ces dernières années et les Afghans réfugiés en Iran ou en Turquie ont aussi nos rivages en point de mire. Ose-t-on suggérer que la plupart d’entre eux ne fuyaient pas les talibans, mais comme quelques autres dizaines de millions de déshérités, étaient en quête d’une vie meilleure dont l'Occident est le symbole?

Par ailleurs, l’Europe peut-elle se targuer d’avoir harmonieusement intégré ses intégristes musulmans? Comment compte-t-elle le faire pour les Afghans? Poser la question est un crime de lèse-progressiste.

Les auteurs de ces appels à un accueil sans condition sont les mêmes qui nous abreuvent chaque jour de l’idéologie LGBT. Comment comptent-ils convaincre les nouveaux venus que les homosexuels doivent pouvoir se marier et avoir des enfants, et que chacun doit pouvoir choisir sont sexe et en changer?

Les salafistes fanatiques que l’Occident a laissé s’épanouir en son sein pourraient être les premiers bénéficiaires de ce choc des cultures.

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24 août 2021 Clémence de Longraye - Avec Kaboul désormais aux mains des talibans, la France doit se préparer à affronter une importante vague migratoire venue d’Afghanistan. Faisant fi de toute opinion populaire, des responsables politiques, issus des rangs de la gauche, appellent à « un accueil inconditionnel » des Afghans.

La scène a ému le monde entier. Des centaines, si ce n’est des milliers, d’Afghans courent sur le tarmac de l’aéroport de Kaboul et tentent de s’accrocher aux appareils américains avant leur décollage, en vain. Dans les rues de la capitale, les mêmes images de panique circulent sur les réseaux sociaux. Ceux qui n’ont pas pu s’échapper à temps se calfeutrent chez eux. Dorénavant, l’application de la charia, les châtiments corporels et autres privations vont redevenir le quotidien des Afghans, vingt ans après la chute du précédent régime des talibans. Ceux qui refusent de vivre sous un tel régime n’ont souvent d’autre choix que l’exil. Depuis plusieurs semaines, des milliers d’Afghans ont commencé à fuir vers l’Iran, la Turquie ou les Émirats Arabes Unis. Mais il est fort probable qu’une majorité de ces candidats à l’émigration décident de tenter leur chance en Europe. La France sera alors sans nul doute l’une des destinations privilégiées. « Notre pays est le premier pays de rebond des Afghans en Europe » explique Valérie Boyer, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône. Les Afghans déboutés du droit d’asile dans les autres pays européens viennent se réfugier en France, où l’accueil est souvent plus généreux. Ainsi, au 31 décembre dernier, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) recensait près de 35 000 Afghans — quasiment tous des hommes — résidant légalement sur le sol français. À quoi s’ajoutent tous ceux qui n’ont pas été régularisés et qui restent malgré tout sur le sol français, ce qui représenterait au total près de 100 000 Afghans — même si par essence, ce chiffre est difficile à vérifier. Alors que depuis le mois de juillet le ministère de l’Intérieur a décidé de ne plus expulser les immigrés afghans, leur nombre devrait croître dans les semaines à venir. Déjà depuis début le retour des talibans, 1 200 réfugiés afghans ont atterri en France, selon l’Ofpra, et leur nombre ne devrait cesser

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3 commentaires

  1. Posté par Noel Cramer le

    Merci de mettre en évidence la naïveté ignorante des milieux qui voudraient assimiler – et mettre en accord avec notre culture – des peuplades ayant une vision radicalement différente acquise durant plus d’un millénaire de leur structure sociale. Des pays du moyen orient, comme la Turquie, l’ont tenté mais n’y sont pas parvenus.
    Ne soyons pas ignorants – et surtout pas naïfs !

  2. Posté par miranda le

    Dans toutes ces arrivés de « gens venus d’ailleurs » passeront des extrêmistes qui aimeront nous imposer la doctrine. ILs s’associeront aux autres extrémistes déjà en place. Et « qu’on laissera faire ». Parce que cette doctrine est une sorte de pré-totalitarisme dont ont besoin les mondialistes pour nous « assagir ».

    C’est ce qui est arrivé à l’ Afghanistan même, quand celui-ci faisait après une révolution réussie, son entrée dans la modernité.

    Mais il a fallu que des « mondialistes qui ne se déclaraient pas franchement mondialistes à l’époque, y imposent le chaos. Le souvenir de Mr Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale de Carter, restera « cuisant » dans toutes les mémoires afghanes. Et dans nos mémoires occidentales aussi plus tard, c’est-à-dire aujourd’hui, puisque ce beau modèle est encore au goût du jour.

    Car nous subissons tous, les uns après les autres ce goût du chaos très inspirant pour les mondialistes.
    https://reseauinternational.net/le-grand-jeu-de-destruction-des-nations/
    ,

  3. Posté par toni le

    Quand je regarde les résultats de ce sondage, la question qui me viens à l’esprit est la suivante, y a-t-il des êtres dotés d’un brin d’intelligence et d’humanité dans cet asile de d’aliénés qui est l’Afghanistan.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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