Le retour des jihadistes est une question de responsabilité des pays d'origine, affirme le président du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), Peter Maurer. Et «si on veut juger les jihadistes dans d'autres pays, il faut mettre en place des systèmes qui permettent de le faire».
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Difficulté «d'obtenir les preuves»
Il y a un an, la ministre de la justice Karin Keller-Sutter s'était justement opposée au retour des jihadistes suisses pour des raisons de sécurité. La France a évoqué l'idée d'un rapatriement, un sujet abordé lors de la récente visite de la ministre de la défense Viola Amherd à Paris. «Probablement que la Suisse s'alignera sur certains pays de l'Union européenne», a indiqué la semaine dernière le patron du Service de renseignement de la Confédération (SRC) Jean-Philippe Gaudin.
Et, expliquait-il, les juger en Suisse pose aussi problème, car «c'est très compliqué d'obtenir des preuves de leurs véritables activités au sein du mouvement terroriste. Même une fois en prison ou après avoir purgé leur peine, ces personnes doivent être surveillées. Selon Jean-Philippe Gaudin la déradicalisation est quasi impossible.
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