François, le pape qui ne savait plus être pape

Le message du pape François sur les migrants, rédigé le 15 et publié le 21 août, est tellement caricatural, tellement détaché des réalités géopolitiques d’aujourd’hui, qu’on pourrait croire à un faux, un pamphlet concocté sur-mesure pour rendre haïssables la papauté et toute la chrétienté avec elle. Qu’on en juge par la seule phrase : « Il faut faire passer la sécurité personnelle (des migrants) avant la sécurité nationale », écrite deux jours après les sanglants attentats de Catalogne !

Suite

Le pape François en Egypte pour “dialoguer avec les musulmans”

   
Michel Garroté  --  Le "dialogue avec les musulmans" serait donc, à lire les "vaticanistes"  --  des gens qui se considèrent comme des "experts" de ce qui se déroule au Vatican  --  le "dialogue avec les musulmans", écrivais-je, serait donc "au cœur" du voyage du pape François en Egypte. Dialogue avec notamment Ahmed Al-Tayeb (photo ci-dessus), le grand imam de l'Université d’Al-Azhar au Caire.
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Pour ceux qui l'ignorent, rappelons que l’imam Al-Tayeb considère  comme "anachronique" la notion, pourtant bien réelle, de dhimmitude, cette base d’une inégalité entre musulmans et non-musulmans. « Tous les citoyens sont égaux et les chrétiens ne peuvent être considérés comme une minorité, un terme chargé de connotations négatives », allègue, en outre, Ahmed Al-Tayeb, grand imam de l'Université d’Al-Azhar.
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Et pour ceux qui l'ignorent, "Al-Azhar n’est pas une université au sens occidental du terme car sa tâche consiste à former des imams. Fondamentalement, c’est une grosse faculté de théologie islamique. L’aspect le plus problématique et le plus grave, c’est que depuis des années le matériel pédagogique n’a pas changé : les livres sont les mêmes manuels qu’il y a sept siècles" (Source : le Père Samir Khalil Samir, enseignant à l’Institut Pontifical Oriental de Rome et à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth au Liban).
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Mais alors, à quoi bon ce "dialogue avec les musulmans" ? Un dialogue n'implique-t-il pas que l'on aborde, aussi, les questions qui fâchent, telle la dhimmitude des chrétiens en terre d'islam, ou encore, les déportations, les enlèvements, les assassinats, l'application stricte de la charia, le soutien au terrorisme islamique et son financement ?
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Trois semaines après les épouvantables attentats islamiques contre les chrétiens coptes du pays  --  46 chrétiens coptes assassinés le 9 avril dans deux églises d’Alexandrie et de Tanta, en pleine célébration de la fête des Rameaux ; sans oublier un autre attentat islamique, en pleine messe, le 11 décembre 2016, avec 29 chrétiens coptes assassinés  --  le chef de l’Eglise catholique est donc au Caire, vendredi 28 et samedi 29 avril 2017.
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Dans un message vidéo qu’il a diffusé avant sa venue, le chef de l’Eglise catholique présente l'Egypte comme un pays "où Dieu, clément et miséricordieux, le Tout-Puissant et l’Unique, a fait entendre sa voix", adjectifs choisis "parce qu’ils parlent directement aux croyants musulmans", nous explique-t-on.
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Voilà donc le but du voyage du pape François en Egypte tel qu'expliqué par lui-même et par nos fameux "vaticanistes". Il s'agirait donc d'un dialogue qui parle directement aux croyants musulmans sans les froisser (unité, fraternité, tolérance, peace and love). Et avec les dix millions de chrétiens coptes qui vivent en Egypte, y aura-t-il aussi quelque chose comme un dialogue ?
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A lire les médias -- y compris catholiques -- en ce vendredi 28 avril 2017, le principal motif (le seul motif ?), de ce voyage papal en terre d'islam, c'est de ne rien dire qui puisse "heurter" les musulmans. Les chrétiens, eux, n'ont qu'à continuer de survivre, sous la menace permanente d'attentats islamiques.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Selon le pape nos camps de réfugiés seraient des camps de concentration

