Argovie: Une famille érythréenne saccage l’appartement pour 13’000.- et ne s’intègre pas. Pour le PS, c’est la faute au manque de moyens.

A noter que le couple est socialiste et demande à ce que la commune passe à la caisse à présent.

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Ville de Windisch en Argovie.

Le loyer du logement était de 1485 francs, charges comprises.

Quatre ans plus tard, la famille a déménagé à nouveau - les chambres ont été laissées dans un état pitoyable. Les coûts de rénovation s'élevaient à 13 000 francs. L'assurance a pris plus de 6000 francs en charge.

Le couple de propriétaires a subi une double frustration. D'une part, la commune n'a pas participé aux 7000 francs restants. D'autre part, les autorités ne se sont pas occupées de la mère, qui après 10 ans en Suisse ne parle toujours pas allemand.

Par conséquent, Catarina und Ueli Rüegg avertissent tous les propriétaires avant une telle expérience: "Si une prise en charge complète et un soutien ne sont pas effectués dès le début, un réfugié reste un cas social."

Martina Birchler, UDC: Les gens sont bien intentionnés

La conseillère municipale Martina Bircher, qui connaît bien le sujet en tant que responsable des services sociaux d'Aarburg, n'est pas étonnée par l'histoire. "Je connais de tels cas", dit-elle. "Les gens pensent d'abord bien faire. Ensuite, ils sont déçus." D'une part, parce que les locataires de l'appartement n'y portent aucun soin ou que leur comportement provoque des réclamations de la part du voisinage en raison du bruit.

D'autre part, parce que les locataires ne voulaient pas s'intégrer, ne s'intéressaient pas aux cours d'allemand ou à la recherche d'un emploi. Par conséquent, la commune d'Aarburg a déjà rejeté des frais de remise en état ou de location. Le propriétaire supporte les risques.

Lorsqu'on questionne Martina Bircher sur le fait que les municipalités devraient mieux s'occuper des bénéficiaires de l'aide sociale, elle réplique: "C'est exactement la mauvaise façon de penser. Comment les communes devraient-elles faire cela? Nous n'avons absolument aucun pouvoir pour les forcer à s'intégrer. Ils n'ont aucune conséquence à craindre. Ils sont pratiquement protégés par le statut de réfugié.»

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Dieter Egli, chef du Parti socialiste au Grand Conseil, est lui-même originaire de Windisch. Il ne connaît pas ce cas précis. Il déclare: "Les réfugiés ont besoin de soutien, pas seulement financièrement."

Un manque de soutien ou un soutien insuffisant pourrait être à l'origine du problème. Davantage d'encadrement pour les réfugiés, comme réclamé par le couple Rüegg - tout deux membres du PS - serait bien sûr souhaitable. Dieter Egli fait remarquer que "le problème c'est que les moyens pour cela sont généralement limités. »

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Source Source2 Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

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