Maintenant en Italie, de nouvelles règles lient les mains de la police….

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Par Magdi Cristiano Allam
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Maintenant, il est temps de dire stop ! Stop aux traitements réservés aux forces de l'ordre qui d'un coté sont agressées pas des immigrés ou des travailleurs sociaux et de l'autre n'ont pas le droit de réagir pour protéger le patrimoine public et protéger leurs propres vies.
Hier après-midi, à Rome, 6 carabiniers ont fini à l'hôpital après avoir été agressés par un groupe d'environ 15 étrangers dans la zone de la Place Vittorio dans le quartier Esquilino, qui, désormais, est devenu une zone de non-droit où sévissent les immigrés.
Les militaires étaient en train de mettre sur pied un service pour lutter contre l'immigration clandestine et le trafic de stupéfiants, quand un étranger, un Nord-Africain qu'ils voulaient contrôler a tenté de s'enfuir. Les militaires l'ont stoppé, et là, 15 personnes se sont ruées sur eux  et les ont roué de coups de poings et de coups de pieds. Six militaires ont été blessés et conduits à l'hôpital San Giovanni pour y être soignés. On leur a diagnostiqué des contusions, des excoriations et des fractures.
Quatre étrangers, deux Ivoiriens, un Nigérian et un ressortissant de Nouvelle Guinée ont été arrêtés. Outre les 15 personnes qui ont pris part à l'agression contre la patrouille, d'autres agresseurs ont put s'enfuir par les rues adjacentes.
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Les forces de l'ordre ont les mains liées par des "règles de recrutement" de plus en plus rigoureuses imposées dans une circulaire émise par le ministère de l'Intérieur. Actuellement, une nouvelle proposition de loi est à l'étude au Sénat. Cette loi imposerait aux policiers d'avoir un numéro personnel sur leurs casques afin de pouvoir être facilement identifiés et, le cas échéant, dénoncés.
Les nouvelles "règles de recrutement" imposent aux policiers de n'utiliser la matraque que pour frapper les bras ou les jambes avec l'interdiction de toucher aux articulations. Ce qui est irréalisable concrètement.
On impose aussi aux forces de l'ordre de respecter une "aire de respect" de 15 mètres entre eux et leurs éventuels agresseurs.
Mais, dans ces nouvelles règles, rien n'est prévu si cette distance devait être franchie par des voyous chargeant les policiers.......Ceux-ci  doivent simplement passer de l'état "repos" à l'état d'"alerte".....
Il y a encore plus ridicule : la nouvelle règle prévue dans le cas où les forces de l'ordre se retrouvent face à quelqu'un en proie à des hallucinations suite à des problèmes psychiatriques ou à l'ingestion de drogues. Dans ce cas, les règles prescrivent aux policiers de "s'approcher avec précaution et de se déplacer en se mettant d'accord et en se synchronisant".
Ces nouvelles règles prévoient aussi qu'en cas d'"agressivité potentiellement élevée du sujet, dans une situation où les policiers seraient dans une position défavorable évidente", les agents doivent aviser le centre des opérations, et ensuite "geler la scène en attendant le personnel médical"....
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Résultat : en une année, 6.000 agents des forces de l'ordre ont été blessés. Ces personnes au service de l'Etat gagnent entre 1.300 et 1.500 euros par mois en risquant leur vie tous les jours.
 
Il est temps de dire : ASSEZ !
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Magi Cristino Allam
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Source en italien (trad. D. Borer)

“Fils d’étrangers accueillis en Suisse, je demande que les nouveaux arrivants respectent les règles”

Le jeune candidat PDC tessinois, Oreste Pejman (photo), est actuellement attaqué par Corrado Mordasini (dessinateur caricaturiste tessinois) qui, par de grossières insultes (il a été jusqu'à comparer le visage du jeune PDC à un cul de poule), le taxe de xénophobe et de raciste suite à certaines de ses positions sur les étrangers.

Ces accusations, Pejman, qui est d'origine iranienne ne les accepte pas et a voulu y répondre.

 

Nous l'avons contacté par téléphone alors qu'il revenait du militaire :

"Je suis fier de faire mon service militaire et de me mettre au service de la société. Je ne suis probablement pas le meilleur soldat qui soit, mais je fais le maximum...".

Oreste Pejman, vous avez été accusé de xénophobie, pourtant vous êtes vous-même d'origine étrangère...

"Exact. Mes parents ont vécu des années terribles : persécutés par le gouvernement islamique iranien parce qu'ils étaient catholiques, ils ont réussi à s'enfuir après moult péripéties en ex-Yougoslavie. Mais peu de temps après leur arrivée, la guerre a éclaté et ils se sont réfugiés en Suisse. La Suisse les a accueillis et leur a donné l'opportunité de se construire un futur. Nous sommes toujours restés reconnaissants envers la Suisse pour cette chance et chaque jours nous faisons tout pour nous comporter en bons citoyens.

Alors, pourquoi maintenant êtes-vous raciste ?

"Mais personne ici n'est raciste ! J'ai seulement demandé que les personnes qui viennent en Suisse le fassent dans le respect total des règles et des procédures comme l'ont fait mes parents. Par contre, ceux qui veulent enfreindre la loi ne méritent pas d'être accueillis dans un pays aussi généreux que celui-ci. Mais les étrangers honnêtes et respectueux restent les bienvenus".

Les étrangers sont les bienvenus...mais vous étiez favorable à l'initiative contre l'immigration de masse...

"Cela ne signifie pas bloquer l'immigration mais la contrôler, en cherchant à accueillir ceux qui le méritent et non pas ceux qui, dès le début, éveillent les soupçons. Quand mes parents sont arrivés en Suisse, il y avait encore le système des contingents, et personne ne leur a fermé la porte au nez".

Est-ce que l'immigration a changé ces dernières années ?

"Je dirais que oui. Avant, celui qui arrivait, faisait tout son possible pour s'intégrer le mieux possible, ce qui facilitait son acceptation au sein de la communauté suisse. Mais aujourd'hui il y a des gens qui croient que tout leur est dû. Ceci est la faute d'une politique trop permissive de la part de certains partis politiques qui font croire que tout est dû.  Je le répète, je suis le premier à vouloir que la Suisse reste un pays d'accueil pour les moins chanceux, mais ceux qui arrivent doivent respecter les règle d'un pays qui fonctionne. Cela me semble vraiment le minimum".  

Source en italien