   
Michel Garroté  --  Le pape François, samedi 22 avril 2017, a donc bien déclaré (j'ai vérifié), lors d’une liturgie en l’honneur des "Nouveaux Martyrs" (début de citation) : "Beaucoup de camps de réfugiés sont des camps de concentration pour la foule de gens qui sont laissés là. Pensons à la cruauté qui aujourd’hui s’acharne sur tant de personnes ; l’exploitation des personnes ; des personnes qui arrivent en bateaux et puis restent là. C’est vrai : nous sommes dans une civilisation qui ne fait pas d’enfants, mais nous fermons aussi la porte aux migrants. Cela s’appelle du suicide" (fin de citation).
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Certes, le pape François n'a pas dit que cela le samedi en question. Certes, il a aussi parlé de martyrs chrétiens. Mais ce que les agences de presse proches du Vatican elles-mêmes (news.va et zenit.org) ont mis en valeur, c'est le fait que, selon le pape François, les camps de réfugiés seraient des "camps de concentration" ;  et c'est le fait que, selon le Pape François, nous fermerions la porte aux migrants, et, cela, toujours selon lui, s’appellerait "suicide".
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Ce que les catholiques - et les autres aussi - vont donc inévitablement retenir, c'est que tantôt nous enfermerions les migrants dans des camps de concentration ; tantôt nous leur fermerions nos portes, ce dernier acte étant un suicide et pas n'importe lequel :  le suicide de notre civilisation.
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En ma qualité de catholique, je ne voyais pas les choses comme ça. Je croyais que l'expression "camp de concentration" qualifiait les camps du national-socialisme, du communisme et de l'islamisme (ceux de L'Etat Islamique et de Boko Haram entre autres). Et je croyais que le suicide de notre civilisation, c'était d'accueillir massivement des illégaux musulmans surnommés "migrants" par nos politiciens et nos journalistes.
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A écouter et à lire le pape François, je découvre - avec consternation - que nous placerions, selon lui, les illégaux musulmans, surnommés "migrants", non pas dans des centres d'accueil pour réfugiés, qui du reste, coûtent une fortune aux contribuables que nous sommes, mais que nous les placerions dans des "camps de concentration", un acte abominable qui violerait, si c'était vrai, la convention internationale des droits de l'homme (question : si nos centres d'accueil pour réfugiés sont en réalité des camps de concentration, pourquoi les musulmans continuent-ils de migrer massivement vers l'Europe ?).
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Et toujours à écouter et à lire le pape François, je découvre - avec stupéfaction - que l'éventuel refus d'accueillir, encore et encore, des millions de musulmans, ce refus de notre part, équivaudrait à un "suicide", celui de notre civilisation. Or, 65% des Européens souhaitent, que l'on cesse d'accueillir, encore plus de "migrants". Par conséquent, selon la philosophie papale ("françoisique" ou "françoisienne"), ces 65% d'Européens veulent se suicider (parce qu'ils souhaitent que l'on cesse d'accueillir encore plus de "migrants").
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Et les 45% d'Européens restants, ceux qui souhaitent que l'on continue d'accueillir encore plus de "migrants" musulmans, ceux-là seraient, selon le pape, des criminels concentrationnaires, passibles de poursuites au pénal pour crimes de guerre ou crimes contre l'humanité. Il y aurait ainsi des catholiques suicidaires et des catholiques génocidaires, constituant, tous ensemble, le peuple de l'Eglise, du moins celle du pape François.
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Alors de deux choses l'une. Soit les catholiques qui partagent mes convictions et moi-même, nous avons raison de vouloir stopper l'arrivée massive d'illégaux musulmans surnommés "migrants" ; et le pape François, en revanche, lui qui veut que notre civilisation se suicide en continuant d'accueillir ces illégaux musulmans, ce pape donc, est un promoteur de la fin de notre culture judéo-chrétienne, bientôt noyée dans un océan d'islamisme à vagues déferlantes, un pape "alter-pape" ou "anti-pape" en quelque sorte.
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Soit ce pape à raison, et les catholiques qui partagent mes convictions et moi-même, nous devons modifier nos opinions, sous peine de ne plus être dignes de faire partie de l'Eglise universelle, sous peine de ne plus être dignes de communier à la messe et sous peine de ne plus être dignes de recevoir le sacrement de la réconciliation.
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La question qui se pose est donc - aussi - de savoir qui devrait, dans ce cas, quitter l'Eglise : le pape actuel ? Ou nous autres abrutis, incapables de comprendre le fond de l'alter-doctrine papale ? Ah ! J'oubliais : il est passé où ce bon vieux Benoît XVI, pape émérite, lui qui avait si bien compris le problème que l'islam pose à l'Eglise catholique ?
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Pape François – Tragédie des migrants – La pire depuis la 2e Guerre mondiale

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Michel Garroté - Or donc, tout récemment, le pape François a allégué  --  une fois de plus  --  que le "problème actuel des réfugiés et des migrants est la tragédie la plus grande depuis celle de la Seconde Guerre mondiale". De plus, le pape François, en d'autres occasions, a venté les mérites de l'islam, "la religion de paix", et, il a fait, une claire distinction, entre d'une part, l'islam, et d'autre part, le terrorisme islamique. C'est son droit - certes - de dire tout cela. Mais il le fait en tant que pape, et, ce faisant, il se trompe totalement [volontairement ou involontairement ?], car le problème actuel des réfugiés et des migrants, n'est absolument pas, la tragédie la plus grande, depuis celle de la Seconde Guerre mondiale.
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A ce propos, la journaliste, catholique et française, Jeanne Smits écrit notamment (voir lien vers source en bas de page) : Lors d'une récente audience générale au Vatican, le pape François a salué  --  lors de ses paroles de bienvenue en italien la rencontre des directeurs de l’association ecclésiale Migrantes  --  en les encourageant à poursuivre leurs efforts pour l’accueil aux réfugiés. Il a déclaré : « N’oublions pas que ce problème actuel des réfugiés et des migrants est la tragédie la plus grande depuis celle de la Seconde Guerre mondiale ». Bigre ! Voilà qui réduit au statut de tragédie subalterne bien des malheurs traversés par l’humanité au XXe siècle.
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Les millions de victimes du Goulag et du Lao Gai :
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Les millions de victimes du Goulag et celles du Lao Gai, les camps de concentration du communisme en URSS et en Chine ? Moins tragiques que celles des traversées malheureuses de la Méditerranée. Le génocide perpétré par Pol Pot ? C’est toujours moins grave que les affres des populations du Proche-Orient et de l’Afrique fuyant la guerre ou recherchant de meilleurs horizons au Nord. D’ailleurs les boat-people du Vietnam, du Cambodge, du Laos bravant les dangers de l’océan ne font pas le poids face aux migrants qui tentent la traversée de la Méditerranée sur des embarcations souvent incertaines, mais recherchées avec application par les garde-côtes occidentaux qui font leur possible pour éviter noyades et naufrages aux clandestins.
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Les génocides en Afrique :
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Et le génocide au Rwanda ? Les massacres tribaux en Afrique ? Le terrorisme islamique ? Le martyre sans précédent de dizaines de milliers de chrétiens ? C’est grave, sans doute, et tragique, mais moins tragique que le « problème actuel des réfugiés et des migrants » qui ne vivent sans doute pas toujours dans les conditions les plus enviables ici mais qui, une fois arrivés en Europe, obtiennent un abri, des soins gratuits, et souvent des allocations pourvu qu’ils choisissent bien leur destination.
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La Shoah :
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On sait que la Seconde Guerre mondiale a une dimension tragique toute particulière par la Shoah ; c’est même ce qui la différencie des autres conflits et massacres de masse qui n’ont pas manqué depuis lors.
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L'avortement :
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Que plus d’un milliard d’enfants à naître aient été tués dans le ventre de leur mère depuis la grande marche vers la légalisation mondiale de l’avortement pâlit également en comparaison de la crise des migrants. Le nombre incalculable des toutes petites victimes de la contraception contragestive, des fécondations artificielles, de cette omniprésence de la culture de mort qui tue comme jamais aucune guerre n’a tué, le pape l’aurait-il oublié ?
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La perte de la foi :
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Et la tragédie de la perte de la foi, de l’apostasie généralisée, des attaques incessantes contre l’innocence des enfants, des âmes qui se perdent ? On me dira qu’il y a une indécence à hiérarchiser ainsi la peine des hommes. Mais ce n’est pas nous qui avons commencé, conclut, la journaliste catholique et française, Jeanne Smits (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source :
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http://reinformation.tv/pape-francois-tragedie-migrants-seconde-guerre-mondiale-smits-67893-2/
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Accablant ! Cash Investigation : Prêtres pédophiles

