Maheeda, vendue sur un marché d’esclaves à 10 ans, violée, convertie de force à l’islam, battue à coups de câbles électriques…

Vingt-quatre enfants irakiens, chrétiens d’Orient et Yézidis, victimes de l’État islamique, participent à un séjour thérapeutique à l’île de loisirs de Jablines-Annet (Seine-et-Marne), durant une semaine. Parmi eux, Maheeda, une adolescente yézidie.

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La fillette va être vendue plusieurs fois

Maheeda n’a plus ni ses parents, ni ses sœurs. C’est en août 2014 que son destin a basculé, lorsque les troupes de l’État islamique ont fondu sur Sinjar, une ville située dans le nord-ouest de l’Irak, haut lieu de la religion yézidie. Une communauté cible d’une destruction systématique de la part des combattants de Daech. Les hommes étaient massacrés, les femmes et les enfants triés puis vendus.

« Maheeda et sa mère se sont retrouvées dans un gymnase, à Tal Afar. C’était un marché aux esclaves. Elles étaient nues, dans une cage », raconte pudiquement Élise Boghossian, en détournant les yeux, la voix basse.

Maheeda est âgée de 10 ans quand elle est séparée de sa mère, qu’elle ne reverra jamais. La fillette sera vendue, plusieurs fois. Elle passera entre les mains d’un Saoudien, d’un Irakien, d’un Syrien. Elle sera violée, battue, mutilée. « Elle a dû se convertir à l’islam. Elle devait réciter des sourates du coran, sinon elle était battue à coups de câbles électriques. »

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Source et article complet

Nos remerciements à Devoir de précaution

A propos des deux Yézidies qui ont reçu le prix Sakharov

   
Michel Garroté - Deux jeunes femmes irakiennes, membres de la communauté yézidie, ont reçu le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit, mardi 13 décembre 2016, au Parlement européen. Elles s'appellent Nadia Murad et Lamia Haji Bachar. Toutes deux ont été enlevées et utilisées comme esclaves sexuelles par l'Etat islamique avant de parvenir à s‘échapper. Elles ont appelé à traduire les chefs de l'EI devant la Cour pénale internationale. C'est une très bonne idée : la CPI devrait, en effet, s'occuper, plus souvent, des dictateurs et tortionnaires musulmans, plutôt que de se concentrer essentiellement sur des Africains et des Balkaniques.
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A ce propos j'aimerais revenir ici sur la vie du père Patrick Desbois, vie qui ressemble à un « long rendez-vous » avec la mémoire, rendez-vous qui l’a mené sur les traces de la Shoah et le conduit à enquêter sur la persécution des Yézidis par le groupe jihadiste Etat islamique (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ce prêtre catholique de 61 ans au verbe direct et chaleureux, peu à cheval sur l’étiquette, troque volontiers le col romain pour l’habit civil. Son quotidien n’est pas commun pour un ecclésiastique, avec des séjours répétés dans les camps de réfugiés du Kurdistan irakien. Là, avec un ex-policier rom, Nastasie Costel, il a interviewé 110 rescapés des exactions visant les Yézidis, minorité kurdophone confessant une foi préislamique.
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Les deux enquêteurs viennent d’en tirer la substance d’un livre, « La Fabrique des terroristes » (Fayard), écho au sort tragique d’hommes assassinés, de femmes réduites à l’esclavage sexuel, d’enfants drogués et enrôlés comme futurs soldats. L’Onu estime qu’environ 3'200 Yézidis restent aux mains de l’EI. Apprenant l’hébreu, sensibilisé à la lutte contre l’antisémitisme, le prêtre devient en 1999 – et jusqu’à l’été dernier – directeur du service de l’Eglise de France pour les relations avec le judaïsme. Cinq ans plus tard, avec la bénédiction du cardinal Lustiger et de responsables juifs, il fonde l’association Yahad In Unum (ensemble, en hébreu comme en latin) pour mieux faire connaître la « Shoah par balles » menée par les Einsatzgruppen nazis en Union soviétique.
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Depuis, le collectif international, qui compte aujourd’hui 25 collaborateurs (chercheurs, traducteurs, vidéastes…), a répertorié plus de 1'900 sites d’exécutions et filmé près de 5'000 témoignages. « Je pense que le modèle des Einsatzgruppen est le prototype des massacres actuels », dit le père Desbois. « Avec Auschwitz, on croyait que les génocides étaient entrés dans l’ère de la modernité industrielle. Mais qui dit camp dit traces, mémoire, photos. L’archaïsme est redevenu la norme pour échapper à la justice, à la mémoire martyre ». Ainsi de la persécution des Yézidis, que le prêtre a en ligne de mire depuis une rencontre, là encore presque fortuite. Quelques mots échangés dans un salon de Molenbeek (Belgique) avec un jeune barbier issu de cette minorité.
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Le père Desbois pressent qu’il tient là un nouveau terrain d’enquête, après les tueries de l’Est européen et les massacres au Guatemala. L’EI a appliqué début août 2014 « une méthodologie particulière, disloquant les familles dès l’arrestation », et s’abattant sur femmes, hommes, enfants. « On focalise sur les filles, mais tout le monde est martyr », souligne le père Desbois. Son équipe réunit une matière « disponible pour la justice » internationale. « Nous sommes dans une démarche scientifique. Le père Desbois du début, avec ses petites caméras, c’est fini », assure le prêtre, même s’il dit être resté l’enfant né dans une « famille simple, sans grande théorie », qu’il était.
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Critiqué hier par certains historiens pour sa méthodologie et sa communication sur la « Shoah par balles », le président de Yahad in Unum ne rejette pas les polémiques : « parfois elles nous aident à être plus précis ». Comment tenir face à des témoignages éprouvants ? « Par la prière et la solitude », répond le père Desbois. Et la contemplation des petites victoires, au contact d’évadés « qui ne sont pas les esclaves » voulus par l’EI, mais des « êtres humains » pleins de dignité (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/04/2452287-shoah-yezidis-pere-desbois-pretre-combat-memoire.html
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© 2016 AFP
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Islam: Le marché aux esclaves Yezidis

