Islam – Le Califat allemand c’est maintenant

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Michel Garroté -- Si la tendance migratoire se poursuit, les musulmans deviendront majoritaires en Europe. C'est pourquoi, notre culture et notre société ne peuvent être protégées que par un arrêt de l’immigration musulmane massive dès maintenant, en 2018. Et c'est précisément ce que pense le célèbre spécialiste allemand Thilo Sarrazin dans son nouvel ouvrage, intitulé "Prise de contrôle hostile".
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A ce propos, sur Boulevard Voltaire, Lionel Baland, écrivain et journaliste, écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : L’écrivain social-démocrate Thilo Sarrazin affirme que les musulmans feront bientôt la loi en Allemagne : son parti veut le virer. Le célèbre auteur allemand à très grand succès publie un nouvel ouvrage amené à faire parler de lui, au même titre que certains autres de ses livres (ndmg : notamment "L'Allemagne disparaît"). Cette fois, la publication en allemand s’intitule "Prise de contrôle hostile". Comment l’islam empêche le progrès et menace la société.
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La maison d’édition DVA (Deutsche Verlags-Anstalt), qui a gagné de grosses sommes en publiant de précédents ouvrages de Thilo Sarrazin, a refusé de mettre sur le marché cette étude, qui est pourtant le fruit de recherches méticuleuses, axées sur des preuves ainsi que des faits et statistiques accessibles, réalisées par un économiste qui a exercé de hautes fonctions au sein de la société des chemins de fer allemand et de la Banque nationale allemande, et a été ministre social-démocrate des Finances de la ville-État de Berlin. L’ouvrage est finalement publié chez FinanzBuch Verlag.
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À la suite de la sortie de cet imprimé de 450 pages, la direction du Parti social-démocrate (SPD), dont Thilo Sarrazin est membre depuis 45 ans, exige son départ. Mais celui-ci ne désire pas quitter volontairement cette formation politique et rappelle que le gouvernement de Willy Brandt (1913-1992) (SPD) avait promulgué un arrêt complet de l’immigration de travailleurs, qui était entré en vigueur en 1973, et que le chancelier Helmut Schmidt (1918-2015) (SPD) avait, à plusieurs reprises au sein de ses livres, mis en garde contre les dangers culturels de l’immigration musulmane.
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Selon son éditeur, Sarrazin estime, dans cette publication, que la prédominance culturelle de l’islam entraîne l’arriération du monde musulman, le déficit d’intégration des musulmans en Allemagne et l’asservissement des femmes musulmanes et il affirme que l’Allemagne doit faire face à ces faits qui acquièrent de plus en plus d’importance à cause de l’augmentation du nombre de musulmans en Allemagne et en Europe, en conséquence de l’immigration et du haut taux de natalité des immigrés non européens.
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Selon l’écrivain, si la tendance se poursuit, les musulmans seront en passe de devenir majoritaires et notre culture et notre société ne peuvent être protégées que par un arrêt de l’immigration et l’augmentation de l’intégration des musulmans vivant chez nous. Il ajoute que, dans les pays au sein desquels les musulmans sont majoritaires, la liberté religieuse et une démocratie qui fonctionne sont impossibles, et que la partie du monde au sein de laquelle règne l’islam connaît une explosion démographique et du fanatisme. Il établit un lien entre le contenu du Coran et l’imprégnation des musulmans, et de là avec les spécificités et problèmes des États et sociétés islamiques, et finalement avec les mentalités et comportements des musulmans dans les sociétés de migration de l’Ouest.
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Thilo Sarrazin précise que, les chiffres, données et faits qu’il a analysés conduisent à déterminer clairement que les résultats des musulmans sont en dessous de la moyenne sur le marché de l’emploi et dans le domaine de la formation, et que les espoirs de voir un changement sont faibles, que ceux-ci sont surreprésentés parmi les assistés sociaux et les délinquants, que l’intégration laisse à désirer et que la situation en ce domaine se dégrade, que les sociétés parallèles, le fondamentalisme, le radicalisme et le terrorisme se développent.
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Thilo Sarrazin a écrit divers livres, notamment dans le domaine de l’économie. Les plus célèbres sont : "L’Allemagne disparaît", paru en 2010, "L’Europe n’a pas besoin de l’euro. Comment nos illusions politiques nous ont conduits à la crise", publié en 2012, et "La terreur de la bien-pensance. À propos de la liberté d‘expression en Allemagne", sorti en 2014, conclut Lionel Baland, écrivain et journaliste (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 30.8.2018
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http://www.bvoltaire.fr/lecrivain-social-democrate-thilo-sarrazin-affirme-que-les-musulmans-feront-bientot-la-loi-en-allemagne-son-parti-veut-le-virer/
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https://www.amazon.de/Feindliche-%C3%9Cbernahme-Fortschritt-behindert-Gesellschaft/dp/3959721625/ref=sr_1_1/259-3200218-5864650?ie=UTF8&qid=1535724560&sr=8-1&keywords=thilo+sarazin+buch
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Thilo Sarrazin: “25% des bébés qui naissent à Berlin sont musulmans. Notre pays est en danger de perdre son identité culturel.”