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Michel Garroté  --  A propos des affaires d'évêques ayant couvert des prêtres pédophiles, affaires révélées par  Mediapart et Cash Investigation, je ne partage pas la thèse du complot contre l’Eglise catholique. Je ne partage pas la thèse du complot, parce que je trouve un peu léger, de vouloir régler ainsi, la question. "Pédophilie dans l’Eglise : le poids du silence", tel est le titre de l'excellent documentaire d'investigation de Martin Boudot, repris dans l'émission 'Cash Investigation', en partenariat avec 'Mediapart' - émission accablante pour l'Eglise catholique et pour son pape - émission qui a été diffusée, mardi 21 mars 2017, à 20h55, sur France 2 ; et je précise que j'ai pris la peine de la regarder en entier.
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L'énorme mensonge du pape actuel :
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"Cela n'est jamais arrivé dans mon diocèse", dit le pape François à la page 64 de son livre d'entretien "Sur la terre comme au ciel" (Robert Laffont), à propos des prêtres pédophiles. Dans son pays natal, l’Argentine, le pape est très critiqué pour sa gestion du cas d’un prêtre condamné pour pédophilie. En 2010, archevêque de Buenos Aires, l'actuel pape a tenté de faire innocenter un homme d'Eglise. C'est l'affaire du père Julio Grassi, le plus grand scandale de pédophilie dans l'Eglise en Argentine. Si ce cas est si sensible dans le pays, c'est que l'institution a tout fait pour le disculper avec une contre-enquête de 2'600 pages : un document juridique confidentiel, interne à l'Eglise argentine. Ce travail a été commandé par la conférence épiscopale d'Argentine, et plus particulièrement par son président d'alors, le cardinal Bergoglio, aujourd'hui souverain pontife.
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Il me semble qu'une contre-enquête de 2'600 pages, montre, tout de même, que l'affaire a, au moins, été prise au sérieux, par le Cardinal Bergoglio de l'époque, devenu par la suite Pape François (prise au sérieux mais niée). "Cash Investigation" a cherché  --  pendant huit mois  --  à interviewer le pape. Des dizaines de demandes refusées. Pour ce qui me concerne, ce refus est une terrible erreur, car il va évidemment renforcer la thèse, selon laquelle, le pape, lorsqu'il était archevêque puis cardinal en Argentine, a effectivement couvert le prêtre pédophile en question.
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Lorsque Cash Investigation interpelle le pape François, lors d'une audition publique, celui-ci réagit comme un parrain ne supportant pas que l'on s'intéresse à ses affaires de familles. Il nie l'affaire du père Julio Grassi. Et avec Cash Investigation, nous savons maintenant que le pape souriant et tolérant est aussi un pape autoritaire et furieux lorsqu'on lui balance une terrible vérité à la figure.
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25 évêques ont couvert des prêtres auteurs d’abus sexuels :
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Sur Riposte catholique, Maximilien Bernard écrit notamment (lien en bas de page) : Alors que Mediapart révèle que 25 évêques auraient couvert pendant plusieurs années 32 prêtres auteurs d’abus sexuels, la Conférence des évêques de France estime que ce travail cherche plus à “accuser qu’à expliquer”. Cependant, la Conférence des évêques de France n’a pas accepté de répondre aux questions des enquêteurs de Mediapart, qui révèlent que vingt-cinq évêques auraient couvert pendant des années des prêtres pédophiles, délaissant ainsi 339 victimes présumées… Selon les représentants de l’Eglise en France, ce sont les “méthodes utilisées pour les interviews” qui sont en cause. “Il apparaît que la déontologie journalistique ne soit pas respectée et que cette émission soit plus préoccupée d’accuser que d’expliquer”.
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Maximilien Bernard : L’émission Cash Investigation est visée. Elle révèle dans une enquête diffusée mardi sur France 2 que depuis 1990, l’Eglise aurait déplacé plus de 90 prêtres impliqués dans des affaires de pédophilie. Le porte-parole des évêques confirme donc qu’aucun commentaire ne sera fait autour de ces affaires. Le site d’information affirme avoir établi ces accusations en se basant sur des centaines de documents, archives de presse, lettres manuscrites, rapports judiciaires et témoignages. La Conférence des Evêques de France (CEF) ne participera pas à l’émission d’Elise Lucet, Cash Investigation. La Conférence des Evêques de France a indiqué avoir refusé d’envoyer « un représentant officiel de l’Eglise » au débat qui suivra la diffusion du reportage.
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Maximilien Bernard : La CEF motive sa décision par « les méthodes utilisées pour les interviews ainsi que par divers renseignements obtenus sur cette émission ». Vincent Neymon, porte-parole adjoint de la Conférence des Evêques de France, a indiqué que les évêques n’avaient rien à cacher, ni ne voulaient défendre l’institution, mais souhaitaient que la « vérité soit faite clairement pour que tout le monde puisse comprendre ce qui s’est passé, et ce qui se passe maintenant et demain ». Vincent Neymon ajoute également que les évêques ont accueilli la journaliste à Lourdes en novembre dernier pour mener une interview avec Mgr Luc Crépy, évêque du Puy-en-Velay et responsable de la Cellule permanente de lutte contre la pédophilie. « Nous avons bien vu, et ce n’est qu’un exemple, que la méthode de Mme Lucet est une méthode de déstabilisation permanente, pour qu’ensuite le trouble de Mgr Crépy soit interprété comme un aveu de faiblesse ou une faille. Ce n’est pas déontologique ». La CEF qui accuse les médias, c’est à la limite du populisme… C’est donc bien fini le dialogue ?, conclut Maximilien Bernard sur Riposte catholique (lien en bas de page).
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Un étrange attachement aux lois morales :
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Pour revenir à ma remarque écrite plus haut, pas de complot contre l'Eglise, selon moi. En revanche, je note que des journalistes - généralement libertaires à l’excès et pas du tout préoccupés par la pédocriminalité - ont soudain manifesté, dans cette affaire, un étrange et indéfectible attachement aux lois morales en matière de sexualité (ma remarque ne vise pas les journalistes de Cash Investigation qui ont simplement fait leur travail).
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Mais pour les journalistes généralement libertaires, l’on voudra bien me pardonner de ne porter aucun crédit à cette bigoterie médiatique aussi surprenante qu’inattendue. Car rien qu’aux USA, il y a quelque 39 millions d’enfants victimes d’abus sexuels. Quarante à soixante pour cent de ces enfants ont été violés par des membres de leur famille, y compris les pères, les beaux-pères et les petits amis de la mère vivant au domicile.
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Et ne parlons pas de tous les autres laïcs (politiciens et cinéastes par exemple...), qui se partagent le solde de ce raz de marée pédocriminel, y compris dans des bordels de luxe qui prostituent des enfants et que la loi, curieusement, ne parvient pas à clore (sans doute y a-t-il des juges parmi les pédocriminels...).
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Larmes médiatiques guère convaincantes :
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J’aimerais ajouter que depuis que l'on parle de prêtres pédophiles, la caste des journaleux a consacré et consacre encore plus d’émotion à vilipender les prêtres pédocriminels qu’à témoigner sa compassion envers les victimes de cette pédocriminalité ecclésiastique. C’est peu dire que les larmes médiatiques ne furent, demeurent et resteront guère convaincantes. Ces larmes furent d’autant moins convaincantes (lorsqu'elles ont commencé) qu’elles visaient essentiellement (il y a quelques années) à exiger le mariage des prêtres et à exiger la démission de Benoît XVI.
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Crime, déni, hypocrisie et mensonge :
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Maintenant, toujours pour ce qui me concerne, la pédocriminalité ecclésiastique reste la chose la plus abominable que j’aie vécue au sein de l’Eglise catholique : crime, déni, hypocrisie et mensonge. L'Eglise va devoir continuer à recenser le nombre réel et effectif de victimes, sachant que les chiffres avancés par les médias valent ce que valent les chiffres médiatiques et médiatisés. Mais quand bien même le nombre réel et effectif de victimes serait-il inférieur à celui véhiculé par la rumeur et la fureur médiatique, ce nombre restera toujours trop élevé. Car un seul cas de pédocriminalité ecclésiastique est un cas de trop.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.riposte-catholique.fr/en-une/25-eveques-auraient-couvert-des-pretres-auteurs-dabus-sexuels
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Eglise et immigration – Un discours matérialiste ?

