Sebastian Kurz: Protéger les frontières, sinon “bonne nuit l’Europe” !

2/9/2020, Krone TV, débat sur la politique migratoire

Le chancelier fédéral Sebastian Kurz (ÖVP),
Klaus Schwertner, le secrétaire général de Caritas
Gerald Knaus, spécialiste de la migration

Cinq ans après le chaos aux frontières autrichiennes, Kurz reste fidèle à sa ligne : si l'on ne veut pas que 2015 se répète, la Grèce doit recevoir le meilleur soutien possible pour protéger ses frontières extérieures.

Schwertner, de Caritas, répond qu'au vu des conditions catastrophiques dans les camps de Lesbos, il doit être possible de « protéger les personnes est pas seulement les frontières ».

« Si nous cédons à Erdogan, alors bonne nuit, l'Europe », affirme Kurz.

Vu le chaos qui régnait à la frontière turco-grecque en février dernier, il ne cédera pas au chantage du président turc, qui utilise les réfugiés comme une arme.

Afin d'éviter que les événements de l'été 2015 ne se répètent (Kurz était alors ministre des affaires étrangères), il est essentiel de soutenir au mieux la Grèce dans la gestion de ses frontières extérieures :

« Je me suis déjà opposé à cette politique erronée d'ouverture des frontières en 2015 et j'ai donc souvent été qualifié de radical de droite et d'inhumain. Je suis heureux que de nombreux pays d'Europe partagent maintenant mon opinion - beaucoup de choses ont évolué dans la bonne direction. »

La demande de l'opposition d'accepter plusieurs enfants réfugiés du camp de Moria en Autriche était « plutôt un coup électoraliste ». Il y a beaucoup d'enfants qui souffrent ailleurs dans le monde et l'opposition ne s'en est pas occupée.

Carte de la « route des Balkans » passant par l'Autriche

En pointillé : avant la fermeture de la frontière hongroise

Demandes d'asile en Autriche (2020 : premier semestre)

Les images de l'époque où des milliers de migrants étaient bloqués à la gare de Vienne sont encore dans la mémoire de beaucoup de gens. Le secrétaire général de Caritas, Klaus Schwertner, était lui-même sur place.

« On prétend que les organisations d'aide ont dit ‘Ouvrez les frontières’. Ce n'est pas vrai : je m'y suis rendu le 4 septembre 2015 à la demande du gouvernement fédéral, parce c'est là qu'on avait besoin d'aide. »

Schwertner, en très vive opposition avec Kurz à l'époque, souligne qu'il soutient bien la protection des frontières extérieures et l'accueil contrôlé des réfugiés, mais que la mission première de Caritas est « d'aider les gens ».

Il reste donc important de contrôler les actions des politiciens pour s'assurer qu'ils respectent les droits de l'homme. Il doit être possible de faire davantage compte tenu des conditions catastrophiques dans les camps de Lesbos. Sa devise : "Protéger les frontières et les personnes".

Gerald Knaus, chercheur sur les migrations, est de plus en plus sollicité en tant qu'expert au sujet de la crise des réfugiés. Ainsi, il a été un des négociateurs du pacte entre la Turquie et l'UE sur la migration. En 2015, les « six mois de chaos », comme il les appelle lui-même, auraient pu être évités.

Knaus: « La solution, c'est d'aider les gens là où ils sont. Mais il est aussi important d'accueillir les gens dans le cadre d'une procédure ordonnée et de renvoyer ceux qui n'ont pas besoin de protection. Malheureusement, ce système n'a pas été appliqué pendant six mois »,

Knaus estime qu'une répartition équitable de tous les réfugiés en Europe est la meilleure solution : « La plupart des Européens n'ont pas du tout été touchés par cette situation. Mais nous avons aussi eu un grand nombre de morts, et je pense que cela aurait pu être évité. »

 

Source : Krone
Traduction libre Cenator

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(ndlr: En comparaison, 4’269 demandes d’asile ont été déposées en Suisse et le moyen européen)

source: Les raisons de la forte baisse des demandes d’asile en Suisse en 2018

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source: Etienne Piguet | La Suisse grande «gagnante» de la collaboration avec l’UE

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source:https://asile.ch/statistiques/suisse/

Sebastian Kurz : « L’Europe ne doit pas céder à la pression turque, bientôt ils seront des centaines de milliers, peut-être des millions »

Des milliers de migrants et de réfugiés affluent vers la frontière turco-grecque. Le chancelier autrichien Kurz accuse le président turc Erdogan d’avoir « organisé une attaque contre l’Europe » […]

Monsieur le Chancelier, l’Europe connaît un nouveau drame de réfugiés à sa frontière extérieure. Comment l’UE doit-elle réagir ?

Sebastian Kurz : résolu et uni à la fois. Ce que nous avons vécu en 2015 ne doit pas se répéter. Tous ceux qui ont dit à l’époque qu’elle avait besoin de frontières extérieures fonctionnelles doivent maintenant apporter leur plein soutien à la Grèce. Pour que ces frontières soient réellement protégées. Il ne peut y avoir une Europe sans frontières intérieures que si les frontières extérieures sont sécurisées.

Quelque 13 000 réfugiés sont bloqués à la frontière turco-grecque. Que va-t-il arriver aux gens ?

Nous assistons à une attaque organisée contre la Grèce par la Turquie et par le président Erdogan. Il y a une semaine, nous n’avions pas de crise humanitaire en Grèce, pas de crise à la frontière turco-grecque et pas de crise en Turquie. Il s’agit d’une attaque planifiée et ciblée, contrôlée et organisée par l’État. L’Europe ne doit pas céder à cette pression.

Mais que faire des réfugiés ?

