Un rapport de l’UNICEF banalise l’effet de la pornographie sur les enfants

Cenator: Très clairement, la gauche mondialiste qui a pris le pouvoir dans les ONG onusiennes cherche à attaquer par tous les moyens la civilisation occidentale.

Les campagnes de propagande pour la déconstruction des genres, de la famille et les attaques contre la santé mentale des enfants se succèdent.

La sexualisation des enfants a commencé partout en Europe avec l’enseignement des théories du genre dès le plus jeune âge. Les forces déconstructionnistes ont une claire intention d’influencer l’orientation et l’identité des enfants.

Les progressistes ont une volonté évidente de dissoudre les mœurs, les données biologiques, d'ébranler toutes les bases de notre civilisation, son système immunitaire construit durant des millénaires, pour lui enlever sa capacité de se défendre.

Découlant de la guerre culturelle que la gauche mène contre la civilisation occidentale, les recherches liées aux sciences sociales sont pratiquement toutes idéologiquement biaisées et à fortiori celles qui se basent sur les sondages d'enfants, auxquels il est plus facile de faire dire ce qu’on veut.

Alors que dans les pays touchés par la révolution déconstructionniste, il y a déjà un gros problème avec les grossesses d’adolescentes, tout comme avec l’explosion des enfants qui demandent à entamer une transition de genre, cette nouvelle de l’UNICEF, qui banalise l’influence de la pornographie sur les enfants, amènera encore de toute évidence une aggravation de tous ces problèmes.

Nous aimerions savoir comment cette recherche s’est déroulée, et quel était l'âge des « sondés ». Ont-ils questionné les enfants après un visionnage de porno, et qu'ont-ils demandé (et comment) pour être en mesure de savoir si cela les avait perturbés ou rendus heureux ? C'est ahurissant!

Sans parler du fait que l’enfant n’est pas un animal de laboratoire qu’on peut simplement utiliser pour des "expériences scientifiques".
Ce genre d’étude ne devrait tout simplement même pas exister.

Les faits sont là : les principaux représentants des enfants, les parents et les enseignants ne souhaitent pas que les enfants regardent du porno ; que représentent alors ces chercheurs de l’UNICEF ? Que veulent-ils obtenir en classant l’accessibilité à la pornographie en ligne, comme faisant partie désormais des "droits humains des enfants", vitaux pour leur éducation sexuelle?

N'est-ce pas qu'un pas de plus pour contourner et amoindrir l'autorité parentale, pour étatiser l’éducation des enfants ?

Nous avons appris que des enfants de 19 pays européens auraient participé à ces "sondages". Parce que tout naturellement, cela ne marche qu’en Europe. Par exemple, Poutine, Orban auraient envoyé l'UNICEF sur les roses si cette dernière avait voulu interviewer les gosses sur leurs expériences avec le porno. Est-ce que l’UNICEF imagine un seul instant exporter ses conclusions au Pakistan ? Au Niger ? En Indonésie ? Ou en Chine ?

Mais l’UNICEF idéologiquement biaisée, comme toutes les ONG liées à l'ONU, ne s’occupe pas seulement de "sexualiser" des enfants mais aussi, comme le montre le rapport ci-dessous, de la promotion de l’avortement, ce qui est diamétralement à l'opposé de sa mission de base.

En plus, avec la banalisation de la pornographie, qui deviendrait un droit humain, car selon le rapport, la pornographie aurait une dimension instructive - l’Unicef défend les productions pornos, alors que beaucoup de mineurs sont exploités, détruits par cette industrie et que les abus sur les jeunes femmes lors des tournages sont légion.

Et finalement, nous aurions tendance à devenir de mauvaises langues et à nous demander, après tant de scandales au sein des ONG ces derniers temps, s'il y a des milliardaires et grands donateurs de l’UNICEF  derrière cette banalisation de la pornographie ? Quelles personnes et agendas idéologiques vont-ils profiter de ces conclusions aberrantes et perverses ?

*****

14 mai 2021  WASHINGTON, D.C.i (C-Fam) Une agence des Nations Unies est à nouveau plongée dans la controverse pour un rapport récent suggérant qu’il n’y a aucune preuve concluante que les enfants exposés à la pornographie subissent des dommages.

Le rapport publié par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) traite de la manière dont la politique gouvernementale peut être utilisée pour protéger les enfants contre les contenus nuisibles, abusifs et violents en ligne.

Sa conclusion est basée sur une étude européenne de 19 pays de l’UE qui a révélé que dans la plupart des pays, la plupart des enfants qui ont vu des images pornographiques n’étaient «ni bouleversés ni heureux».