   
Michel Garroté - Pierre Selas, sur Info Catho, signale que des dizaines d'affiches protestant contre le Pape François et son action sont apparus un peu partout sur les murs de Rome. On peut y voir une photo en gros plan du Pape fronçant les sourcils avec une expression particulièrement sombre.
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Au bas de l’affiche, sur un fond violacé, on peut y lire en italien mâtiné de dialecte romain : « Hé, François, tu mets sous tutelle des Congrégations, tu chasses des prêtres, tu décapites l’Ordre de Malte et les Franciscains de l’Immaculée, tu ignores des Cardinaux, elle est où ta miséricorde ? ».
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Le affiches sont anonymes et ne contiennent ni signature, ni symboles, mais on peut facilement faire le lien avec les milieux conservateurs qui manifestent chaque jour davantage leur opposition au magistère, aux mesures et à la ligne pontificale du pape Bergoglio, ajoute Pierre Selas, Info Catho.
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Un autre événement a été très brièvement évoqué sur Les Observateurs sous le titre : "Le pape et le suicide de la civilisation européenne". Ci-dessous, j'y reviens plus en détail.
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Ce qui est frappant dans le discours du pape et des chrétiens de gauche sur l'immigration, selon Laurent Dandrieu (sur Le Rouge & Le Noir), c’est son matérialisme sous-jacent (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : les conditions de vie matérielles sont toujours mises en avant, et jamais mises en balance avec la déperdition culturelle subie par le candidat à l’émigration en raison de l’arrachement à sa patrie. Et de la même façon, le fait qu’une immigration massive puisse bouleverser les fragiles équilibres d’une identité nationale n’est pas réellement envisagé.
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Dans son message pour la Journée mondiale du migrant 2011, Benoît XVI innove bien en stipulant que « les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale » – cette mention de l’identité nationale est inédite dans ce genre de documents –, mais on a l’air de croire qu’il s’agit seulement d’une question de bonne volonté, que l’identité nationale ne peut pas être sérieusement mise en danger par la seule présence massive d’immigrés d’une autre culture et d’une autre religion. Or, dans le même temps, l’Église condamne inlassablement les politiques d’assimilation, que Jean-Paul II renvoie même dos à dos avec les politiques d’apartheid, au nom du droit de l’immigré de garder sa culture d’origine.
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Donc, l’Église minore ou ignore le danger que l’immigration de masse fait peser sur l’identité culturelle et spirituelle d’un pays, en même temps qu’elle accroît ce danger en interdisant à ce pays de s’en prémunir par une politique d’assimilation. Il y a à la fois un fantasme d’une conversion massive des musulmans en Europe qui serait prophétiquement préparée par le discours d’accueil tous azimuts de l’Église et des gestes comme celui du pape François ramenant de Lesbos, dans son avion, trois familles de clandestins musulmans, et une réticence concrète d’une grande part de cette même Église à accueillir les musulmans qui veulent se tourner vers le Christ.
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Les témoignages abondent de musulmans découragés par un prêtre de se convertir au christianisme, leur conseillant plutôt de rester fidèles à l’islam. Quand le pape lui-même ne cesse de faire l’éloge de l’islam et dit à de jeunes musulmans, comme il l’a fait en 2014 : « La foi que vos parents vous ont inculquée vous aidera toujours à avancer », il est difficile d’y voir une démarche d’évangélisation très affirmée.
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De fait, s’il existe un petit mouvement de conversions de l’islam au catholicisme sur le continent européen, massivement c’est le contraire qui se passe : ce sont des prédicateurs musulmans radicaux qui sont en train, non seulement de conduire les masses musulmanes issues de l’immigration vers un islam de plus en plus rigoriste, mais aussi de convertir à cet islam radical nombre d’Européens de souche privés de tout repère spirituel par la laïcisation de la société, ajoute Laurent Dandrieu, sur Le Rouge & Le Noir (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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https://www.infocatho.fr/une-premiere-historique-des-manifestes-contre-le-pape-sur-les-murs-de-rome/
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https://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/laurent-dandrieu-les-souffrances-des-europeens-sont-sorties-du-champ-de-vision-de-l-eglise
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Le pape et le suicide de la civilisation européenne

