La Chine exerce une « surveillance de masse » sur les téléphones portables

Par Cathy He -18 décembre 2020

Le régime chinois a exploité les vulnérabilités du réseau mondial de télécommunications mobiles pour mener une « surveillance de masse » sur les Américains, selon un récent rapport d’une entreprise de cyber-recherche.

En analysant les données sur les signaux, le rapport d’Exigent Media, une entreprise basée à Washington, a découvert que Pékin, en passant par l’intermédiaire de l’opérateur de télécommunications public China Unicom, était la principale source d’attaques contre les utilisateurs américains de téléphones portables sur les réseaux 3G et 4G en 2018.

Le régime a exploité les vulnérabilités bien connues des réseaux, ce qui lui a permis de suivre, de surveiller, de perturber et d’intercepter les communications des abonnés téléphoniques américains lorsqu’ils se déplaçaient à l’étranger. Les vulnérabilités sont centrées sur l’ancien système de signalisation mobile SS7, décrit dans le rapport comme « un système disparate permettant aux opérateurs de réseaux du monde entier de communiquer entre eux pour les services d’itinérance internationale ».

Les cyberattaques chinoises ont visé des dizaines de milliers d’utilisateurs de téléphones portables aux États-Unis entre 2018 et 2020, a déclaré au Guardian Gary Miller, auteur du rapport et ancien responsable de la sécurité des réseaux de téléphonie mobile.

« Une fois qu’on atteint les dizaines de milliers, les attaques sont qualifiées de surveillance de masse, et servent principalement à la collecte de renseignements et ne visent pas nécessairement des cibles très médiatisées », a déclaré M. Miller. « Il se peut qu’il y ait des sites d’intérêt, et c’est le cas principalement lorsque les gens sont à l’étranger. »

Le fait que les attaques aient été dirigées par un opérateur contrôlé par l’État indique qu’il s’agit d’une campagne d’espionnage orchestrée par l’État, a expliqué M. Miller.

L’analyste a également découvert qu’en 2018, deux opérateurs des Caraïbes avaient également été impliqués dans une série d’attaques contre des utilisateurs de téléphones américains ciblés par China Unicom, ce qui suggère une coordination entre ces réseaux. Les deux opérateurs étaient Cable & Wireless Communications (Flow) à la Barbade et la Bahamas Telecommunications Company (BTC).

Le rapport a constaté qu’à partir de 2019, les attaques en provenance de Chine avaient diminué, tandis que celles provenant des réseaux des Caraïbes avaient augmenté, suggérant que Pékin tentait de masquer ses activités par le biais d’opérateurs étrangers.

Le rapport poursuit : « La Chine a réduit son volume d’attaques, favorisant un espionnage plus ciblé, utilisant probablement des réseaux proxy dans les Caraïbes et en Afrique pour mener ses attaques, ayant à la fois des liens étroits dans les investissements commerciaux et technologiques. »

Citant l’augmentation des investissements de Pékin dans les Caraïbes, comme le partenariat du géant chinois des télécommunications Huawei avec BTC pour le déploiement de la 4G aux Bahamas, le rapport se demande si cela indique une « alliance stratégique de renseignement sur les signaux entre la Chine et les Caraïbes ».

Le rapport ajoute qu’il est probable que les opérateurs des Caraïbes aient vendu ou loué des adresses de réseau à des entités chinoises, leur permettant de mener des activités d’espionnage, potentiellement à l’insu des opérateurs.

Cable & Wireless, la société qui possède Flow et BTC, a déclaré dans un courriel adressé à Epoch Times qu’elle « examinait attentivement les informations contenues dans les reportages des médias ».

L’entreprise a ajouté qu’elle surveille en permanence ses réseaux sur tous ses marchés, y compris à la Barbade et aux Bahamas, et qu’elle a « mis en place des politiques et des protocoles de sécurité solides pour protéger les données de nos clients ».

China Unicom n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaires d’Epoch Times ; les responsables ont déclaré au Guardian qu’ils « réfutent fermement les allégations selon lesquelles China Unicom s’est engagée dans des attaques de surveillance active contre les abonnés américains de téléphonie mobile utilisant l’accès aux réseaux de télécommunications internationaux ».

En avril, la Commission fédérale américaine des communications (FCC) a averti que les activités sur le sol américain de China Unicom, et de deux autres entreprises de télécommunications contrôlées par l’État chinois, pourraient être interrompues, en invoquant des risques pour la sécurité nationale.

