L’Antifa veut établir un système anarcho-communiste en Syrie, avec le YPG/PKK (Analyste américain)

- Selon Jack Posobiec, "la mouvance Antifa est une menace que Washington doit prendre au sérieux"

13.06.2020 ~ 25.06.2020

“L'organisation gauchiste radicale, la mouvance Antifa veut établir, en étroite collaboration avec l'organisation terroriste YPG/PKK, un système anarcho-communiste dans le nord de la Syrie”, selon l'analyste américain, Jack Posobiec.

L'activiste pro-Donald Trump (Président américain), s'est exprimé à l'Agence Anadolu à propos des manifestations ayant secoué les États-Unis suite au décès de George Floyd, citoyen afro-américain tué lors de son arrestation brutale par la police.

En effet, Posobiec a été le premier à évoquer une relation entre le YPG/PKK et l'Antifa qui ont fait usage de violence pendant ces manifestations.

Dans une interview accordée à l'Agence Anadolu, Posobiec a accusé les groupes comme l'Antifa, d'avoir manipulé les manifestations pacifiques pour leurs propres intérêts.

Pour lui, l'Antifa avait été créé par l'Union soviétique, pour être exporté d'abord en Europe puis aux États-Unis.

"Le renouvèlement de l'Antifa date des manifestations de Seattle de 1999, a-t-il expliqué. L'Organisation mondiale du Commerce tenait une réunion à Seattle, pour admettre la Chine comme membre, des actes de violence, organisés par les antifas, ont éclaté."

Posobiec a ajouté que l'organisation s'est déplacée en Syrie après 2010, considérant la guerre civile comme une occasion.

"Ses membres ont été entraînés et formés par les organisations terroristes en Syrie et ont même combattu à leurs côtés, a expliqué l'analyste. Par la suite, ils se sont dispersés dans plusieurs pays, dont l'Allemagne, la Grèce, l'Australie et les États-Unis. L'objectif de l'organisation est de renverser le gouvernement et le système américains pour établir leur système anarcho-communiste."

Posobiec a également fait savoir que l'Antifa se limitait, auparavant, aux campus universitaires aux États-Unis, mais actuellement ils ont désormais les moyens de recruter des militants via les médias sociaux, ce qui constitue un plus grand danger pour les États-Unis.

L'analyste a noté que Washington ne prévoyait pas que le YPG/PKK allait former une relation avec l'Antifa.

"L'Antifa est une menace que les États-Unis doivent prendre au sérieux, a-t-il renchéri. C'est le seul dossier où les gouvernements turcs et américains peuvent coopérer en matière de partage de renseignement. La Turquie demeure un membre de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), même s'il y a des sujets délicats entre Ankara et Washington, se préoccuper par cette question leur servira."

-Qu'est-ce que l'Antifa

C'est l'abrégé du mot "anti-fasciste". Le groupe a émergé dans les années 1930 en Allemagne, sous les Nazis.

Leur idée principale est comme suit : "Si on avait réagi suffisamment, Adolf Hitler et les Nazis ne pourraient jamais arriver à la tête du pays."

Le groupe est qualifié de "tendance gauchiste", "anti-fasciste" et "activiste politique militant".

Ils se sont organisés contre les néo-Nazis au centre-ouest des États-Unis vers la fin des années 1970 et début des années 1980.

Les antifas s'opposent aux néo-fascistes, aux racistes blancs et aux racistes dans l'ensemble. Compte tenu du contexte mondial ces dernières années, ils s'opposent également à la droite alternative.

L'Antifa s'était relativement retiré de la scène à partir des années 2000, avant de redescendre dans les rues après l'élection de Trump.

L'organisation a observé des manifestations dans plusieurs endroits, contre le prêt de serment de Trump en janvier 2017.