En fait, selon le rapport sur lequel l’UNICEF se fonde, 39% des enfants espagnols étaient heureux après avoir vu de la pornographie.

Les combattants du porno ne sont pas d’accord avec les données de l’UNICEF.

«Le rapport de l’UNICEF ignore le vaste corpus de recherches démontrant les méfaits de la pornographie pour les enfants. En ignorant les effets néfastes réels que la pornographie peut avoir, l’UNICEF joue à la roulette avec la santé et la sécurité des enfants », a déclaré Lisa Thompson, vice-présidente et directrice de l’Institut de recherche du Centre national sur l’exploitation sexuelle.

L’organisation de Thompson, qui fournit des recherches d’experts pour éclairer les décisions politiques visant à mettre fin aux abus et à l’exploitation sexuels des femmes et des enfants, a constaté que la pornographie peut être un moteur central de ces abus.

«La pornographie grand public contient des abus sexuels horribles, des viols, des incestes, du racisme – que les enfants ne devraient pas consommer», a poursuivi Thompson,

et «l’évaluation de l’UNICEF sur les impacts de la pornographie hardcore sur les enfants ne fait rien pour remettre en question le discours politique selon lequel la pornographie est bénigne, et, par conséquent, met les enfants en danger. ”

L’étude 2020 EU Kids Online a conclu que certains enfants et jeunes «recherchent intentionnellement du contenu sexuel» pour diverses raisons et que voir des images sexuelles «pourrait également représenter une opportunité» de fournir des réponses aux questions sur la puberté et l’identité sexuelle.

L’étude a encouragé à «voir les nuances» qui amènent les enfants à rechercher et à consulter du contenu sexuel en ligne.

L’UNICEF affirme que tout effort visant à empêcher les enfants d’accéder à la pornographie en ligne pourrait enfreindre leurs droits humains.

L’UNICEF fonde cette affirmation sur une interprétation large du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

L’UNICEF affirme également que demander une vérification de l’âge pour accéder à la pornographie en ligne peut empêcher les enfants d’accéder à ce qu’il appelle «une éducation sexuelle vitale».

Il convient de noter que les critiques affirment que «l’éducation sexuelle complète» est pornographique et nuisible aux enfants.

La publication de ce rapport par l’UNICEF intervient quelques jours à peine après que l’Agence américaine pour le développement international a annoncé le renouvellement de son partenariat de longue date avec l’UNICEF, engageant 300 millions de dollars supplémentaires en financement direct du programme.

Les États-Unis sont le plus grand donateur gouvernemental de l’UNICEF avec un financement 2020 atteignant près de 994 millions de dollars en programmes humanitaires et de développement.

L’UNICEF a généralement rejoint la campagne féministe des Nations Unies pour appeler à l’avortement.

L’agence pour les enfants a été fondée pour aider les enfants déplacés après la Seconde Guerre mondiale. Les critiques affirment que l’UNICEF s’est éloigné de sa vision fondatrice et que cet appel à l’accès des enfants à la pornographie sous le couvert des droits de l’homme et de l’éducation sexuelle souligne ce changement. À un moment donné, le Saint-Siège a mis fin à son don symbolique annuel à l’UNICEF.

source: https://c-fam.org/friday_fax/un-rapport-de-lunicef-affirme-que-la-pornographie-nest-pas-toujours-nocive-pour-les-enfants/

A cause de ses “normes culturelles et sociales”, UNICEF France remet en cause les capacités du Maroc à prendre en charge ses mineurs isolés en France et demande à ce qu’ils restent ici

Alors qu’une circulaire en date du 8 février dernier précise les modalités de cette coopération, UNICEF France s’interroge sur la conformité des solutions envisagées à l’intérêt des enfants et alerte sur les conditions de mise en œuvre du retour, notamment lorsqu’il aura lieu de manière forcée. Si le retour peut constituer une solution durable, les modalités de mise en œuvre prévues et les conditions de prise en charge au Maroc ne semblent pas apporter aujourd’hui de garanties suffisantes pour les enfants et adolescents concernés.

UNICEF France rappelle que les mineurs non accompagnés sont des enfants en danger et que des solutions doivent d’abord être trouvées en France.