(Sous-titre de « Eglise et Immigration / Le grand malaise ») » de Laurent Dandrieu

Note de lecture de Benoît Couëtoux du Tertre

Peut-on être catholique aujourd’hui et refuser la submersion migratoire de l’Europe ? Telle est la brûlante question à laquelle tente de répondre par l’affirmative Laurent Dandrieu, rédacteur en chef des pages « Culture » de Valeurs actuelles dans un essai brillant d’intelligence, de rigueur et de lucidité.

C’est pour répondre justement à ce malaise des catholiques qui ne se reconnaissent plus dans le discours ecclésial sur l’immigration que Laurent Dandrieu a écrit ce livre, pour « que l’on ne puisse pas dire, le jour où les Européens auront voulu sauver leur continent du suicide, qu’ils aient trouvé sur leur chemin un obstacle insurmontable : l’Eglise ».

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Le mépris envers les “catholiques populaires”

   
Michel Garroté - En France, le problème des "migrants" divise l'Eglise en deux blocs : d'une part, le bloc des catholiques de gauche qui, dans le sillage du pape François, voient l'afflux massif de migrants musulmans comme une bonne chose ; et d'autre part, le bloc des catholiques populaires et identitaires, qui voient cet afflux migratoire comme une mauvaise chose. Deux blocs donc : le bloc des fidèles méprisables (les catholiques populaires et identitaires) et le bloc des gentilles élites (les catholiques de gauche), élites censées "guider" (en toute modestie...) ces mêmes fidèles, trop bêtes pour comprendre par eux-mêmes, que le Christ était dès le commencement, demeure et restera à jamais, un militant de la CGT, un messie mélenchonnique.
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A ce propos, sur Aleteia, Laurent Dandrieu écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans les années 1970, le père Serge Bonnet, sociologue et dominicain, était parti en guerre contre un certain clergé [gauchisant] qui faisait la chasse au catholicisme populaire, cette religiosité un peu trop basique aux yeux de ce même clergé [gauchisant] ; catholicisme populaire indigne du bel édifice théologique en lequel ce clergé [gauchisant]   avait caricaturé le catholicisme. Au nom de ce mépris du catholicisme populaire, on fit la traque aux processions, à la communion solennelle, aux dévotions mariales, à tout un tas de pratiques suspectées de transformer la religion en « opium du peuple ».
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Le père Serge Bonnet, lui -- dont plusieurs écrits ont été récemment réédités aux éditions du Cerf, sous le titre "Défense du catholicisme populaire" -- rappelait que quand l’Église ne répondait plus à ces besoins populaires de voir reconnu et exprimé « le sacré, la crédulité, le goût du merveilleux, la superstition, la peur », ces besoins populaires allaient se satisfaire ailleurs, dans toutes sortes de fausses religiosités et d’idoles néo-païennes. Et il dénonçait, avec une vigueur de polémiste, « l’abandon religieux dans lequel est laissé le grand nombre parce qu’une petite caste impose une conception élitiste, sectaire, politicarde et cléricale de la religion ». Au nom d’une « foi adulte », l’Église des années 60 et 70 a tourné le dos au peuple, méprisant au passage, comme le notait déjà le père Bonnet, le « patriotisme populaire ».
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Aujourd’hui, au nom d’une foi vide de tout attachement à sa communauté naturelle, attachement dénoncé comme un communautarisme et comme une « crispation identitaire », un certain cléricalisme [gauchisant], laïc ou religieux, d’ailleurs beaucoup mieux représenté au sommet de la hiérarchie ecclésiale qu’à la base, l’Église semblant souffrir de la même coupure que le reste de la société entre les fidèles et les élites censées les guider, ce cléricalisme [gauchisant] veut poursuivre cette stratégie suicidaire, aboutissant à se couper du peuple au nom d’un mépris du « catholicisme culturel », regardé de haut, ajoute Laurent Dandrieu (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://fr.aleteia.org/2017/01/25/la-nouvelle-tentation-cathare/
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Laurent Dandrieu est l'auteur de "Église et immigration : le grand malaise", paru aux éditions Presses de la Renaissance en 2017.
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Marion, Fillon et les cathos – Ciel ! Mais que se passe-t-il ?

