La télévision d’état tchétchène présente le tueur de Samuel Paty comme la victime d’une provocation islamophobe

La société de télévision et de radio d’État tchétchène «Grozny» (en abrégé CHGTRK «Grozny» ) est un organisme de radiodiffusion de la République tchétchène.

 

 

Wikipedia

Traduction :

 

 

Via Fdesouche

 


D’autres photos et vidéos partagées sur les réseaux sociaux VKInstagram ou sur la messagerie Telegram permettent de se rendre compte que la dépouille a été escortée par un nombre important de personnes sous la neige. On peut entendre le groupe répéter à la chahada, la profession de foi islamique, qui signifie : «Je témoigne qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et je témoigne que Mahomet est son messager

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Pourtant, le terroriste a bien été célébré en héros lors de son enterrement. Sur Instagram, on retrouve de nombreuses publications lui rendant hommage, par exemple la photo d’un cercueil légendée «Le corps du héros est revenu dans sa patrie», ou encore cette courte vidéo où son portrait apparaît à côté de ceux de Baysangur de Beno, commandant tchétchène ayant combattu les Russes durant la guerre du Caucase au XIXe siècle [...]

Liberation.fr

Le tueur de Samuel Paty enterré avec les honneurs en Tchétchénie. Les habitants baptisent une rue à son nom.

L’assassin du professeur français tué en octobre pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves a été enterré dimanche en Tchétchénie, la république russe dont il était originaire, ont annoncé des médias et comptes sociaux russes. Rapporte  Baza .

Le corps du défunt a été amené de France le 5 décembre.

 

 

 

Des comptes sur la messagerie Telegram avaient plus tôt publié des vidéos de l’enterrement, montrant une foule relativement nombreuse chantant en tchétchène et accompagnant sous des chutes de neige le cercueil du jeune meurtrier de 18 ans.

Gazeta.ru / 20Min.ch

Via Fdesouche

Tchétchénie : les funérailles du terroriste islamiste (Vidéo)

Voici les funérailles en Tchétchénie du terroriste islamiste qui a tué Samuel Paty.

 

 

 

 


Rappels :

Selon la Fédération des Mosquées de Bruxelles, l’attentat christianophobe commis par un musulman à Nice “ne pourra aucunement être lié à l’Islam et aux musulmans”

Les vraies victimes de l’assassinat de Samuel Paty, ce sont… les musulmans

Erdogan fait monter d’un cran son discours et déclare que « Les musulmans européens sont systématiquement victimes de discrimination, leurs droits et libertés leur sont enlevés »

Toulouse : des imams et leurs familles présents dans une église pour disculper l’islam, prononcer une prière en arabe et réaffirmer que les premières victimes du terrorisme sont les musulmans

Pour le mufti de Tchétchénie “Macron est un terroriste qui incite à la violence.”

Les propos du mufti de Tchétchénie contre Macron

En Tchétchénie, le mufti de la petite république russe accuse le président français de « terrorisme » et d’incitation à la violence. Ce sont des mots très violents publiés sur les réseaux sociaux par la plus haute autorité religieuse de Tchétchénie, rapporte notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot.

Le mufti Salakh-Khadji Mejiev accuse Emmanuel Macron d’être devenu le « terroriste numéro un au monde » et d’avoir insulté l’ensemble des musulmans. Pour le Mufti, le président français aurait dû condamner les actions de Samuel Paty, et a choisi au contraire « d’en faire un héros national ». Le dignitaire lui reproche également, à tort, d’avoir ordonné l’accrochage des caricatures de Mahomet sur tous les édifices publics français. Par cet acte « irresponsable », estime le Mufti, Emmanuel Macron attise les tensions et s’en prend directement à l’Islam, ce qui pourrait avoir pour résultat « de nouvelles victimes ».

Salakh Khadji-Mejiev n’est pas seulement le plus haut dignitaire religieux de Tchétchénie, il est également le conseiller de Ramzan Kadyrov. Le dirigeant tchétchène a lui-même condamné l’assassinat de Samuel Paty, mais il a insisté sur la responsabilité de la France dans la mort du professeur d’histoire. En janvier 2015, après la tuerie de Charlie Hebdo, Ramzan Kadyrov avait mobilisé dans la rue des centaines de milliers de personnes, non pas pour protester contre la mort des journalistes français, mais pour dénoncer les insultes faites à l’Islam.