Les arguments liés à la politique migratoire, aux difficultés pour les services de protection de l’enfance à adapter leur intervention ou la particulière visibilité – notamment médiatique-  des troubles à l’ordre public causés par une partie des mineurs isolés marocains dans certaines grandes villes françaises ne sauraient justifier l’élaboration de mécanismes considérant le retour comme la solution à privilégier. Par ailleurs, la coopération ne mentionne à aucun moment la situation des mineurs victimes ou à risque de traite, ce qui est le cas de nombreux mineurs isolés marocains, souvent contraints à commettre des délits notamment.  Il convient de souligner que la perspective du retour risque de dissuader davantage les mineurs de solliciter une protection, aggravant ainsi leur vulnérabilité.

Il appartient au juge des enfants de prendre des mesures d’assistance éducative pour les protéger, de personnaliser et d’adapter la réponse pénale en cas d’infraction. Une protection renforcée doit être garantie pour les mineurs victimes ou à risque de traite et d’exploitation. UNICEF a développé des propositions en ce sens, afin d’améliorer le repérage, « l’aller vers », l’orientation et l’accès à une protection effective de ces mineurs, là où ils se trouvent : « Au-delà de la survie ».

UNICEF France rappelle que si la réunification familiale peut être dans l’intérêt de l’enfant, elle ne doit être envisagée que si elle ne met pas en danger l’enfant, si la famille a la capacité d’assurer sa prise en charge et si elle est volontaire.

Or l’analyse sociologique du projet migratoire, des conditions et déterminants du départ de ces jeunes laissent supposer que leurs liens familiaux sont souvent détériorés ou distendus. Si les schémas de procédure prévoient la possibilité pour la France de demander une enquête sociale aux autorités marocaines sur la famille de l’enfant, il convient de s’interroger sur la nature des autorités ici visées, leurs compétences en matière d’intervention sociale, les conditions de ce recueil et selon quelles garanties pour l’enfant et sa famille.

D’autre part, dans le cas où le mineur est retourné dans sa famille, il convient également de s’interroger sur la capacité des autorités à assurer un suivi du jeune au sein de son milieu familial.  Au Maroc, la détection des situations de danger ne mène pas automatiquement à une protection, en raison du manque de ressources disponibles et de mesures de suivi.

 

La signification et la perception des problématiques de protection dépendent fortement des normes culturelles et sociales qui déterminent le niveau de compréhension – et de tolérance – des familles – et de la société en général – envers les différentes problématiques affectant les enfants.

 

A cet égard il n’y a pas, au Maroc, de consensus social sur le fait que les violences à l’égard des enfants constituent des violations de leurs droits, ce qui limite largement les possibilités de signalements. La loi n’interdit pas les châtiments corporels qui demeurent un phénomène très répandu, et normalisé dans le milieu familial, comme dans les institutions.

UNICEF

Via Fdesouche

L’Unicef dénonce la stigmatisation des mineurs isolés en France depuis l’attaque au hachoir : “Ce sont avant tout des enfants”

Notamment depuis l’attaque au hachoir à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo, l’agence de l’ONU pour l’enfance perçoit des amalgames dangereux dans certains discours.

“Des situations ou des cas problématiques devenus médiatiques ne doivent pas être utilisés pour généraliser le propos et stigmatiser les mineurs non accompagnés”, s’inquiète jeudi l’Unicef.

[...]

“Les mineurs non accompagnés sont avant tout des enfants qui ont droit à une protection, quelle que soit leur origine”, insiste l’Unicef.

[...]

Huffingtonpost.fr

Via Fdesouche

L’image du jour: Propagande et manipulation émotionnelle de l’UNICEF

Mes remerciements à Λlex Λ. ☼☩▽

Une image qui vise à culpabiliser les Européens tout en leur mentant alors que cet organisme sait très bien que ceux qu'accueille l'Europe ne sont ni des enfants ni des réfugiés dans leur immense majorité et qu'ils viennent ici pour profiter de notre confort au détriment des peuples européens.

Ce qu'on essaie de nous faire croire:

unicef

 

Et que surtout, ils resteront en Europe en vidant nos caisses, en déstabilisant nos pays, en étant sources d'agressions immondes sans que cela ne gêne l'UNICEF.

La réalité:

migrant

 

 

Calais1

Calais: Un "migrant" s'offre un selfie devant l'incendie que ses petits copains ont déclenché, fier du carnage. Voilà quel message il envoie à ses compatriotes: "Venez, nous pouvons faire ce que nous voulons en Europe, agresser, voler, tabasser, leur danser sur le ventre, nous sommes considérés comme des héros, nourris, logés, intouchables. Les Européens sont complètement à genoux. Et l'Unicef nous couvre encore d'excuses."

 

 

migrant2

Migrant de Calais accueilli comme un héro dans un village français. On constate que "le pauvre petit enfant malingre souffre de malnutrition".