Trump a accusé l'Antifa d'actes de violence et de pillage lors de manifestations suite à la mort de George Floyd, ces dernières semaines. Il a déclaré qu'il reconnaîtra la mouvance comme "organisation terroriste".

source: https://www.trt.net.tr/francais/ameriques/2020/06/13/l-antifa-veut-etablir-un-systeme-anarcho-communiste-en-syrie-avec-le-ypg-pkk-analyste-americain-1435345

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voir aussi: A Brief History of Antifa: Part II

et Brève histoire des Antifas : Partie I

 

Non, Trump n’ « abandonne » pas les Kurdes !

Publié par Guy Millière le 11 octobre 2019

Ces derniers jours, les rumeurs les plus insensées ont couru sur internet et dans la presse française. Elles courent toujours. Donald Trump aurait “abandonné les Kurdes” et se conduirait comme un “traitre”, voire comme un “criminel”.

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Les Kurdes de Syrie ont été armés par les Etats-Unis et ont combattu l’Etat islamique, qu’ils ont contribué à écraser, encadrés et soutenus par les forces spéciales américaines. Il n’en reste pas moins que la faction dominante chez les Kurdes de Syrie est le PKK, parti des travailleurs du Kurdistan, marxiste-léniniste, et un parti marxiste-léniniste ne peut pas être considéré comme un allié stratégique des Etats-Unis, où il est, comme en Europe, placé sur la liste des organisations terroristes. Les YPG, “unités de protection du peuple”, souvent citées, sont la branche militaire du PKK, et la composante essentielle des “forces démocratiques syriennes” (qui ne sont pas démocratiques et ne représentent pas toute la Syrie). L’allégeance des YPG au PKK ne peut échapper qu’à ceux qui ne veulent pas voir : à chaque cérémonie des YPG, les sigles du PKK sont là et le portrait géant d’Abdullah Ocalan, fondateur et dirigeant du PKK (emprisonné en Turquie) est toujours présent.Ecraser l’Etat Islamique était un objectif des Etats-Unis. C’était un objectif du PKK et des YPG. Cela justifiait un combat commun. Cela ne justifiait rien de plus.

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  • Les soldats américains en Syrie n’ont pas mission de protéger les YPG d’une offensive turque (ils sont d’ailleurs trop peu nombreux pour cela). Ils n’ont pas même à servir de force d’interposition. Comme on le dit ici : the US have no dog in this fight. “Les Etats-Unis n’ont pas de chien dans ce combat”.
  • La Turquie est officiellement alliée des Etats-Unis, mais ne mérite pas leur soutien, et la Turquie n’a pas le soutien des Etats-Unis.
  • Les YPG ne méritent pas non plus le soutien des Etats-Unis dans ce combat, qui ferait entrer les Etats-Unis en guerre avec la Turquie, pour une cause que les Etats-Unis ne défendent pas : celle des YPG et du PKK.
  • Trump a retiré cinquante hommes des zones de combat potentiel aux fins qu’ils ne servent pas de cibles ou de boucliers humains. Et les hommes retirés par Trump n’auraient pu servir à autre chose qu’à être des cibles ou des boucliers humains.
  • Ils n’ont pas été envoyés pour se battre contre l’armée turque, au service des YPG et du PKK.
  • [...]

    article complet:

La spirale de l’horreur est en marche

   
En France, le socialiste Cambadélis met sur le même plan, d'une part, les attentats perpétrés en Côte d'Ivoire et en Turquie ; et d'autre part, les résultats électoraux en Allemagne : "Alarme brune en Allemagne, attentats à Grand-Bassam et Ankara. La spirale de l'horreur est en marche". Cambadélis ferait mieux d'analyser les résultats électoraux dans son propre pays ; et de cesser de faire des amalgames débiles.
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En effet, il y a eu trois élections législatives partielles en France le dimanche 13 Mars 2016. Le deuxième tour se dirige vers un duel Julien Dive (LR) contre Sylvie Saillard (FN) dans l'Aisne. La socialise Anne Ferreira a été éliminée. Dans le Nord, le maire de Roncq, Vincent Ledoux (LR, 46,8%) affrontera Virgine Rosez (FN, 25,2%). Là aussi, le PS a été éliminé. Cambadélis va-t-il alléguer : "Alarme brune en France, attentats à Grand-Bassam et Ankara. La spirale de l'horreur est en marche" ?
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Dans ce climat aussi répressif qu'ahurissant, relevons qu'après 1h30 d'occupation, 130 jeunes militantes et militants de Génération Identitaire qui bloquaient trois ponts pour empêcher l'accès des migrants à la ville de Calais ont été délogés par les forces de l'ordre. Le régime socialiste français a donc une fois de plus montré quel était son choix entre les clandestins musulmans et les défenseurs des Calaisiens. Douze jeunes militants de Génération Identitaire ont été placés en garde à vue. "La spirale de l'horreur est en marche"...
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Pour revenir aux élections en Allemagne, dans trois Länder, dimanche 13 Mars 2016, le  revers pour l'immigrationniste Angela Merkel est clair : l'AfD fait son entrée dans les trois parlements et enregistre dans chaque Land un résultat à deux chiffres : 12% dans deux Länder, Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat, et 23% en Saxe-Anhalt, soit près de deux fois plus que le parti social-démocrate SPD.
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Avec ce succès, l'AfD s'impose comme la deuxième force politique du Land Saxe-Anhalt. A noter la très forte participation, autour de 70%, qui a profité au parti de droite anti-immigration AfD. La leçon est claire : l'afflux massif de réfugiés musulmans déplaît aux Allemands. . "La spirale de l'horreur est en marche"...
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Mais revenons, encore une fois, à la France, avec cette remarquable interview de Robert Ménard parue sur Atlantico à lire absolument (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Nous avons des relations cordiales [ndlr - avec Marine Le Pen et le FN]. Nous sommes alliés sur le plan politique. Mais, dans le même temps, j'ai de vrais désaccords avec certaines positions du FN, des désaccords que je n'ai jamais cachés. Aujourd'hui, sur la loi El Khomri, ces désaccords se traduisent concrètement par des appréciations très différentes : quand Florian Philippot dit de ce projet de loi qu’il est 'infâme', je trouve que c'est non seulement disproportionné, mais plus encore inapproprié et caricatural. Utiliser ce genre de mots, c’est adopter une rhétorique d'un autre temps.
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Robert Ménard : On ne peut pas, à longueur de temps, expliquer que tous les malheurs de la France viennent de Bruxelles. Non, ils sont aussi la conséquence, sur le terrain économique notamment, de lois votées ici depuis 40 ans, de l'inflation des réglementations, d'une omniprésence de l'Etat. Et tout cela a été largement décidé à Paris. C'est un autre point de désaccord avec Florian Philippot. Quand il déclare que, si Marine Le Pen prenait le pouvoir, six mois plus tard la France quitterait l'Union européenne, c'est tout simplement irréaliste. J'ai du plaisir à travailler avec le FN, et je suis d'accord avec l'immense majorité de ce qu'il dit, notamment sur l'immigration, l'identité, la sécurité ou encore l'école. Mais j'ai aussi des désaccords en ce qui concerne l'Europe et la vision économique colbertiste qu'il propose et que je ne partage pas.
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Robert Ménard : Et les prises de position sur la loi El Khomri sont à l'opposé de ce slogan [ndlr - la France apaisée]. Elles entretiennent l'idée qu'il existe forcément une sorte de lutte des classes au sein des entreprises - même les plus petites - entre les patrons et les salariés. C'est une vision du XIXe siècle. Même s'il existe des difficultés dans les entreprises, le monde professionnel a changé. Je suis le maire d'une ville de 75'000 habitants, où je rends visite très souvent à des petites et moyennes entreprises. Les intérêts entre un patron et ses salariés ne sont pas les mêmes, bien sûr. Mais je vous assure que ce qu’ils ont en commun est bien plus important que ce qui les oppose. Je crois qu'il y a aujourd'hui la nécessité de regrouper la droite nationale, cette droite qui se retrouve dans le Front national, mais également du côté de Debout la France, du Siel, de l’Avant-garde, du CNIP et de certains courants des Républicains.
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Robert Ménard : Je pense que le peuple français le demande, que le peuple de droite l'exige. Mais je constate que les querelles d'appareil, les problèmes d'égo empêchent ce regroupement. Tout cela étant dérisoire par rapport à la gravité de la situation. Il y a une nécessité absolue à faire travailler ensemble des personnalités telles que Jacques Myard, Eric Ciotti, Thierry Mariani, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen. Les désaccords sont peu de choses par rapport à ce qu'ils ont en commun. Hélas, trop peu d'entre eux sont prêts à aller vers ce rassemblement. Et je le déplore tant nous en avons besoin. Toutes ces personnalités, que l'on pourrait ranger dans la catégorie de la droite patriotique, ont en commun de dire que la France qu'on aime est menacée.
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Robert Ménard : Mais si elle l'est vraiment, il faut faire taire les divergences et se mobiliser ensemble. C'est pour cela que j'appelle à un grand rendez-vous des droites à Béziers, du 27 au 29 mai prochain, pour construire un programme de salut public qui pourrait nous rassembler. Aujourd'hui, j'essaye seulement de rassembler un certain nombre de personnes et de dire à cette droite patriote, à cette droite des valeurs, à cette droite de la morale, à cette droite de la France, qu'il faut absolument se regrouper pour l'emporter. On ne peut pas dire '2017, c'est perdu, nous verrons en 2022'. Les Français ne peuvent ni le comprendre, ni l'admettre, conclut Robert Ménard (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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Michel Garroté, 14 mars 2016
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http://www.atlantico.fr/decryptage/robert-menard-on-ne-peut-pas-dire-2017-c-est-perdu-pour-droite-patriote-celle-valeurs-et-morale-verrons-en-2022-interview-2623635.html
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La Turquie combat non pas l’Etat islamique mais les Kurdes