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News.yahoo.com

Deux policiers et un fidèle tués dans l’attaque d’une église orthodoxe en Tchétchénie

Quatre hommes ont tenté de faire une prise d'otage dans une église orthodoxe en Tchétchénie. Ils ont été abattus par les forces de l'ordre dans une opération lors de laquelle deux policiers et un fidèle ont perdu la vie.

Quatre rebelles ont pénétré le 19 mai dans l'église de l'Archange Michel au centre de Grozny, la capitale tchétchène, «avec l'objectif de prendre en otage des croyants», a déclaré le président tchétchène Ramzan Kadyrov, cité par l'agence officielle russe TASS.

«Ils ont été tués tous les quatre lors d'une opération spéciale lancée immédiatement» par les forces de l'ordre, a-t-il souligné. Des couteaux et un fusil ont été découverts sur eux, a précisé le Comité d'enquête russe dans un communiqué. Selon cette même source, deux policiers chargés d'assurer la sécurité de l'église et un civil ont été tués.

«Les actes professionnels des policiers ont permis d'empêcher que l'attaque aboutisse à des conséquences plus graves et fasse un plus grand nombre de victimes», a précisé le Comité dans son communiqué.

Ramzan Kadyrov a par ailleurs affirmé que, selon de premières informations, les rebelles agissaient «sur ordre d'un pays occidental».

Le mufti Ismail Berdiyev, président du Centre de coordination des musulmans du Caucase du Nord, a condamné l'attaque qui, selon lui, visait à déstabiliser la situation en Tchétchénie.

Source

La Tchétchénie et le Grand Mufti tchétchène promettent de “châtier” les journalistes qui ont révélé la purge anti-gay

D’éminentes figures religieuses et politiques tchétchènes ont promis de châtier les responsables de ces révélations, « où qu’ils soient et sans délai. »

Le 1er avril, Novaïa Gazeta nous ouvrait les yeux sur le cauchemar des homosexuels et présumés en Tchétchénie : plusieurs centaines d’arrestations depuis le seul mois de février, des hommes entassés dans des prisons secrètes et servant d’appât numérique pour capturer d’autres victimes. Mais aussi des tortures, des humiliations et du chantage primaire commandés par les autorités tchétchènes. Ainsi qu’au moins trois meurtres dont Novaïa Gazeta affirme détenir les preuves, tout en craignant un chiffre bien plus grand dans cette région du Caucase qui pratique toujours le « crime d’honneur ».

Les photos des blessures et les témoignages glaçants des rescapés ont depuis fait le tour du globe grâce à l’emballement des médias internationaux, bouleversant l’opinion publique et poussant les politiques à s’exprimer. Mais le journal lanceur d’alerte est désormais dans une situation dramatique.

Traquer et punir les « ennemis de la patrie »

Novaïa Gazeta révélait hier qu’une réunion d’urgence s’est tenue le 3 avril (soit 48 heures après la publication du premier article choc) à Grozny en Tchétchénie. « Des représentant de l’opinion publique, des représentants religieux, ainsi que les représentants des 24 wird [sous-branche d’une confrérie soufie, ndlr] » se sont rassemblés dans la mosquée centrale de la capitale (en couverture) pour discuter de ces révélations déjà portées en dérisions par les porte-paroles officiels de cette république constitutive de la Fédération de Russie.

Toujours selon le journal, un total de 15.000 personnes se serait pressé dans le lieu de culte surnommé « le cœur de la Tchétchénie », dans ce territoire à majorité musulmane. Au cours de cette réunion exceptionnelle, le journal a de nouveau été accusé de « calomnie » et tous ses employés ont été qualifiés d' »ennemis de notre foi et de notre patrie » par Adam Chakhikov en personne, conseiller du président tchétchène Ramzan Kadyrov. Surtout, la réunion a conclu à la résolution suivante :

Étant donnée les insultes subies envers les traditions, les fondements de la société tchétchène, et envers la dignité des hommes tchétchènes, nous promettons que les instigateurs subiront un châtiment, où qu’ils soient et sans délai de prescription.

Ces déclarations ont été relayées par les télévisions locales et font actuellement le tour des réseaux sociaux, attisant l’atmosphère de terreur. Le Grand Mufti tchétchène, qui représente la plus haute autorité religieuse du pays, a joint sa parole à ces menaces, rapporte un autre journal russe.

Source

Tchétchénie: Homos parqués dans des camps et torturés

La petite république russe aurait lancé une brutale chasse aux gays. Même si, officiellement, ils «n'existent pas» dans cette région musulmane du Caucase.