Des siècles de civilisation pour revoir ces horreurs, grâce à l'islam:

 

http://youtu.be/tVISyjFwXAU

 

Dialogues en anglais:

Today is the slave market day
Today is the day where this verse applies: “Except with their wives and the (captives) whom their right hands possess,- for (then) they are not to be blamed” 
Today is distribution day God willing
Each one takes his share
I swear man I am searching for a girl I hope I find one
Today is the day of (female) slaves and we should have our share
Where is my Yezidi girl?
Where is my Yezidi girl? 
Whoever wants to sell his slave, whoever wants to give his slave as a present... Everyone is free to do what he wants with his share. 
Where is my Yezidi girl?
Whoever wants to sell, I can buy my brothers.
Whoever wants to sell his slave, I buy.
Whoever wants to sell his own slave, I buy her.
And if you want to give her as a gift, also I take her.
Who wants to sell?
I want to sell.
Why?
I pay 3 banknotes (1 banknote is most probably 100 dollars)
I buy her for a pistol.
The price differs if she has blue eyes.
I buy her for a glock (pistol brand)
I pay 5 banknotes. (1 banknote is most probably 100 dollars)
If she is 15 years old
I have to check her
check her teeth. 
If she has green eyes
If she doesn’t have teeth, why would I want her?
Put dentures for her.
I don’t want.
On the Yezidis
Can one take 2 slave girls? Does that work?
(Voice behind camera asks) You have a share. What about it?
I got a share of Yezidis but I don’t want one.
Why? Wait why don’t you want yours?
I will give my share away.
AL Farouk and I, we do not want any.
(Voice asks the boy) Do you want a Yezidi slave?
He nods yes
Can you handle her?
Boy giggles
Abu Khalid, do you want a slave?
I don’t want to take one.
Why?
Abu Fahd: “Your Yezidi is dead”
She’s dead
Someone giggles

Esclaves sexuelles des djihadistes

Islam__Peace

Deux à trois mille femmes et jeunes filles Yézidis et chrétiennes seraient détenues par les islamistes en Syrie et en Irak. «Ces prisonnières de l’Etat islamique (EI) sont traitées comme des esclaves», a rapporté mardi le Middle East Media Research Institute (MEMRI). «A Mossoul ou a Raqqa, elles sont enfermées dans des bordels dirigés par des femmes djihadistes étrangères», affirment le Mirror et le Daily Mail . «Afin de leur épargner d’affreuses souffrances et des humiliations, des Yézidis réfugiés au Kurdistan ont demandé aux peshmergas (ndlr: les combattants kurdes) de bombarder les lieux où elles sont détenues, car la mort ne peut être qu’un soulagement pour elles», a rapporté le Time .

 

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