Attentat de Nice : “L’islam, ce n’est pas ça, c’est un dieu d’amour”, a réagi la sœur du père Hamel, égorgé aux cris de “Allah Akbar” en 2016

Après l’attaque jihadiste qui a fait trois morts dans une église de Nice jeudi matin, Roseline Hamel avait dit avoir eu “une pensée pour [ses] frères musulmans”.

“Ce sont des gens qui étaient entrés pour prier, ils ne faisaient de mal à personne, c’est une injustice”, a déploré Roseline Hamel. C’est “une incompréhension qu’on puisse faire de tels actes sur des personnes qui prient, qui ne font de mal à personne, qui sont sereines, en paix dans cette église. On ne comprend pas.”

Un peu plus tôt dans la journée, Roseline Hamel avait dit avoir eu “une pensée pour mes frères musulmans”. Elle s’en est expliqué sur franceinfo : “Dans mon quartier où je vis, je suis entourée de personnes qui ont cette confession, je les côtoie depuis des années, nous sommes très conviviaux entre nous, attentifs l’un à l’autre, et ces personnes de cette religion que je côtoie depuis des années, de religion musulmane, ont beaucoup de peine de ce qui se passe. L’islam, ce n’est pas ça. C’est un dieu d’amour, ce n’est pas un dieu qui demande de tuer.”

FranceTvInfo

Via Fdesouche

Assassinat du Père J. Hamel – 3 services de renseignement savaient

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Michel Garroté  --  Pas un jour ne passe sans que la Macronie nous livre une affaire, un scandale, une aberration. Ainsi, on apprend que "L'Affaire Théo" n'en est pas une. Puis, on nous balance "L'Affaire Daval". Puis encore - et là c'est vraiment grave - dans "L'Affaire Hamel", on découvre que trois services de renseignement français différents suivaient à la trace Adel Kermiche (alias "Jayyed"), l'un des terroristes auteurs du meurtre du père Jacques Hamel (en son église de Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016).
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Les trois services de renseignement sont la Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris, la Direction du Renseignement Militaire et le Service Central du Renseignement Territorial.
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Une semaine avant l'assassinat, la Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris (DRPP) a eu connaissance des messages, sur Telegram, du terroriste Adel Kermiche, évoquant une attaque dans une église et mentionnant le village de Saint-Etienne du Rouvray. Un policier de la DRPP a en effet rédigé une note faisant état de ces messages sur Telegram. Ce que confirme un rapport de l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) du 14 janvier.
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Une fois le prêtre assassiné, la DRPP a alors postdaté deux documents, afin de masquer sa passivité. De plus, la DRPP n'était pas seule à surveiller Adel Kermiche. Des agents de la Direction du Renseignement Militaire (DRM) s'étaient également infiltrés dans la chaîne de propagande lancée le 11 juin sur Telegram par Kermiche sous le pseudo de "Jayyed".
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Les agents de la Direction du Renseignement Militaire ont rédigé trois notes, les 22, 25 et 26 juillet ; la dernière datant du matin du jour de l'assassinat du père Hamel. Ces trois notes ont ensuite été envoyées à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) à Levallois-Perret. En plus de la DRPP et de la DRM, un troisième service de renseignement avait, lui aussi, repéré Adel Kermiche.
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En effet, le 21 juillet, soit cinq jours avant l'attentat, le Service Central du Renseignement Territorial (SCRT) a transmis une note à tous les services de police indiquant qu'un certain "Jayyed", dont il fournit une photo, appelle à commettre des attentats en France, notamment dans des lieux de culte. Ni la DRM, ni le SCRT, n'ont activé la procédure d'urgence, qui prévoit, dans la perspective d'un attentat imminent, de prévenir l'Etat-major de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 1.2.2018
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https://www.nouvelobs.com/societe/20180131.OBS1503/saint-etienne-du-rouvray-3-services-de-renseignement-avaient-repere-l-un-des-terroristes.html
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«Sans l’attitude exemplaire de l’Église après l’assassinat du père Hamel, le pays aurait basculé dans la violence civile»

La première rencontre entre le président de la République et les responsables des cultes en France s’est déroulée le 21 décembre. Sur quelle ligne avec quels enjeux ? L’essayiste Édouard Tétreau proche du Président et relais informel entre l’exécutif et le monde catholique, fait le point sur la laïcité d’Emmanuel Macron dans un entretien.

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Emmanuel Macron estime-t-il que toutes les religions se valent aux yeux de la République ? Le catholicisme doit-il bénéficier d’un régime à part eu égard à son antériorité ?

Je ne suis ni son porte-parole, ni son exégète sur les questions religieuses. Le président de la République se doit de traiter les religions de façon absolument égale et impartiale : Emmanuel Macron le fait au moins autant que ses prédécesseurs. J’observe simplement que son histoire personnelle est celle d’une rencontre avec la foi chrétienne et l’Église – il a choisi, à 12 ans, d’être baptisé.

Il a sans doute, de ce fait, l’expérience d’une caractéristique essentielle du christianisme par rapport aux autres religions : à savoir que c’est une religion de la liberté. Vous devenez chrétien, non par le sang ou l’ethnie mais par le baptême et sa confirmation. Et vous êtes libres de quitter cette religion, sans que l’on vous condamne à mort pour apostasie, ou que l’on vous mette au ban de la communauté. Dans le christianisme, la porte est toujours ouverte pour ceux qui veulent entrer ou sortir.