Si ces personnes, dont certaines sont également prêtes à recourir à la violence, se retrouvent en Europe centrale, il ne restera pas les 13 000. Bientôt, ils seront des centaines de milliers, puis peut-être des millions. Nous nous retrouverions avec les mêmes conditions qu’en 2015.

Si les flux de réfugiés deviennent une arme politique, comme le démontre actuellement le président Erdogan : le droit fondamental à l’asile dans l’UE peut-il être respecté ?

Non ! La Grèce refuse à juste titre d’accepter les demandes d’asile pendant un mois. Après tout, les personnes qui arrivent maintenant à cette frontière ne sont pour la plupart pas des réfugiés fuyant la zone de guerre syrienne. Pour la plupart, ce sont des migrants qui vivent en Turquie depuis des années. Ces personnes n’ont pas droit à l’asile en Grèce, car elles ne sont pas persécutées en Turquie. Mais ils sont maltraités, leur souffrance est exploitée. Et ils sont instrumentalisés pour faire pression sur l’UE. Nous ne devons pas jouer à ce jeu. […]

Les Grecs n’ont-ils pas été laissés en plan pendant bien trop longtemps ?

Non, des centaines de millions d’euros ont été versés. De nombreux pays ont accepté plus de réfugiés que la Grèce ou l’Italie. Il s’agit par exemple de l’Autriche, de l’Allemagne et de la Suède. Nous sommes donc les principales victimes. Oui, nous devons aider la Grèce – mais de la bonne manière. Il n’est d’aucune aide aux Grecs si nous les condamnons ou si nous tenons des débats sur la distribution. Cela attirera peut-être davantage de réfugiés. Les Grecs veulent de l’aide pour la sécurité des frontières. L’Autriche est prête à intervenir financièrement, matériellement et avec des policiers. […]

Y aura-t-il à nouveau des contrôles aux frontières à l’intérieur de l’Europe si la protection de la frontière extérieure ne fonctionne pas ?

Si les frontières extérieures ne fonctionnent pas, il y aura à nouveau des frontières à l’intérieur de l’Europe. Permettez-moi de vous rappeler que l’Allemagne a été le premier pays à introduire des contrôles aux frontières dans le cadre de la crise des réfugiés en 2015. J’espère vraiment que l’Europe a tiré les leçons de cette période. […]

waz.de et ouest-france.fr

Via Fdesouche

En finir avec la folie des ONG !

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Michel Garroté  --  Après la Russie et Israël, c'est à l'Autriche que revient le courage de dénoncer les ONG (Organisations Nihilistes et Gauchistes ; ONG en anglais se dit NGO) qui, avec l'argent des contribuables occidentaux et du yéti Soros, tentent de sapper l'avenir des Nations. Ainsi, lors d’une visite à la mission Frontex en Méditerranée, le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz, du parti conservateur ÖVP, a vivement critiqué les actions de sauvetage des organisations d’aide en Méditerranée (sources en bas de page).
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"Il faut en finir avec la folie des ONG", a déclaré Kurz à Malte (sources en bas de page). Les actions de sauvetage des ONG ont pour conséquence, selon le ministre des Affaires étrangères, que davantage de réfugiés meurent en Méditerranée, et non pas moins. "Il y a des ONG qui font du bon travail, mais il y en a aussi beaucoup qui sont des partenaires des passeurs", a estimé Kurz.
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Frontex a également critiqué le fait que les migrants sont recueillis par des bateaux européens toujours plus près des côtes libyennes, ce qui favorise les affaires des réseaux criminels et des passeurs.
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Kurz a de nouveau préconisé que les réfugiés sauvés en Méditerranée ne soient plus amenés sur terre en Italie, mais qu’ils soient arrêtés sur le modèle australien et renvoyés dans des centres de réfugiés à l’extérieur de l’UE. "Quand il sera clair que le voyage s’arrêtera sur des îles comme Lampedusa ou Lesbos, il n’y aura, au bout de quelques semaines, presque plus personne à se mettre en route" (sources en bas de page).
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De son côté, Alexandre Del Valle a récemment déclaré (sources en bas de page) : La doctrine officielle de la Russie est de lutter contre les idéologies qu'ils appellent anti-souverainiste, la souveraineté des nations. La Russie plaide pour un monde multi polaire fondé sur le respect des différents pôles de civilisation. La Russie voit les organisations mondialistes ou transnationales telles que celles de George Soros, No Borders et Open Society ou encore les Femen comme de véritables dangers pour la souveraineté des démocraties.
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Alexandre Del Valle : Pour plaire aux mouvements populistes, ou, de droite, en Europe, la Russie dit : "regardez George Soros, c'est lui qui finance des bateaux et associations qui vont secourir en mer des gens qui partent de Libye pour faire augmenter le nombre de clandestins qui vont entrer en Europe à l'instar de l'agence Frontex". George Soros est accusé de financer des organisations anti souverainistes qui sont contre l'idée de frontière.
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La Russie dit aux mouvements populistes européens qu'elle mène le même combat contre les organisations transnationales qui sous couvert d'humanitaire détruisent la souveraineté des nations et qui sont une menace au même titre que les organisations terroristes, a récemment ajouté Alexandre Del Valle (sources en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://diepresse.com/home/ausland/eu/5189256/Kurz_Der-NGOWahnsinn-muss-beendet-werden
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http://www.fdesouche.com/837089-migrants-il-faut-en-finir-avec-la-folie-des-ong-declare-le-ministre-autrichien-des-affaires-etrangeres
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https://fr.news.yahoo.com/docteur-poutine-mister-soros-manips-%C3%A0-%C3%A9tages-guerre-053148697.html
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