Ndlr. La méfiance et le manque de confiance des autorités françaises envers leurs citoyens : un risque d’échec.
Un entretien exceptionnel avec le rédacteur en chef du site LesObservateurs.ch, Uli Windisch, pour évoquer les différences entre le référendum d'initiative citoyenne (RIC) et l'initiative populaire de la démocratie directe suisse, l'éventualité du RIC en France et la profonde méfiance des responsables politiques français.
Lien vers l'émission de radio, ici
https://soundcloud.com/radiolibertes/le-ric-vu-par-un-suisse
Le mot démocratie tient ses origines du grec : dêmokratia, formé de dêmos, « peuple », et de kratos, « pouvoir ». On parle donc de pouvoir du peuple.
La formule d’Abraham Lincoln, comme le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »
La démocratie représentative est tout simplement un moyen d’utiliser les libertés démocratiques pour les retourner contre la démocratie, les « DEMO » la population est ainsi dépossédée de son rôle de souverain, au profit de ce qu’il est convenu d’appeler le monde politique, dans lequel les partis jouent un rôle important en crayant une oligarchie camouflée qui se definit par système politique dans lequel le pouvoir appartient à un petit nombre d’individus ou de familles, à une classe sociale restreinte et privilégiée…partis politiques au pouvoir absolu.
Comment pourriez- vous me definir la démocratie sans les « demo » l’âme du système ??
Imaginez maintenant l’Islam sans Allah….
De toute manière la faillite politique et économique de la France et donc de l’Europe est directement liée aux noyautages bolchéviques des médias à la botte. Donc. quels que soient les systèmes politiques, dès qu’ils tombent dans ces travers, ils sont irrémédiablement condamnés à une faillite économique, parce qu’ils stimulent la vente des biens de l’État à des crapules, tout en entretenant la corruption et les monopoles indus. C’est cette mentalité qui menace gravement la Suisse et son avenir, alors submergée du poids des politicards bi-tri-nationaux, dont le seul moteur est l’enrichissement à tout prix, quelles que soient les étiquettes politiques qu’ils sont censés représenter.
Les ennemis des citoyens et de la Suisses sont là. Tant que la presse n’est pas soumise à un contrôle démocratique et ne représente pas tous les courants il n’y a pas de retour en arrière possible. Les multi-passeports n’ont rien à foutre de la Suisse, si elle explose, ils auront toujours une base de replis et pourront même être décorés par nos ennemis pour services rendus. Les affaires de fric et de cul qui explosent ces dernières années, résument bien la situation.
Et ce ne sont pas les tentatives de rendre la Suisse propre sur les injonctions de ses ennemis, qui vont empêcher les milliards d’impôts soustrait avec les concours des paradis fiscaux bien réels que sont le Luxembourg et le Pays-Bas. Est-ce que les Etats-Unis ont renoncé aux privilèges offerts par le Delaware ? Tous les services secrets utilisent des paradis fiscaux, c’est là la question que doit se poser la Suisse qui ambitionne plus de propreté que nécessaire. La corruption ne découle pas de l’existence des paradis fiscaux pas plus que les morts ne sont le fait exclusif de l’existence des armes, c’est en amont qu’il faut viser.
Et le pantouflage n’existe quasi pas en Suisse, alors qu’en France c’est le royaume du pantouflage.
Il faut abroger le quinquennat par le système suisse: sa change chaque années, par les votations.
En France le peuple « vote » pour leur président une fois tous les 5 ans et c’est tout. Pour moi c’est une dictature, pas une démocratie!
Bravo Monsieur ! ,pour l’ensemble de vos explications et clarifications , je me permet en toute modestie , d’ajouter, que la démocratie « verticale » en France s’exerce lorsqu’ elle est instrumentalisée par ses élites (au sens des élus) , par contre ,l’exercice de la démocratie « horizontale » du peuple pour le peuple et contraire peut-être, à la perception subliminale des dirigeants , à cause du trauma post révolutionnaire, de la décapitation du Roy et de la Reine par le peuple …!
Pensent-ils que le peuple est immature, incompétent, irrationnel ? Je ne pense pas. Ils ont simplement peur de perdre leurs privilèges, leur trône, et en France, certains ont aussi peur pour leur peau.
Actuellement, en Suisse, la « canalisation » des jeunes à voter écolo est une des manifestations de cet establishment qui a peur. Ils se disent : tant que les gens votent écolo, nous serons saufs.
Grand merci Uli Windisch !
Montrer la différence entre le R.I.C. français et la démocratie directe suisse est indispensable. On voit bien à quel point l’une, la française, est attendue d’en haut et exigée comme une manne, pendant que l’autre, la suisse, et le résultat d’une conscience et d’un travail.