Le christianisme est non seulement la religion de la liberté, mais aussi celle qui a toujours eu l’initiative du dialogue avec les autres religions. Est-ce que cela confère à l’Église de France un privilège ? Je crois exactement l’inverse : parce que l’Église est depuis des siècles l’interlocuteur principal, sine qua non de l’État français, elle a le devoir de faciliter la coexistence harmonieuse et pacifique de toutes les sensibilités en France, croyants comme non-croyants.

Le prédécesseur d’Emmanuel Macron, pourtant si hostile à la communauté catholique, l’avait d’ailleurs reconnu, quoique tardivement :

sans l’attitude exemplaire de l’Église de France après l’assassinat du père Hamel à Saint-Étienne du Rouvray (appels au calme et à la paix), le pays aurait basculé dans la violence civile.

Pour résumer, peut-être d’une façon trop lapidaire : sans les catholiques, et sans l’esprit de paix et de fraternité des catholiques, l’unité du pays et la concorde sociale sont des chimères. Je crois qu’Emmanuel Macron le sait, et l’a dit à Saint Étienne du Rouvray. Il lui reste à poser les actes et les gestes pour mettre les catholiques au cœur d’un effort historique de réconciliation nationale.

Famille chrétienne via Fdesouche.com

Quand la “religion de paix” égorge et assassine

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Michel Garroté  --  Le 26 juillet 2016, tandis qu'il célébrait la messe, le père Hamel, curé de Saint-Étienne-du-Rouvray, était égorgé par deux terroristes islamistes. Récemment, la France officielle lui a rendu hommage, notamment en faisant l'éloge du "vivre ensemble" et de "l'amour inter-communautaire". Une fois de plus, nos autorités civiles et religieuses se sont donc montrées incapables de décrire l'islam tel qu'il est : violent et conquérant.
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A ce propos, l’abbé Fabrice Loiseau, membre fondateur des Missionnaires de la Miséricorde divine, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : J’avoue avoir un jugement sévère sur l’Islam et sur la manière dont cette religion peut être vécue dans beaucoup d’endroits, et particulièrement en France. L’assassinat du père Hamel (ndmg - dans un attentat terroriste islamique), mais aussi les 260 morts des attentats en deux ans n’ont fait que conforter hélas la gravité de la situation. Je pense qu’il y a un gros problème théologique dans l’Islam aujourd’hui.
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L’abbé Fabrice Loiseau ajoute : Il y a toujours eu un gros problème théologique dans l’Islam, mais tout particulièrement aujourd’hui et en France. Je vois que l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) est incapable d’analyser un tel événement. Je condamne ceux qui disent que cela n’a rien à voir avec l’Islam. L'interprétation violente de l'islam prend ses sources dans le Coran et dans les hadiths. Il est inutile de dire que cela n’a rien à voir avec l’islam. C’est un mensonge de dire cela. J’ai peur que nous allions vers une impasse, conclut l’abbé Fabrice Loiseau (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/07/-cest-un-mensonge-de-dire-que-%C3%A7a-na-rien-%C3%A0-voir-avec-lislam-.html
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La sœur du père Hamel, le prêtre égorgé par un islamiste, fait l’éloge du vivre-ensemble avec les musulmans

Roseline, 77 ans, l’une des sœurs du père Jacques Hamel, était à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le jour du drame, le 26 juillet 2016. Après un an de souffrance et de deuil, elle n’éprouve pas de haine.

Il y a un an, le père Hamel était tué en pleine messe par deux djihadistes, dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Ce mercredi 26 juillet 2017, les commémorations débuteront à 9 h. Sa sœur, Roseline Hamel, sera présente avec d’autres membres de sa famille, même si « toutes les sollicitations ravivent la douleur, qui reste présente comme au premier jour ».

Comme pour confirmer l’ambiance de fraternité qui règne dans la ville, Roseline Hamel ne s’est jamais inquiétée d’une stigmatisation des croyants musulmans. « Beaucoup de musulmans se sont réunis dès le lendemain pour se recueillir. Ils avaient peur que leur amitié, qui dure depuis de nombreuses années avec les autres Stéphanais, se passe mal. Mais pas du tout. Le décès de Jacques a été comme un appel à mieux vivre ensemble, et à se comprendre. »

« On relativise beaucoup de choses »

Concernant les deux assassins de son frère, la retraitée n’a « pas ressenti de haine et de colère. Dans la famille, ces sentiments ne nous ont même pas effleurés. Jacques disait : « Le monde a tellement besoin d’espérance, soyons chacun à notre manière des ouvriers de paix. » Il faut suivre ses paroles ».

Des belles paroles, Roseline et toute sa famille en ont reçu par dizaines. Du courrier qui venait des quatre coins du monde. « Toutes ces marques de sympathie dépassent notre imagination. Les personnes ont été profondément touchées qu’on ait pu tuer un prêtre, et une vieille personne. Après cette journée horrible, on relativise beaucoup de choses. »

Source Via EuroCalifat