Paris : un militaire de l’opération Sentinelle attaqué par un homme armé faisant référence à Allah

Un homme a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle, vendredi à Paris, à la station de métro Châtelet, sans faire de blessé. L'agresseur a été arrêté.

Un homme armé d'un couteau a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle en patrouille à la station de métro Châtelet à Paris, vendredi vers 6h30, sans faire de blessé, a-t-on appris auprès de la Préfecture de police. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'assaillant, rapidement maîtrisé par le militaire, aurait tenu des propos faisant référence à Allah, a précisé une source policière.

 

 

Septième attaque contre la force Sentinelle. L'individu n'était pas connu des services de police, a ajouté une source policière. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire. C'est la septième attaque contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015. La dernière en date a fait six blessés parmi un groupe de militaires percutés le 9 août par une voiture à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine.

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Nos remerciements à 

Mais quelle guerre ?

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Michel Garroté - Suite à l'attentat de Nice, le Collectif Contre l’Islamophobie en France  (CCIF) ose demander au gouvernement français d'accentuer la surveillance de mouvements racistes et identitaires qui multiplient les appels à la haine et incitent explicitement à des représailles à l’encontre de nos concitoyens musulmans ; de réévaluer la politique antiterroriste, sur la base des rapports rendus récemment, de comprendre que les dérives de l’état d’urgence ou le ciblage abusif des musulmans amoindrissent la capacité de nos services de renseignement, et en définitive, ne garantissent pas notre sécurité, conclut avec culot le CCIF.
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Trois questions que moi je me pose : pour combattre le terrorisme islamiste, pourquoi ne pas passer à l’état de siège, puisque l’état d’urgence a prouvé son inefficacité ? Pourquoi les policiers, municipaux et nationaux, ne sont-ils pas équipés d'armes lourdes ? Pourquoi les militaires de la force Sentinelle ont-ils l'ordre de ne pas faire feu sur l'ennemi ? (à ce propos, lire l'interview de Pierre Martinet, ancien du Service Action de la DGSE ; voir lien vers source en bas de page).
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Et puis, je note, comme l'écrit d'ailleurs Jacques de Guillebon sur Causeur, je cite (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page), que "certains à gauche et à l’extrême gauche entendent à l’évidence faire monter la discorde un cran plus haut dans le pays. Quand ils affirment que l’islamisme et l’ultradroite recherchent la confrontation, c’est leur propre désir qu’ils expriment : celui d’une vraie guerre civile, contre les forces d’une extrême droite qu’ils ne trouvent plus depuis que Marine Le Pen a rationalisé le discours du Front national. Alors ils soufflent sur les braises, au besoin ils les fabriqueront eux-mêmes" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Boulevard Voltaire, l'éditorialiste Maxime de La Devèze écrit notamment, à propos de cette guerre, car s'en est une (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, craignant celle qu’on pourrait leur faire, qu’ils appellent déjà civile alors qu’elle s’appellera révolution. On ne peut plus regarder la guerre peinard à la télé. La guerre est en bas, dans la rue. Clic, un touitte « Je suis bidule », un portrait qui pleurniche sur fond de drapeau. Déjà des dizaines d’attentats en France. Plus de 200 morts en moins d’un an. 20 % d’homicides de plus que la moyenne annuelle.
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Maxime de La Devèze : Pour les glorieux qui nous gouvernent, le terrorisme, c’est un peu comme les accidents de la route : on ne pourrait jamais l’éradiquer, il faudrait apprendre à vivre avec pour vivre ensemble. C’est la guerre. On avait vu Johnny et Elvis partir pour l’armée. Est-ce qu’on verra David Guetta, Christophe Maé, Maître Gims ou Kendji Girac s’enrôler ? Que tout cela semble lointain et désuet dans ce nouveau monde électronique et sans limites, celui du confort en plastique, de Facebook, de Tinder, des centres commerciaux, des immeubles en verre, de la vie à crédit, des familles « recomposées » et du mariage gay, un monde qui se rêve immortel avec Google.
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Maxime de La Devèze : Rattrapé par des branleurs en claquette-jogging, armés d’un volant de camion, d’une machette, d’un flingue en tôle à 600 euros, au nom de quelques sourates de l’islam apprises sur le même Web que celui de notre bonheur égotique ; avec le même Instagram que nos selfies, le même mur Facebook que nos états d’âme. Nos politiques font la guerre, disent-ils, mais sans armée. C’est qu’ici, c’est le royaume de l’intérieur : les soldats font la guerre à l’extérieur. Où est la frontière entre l’intérieur et l’extérieur ? Ils l’ont abattue. Mais ils l’invoquent encore pour tracer les prés carrés des rentiers et découper des zones de chalandise électorale.
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Maxime de La Devèze : « L’intérieur », la France, est devenu un sanctuaire pour anciens combattants de l’État islamique. La vie est tout de même plus douce à Saint-Denis avec le RSA qu’affamé sous les bombes à Raqqa. Tout au long de ce quinquennat, des ministres ont encouragé d’une certaine façon des gens à partir combattre en Syrie. N’est-ce pas Laurent Fabius qui déclarait qu’il fallait abattre Assad, qu’« Al Nosra » faisait du bon boulot, et ordonnait qu’on leur livre des armes ? C’est Manuel Valls qui disait que lutter contre Assad était une priorité.
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Maxime de La Devèze : C’est toute cette haute administration méprisante de cabinets ministériels et de diplomates, hors-sol et en boucle courte, qui a formé ces décisions et soutenu ces positions. Confus, empruntés, ils vont moins vite que la musique. Comme toutes leurs promesses, ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, tout en craignant celle qu’on pourrait leur faire, et qu’ils appellent déjà civile, alors qu’elle s’appellera révolution, conclut l'éditorialiste Maxime de La Devèze (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’abomination de l’attentat islamiste de Nice appelle d’abord l’expression de l’unité française dans le deuil et la prière à la pensée des morts et des immenses souffrances des blessés et de celles des proches des victimes. Mais elle suscite aussi indignation et colère devant l’incurie gouvernementale et aussi devant la continuation du déni de réalité sur les causes et l’extension de la barbarie. Car c’est depuis bien longtemps que le fanatisme islamiste ou islamo-gauchiste massacre ; dans l’indifférence hélas trop générale de notre peuple tant qu’il ne ciblait jadis que nos compatriotes d’Afrique du nord et ne se propageait qu’au Liban et au Proche-Orient.
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Bernard Antony : Après Al-Qaïda, et les immenses attentats du 11 septembre 2001 à New York, l’État islamique et ses filiales frappent désormais sur tous les continents. Mais surtout ils préparent, on le sait bien, d’autres moyens de terreur, chimiques, bactériologiques voire l’utilisation de produits nucléaires. La classe politico-médiatique fournit en abondance à chaque attentat son lot de communiqués pré-programmés d’une insigne indigence et répétitivité, ne trouvant souvent pas autre chose à dire que « les attentats sont lâches et abjects ». Un quidam de France-Info a même atteint un sommet d’une stupéfiante imbécilité en osant proférer l’interrogation : « Comment un Niçois a-t-il pu tuer d’autres Niçois ? ».
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Bernard Antony : On reste accablé devant pareille ineptie. Rares sont ceux voyant clairement que la tuerie de Nice, relevant certes du crime contre l’humanité, s’inscrit dans une stratégie puisant très loin dans l’histoire ses modèles de terreur, par exemple dans le jihâdisme des « hashishins ». Trop peu s’avisent de rappeler : Que l’État islamique a initialement bénéficié de l’appui de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie. Et d’exiger que vienne enfin de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) regroupant les 57 pays « d’islam », une unanime et solennelle Charte de condamnation du terrorisme. Ceci ne serait-il pas le plus sûr moyen d’éradication de l’islamophobie ?
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Bernard Antony : Or, on est stupéfait de constater qu’alors même qu’on est devant l’horreur et devant les immenses souffrances causées par un fou d’Allah c’est tout de suite la crainte de l’islamophobie qui semble prioritairement en émouvoir certains. La guerre que l’islam jihâdiste fait aux nations ne sera pas gagnée en France et ailleurs avec de dérisoires opérations « sentinelles » où l’on fixe en vain et épuise des milliers de nos soldats. La guerre à mener doit être simultanément celle de la lutte idéologique, de l’action psychologique et celle de la traque et de l’élimination des terroristes et de leurs réseaux de connivence et de soutien qui pullulent dans certains quartiers, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté

