«Cassez-vous, je vais vous tuer» : des journalistes agressés dans la cité de Radouane Lakdim (VIDEO)

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«C'était vraiment très tendu» témoigne un reporter de la télévision suisse italienne cité par Le Figaro. Au lendemain de la prise d'otages du Super U de Trèbes, plusieurs équipes de journaliste ont voulu prendre la température dans la cité Ozanam de Carcassonne, où résidait Radouane Lakdim, l'auteur des trois attaques qui ont fait quatre morts et plusieurs blessés le 23 mars 2018 dans l'Aude.

Mais l'hostilité à l'égard des journalistes était plus que palpable. Une équipe de France 3 a notamment été violemment prise à partie par des habitants du quartier. Dans la vidéo diffusée par France 3 Languedoc-Roussillon, on voit deux jeunes agresser les journalistes et l’un d’eux dire : «Casse-toi, casse-toi je vais t’éclater, cassez-vous ou je vais vous tuer»Le preneur de son prend alors un coup. Selon France 3, le matériel de tournage a été en partie endommagé.

Le directeur du réseau régional de France 3, Olivier Montels, a apporté son soutien aux journalistes. «Rien n'arrêtera la liberté d'informer», a-t-il martelé sur Twitter.

Soutien total aux deux journalistes de @France3@F3Languedoc et evidemment à leurs confrères agressés parce qu’ils exerçaient, eux aussi, leur métier.
Rien n’arretera la liberté d’informer ...
Et on ne touche pas à nos journalistes ... https://t.co/e3XNwUQ3Bv

— Olivier Montels (@OlivierMontels) 25 mars 2018

Dans la cité, où les caméras étaient manifestement indésirables, des journalistes de BFMTV et de la télévision suisse ont également dû fuir les lieux, poursuivis en voiture par leurs assaillants. «Ils ont commencé à nous bousculer et à prendre nos pieds de caméras en les lançant sur nous», rapporte Marc Dana, envoyé spécial de France 3 et témoin de la scène.

Lire aussi : Attentat de Trèbes : la compagne de l'assaillant était fichée S pour radicalisation

 

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5 commentaires

  1. Posté par Roberto le

    Les médias sont tellement orienté, voir en autres innombrables exemples les commentaires des journalistes tessinois agressés à Carcassonne, quune partie de la population nen veut plus, nen peut plus. On sest bien fait avoir avec NoBillag et le matraquage des médias pour que cette initiative soit refusée. Là, le problème est différent car la sanction est immédiate, à savoir la population achète de moins en moins ou nachète plus. Et pas question de nous obliger à financer cette merde, les socialistes ont déjà leur tSr pour nous balancer leur indigeste propagande. viagra cheap

  2. Posté par Aude le

    En toute franchise, croyez-vous que les auditeurs sont intéressés à voir la fine fleur de racailles qui habitent par là? On s’en fout !
    Il fut un temps, assez long d’ailleurs, ou journaleux encensaient ces crapules, il est un temps où ils se font agresser, bien fait pour eux!
    Except le fameux journaliste enquêteur B. de La Villardière ! Que j’admire !

  3. Posté par Marcassin le

    La RTS confrontée à ce qu’elle s’applique à cacher.

  4. Posté par trafapa le

    Du miel , je vous dis ! ça sent la campagne électorale !

  5. Posté par fred le

    mais puisque la madame vous dit que c’était un voisin tranqouille !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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