   
Michel Garroté - Or donc, selon un sondage Ifop réalisé pour Le Figaro, 23 points séparent Marion Maréchal-Le Pen de Florian Philippot, le bras droit de Marine Le Pen (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : 52% des sympathisants du Front national se disent plus proches des idées portées par Marion Maréchal-Le Pen que des idées soutenues par Florian Philippot (29%).
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L’avance est encore plus marquée chez les jeunes de 18 à 24 ans : 66% pour Marion Maréchal-Le Pen contre seulement 8% pour Florian Philippot, soit une différence de 58 points (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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A cet égard, rappelons que Marion Maréchal-Le Pen incarne un courant, à la fois libéral au plan économique, et, catholique au plan des valeurs. Alors que Florian Philippot, au contraire, incarne un courant, à la fois étatiste et protectionniste au plan économique (donc presque socialiste), et, ultra-laïc au plan des valeurs ("valeurs" au demeurant assez floues chez Florian Philippot et chez Marine Le Pen).
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De son côté, à propos du catholicisme renaissant en France, l'historien Camille Pascal estime (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Le catholicisme est en train de sortir des profondeurs dans lesquelles la société l'avait enfoui depuis une trentaine d'années. Les agressions terroristes, le fait que les Français soient désignés comme des croisés par Daech, et, dans un registre différent, la façon dont les réformes sociétales ont été imposées engendrent une réaction à un moment donné. Et l'identité catholique ressurgit (même François Fillon se revendique désormais gaulliste et catholique...).
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Camille Pascal précise : Jamais, depuis les manifestations pour l'école libre de 1984, la France catholique n'avait été à ce point mobilisée. Cette mobilisation est non seulement importante, mais aussi durable. La première Manif pour Tous a eu lieu fin 2012. Le mouvement continue (ndmg - une Marche Pour la Vie aura lieu à Paris le dimanche 22 janvier). Pour une génération d'intellectuels formés par le structuralisme des années 1970, c'est impensable, et, donc, ils continuent à ne pas percevoir le phénomène, ajoute Camille Pascal (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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A noter, dans ce contexte, le décalage, entre, d'une part, les laïcs catholiques, en majorité hostiles à l'actuelle migration musulmane de masse, et, inquiets de l'islamisation de l'Europe ; et d'autre part, le très islamophile pape François. Car en effet, le pape François, dimanche 15 janvier dernier, a, encore une fois, salué les migrants mahométans, et, salué, leur "démarche d'espérance", en soulignant que, selon lui, chacun de ces migrants apportait à l'Occident "une culture précieuse" (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/01/18/35003-20170118ARTFIG00388-marine-le-pen-face-aux-deux-lignes-du-front-national.php?redirect_premium
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http://www.fdesouche.com/812533-sondage-le-courant-de-marion-marechal-le-pen-devance-largement-celui-incarne-par-florian-philippot
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http://www.lepoint.fr/chroniques/oui-francois-fillon-est-porte-par-une-resurgence-catholique-12-01-2017-2096581_2.php
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/L-identite-catholique-ressurgit
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http://www.lepoint.fr/monde/pape-francois-les-migrants-apportent-une-culture-precieuse-en-europe-17-01-2016-2010708_24.php
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“Thriller” au Vatican ?

