"Qu'ont en commun la communauté islamiste Milli Görüs (IGMG), un magasin salafiste allemand et Amazon, le géant de l'Internet ?", s'interroge avec provocation le Volksblatt autrichien. La réponse est : la publication d'un livre qui légitime la violence contre les femmes et le meurtre au nom de l'Islam [NDLR : Visiblement il était également vendu en Suisse par un site musulman de vente ligne.]
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Le livre a été publié en allemand par la maison d'édition Uysal, basée à Istanbul. Les auteurs sont l'islamologue Asim Uysal et sa femme Mürside, décédée l'année dernière. Il est également vendu sur Amazon, entre autres.
Les premiers commentaires des acheteurs mettent explicitement en garde contre ce livre. "Ce livre contient des messages incendiaires !", peut-on lire dans un commentaire, notant que le livre serait distribué en Allemagne et en Autriche par le mouvement islamiste turc Milli-Görüs.
Tout comme l'auteur du rapport des médias, les critiques de livres ont noté avec amertume la phrase suivante :
"Toute personne qui insulte le Prophète, l'offense ou dénigre sa religion de quelque manière que ce soit doit être tuée".
Cela rappelle le cas de l'enseignant français Samuel Paty, cruellement assassiné par un fanatique islamiste l'automne dernier. Il avait utilisé les caricatures de Mahomet pour expliquer en classe les idées et les principes de la liberté d'expression, après quoi, sur la base d'une fausse déclaration d'une étudiante, une campagne de diffamation et de haine s'est propagée (...).
Dans le livre "Ilmihal - Islamisches Grundwissen für Frauen", la phrase appelant au meurtre l'appel se trouve à la page 177, selon le rapport du Volksblatt autrichien. Une dureté particulière a été ajoutée, affirmant que même le repentir ne sauve pas celui qui offense la religion :
"S'il se repent et montre des remords, bien que son repentir soit accepté par Allah, il doit quand même être tué. Il ne faut pas lui accorder un délai de réflexion. Il doit (être) tué, qu'il se repente ou non."
"Je n'arrive pas à croire que ce livre soit vendu sur Amazon", peut-on lire dans la critique d'un client. Mais l'ouvrage est également vendu dans des librairies turques, comme à Wiesbaden.
La communauté islamiste Milli-Görüs (IGMG) a vendu le livre par le biais de son club de lecture en ligne "Kitap Kulübü", enregistré à Cologne. La publicité pour le livre a été supprimée après que le Volksblatt autrichien a fait état du contenu du livre la semaine dernière. Dans un article, la ministre autrichienne de l'intégration et de la condition féminine, Susanne Raab (ÖVP), s'est dite horrifiée par ce livre qui légitime la violence contre les femmes et le meurtre.
"Léger passage à tabac autorisé"
Selon le livre, les "connaissances islamiques de base pour les femmes" incluent le fait qu'une femme doit subir des violences domestiques si elle défie son mari : "Si une femme se rebelle contre son mari, le Coran autorise le mari à châtier sa femme comme dernière mesure." Si une femme se comporte de manière inappropriée en public selon l'avis du mari, "...une légère correction de la part du mari est autorisée".
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Interdiction demandée
En Turquie et en Allemagne, des femmes turques et kurdes tentent d'attirer l'attention sur l'augmentation de la violence à l'égard des femmes. Dans une campagne de signature intitulée "100 raisons de condamner le dictateur", elles dénoncent les politiques misogynes du gouvernement turc en présentant les biographies exemplaires de 100 femmes et jeunes filles qui ont été assassinées depuis l'arrivée au pouvoir d'Erdogan en 2002 en raison de ses politiques.
Mais les politiciens conservateurs sont également consternés : l'eurodéputée Monika Hohlmeier (CSU) demande une "interdiction des livres à contenu islamiste qui appellent au meurtre de personnes et à la violence et l'oppression des femmes". Elle a déclaré qu'appeler au meurtre des critiques des interprétations islamistes de l'islam était un appel indirect aux attaques terroristes.
Hohlmeier a plaidé pour une interdiction des organisations qui distribuent ce livre - ce qui ne peut en fait signifier que Milli Görüs et Ditib, car la "version turque est proposée (dans la même présentation que la version allemande) par l'autorité religieuse turque Diyanet et sa branche allemande Ditib". Le livre a également été trouvé dans la boutique Umma de l'organisation salafiste Ansaar International à Düsseldorf.
Meurtres de femmes en Turquie
Début mars, une vidéo de Samsun, en Turquie, est devenue virale sur les médias sociaux : on y voit un homme battre et donner des coups de pied sans s'arrêter à sa femme inconsciente, qui est allongée sur le sol, dans la rue. La fille de 5 ans est debout à côté de lui, criant tout le temps "mama" et essayant d'arrêter le père tout le temps.