Une centaine d'hommes soupçonnés d'être homosexuels auraient été arrêtés par la police de la république russe de Tchétchénie. C'est ce qu'a rapporté «Novaya Gazeta» au début du mois. Le magazine avance que ces raids auraient entraîné la mort de trois personnes au moins.

Les victimes des rafles seraient détenues et torturées aux électrochocs dans un camp militaire de la ville d'Argun. Un Tchétchène exilé a indiqué avoir reçu des nouvelles d'un ami emprisonné et battu pendant deux semaines avec trente autres personnes, en mars. Les détenus étaient forcés de dénoncer d'autres homosexuels pour être libérés.

Source et article complet

Poutine veut en finir avec l’Arabie saoudite

   
Michel Garroté - Pas un mot dans "notre" presse (qui d'ailleurs n'est plus la notre depuis fort longtemps). Pourtant l'évènement est de la plus haute importance : une conférence s’est tenue à Grozny, en Tchétchénie, du 25 au 27 août. Cette conférence marque très clairement le rapprochement entre la Russie et l'Egypte en vue de neutraliser l'islam extrémiste de l'Arabie saoudite.
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La conférence s'est déroulée sous l’égide conjointe de Vladimir Poutine et du président d'Egypte le maréchal Sissi, avec la présence du Grand Imam d’al-Azhar, du grand mufti d’Egypte, du conseiller de la présidence égyptienne, du représentant de la commission des affaires religieuses du Parlement égyptien, du grand mufti de Damas, du président tchétchène Ramzan Kadyrov (un soufi), du prédicateur yéménite Ali al-Jiffri.
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Il y avait ainsi, à la conférence de Grozny, 200 dignitaires religieux, oulémas et  penseurs islamiques, venus d'Égypte, de Syrie, de Jordanie, du  Soudan et d'Europe.
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L'un des  buts de la conférence était de réunir le plus grand nombre possible de responsables musulmans pour condamner le wahhabisme saoudien qui conduit au terrorisme. Le but de la conférence était aussi de définir la véritable identité de la communauté sunnite. Une liste des mouvements authentiquement sunnites a été dressée, liste de laquelle est exclu le wahhabisme d’Arabie saoudite.
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Exclusion motivée par la nécessité, pour l’idéologie officielle d’Arabie saoudite, de cesser sa façon de dénaturer la vraie signification du sunnisme, sachant que ce concept a subi, en Arabie saoudite et ailleurs, une déformation dangereuse, notamment avec les efforts déployés par les extrémistes saoudiens pour vider le sunnisme de son sens, pour le récupérer et pour le réduire à leur perception, avec les dérives terroristes que l'on sait.
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La conférence a proposé la création - en Russie - d’une chaîne de télévision qui concurrencera al-Jazira, qui transmettra le vrai message de l’islam sunnite et qui combattra l’extrémisme et le terrorisme. La conférence a également proposé la création d’un centre scientifique en Tchétchénie pour surveiller et étudier les groupes contemporains, pour réfuter et critiquer scientifiquement la pensée extrémiste.
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La conférence a insisté sur la nécessité de revenir aux écoles de grande connaissance, en clair aux institutions religieuses sunnites telles que l'université d'Al-Azhar en Égypte,  l'université Qarawiyin au Maroc, l'université Zaytouna en Tunisie et l'université Hadramawt au Yémen. La conférence a exclu les institutions religieuses saoudiennes, en particulier l'Université islamique de Médine.
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Une des recommandations adressées par la conférence  aux institutions sunnites a été d'offrir des bourses à ceux qui s'intéressent aux études de la charia, afin de contrer les études menées par l'Arabie saoudite qui promeut le takfirisme. La conférence a en outre rappelé que le wahhabisme s'inspire de la pensée d'Ibn Taymiyya, qui est mort en prison en 1328, après avoir été déclaré déviant par les érudits sunnites de son temps.
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La conférence a également dénoncé Mohammad Ibn Abd Al-Wahhab, qui avait fait couler le sang des musulmans, en ressuscitant la doctrine taymiyienne au XVIIIe siècle. Son mouvement avait été immédiatement condamné par l'ensemble du monde sunnite comme une résurgence du kharidjisme, en clair, une déviance extrémiste.
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http://www.asianews.it/news-en/Conference-in-Grozny:-Wahhabism-exclusion-from-the-Sunni-community-provokes-Riyadh%E2%80%99s-wrath-38502.html
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