 Angela Merkel a-t-elle eu raison, l'été dernier, d’ouvrir les frontières de l’Allemagne aux réfugiés syriens bloqués à la frontière hongroise ?

Ce ne sont pas les Allemands qui clament : « Venez tous chez nous ! », c’est notre chancelière si puissante qui a pris cette décision sans leur demander leur avis. Tous les sondages indiquent que les Allemands ne partagent pas sa vision. Et ce n’est pas un hasard si les partis établis, CDU et SPD en tête, enregistrent des pertes colossales depuis quelques temps alors que l’AfD a le vent en poupe. Je crois qu’Angelea Merkel a pris une décision qui risque de lui être fatale. Cette situation n’est pas maîtrisable.

Le Point : Six ans après l Le Point: Angela Merkel a-t-elle eu raison, l'été dernier, d’ouvrir les frontières de l’Allemagne aux réfugiés syriens bloqués à la frontière hongroise ?

Ce ne sont pas les Allemands qui clament : « Venez tous chez nous ! », c’est notre chancelière si puissante qui a pris cette décision sans leur demander leur avis. Tous les sondages indiquent que les Allemands ne partagent pas sa vision. Et ce n’est pas un hasard si les partis établis, CDU et SPD en tête, enregistrent des pertes colossales depuis quelques temps alors que l’AfD a le vent en poupe. Je crois qu’Angelea Merkel a pris une décision qui risque de lui être fatale. Cette situation n’est pas maîtrisable.

Pourquoi cette intégration est-elle vouée à l’échec ?

Prenez le cas de Berlin. Les réfugiés qui se sont installés dans la capitale allemande sont pour la plupart des hommes jeunes, musulmans, sans qualification, souvent analphabètes. 90% d’entre eux vont rester dans notre pays (vous ne me ferez pas croire que les expulsions fonctionnent). Ils ont encore 50 à 60 ans à vivre. Et comme ils ne réussiront  pas à s’intégrer sur le marché du travail, la majorité d’entre eux vont vivre des minimas sociaux.

Regardez ce qui se passe dans vos banlieues (en France). Je ne prends pas de risques quand je fais le pronostic que 70 à 80% des migrants ne trouveront pas d’emplois. Chaque migrant coûtera donc jusqu’à sa mort quelque 1 million d’euros. (Christian Hofer : Pour ma part cette estimation est sous-évaluée car elle ne prend pas en compte les coûts hospitaliers, les dégradations, les délits, les victimes de leurs violences et tout ce que l'administration devra débourser). Faites le calcul : pour 800'000 d’entre eux qui s’installent chez nous, cela fait quelque 80 milliards d’euros. Et si vous ajoutez à cela le rapatriement familial… cela risque de coûter très cher à l’Etat. 25% des bébés qui naissent à Berlin sont musulmans.

Notre pays est donc en danger de perdre son identité culturelle. Résultat : des élections vont avoir lieu à Berlin en septembre. La CDU et le SPD vivotent autour des 20% alors que l’AfD a grimpé à 15%. Dans cette capitale multiculturelle et hypertolérante, voilà les chiffres que nous n’aurions pu imaginer il y a quelques mois. Quelque chose est en train de dérailler dans notre pays. (…)

 

 

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“Migrants”. Les médias et les autorités enjolivent, la population gronde (Gehetzte Blicke, fahrige Gesten)

Ces jours-ci, chaque conversation débouche sur le sujet des requérants après quelques minutes seulement.

Beaucoup de gens simples ont peur. Ils n’ont pas besoin de faire de grands calculs pour évaluer une détérioration des prestations sociales en cas d’afflux de millions de personnes, qui seront probablement prises en charge de manière durable.

Beaucoup de personnes de la couche plus instruite, bien intentionnées, aimeraient faire ce qui est moralement juste et ont soutenu Angela Merkel lorsqu’au début du mois de septembre, elle a ouvert davantage encore « les frontières déjà ouvertes ». Alors qu’actuellement environ 10 000 migrants du Moyen-Orient et d’Afrique traversent les frontières allemandes chaque jour, dont 80 % de jeunes hommes, qui feront bientôt venir leurs familles, l’inquiétude gagne aussi les « bien-intentionnés ». Ce n’est pas ce qu’ils avaient imaginé. Pourtant, ils n’osent pas réclamer une fermeture des frontières.