   
La papauté de François a créé au Vatican une atmosphère très différente de celle de Jean-Paul II et de Benoît XVI, sous lesquels Rome était un lieu considérablement plus accueillant pour les fidèles en visite, laïcs et religieux. Très médiatisé (très aimé des médias et lui-même adorant se faire interviewer...), le Pape François, selon de nombreux témoignages, n'en reste pas moins un homme autoritaire ne supportant pas la moindre "critique" à son endroit au sein de l'Eglise. Des médias catholiques commencent à évoquer ce problème de "communication", médias catholiques tels que "Lifesitenews", "LifeSite Faithful Insight", "OnePeterFive" et "Reginamag.com", tous cités par le site catholique français "Le Salon Beige" (voir lien vers source en bas de page).
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"Lifesitenews" :
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Tout cela est notamment confirmé par cet article de "Lifesitenews" dont voici quelques extraits : Notre visite (ndmg - récente) à Rome a été la plus dramatiques des nombreuses visites bisannuelles que nous y avons faites au cours de ces dix dernières années. Après avoir rencontré des cardinaux, des évêques et d'autres membres des dicastères et institutions vaticanes, John-Henry Western, notre nouveau journaliste à Rome, Jan Bentz et moi-même avons observé une tendance générale et omniprésente à l'anxiété et à une peur bien réelle chez les fidèles serviteurs de l'Eglise. Beaucoup redoutaient de perdre leur position, d'être licenciés de leurs emplois dans les institutions vaticanes ou bien de souffrir de graves réprimandes publiques ou d'accusations personnelles de la part de l'entourage du pape ou même de François lui-même.
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Ils ressentent également un grand stress et de la peur devant les dommages occasionnés à l'Eglise, dommages qu'ils sont incapables d'arrêter. Vers la fin de notre visite, un clerc de haut rang a confirmé nos observations. Il a ajouté "On peut sentir la peur. Elle est tangible." Un autre, qui avait toujours été disponible pour aborder les crises difficiles, nous a immédiatement prévenu qu'il ne discuterait pas, même hors micro, des controverses actuelles. Il nous a été demandé de ne lui poser aucune question sur ces sujets. Vers la fin de notre visite nous avons pu aborder l'une de ces controverses et l'ampleur des informations qui lui étaient inconnues a pu être évaluée. La publication des lettres "dubia" par ceux que nous savons maintenant être six courageux cardinaux, silencieusement soutenus par 20 à 30 cardinaux, a très clairement initié une atmosphère accrue de peur et d'intimidation au Vatican.
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Le journaliste de LifeSiteNews, Pete Baklinski, a rapporté que l'évêque Athanasius Schneider (évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan) a raconté avoir ressenti une "grande stupéfaction" devant ce qu'il a appelé la nature "inhabituellement violente et intolérante" de la réaction à ces lettres, ajoutant qu'une telle réaction est contraire à l'appel du Pape pour le "dialogue et l'accueil d'une légitime pluralité d'opinions". La papauté de François a créé à Rome une atmosphère très différente de celle des papes Saint Jean-Paul II et Benoît XVI, sous lesquels Rome était un lieu considérablement plus accueillant pour les guerriers de la Culture Catholique de la Vie que nous sommes.
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Un autre billet du 23 novembre informait que les cardinaux Burke et Pell ont été officiellement exclus de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et que "la composition de la Congrégation a récemment été saignée, tandis que de nombreux progressistes ont été nommés en remplacement". Ceci a efficacement neutralisé et rendu silencieux le très orthodoxe Cardinal Sarah, dirigeant de la Congrégation.
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Le Cardinal Ouellet, chef de la Congrégation des Evêques, n'a également plus d'autorité réelle, alors que des exécutants nommés par François ont maintenant la haute main sur la nomination des évêques. Les évêques nommés actuellement sont pour la plupart tenants des vues les plus radicalement libérales, tels que les désormais cardinaux Cupich et Farell ou encore l'évêque de San Diego Robert McEltoy. Et bien entendu, il a été fait interdiction au Cardinal Pell de poursuivre sa pourtant nécessaire réforme des institutions et procédures financières du Vatican, toujours minées par la corruption (cette information provient d'une source indiscutable).
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L'Académie pontificale pour la vie, à l'origine fondée personnellement par le pape Saint Jean-Paul II et le non moins saint Professeur Jérôme Lejeune, a été transformée en profondeur et l'archevêque kasperite Vincenzo Paglia a été choisi par le pape François pour en prendre la tête. La condition originelle établie par Saint Jean-Paul II et par le Professeur Lejeune selon laquelle les membres de l'Académie devaient signer une déclaration affirmant qu'ils défendaient l'enseignement pro-vie de l'Eglise a été supprimée ; le mandat de l'Académie a été changé en un assortiment harmonieux se concentrant désormais sur les questions environnementales. L'appartenance à vie de beaucoup des éminents membres originaux de l'Académie a été révoquée. Ce n'est sans doute pas une coïncidence qu'un nombre significatif de ces membres d'origine, amis chers à Jean-Paul II et au Professeur Lejeune, ont été permis les critiques les plus sévères et les plus pointus du pape François.
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Claire Chretien a rapporté que le pape François a encensé le théologien moral allemand Bernard Häring, l'un des plus importants opposants à l'encyclique Humanae Vitae du Pape Paul VI en 1968, pour sa nouvelle moralité, dont le pape a affirmé qu'elle aidait "la théologie morale à prospérer". Pouvez-vous imaginer l'impact de cette déclaration de François sur tous ceux à la curie et dans les institutions vaticanes, et sur tous les pasteurs du monde entier, qui tous ont reçu des papes Saint Jean-Paul II et Benoît XVI la consigne de défendre fermement Humanae Vitae ? Que va-t-il advenir d'eux désormais, dans le climat actuel de grave intimidation, s'ils poursuivent ce qui a pour eux été naturel durant des décennies en union avec les enseignements magistraux Catholiques sur le sujet de la contraception, enseignements qui courent depuis l'extrême origine de l'Eglise ?
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"LifeSite Faithful Insight" :
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Dans son éditorial du prochain numéro du magazine de "LifeSite Faithful Insight", John-Henry Westen expose d'autres choses qu'il a découvertes : Les universités catholiques de Rome sont observées et les enseignements des professeurs sont examinés pour s'assurer de ce qu'ils sont en conformité avec l'interprétation libérale d'Amortis Laetitia. Les clercs sont dénoncés à leurs supérieurs si on les a entendus exprimer quelque inquiétude au sujet du pape François. Beaucoup ont peur de parler ouvertement, même ceux qui, par le passé, étaient toujours prêts à le faire. Des journalistes du Vatican nous ont dit avoir été avertis de nombreuses fois de ne pas avoir à parler des lettres dubia.
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C'est comme si la Rome catholique s'était changée en un état religieux policier en raison de ce que les lettres dubia sont perçues comme une grande menace pour certains agendas politiques.
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"OnePeterFive" :
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Dans un article sur le site "OnePeterFive", le vaticaniste Maike Hickson a écrit : J'ai entendu des témoignages selon lesquels le Vatican est comme un Etat occupé. Certaines des sources avec qui j'ai parlé craignent que les communications avec des officiels du Vatican soient espionnées ; certains ont même rapporté d'étranges anomalies lors de certaines conversations téléphoniques, lesquelles, après une interruption de l'appel, se poursuivaient par une boucle audio répétée encore et encore des derniers instants de la conversation. Certaines personnes qui travaillent au Vatican conseillent à leurs contacts extérieurs de ne pas partager d'informations sensibles par mail ou via les téléphones mis à disposition par le Vatican.
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"Reginamag.com" :
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Hickson poursuit en citant la réponse de l'estimé correspondant vaticaniste Ed Pentin à l'occasion d'une longue interview au site "Reginamag.com", interview intitulée "Y a-t-il un règne de la terreur au Vatican ?" : La réaction du pape, qui est allé jusqu'à mettre en cause la santé mentale des quatre cardinaux, a été interprétée comme une manifestation de sa propre colère d'avoir son agenda politique perturbé. Et au lieu de prendre les quatre cardinaux au mot (lesquels ont dit avoir agit avant tout par devoir de charité envers le Saint Père, par équité et par une profonde inquiétude pastorale), ceux-ci sont vus comme des adversaires.
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A ce que je sais, le Pape a également travaillé derrière la scène pour s'assurer de ce que son agenda politique ne serait pas contrarié. A partir d'article publiés stratégiquement dans l'Osservatore Romano ou par des réponses ambigües à ceux qui l'interrogent si ceux qui critiquent publiquement les dubia l'ont fait à sa demande, François se comporte, ainsi qu'un observateur a pu le dire, comme "un lobbyiste politique en coulisse". Dans les trois semaines qui ont suivi la publication des dubia, le pape a donné trois interviews aux médias planétaires, toutes ayant pour objectif de légitimer sa position et dénigrer ses critiques.
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Enfin, il est important de noter qu'en juxtaposant simplement les déclarations du pape et de ses alliés il est clair qu'il y a de considérables mensonges et tromperies à l'oeuvre en ce moment, ainsi que des calomnies et des atteintes à la réputation de ceux qui sont étiquetés "à droite" simplement parce qu'ils ont ouvertement critiqués Amoris Laetitia, ou même simplement évoqué ces critiques. Cela me peine sincèrement de dire tout ceci, parce qu'en tant que journaliste catholique l'on ne souhaite aucunement porter atteinte au ministère de Pierre, mais je pense que j'ai une obligation de rapporter ce qui est en train de se produire".
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Ce cardinal qui destituera le pape François