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http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/La-France-se-fait-infiltrer-par-l-islamisme-radical?ref=yfp
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http://www.causeur.fr/ultradroite-extreme-droite-plenel-dgsi-attentat-nice-39282.html
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http://www.bvoltaire.fr/maximedeladeveze/la-guerre-dites-vous-laquelle,272199
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/massacre-de-nice-jusqua-quand-le-deni_15.html
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L’opération Sentinelle peut susciter un risque de « lassitude grave » chez les militaires

 

Lancée en janvier 2015, suite aux attentats commis à Paris, l’opération intérieure (OPINT) Sentinelle s’inscrit désormais dans la durée, ce qui a justifié en partie la révision à la hausse des effectifs de la Force opérationnelle terrestre (FOT), ces derniers passant de 66.000 à 77.000 soldats, à l’occasion de l’actualisation de la Loi de programmation […]

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Des militaires en patrouille insultés et menacés à Grand’Place

Plan Vigipirate à Grenoble :

Trois militaires qui patrouillaient dans le centre commercial Grand’Place, dans les quartiers sud de Grenoble, ont été insultés et menacés mardi en fin d’après-midi, a appris le Dauphiné Libéré de sources concordantes.

Cinq jeunes hommes, sans doute gênés dans leurs activités illégales par la présence de ces soldats intégrés dans le dispositif Vigipirate, les ont copieusement insultés, avant de leur crier : "Continuez à patrouiller avec vos armes chargées à blanc, nous, on est nombreux et on a de vraies armes". Les militaires, qui font partie d’une unité stationnée au camp de la Valbonne, dans l’Ain, ont alerté les services de police et ont annoncé qu’ils allaient porter plainte. Une enquête pour "outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique" a été ouverte.

Source

NDR : les soldats de vigipirate patrouillent avec des armes non chargées !