Pour l’Union Syndicale Suisse, les criminels étrangers sont l’avenir de la Suisse

En clair, ce syndicat prétend que les étrangers sont tous des criminels. Comme amalgame, on n'a pas fait mieux depuis longtemps. Bien évidemment, vous n'échapperez pas à l'argument massue "les pauvres enfants des criminels". Il fallait peut-être y réfléchir avant de commettre des délits non? Peut-on sérieusement considérer qu'un étranger est "dans son pays" lorsqu'il agresse l'autochtone sans le moindre remord ? On retrouve aussi la manipulation habituelle de la gauche: La Suisse est à tout le monde, il suffit simplement d'y habiter pour que ce pays appartienne au premier venu. Il n'y a guère qu'en Europe que l'on voit une pareille cohorte de bien-pensants s'escrimer à protéger la racaille au détriment de la population locale.

Quant à nos femmes agressées, nos hommes menacés de mort, l'hyperviolence que doivent supporter les Suisses jusque dans les écoles, tout cela ne compte pas et ne mérite aucun commentaire. Sans doute est-ce cela le côté "humain" de ce syndicat.

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Un NON pour l’avenir de la Suisse

Si l'initiative inhumaine de l'UDC devait passer la rampe, ce dimanche, ce serait une privation de droits sans précédent dans l'histoire de notre pays. Parce que plus d'un cinquième des personnes qui vivent et travaillent chez nous ne sont pas titulaires d'un passeport suisse. Parce qu'une heure de travail sur trois est effectuée par quelqu'un qui ne possède pas la citoyenneté suisse. Parce que des centaines de milliers d'entre eux sont nés en Suisse et ont toujours vécu ici. Parce que ce sont des gens du pays. L'initiative de l'UDC s'en prend directement à ces personnes. Elle porte atteinte à leurs droits. A ceux de leurs enfants et de leurs proches.

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Berne: Manifestation pro immigré. “La Suisse peut accueillir plus de 50’000 réfugiés, comme lors de la guerre au Kosovo”

Quelque 300 personnes ont répondu à l'appel de l'Alliance pour une Suisse ouverte et solidaire, samedi en fin d'après-midi à Berne. La manifestation visait à demander à la Confédération de mener une politique d'asile plus généreuse, ainsi que la création de voies d'exil sûres et légales.

«Une catastrophe humanitaire se joue actuellement aux frontières de l'Europe, comme en son sein. La Suisse ne peut pas fermer les yeux», écrit l'Union syndicale suisse dans un communiqué. L'USS fait partie de l'Alliance pour une Suisse ouverte et solidaire qui réunit, outre les syndicats, les partis du camp rose-vert et des organisations d'aide aux migrants.

L'USS estime que la Suisse doit répondre aux aspirations de sa population, qui n'a cessé d'exiger des mesures rapides et efficaces en faveur des réfugiés. «Genève, Lausanne et bientôt toute la Suisse sort dans la rue pour faire montre de solidarité avec ces femmes, ces hommes et ces enfants qui ont dû tout quitter», précise l'organisation faîtière.

Des milliers de ménages sont prêts à accueillir des réfugiés chez eux, a déclaré Vania Alleva, coprésidente du Syndicat Unia. Et d'appeler la présidente de la Confédération à dire une fois pour toutes et clairement que la Suisse peut accueillir plus de réfugiés.

«Nous avons besoin de ponts et non de murs», a renchéri le conseiller national Balthasar Glättli (Verts/ZH). Selon lui et les organisateurs de la manifestation, la Suisse peut tout à fait accueillir plus de 50'000 réfugiés, comme lors de la guerre au Kosovo.

Berne doit notamment à nouveau autoriser les réfugiés à déposer une demande d'asile déjà à l'ambassade suisse dans leur pays. Cela aura le mérite de rendre les voies de l'exil plus sûres et légales, a ajouté la conseillère nationale Cesla Amarelle (PS/VD).

Non aux discours populistes

L'USS s'oppose au discours populiste haineux et raciste qui a cours en cette période préélectorale. La Suisse doit aussi s'engager dans les pays voisins des conflits pour y apporter des moyens financiers, médicaux et logistiques. En aucun cas cette aide ne doit se faire sur le dos des crédits de l'aide au développement.

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