La France qui dort encore

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Michel Garroté - C'est vrai que la France dort et dort encore. Depuis les années 1990, certains analystes prédisent la guerre civile imminente. Nous sommes en 2016 et cette guerre civile n'a pas eu lieu et n'aura peut-être jamais lieu précisément parce que la France dort, dort encore et se prépare à la soumission, à l'esclavage. Ci-dessous, des extraits du point de vue d'Ivan Rioufol.
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Dans le Figaro, mon ami Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La carnage de Nice (86 morts) le soir du 14 juillet, par un djihadiste sorti de l’ombre; l‘égorgement du père Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet, par deux autres fanatiques de la haine coranique; des violences vengeresses un peu partout en Europe, dont en Allemagne, etc. Parti en vacances pour tenter d’oublier, un moment, la guerre de civilisation que l’islam totalitaire a déclaré à l’Occident somnolent, je n’ai eu de cesse d’observer d’où j’étais, quelque part dans la France atlantique, les mêmes déchaînements sectaires des soldats d’Allah, les mêmes sophismes victimaires des islamistes pyromanes, les mêmes discours d’apaisement des "pacifistes" déjà soumis.
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Ivan Rioufol : Plus d’une fois dans mes rencontres, j’ai eu à entendre des personnes, affables et avisées, me soutenir que ces faits ne constituent pas une "guerre", que l’islam est "multiple", que la Bible aussi contient des textes violents, que le chômage des cités est l'explication, et autres banalités du même tonneau servies par le système médiatique. Même les provocations du burkini, cet uniforme qui fait publiquement allégeance à l’idéologie qui nous combat, ont eu droit à leurs soutiens au nom de la liberté de s’habiller, des droits de l’homme, de l’antiracisme, de la bienveillance. SOS Racisme a dévoilé, s’il en était besoin, sa nature de collaborateur du fondamentalisme en laissant croire que l’interdiction de ce maillot de bain enfermant le corps de la femme était un "acte de malveillance envers les populations arabo-musulmanes".
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Ivan Rioufol : Les musulmanes adeptes du bikini auront apprécié, j’imagine, la posture paternaliste et machiste de ce mouvement qui a vendu son âme. Je ne veux pas faire une généralité de ce que j’ai vu ou entendu. D’autant que beaucoup d’autres personnes rencontrées m’ont dit, bien sûr, avoir pleinement conscience des dangers qui menacent la France. Je constate d’ailleurs que la perspective d’une guerre civile, que j’ai évoquée début mars (La guerre civile qui vient), est aujourd’hui reprise comme hypothèse par de nombreux hommes politiques. Dimanche, c’est Arnaud Montebourg, annonçant sa candidature à la présidentielle, qui a évoqué à son tour "une forme de guerre civile larvée que nos ennemis ont programmé pour nous abattre".
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Ivan Rioufol : Pour autant, je constate que ce qui devrait crever les yeux, c’est-à-dire l’offensive tous azimuts de l’islam politique contre notre République bonasse, est encore loin d’être une évidence pour une partie des Français, qui s’agacent d’être dérangés dans leur sommeil. Montebourg, qui a dressé des odes à l’immigration, est aussi peu convaincant dans sa Nouvelle France que le sans-frontiériste Jean-Marie Le Clézio, pleurant dans Le Point sa "douleur et sa colère" après la tuerie de Nice, commise par un tunisien. Ces belles âmes narcissiques sont co-responsables des malheurs qu’elles dénoncent mais dont elles chérissent les causes.
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Ivan Rioufol : S’y ajoutent tous ceux qui, imprégnés de marxisme, cherchent paresseusement à expliquer les problèmes par les inégalités économiques et sociales, reléguant toujours plus loin les passions liées à l’identité, à la culture, à la religion. C’est, par exemple, ce que soutient Christian Estrosi, président de la région Paca, quand il explique (dans le JDD) vouloir combattre le "populisme" par une réponse qui doit être "aussi économique et sociale" et non pas seulement "sécuritaire". Je pense que ces analyses sont insuffisantes. C’est la question musulmane qui est aujourd’hui posée prioritairement à la République laïque. Ce sujet doit être déterminant dans le choix d’un futur président, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/rencontre-avec-la-france-qui-d.html
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Répression féroce contre l’idéologie islamiste

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La démocratie est un outil au service de l'Etat de droit et un outil au service de la liberté. La démocratie n'est donc pas une fin en soi . Elle est un outil. Si l'Etat cesse d'être un Etat de droit et si la liberté n'est plus garantie, alors cet outil qu'est la démocratie est bon pour la poubelle. A cet égard, on peut dire, sans risquer de se tromper, que la France n'est plus un Etat de droit ; et on peut même dire que de nombreux Etats membres de l'Union Européenne ne sont plus des Etats de droit. A partir de là, on peut poser un regard différent sur la Russie de Poutine. Certes, dans ce pays, les libertés ne sont pas toutes garanties.
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Cependant, pour nous qui vivons en Europe occidentale, pour nous qui sommes submergés par un flux migratoire musulman massif, pour nous qui sommes gouvernés par des lâches, la Russie de Poutine est devenue un exemple, presque un modèle, en tous les cas une amie. C'est notamment le cas sur le dossier syrien. Sans les Russes, la Syrie serait devenue un Califat, plus concrètement, le Califat de l'Etat Islamique (EI) au Levant. En quelque mois, Poutine a fait en Syrie ce que les Américains n'ont pas été capables de faire, durant de nombreuses années, en Irak.
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A ce propos, Ivan Rioufol, dans un article intitulé "Leçon de Poutine aux démocraties lâches", écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est grâce aux frappes préalables de l’aviation russe contre l’État islamique que l’armée syrienne de Bachar el-Assad a pu libérer Palmyre. La cité antique, berceau de la reine Zénobie, était occupée par les djihadistes depuis mai 2015. Ils l’ont dévastée en partie, dans cette rage à tuer l’histoire dont héritent depuis Allah ces éradicateurs des civilisations passées.
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Ivan Rioufol : Les Russes, qui se sont retirés du champ de bataille avant de rendre possible la reprise de la cité antique, sortent vainqueurs de cette reconquête symbolique. Celle-ci dévoile, par leur absence parmi les libérateurs, la faiblesse des États-Unis et de leur allié français. La leçon à tirer de la stratégie poutinienne est simple : seule la force fera reculer l’idéologie islamiste, qui ne respecte que ce langage.
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Ivan Rioufol : Quand François Hollande parle d’"anéantir Daech", il est si peu convaincant qu’il récolte les foudres de l’État islamique, qui lui promet l’apocalypse et tient parole. Or ce ne sont pas par des minutes de silence ou des bougies rassemblées place de la République, à Paris, que les soldats du Coran, qui sont aussi bien en Syrie qu’en France, seront liquidés. Contre eux, la répression doit être féroce.
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Ivan Rioufol : L’accoutumance occidentale à la haine antichrétienne, qui n’a pas suscité l’indignation française après le massacre de 29 enfants (sur 72 tués) dimanche de Pâques à Lahore (Pakistan) par des islamistes, est le signal de l’engourdissement des démocraties libérales  : elles ne voient de victimes que parmi les minorités musulmanes sur leur sol, sans s’effrayer du malheur des chrétiens en terres d’islam, qui préfigure leur sort, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Seule la force fera reculer l’idéologie islamiste, qui ne respecte que ce langage. Contre elle, la répression doit être féroce. Je partage le point de vue d'Ivan Rioufol. Grâce à lui, et surtout grâce à Poutine, je vais passer un excellent week-end.
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/04/lecon-de-poutine-aux-democrati.html
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