 

 

migrants3

Suède: Journalistes agressés par des migrants "un peu turbulents".

Quant à leurs enfants, ils sont coupables d'agressions ignobles mais ici encore l'Unicef et les instances internationales s'en moquent éperdument: Normal, c'est l'Européen la victime.

 

https://youtu.be/wmYedGSgYJk

 

https://youtu.be/SO5WO60Uobs

Christianophobie: L’Unicef lance une campagne contre les mariages forcés… en critiquant les mariages des Blancs chrétiens

Les mariages doivent être des moments de joie et de fête, pourtant ce mariage est tout sauf un conte de fées… Environ 15 millions de filles seront mariées cette année, alors qu’elles ne sont encore que des enfants. Leur droit à l’enfance sera bafoué.

 

Christian Hofer: Toutes les références ici sont chrétiennes: les vitraux, le style d'habits, le petit voile de la mariée, la couleur de peau des protagonistes, la maison, le style de la réception, le petit mot même écrit en anglais et non en arabe...

Encore une organisation internationale qui se nourrit de nos impôts et qui n'a pour but que la culpabilisation des Occidentaux tout en évitant soigneusement de critiquer les autres dogmes.

Par contre, pour vomir sur les Chrétiens, pas de problème...

Journée contre les mutilations sexuelles : l’UNICEF toujours en plein mensonge

Près de 20% des mutilations sexuelles féminines sont pratiquées par des fournisseurs de soin et cette tendance à la médicalisation augmente dans de nombreux pays exciseurs. Pour ce 6 février, Journée tolérance Zéro à l’égard des mutilations sexuelles, l’UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour la population et des associations internationales de sages-femmes et de gynécologues lancent un appel à la mobilisation de tous les soignants concernés par cette pratique afin qu’ils contribuent à la faire cesser et à convaincre d’autres de suivre l’exemple.

Cela dit, l’UNICEF (et les autres organismes onusiens qui traitent de la question) persiste dans ses dénis et nous inflige les mêmes balivernes, soit un nombre -infiniment sous-estimé- de filles et de femmes affectées par ce fléau : plus de 130 millions de femmes et filles ont subi le couteau des exciseurs, dans 29 pays et 3 millions de filles sont mutilées chaque année affirme l’organe de l’ONU.

Elle tait les millions de femmes et filles excisées hors de son terrain quasi unique d’observation, l’Afrique… à deux exceptions près : le Yémen et tout récemment l’Irak grâce à une formidable ONG que j’ai interviewée, et à l’acceptation par le gouvernement kurde, puis irakien de laisser enquêter malgré les résistances des religieux musulmans.

L’Indonésie ignorée

Que cache l’UNICEF? Que de nombreux autres pays excisent, caractérisés par le tabou sur la sexualité et le refus des gouvernements de laisser l’ONU et ses organes spécialisés enquêter. Impossible donc de connaître l’ampleur de cette pratique dans les pays suivants: Iran, Emirats Arabes Unis, Oman, Tadjikistan, Maldives, Thaïlande, Inde, Pakistan, Malaisie (à un haut degré) et «d’une manière très organisée et systématique en Indonésie»… qui compte 240 millions d’habitants, presqu’uniquement musulmans. En 2003, une enquête a montré que dans près des trois quarts des cas étudiés, les femmes ont subi une excision. On connait la sinistre pratique de Bandung où pour célébrer l’anniversaire de Mahomet, des centaines de filles sont mutilées chaque année dans d’affreuses souffrances sur des pupitres d’école.

Quelque 28% des femmes interrogées ont, elles, subi des pratiques «symboliques». Leur clitoris a été selon les cas gratté, frotté, piqué, étiré, brûlé, percé...
Une vaste enquête d’une université de Java publiée en 2009 confirme l’essentiel de ces constats, de même qu’un rapport d’Amnesty International de 2010. Dans les 17'000 îles que compte l’Archipel, il est difficile de connaître l’étendue du mal. Mais on sait qu’il est immense et en hausse.

Et pour couronner le tout, les autorités indonésiennes avaient, sous la pression des puissants oulémas, autorisé les hôpitaux à pratiquer les mutilations (softs soi-disant) en 2010. Une levée de bouclier les a contraintes à abroger ce décret en février 2014, mais elles ont simplement précisé que «toute pratique de circoncision féminine doit être faite en prenant en compte la santé et la sécurité de la fille ou de la femme». La honte!

