Les recherches sur les ordinateurs et smartphones de Mickaël Harpon ont enfin parlé et ne laissent plus de doute sur le caractère terroriste de la tuerie, le 3 octobre dernier.
Jusqu'à présent, seul le matériel informatique de l'assaillant avait pu être expertisé. Sur des clés USB, les enquêteurs avaient découvert des vidéos de propagande jihadiste, notamment des scènes de décapitation. Faute de connaître les mots de passe de Mickaël H., la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et la Brigade criminelle parisienne ont eu toutes les peines du monde à analyser les ordinateurs et téléphones du tueur. Une fois ce tour de force réalisé, les recherches menées dans le smartphone de Mickaël H. ont confirmé les soupçons de radicalisation.
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