Début mars de cette année, on a également découvert le cas d'Ayten K., 35 ans, de Diyarbakir, qui, selon les autorités, s'est pendue. Cependant, son corps était couvert d'ecchymoses. Des symptômes inhabituels pour une mort par pendaison. L'autopsie a révélé des ecchymoses datant de trois jours sur le corps de la femme, du jour même où le mari d'Ayten K., un travailleur saisonnier, était à la maison. La famille de la femme suppose que le meurtre a été commis par le mari, mais le procureur a néanmoins classé le dossier.
Rien que l'année dernière, 300 meurtres de femmes ont été enregistrés, mais le nombre de cas non signalés est probablement supérieur à ce chiffre.
Discussion sur le retrait de la Convention d'Istanbul
En 2011, le Conseil de l'Europe a adopté la Convention d'Istanbul, une convention visant à prévenir et à combattre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique. Les États signataires se sont engagés à créer le cadre nécessaire pour lutter contre la violence à l'égard des femmes.
En 2012, le gouvernement turc a ratifié la convention et l'a fait inscrire dans la loi pour prévenir les violences faites aux femmes et protéger la famille. Mais dans les faits, les normes juridiques de la Convention d'Istanbul ne sont pas appliquées. Actuellement, il existe même une discussion concernant un retrait.
Car la Convention interfère avec l'islamisation progressive de la Turquie. Début 2020, le président turc Recep Tayyip Erdogan a rendu visite au chef des Frères musulmans archi-conservateurs Ismailaga. Ce dernier considère la convention comme une "attaque contre les valeurs islamiques". Et ces valeurs glorifient la violence et méprisant les femmes.
Le fait que ce livre a été publié non seulement en turc mais aussi en allemand devrait faire réagir les autorités allemandes. Celles-ci ont jusqu'à présent protégé Ditib et Milli Görüs.
Car le livre s'adresse vraisemblablement aux convertis musulmans germanophones. Il convient de se souvenir des jeunes femmes allemandes qui se sont converties à l'islam et se sont retrouvées au sein de l'EI (État islamique) en Syrie et en Irak. (Elke Dangeleit)
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
Rappels :
Les autorités suisses sont-elles au courant de ce cas manifeste d’incitation à la haine et d’appel au meurtres de chrétiens SUR LEUR SOL par des musulmans terroristes?
Merci aux observateurs de nous tenir informés de la suite donnée à cette affaire.
Egalement en Suisse :
https://lesobservateurs.ch/2021/03/18/zurich-une-mosquee-albanaise-vendait-un-livre-appelant-au-meurtre-de-ceux-qui-critiquent-lislam/
Saïda Keller-Messahli pointe du doigt ce livre qui a été vendu en Suisse, également, preuve encore une fois que nous avions raison puisque l’article suisse pointe du doigt le même site en Suisse que nous évoquons tout en haut : islamshop.ch. Et on peut voir que le site propose la langue albanaise (j’avais enlevé le terme ‘albanais’ dans ma précision car je n’étais pas certain qu’il s’agissait de propriétaires albanais, le Whois ne donnant rien).
https://www.tagesanzeiger.ch/zuercher-moschee-vertreibt-buch-mit-mordaufruf-855680075624
Une mosquée de Zurich vend un livre qui appelle au meurtre
Une fondation islamique vend un texte qui prône le meurtre des détracteurs de la religion et le “châtiment” des épouses.
La mosquée albanaise de Zurich-Seebach n’est pas un lieu de culte musulman normal. Le visiteur peut déjà le constater de l’extérieur. Sous l’inscription en albanais de “Mosquée Seebach” est écrit en grosses lettres “Islamshop”. Sur son site web, il est indiqué qu’il s’agit du “plus grand magasin en ligne de Suisse”.
https://www.tagesanzeiger.ch/zuercher-moschee-vertreibt-buch-mit-mordaufruf-855680075624
Videz-moi ces voyoux de salafistes! Dehors! Et à coups de pompes dans le cul! Là ils comprendront ce qu’est l’Europe chrétienne. Il est vrai que la république (française ou allemande) a signé un accord secret avec l’Islam pour détruire la société chrétienne occidentale. Nos élites consentantes et soumises à l’islam sont à virer et à juger tout pareil!
Voici le parfait manuel de l’assassin muzz !
– Je n’entend pas de réclamation de la part des féministes !! Pourtant “…une légère correction de la part du mari est autorisée” fini très souvent au cimetière …
” … bien que son repentir soit accepté par Allah, il doit quand même être tué.”
Si cela ne s’appelle pas de la haine et appel au meurtre …!!?