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Le régime islamiste turc et le pays qu’il dirige d’une main de fer sert de base arrière pour les combattants islamistes du Front Al-Nosra, d’Ahrar Al-Cham et de l’Etat islamique (EI). Erdogan et sa clique intégriste ont été critiqués pour leur immobilisme au moment où les Kurdes du Parti de l’Union Démocratique, le PYD - le parti kurde syrien, qui administre le Kurdistan syrien depuis trois ans et qui est proche du Parti des Travailleurs du Kurdistan, le PKK en Turquie - combattaient l’EI à Kobané.

Récemment, la Turquie a bombardé les positions du PKK, alors que les Kurdes du PYD sont les principaux alliés de l’Occident dans la lutte contre l’EI. Un bombardement qui attise un peu plus les tensions entre les différents acteurs et qui remet sérieusement en question le processus de paix entre le régime islamiste turc et le PKK. La lutte du régime islamiste turc contre l’EI n’est donc qu’un alibi pour affaiblir le PKK et ses alliés, et pour, à terme, empêcher le projet en cours d’une union de trois cantons kurdes en Syrie.

En réalité, le régime islamiste turc a la même vision du monde que l’EI. Le régime islamiste turc veut instaurer un Califat en Asie mineure, tandis que l’EI veut instaurer un Califat au Proche et au Moyen Orient. Le récent conflit entre le régime islamiste turc et l’EI demeure, pour l’instant, un conflit marginal.

Alors que le conflit entre d’une part, le régime islamiste turc, et d’autre part, l’ensemble des Kurdes où qu’ils soient, est devenu un conflit majeur qui va aggraver, davantage encore, le chaos islamique qui règne, déjà, en terres dites d’islam. Une fois de plus, le calife Erdogan se moque de nous. Qu’attendons-nous pour expulser la Turquie islamique de l’OTAN ?

Michel Garroté

http://www.courrierinternational.com/article/turquie-la-guerre-contre-letat-islamique-est-un-alibi-pour-combattre-les-kurdes