En Malaisie (30 millions d’habitants, 18 de musulmans) la situation est très comparable à celle de l’Indonésie, et la bataille entre religieux conservateurs et anti-MGF bat son plein. La prévalence des MGF est aussi en augmentation. Mais les données manquent.

Des chiffres plus plausibles

Le chiffre avancé par l’UNICEF, trois millions de filles excisées par an, est un pur mensonge. En prenant le taux de prévalence le plus bas parmi 3 enquêtes différentes dans 27 pays d’Afrique, nous sommes arrivés à un total de plus de 5 millions de victimes par année. Et en incluant l’Indonésie avec un taux bien inférieur à la réalité, l’addition atteint 6,3 millions. (1)

Quoiqu’il en soit, que tant de filles subissent encore ces barbaries au 21e siècle est déjà proprement ahurissant. Alors, que le fléau augmente (avec un nouveau phénomène : des populations qui n’excisaient pas s’y mettent) est carrément obscène !

Au milieu des années 2000 déjà, l’ONU avait dû rectifier le nombre de fillettes excisées chaque année. Elle avait discrètement remplacé les deux millions avancés jusque-là par trois millions. Cinquante pourcent de plus! Depuis, elle répète obstinément ce chiffre.

Les cris de victoire à propos des villages africains qui décident de bannir les excisions ne sont pas très crédibles dans ce paysage : ils représentent une goutte d’eau dans un océan de barbarie.

Pour connaître des informations complémentaires, voir mon enquête «Mutilations sexuelles, les drôles de compte de l’ONU».

Et l’islam dans tout ça ?

L’ONG qui tente d’alerter sur les pays et les victimes ignorés, Stop FGM Middle East, se sent bien seule dans ce combat. Surtout que le discours traditionnel est systématique : rien à voir avec la religion. Et pourtant, les mutilations ont beaucoup à voir avec la religion musulmane. Dans de très nombreux pays, elle est un motif majeur invoqué par les mères pour poursuivre cette tradition. Les raisons avancées sont aussi (et c’est souvent lié) la prévention d’une libido débridée et une purification, car les organes génitaux des filles seraient « sales ».

L’islam radical progresse dans la sphère musulmane. La régression des mœurs et du statut des femmes en est une des conséquences. Cette régression favorise non seulement le maintien, mais l’extension de ces pratiques iniques. La perspective d’une interdiction par les autorités est quasi systématiquement combattue par les religieux.

Tous les pays exciseurs comprennent des communautés musulmanes. Au total, c’est dans des populations qui représentent plus de 300 millions de disciples de Mahomet qu’on mutile. Cette prédominance est confirmée par la composition de l’Organisation de la conférence islamique (OCI): parmi les 31 pays qui excisent (Indonésie et Malaisie incluses), 24 font partie de ce puissant lobby religieux de l’ONU. Mais jamais la moindre action n’a été entreprise par cette organisation ni par les leaders et leurs institutions (université Al-Azhar, Conseil des Oulémas, OCI, Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, etc.) Et on attend vainement que nos soi-disant féministes musulmanes daignent bouger un cil. C’est pas dans le Coran, disent-elles, disent-ils ? Et alors ? Pas concernés par les barbaries des coreligionnaires, hors Coran ?

Ce serait si simple

Il n’est pas imaginable que les mutilations diminuent sérieusement et surtout rapidement sans une mobilisation religieuse. Elle serait d’autant plus efficace que les mères souffrent de cette torture infligée à leurs filles (elles l’ont connue) et que beaucoup d’hommes seraient prêts à l’abandonner. Que l’OCI consacre tant d’énergie à bâillonner les critiques de l’islam sans porter un seul regard sur ce fléau est abject.

Quant à l’ONU et aux pays occidentaux, il serait temps qu’ils ne se manifestent pas seulement 1 jour sur 365, mais à toute occasion. Par exemple, que nos dirigeants s’expriment lors de voyages dans des pays exciseurs ou lorsqu’ils reçoivent des délégués de leurs gouvernements. J’entends parler droits de l’homme chaque fois qu’une délégation va en Chine, je n’ai jamais su qu’un dirigeant se soit exprimé sur ce sujet lors d’un quelconque voyage officiel. Ils pourraient aussi conditionner l’aide au développement à des actions contre les mutilations. A l’ONU aussi, il serait bon de les entendre de temps en temps rappeler quelques réalités.

Et peut-être que dans un jour lointain, la Journée Tolérance zéro aura enfin un sens.

Mireille Vallette, 6 février 2015

 

(1)Tableau : estimation des mutilations génitales par an en Afrique