Le président de la FCC, Ajit Pai, a déclaré que les agences fédérales étaient « profondément préoccupées » par la vulnérabilité des entreprises américaines sujettes à « l’exploitation, à l’influence et au contrôle du Parti communiste chinois ».

M. Miller, l’auteur du rapport, a constaté que les attaques contre les utilisateurs de téléphones portables américains se sont poursuivies en 2020, provenant de sources chinoises et de Hong Kong, ainsi que d’autres pays.

« Malheureusement, ces attaques continueront à l’échelle mondiale entre les opérateurs de téléphonie mobile tant que la responsabilité, le signalement des attaques, les sanctions et le contrôle ‘des partenaires et clients’ externes qui ont accès aux réseaux ne sont pas pleinement exercés », a déclaré M. Miller dans un courriel au journal Epoch Times.

source: https://fr.theepochtimes.com/selon-un-rapport-la-chine-exerce-une-surveillance-de-masse-sur-les-telephones-portables-1623155.html

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vidéo 1h10 sur l’enjeu de la 5G, le cheval de Troie pour soumettre l'Occident:

https://www.youtube.com/watch?v=X7j9w2bniQY

L’UDC veut que les autorités puissent saisir le mobile des réfugiés

Asile. Faut-il obliger les requérants d'asile à fournir leur téléphone portable, tablette ou ordinateur aux autorités suisses si celles-ci n'arrivent pas à établir leur identité avec exactitude?

C'est en tout cas la volonté de deux conseillers nationaux UDC alémaniques. Ils ont déposé il y a dix jours une question au Parlement, relayée dans le Blick. Peter Keller et Gregor Rutz veulent mieux lutter contre lafraude à l'asile.

Elle consiste pour un requérant sans papiers d'identité à prétendre venir d'un pays particulier dans le but d'avoir plus de chances d'obtenir l'asile ou de devenir inexpulsable.

Pour tenter d'y mettre fin, les deux conseillers nationaux se sont inspirés d'une idée allemande: donner la possibilité au Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) de contrôler dans les appareils électroniques des réfugiés leur origine, et ce même sans leur consentement.

"Le Ministère allemand de l'intérieur estime que, l'année dernière, 50% à 60% des requérants d'asile auraient pu faire l'objet de cette mesure destinée à contrôler si un réfugié a indiqué une fausse identité afin d'éviter le refoulement ou obtenir indûment des prestations sociales", font valoir les deux élus de Nidwald et de Zurich.

"Que l'on change la loi!"

Lundi, le Conseil fédéral a répondu que la mesure était encore à l'étude en Allemagne. Mais surtout qu'elle nécessiterait une modification législative. Car actuellement "une telle action consititue une atteinte importante à la vie privée de la personne concernée".

En effet, procéder à une analyse approfondie d'un téléphone portable nécessite l'aval d'un procureur.

"Eh bien, que l'on change la loi! appuie le conseiller national Jean-Luc Addor (UDC/VS). L'objet est suffisant pour la création d'une telle base légale. On a souvent peu de moyens de vérifier les dires des uns et des autres. Cette méthode en est un. Les données contenues dans les téléphones portables sont accessibles et permettent de manière simple de savoir si des personnes se moquent de nous ou non. L'enjeu à la fin est quand même d'obtenir le droit de rester chez nous. Ce n'est pas rien.

(...)

Source

Nos remerciements à Info

Hongrie : des scènes d’entraînement violent sur les portables de migrants

Reportage diffusé sur la télévision publique hongroise M1 Hirado

https://youtu.be/7NSKjY4QsKQ
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Plus d’un millier de photos et de vidéos ont été trouvées sur les portables laissés par les migrants à la frontière hongroise. Sur une vidéo on voit un homme intentionnellement blessé par un tir.

Sur les images diffusées sur la chaîne publique hongroise M1 Hirado vendredi soir, on voit des hommes entassés dans une pièce, deux d’entre eux habillés en blanc se font face à genou et se giflent l’un l’autre sans arrêt. A côté d’eux, un homme armé les encourage à frapper plus fort.

Le psychologue criminologique explique que la vie n’a pas de valeur pour ces gens, mais la mort si. Être un kamikaze est un tel honneur qu’il y a des rivalités entre ceux dont les proches peuvent devenir kamikazes.
« Monsieur tout le monde » ne peut pas espérer être choisi pour devenir un kamikaze.

Via fdesouche