La « déconstruction » narcissique de la personnalité avec la destruction suicidaire de soi (donc de l’identité), par la mystification névrotique du Gender

Falk van Gaver, écrivain, journaliste, est co-auteur de « Anarchrist, une histoire de l’anarchisme chrétien », publié chez DDB.

Nous proposons une relecture résumée, polémique, libre, irrespectueuse et arbitraire de sa tribune intitulée :

« Vers le trans-féminisme ? »

Ce qui suit est en conséquence une vision personnelle, infidèle, déformée et même hypertrophiée, de sa publication.

Pour lui, la question de la condition féminine s’oriente vers le « trans-féminisme », qui serait le « pendant féminin du trans-humanisme ».

C’est le « fantasme narcissique de l’auto-fabrication de soi » et de la transformation sexuelle qui s’inscrit dans la problématique mentale névropathique, autrement dit : « névrotique ».

La mode pernicieuse du genre doit inspirer le néo-féminisme névrotique et identitaire, selon les mystifications du Gender selon la propagande des idéologues Trans-genre, Queer et LGBT.

Cela correspondrait à un « post-féminisme » décadent sous la forme du « trans-féminisme ». Ce serait un « post-humanisme » et un « trans-humanisme », selon van Gaver, garanti par la « triple alliance » de l’État de droit, ou plutôt des « droits des minorités », du marché usurpé des « pseudo-sciences identitaires », et des techniques médico-chirurgicales de transformation corporelle.

Falk van Gave décrit la folle prétention narcissique du slogan des identitaires : « Je suis ce que je veux », qui a succédé au «  je fais ce que je veux » des pseudo-libertaires post-soixante-huitards.

Le possible « libéral et libertarien » de ces trois dispositifs, ce que Jacques Ellul a réuni avec le concept de Technique, serait la forme aboutie de la modernité de la « déconstruction » suicidaire de la personnalité névrotique.

La déconstruction de la famille par l’État-PS, sous l’effet de la décadence morale et spirituelle de la société socialiste, a pour but de créer des individus abstraits, incolores, inodores et sans saveur, des êtres déracinés (de Villiers) de tous les déterminismes sociaux (cf. le mondialisme du grand remplacement).

L’idéologie dominante de l’État-PS invente des lois absurdes et distribue des droits illusoires. Le marché permet alors à l’individu de poursuivre son intérêt névrotique et de satisfaire, par la mise en oeuvre médico-chirurgicale et l’argent, à ses désirs les plus fous.

Les techniques transformation corporelle médico-chirurgicales rendent possibles les chimères des abstractions narcissiques les plus folles et les représentations identitaires de soi, après la folle destruction névrotique de la corporéité et de l’identité originelle sous sa forme naturellement sexuée.

Les techniques médico-chirurgicales de transformation corporelle offrent à l’individu névrotique abstrait, devenu sujet de droit(s) des minorités discriminées, et grâce à l’intervention de l’État promoteur des droits illusoires des minorités, toutes les techniques médico-chirurgicales délirantes de destruction narcissique de soi et de déconstruction narcissique de toute forme naturelle de l’identité.

La congruence entre le féminisme Trans-genre, Queer, LGBT, Trans-humanisme, dépasse la juste revendication de libération des femmes, des conditions d’inégalités sociales aliénantes, et des discriminations fondées sur le sexe. Cette émancipation sociale de la condition humaine et sexuée est nécessaire en elle-même.

Le combat égalitaire a créé une revendication névrotique pour l’égalité par l’auto-destruction sexuée absolue, garantie par le droit, le marché, l’argent et les profiteurs de la médecine.

Le fantasme narcissique pseudo-libertaire, d’origine libérale et de forme libertarienne, invente un individu abstrait auto-créé et en réalité, un être « déconstruit », naturellement auto-détruit.

L’utopie suicidaire de la « déconstruction narcissique » de la personnalité l’individu auto-gendré, en dépit de toute hérédité et de tout héritage, accomplit la figure de l’individu « aliéné légalement » par les lois absurdes et les droits illusoires des minorités inventés par l’État-PS. C’est le résultat du marché juteux des « armes de déconstruction massive » en vente libre pour des personnalités narcissiques. L’idéologie du Gender invente cette « déconstruction narcissique de soi », cette folie contre toute forme naturelle de détermination biologique, psychologique, et socio-culturelle.

Le mythe identitaire du trans-féminisme, post-féminisme, post-humanisme aboutit à un anti-féminisme et un anti-humanisme de « destruction suicidaire des personnalités », sur le mode décadent.

Thierry-Ferjeux MICHAUD-NERARD, 4 novembre 2015