Les voix du monde économique appelant quasi quotidiennement plus de main-d’œuvre pour assurer la prospérité de l’Allemagne sont moins audibles. Les entreprises souhaitent des artisans qualifiés, des professionnels de l’informatique ou des ingénieurs. Il faudra bien une à deux générations pour que les nouveaux immigrants répondent à la demande.

La politique et les médias ont passé longtemps sous silence les rapports sur les tensions et les violences dans les centres d’accueil. Les pressions et attaques sur de nombreux chrétiens constituaient un sujet tabou. Toutefois les informations circulent de plus en plus dans les nouvelles locales ainsi que dans les médias suprarégionaux.

Entre-temps, les rédactions de journaux peuvent à peine dissimuler leurs querelles sur l’orientation de la couverture médiatique et le degré de propagande encore tolérable. Pour l’instant, le barrage propagandiste de la culture d’accueil, mis en place surtout par la télévision d’État, tient encore. Pourtant, toujours plus de nouvelles irritantes ne concordent pas, mais doivent néanmoins être diffusées.

Une lutte de pouvoir s’annonce au sein de la CDU/CSU autour de la suite à donner à la question des réfugiés. Le chef de la CSU, Horst Seehofer, constant opportuniste, lance des tirades à la Chancellerie de Berlin depuis Munich. De simples députés du groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag, n’ayant pas pris la parole depuis des années, critiquent longuement la politique d’asile. A l’inverse, Angela Merkel reste silencieuse. Elle entreprend d’abord une visite à l’ONU et y soutient le programme de développement durable à l'horizon 2030. Elle se rend ensuite en Inde avec une délégation économique. Les apparences sont sauves.

Il y a quelques semaines pourtant, tout était si harmonieux. Alors que fin août, à Heidenau en Saxe, 200 manifestants d’extrême droite ont attaqué la police, tout le monde était bien d’accord. Le président Gauck dans son discours de Heidenau a parlé de l’Allemagne lumineuse et de l’Allemagne sombre sous les applaudissements des médias, créant aussitôt l’association à l’Allemagne nazie et à l’Holocauste, réduisant au silence craintif le plus intransigeant des détracteurs.

Un mois plus tard, le président exprima un tout autre point de vue : “Nous voulons aider. Notre cœur est vaste, mais nos possibilités sont limitées… Nous ne voulons pas de fanatisme religieux dans ce pays. Les guerriers de dieu doivent savoir ceci : L’État de droit ne tolère aucune violence ». Le président engagea les États et l’Union européenne à protéger les frontières extérieures. « Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons remplir les tâches essentielles d’une collectivité étatique : le maintien de l’ordre public et enfin de la paix civile ».

En septembre, le gouvernement a mis en route précipitamment un paquet législatif pour l’accélération du traitement des procédures d’asile, l’extension de la liste des pays sûrs et le renvoi plus rapide des candidats refusés.

Ainsi, actuellement, les choses bougent dans la bonne direction. Mais elles arrivent trop tard, c’est trop lent, en doses trop minimes. Et surtout, elles ne résolvent pas le problème essentiel :

80 % de la population mondiale vit dans des pays dont les systèmes politiques et les rapports sociaux pourraient en principe justifier une demande d’asile. Les conditions économiques pour la majorité de cette population sont bien plus mauvaises que la situation d’un bénéficiaire de prestations sociales en Allemagne.

Il y a donc une incitation à se rendre en Europe pour la majorité d’entre eux. Le droit d’asile et l’État social répondent à la demande.

L’amélioration de la situation dans ces pays reste une tâche herculéenne. Elle peut être accomplie essentiellement qu’à l’intérieur de ces pays. Ce qui n’a pas été réalisé en 70 ans par la Banque mondiale, l’ONU et l’aide internationale au développement ne pourra pas s’accomplir à court terme.

Certains disent qu’il faut combattre les causes sur place, que tout le reste est inutile ou irréalisable d’un point de vue moral. Ils plaident finalement pour une acceptation plus ou moins passive de la nouvelle migration. Mais ils refusent d’admettre aux citoyens, aux électeurs (et semble-t-il souvent à eux-mêmes) les conséquences de cette approche. Il en résulte une politique non seulement irrationnelle et malhonnête, mais également infructueuse.

Zuerst erschienen in der Zürcher Weltwoche

Thilo Sarrazin (texte traduit par Les Observateurs. merci à Caroline), 16 octobre 2015