Cardinal Burke attends a news conference by the conservative Catholic group "Voice of the Family" in Rome

   
Michel Garroté - Mais non, ce cardinal - Raymond Leo Burke - ne destituera pas le pape François et d'ailleurs il n'en a pas le pouvoir. En fait, c'est juste la presse progressiste qui allègue : "le cardinal américain qui destituerait le pape François, s’il pouvait". Ridicule.
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Barbie Latza Nadeau, dans The Daily Beast, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le cardinal américain Raymond Leo Burke, un conservateur, a déclaré que les catholiques américains membres du parti démocrate, John Kerry et Nancy Pelosi, devraient se voir refuser la sainte communion parce qu’ils sont pro avortement. Le cardinal Burke veut également obliger le pontife progressiste à préciser la position de l’Eglise sur le divorce et les LGBT. Le pape François a donc des explications à donner. C’est ce que disent quatre cardinaux animés par l'Américain Raymond Leo Burke.
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Fatigué de dépendre du pontife en ce qui concerne le symbolisme et l'interprétation individuelle du magistère, Burke et les quatre autres cardinaux souhaitent que le pape François explique ce qu’il pense vraiment sur des questions clés comme les couples de même sexe et les catholiques divorcés et re-mariés.
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En septembre, les cardinaux ont déposé une liste de doutes auprès du pape François et auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à propos de l'exhortation apostolique du pape 'Amoris Laetitia' (The Joy of Love) dans laquelle il a assoupli les positions de l'Eglise à propos du mariage. Et cette liste de doutes dit que le pape engage l'Eglise vers la désorientation et la confusion.
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Lorsqu'il est devenu clair que le pape François n’avait pas l'intention de répondre, les cardinaux ont rendu leur action publique. Si le pape ne répond pas, ils lanceront une procédure formelle de correction et une audience du Congrès à la Curie en vertu du principe 'Prima Sedes' du Droit Canon, ajoute Barbie Latza Nadeau (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Version française :
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http://www.atlantico.fr/decryptage/cardinal-americain-qui-destituerait-pape-francois-pouvait-gilles-klien-burke-lgbt-divorce-2886103.html?yahoo=1
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Version originale : Barbie Latza Nadeau dans The Daily Beast.
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Avec François le Vatican s’est soumis à l’islam

Pape-5s

   
Michel Garroté - Le pape Benoît XVI a mis en doute publiquement la capacité d'adaptation de l'islam à une société pluraliste et il a pris ses distances avec le programme de dialogue inter-religieux des moines franciscains d'Assise. Il a fait sien le point de vue des modérés et conservateurs italiens qui estiment que le dialogue inter-religieux doit avoir pour principe directeur la réciprocité. Il a par exemple trouvé naïf que soit permise à Rome, la construction d'une mosquée financée par des capitaux saoudiens, - la plus grande d'Europe -, alors que les pays musulmans interdisent la construction d'églises et de missions. Dans sa conférence de Ratisbonne, Benoît a fait ce que le monde islamique interdit : discuter librement de la foi. Il a déclaré que Dieu est différent d'Allah.
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A ce propos, Giulio Meotti, rédacteur culturel à Il Foglio, journaliste et auteur italien, écrit notamment : Depuis, les excuses sont devenues la politique officielle du Vatican en direction du monde islamique. François a nié que l'Islam soit violent en soi et affirmé que toutes les religions ont un potentiel de violence, y compris le catholicisme. Auparavant, François a affirmé qu'« une guerre mondiale » était en cours, mais a nié que l'Islam y joue un rôle quelconque. « Il est clair que les musulmans ont un but ultime : la conquête du monde ... Mais il nous est difficile de reconnaître cette réalité et d'y répondre par une défense de la foi chrétienne. J'ai entendu plusieurs personnes émettre cette idée islamique : « là où, dans le passé, les armes ont échoué, nous réussirons aujourd'hui avec le taux de natalité et l'immigration ». La population est en train de changer. Si cela continue ainsi, des pays comme l'Italie auront une population qui sera en majorité musulmane. Et quelle peut être la plus belle conquête ? Rome ».
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Le 11 septembre a marqué le début du djihad contre l'Occident, mais le 12 septembre demeurera la plus belle génuflexion culturelle de l'Occident envers l'islam. Le 12 septembre 2006, le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger) a atterri en Bavière ou il est né et a commencé d'enseigner la théologie. La conférence qu'il a donné devant la communauté universitaire de Ratisbonne est aujourd'hui considérée comme le discours papal le plus controversé de ce dernier demi-siècle. En ce dixième anniversaire de la conférence de Ratisbonne, les mondes occidental et islamique auraient dû présenter leurs excuses à Benoit. Mais c'est le contraire qui a eu lieu : le Vatican a présenté ses excuses aux musulmans.
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A Ratisbonne, le pape Benoît a énoncé les contradictions internes de l'Islam contemporain, mais a également proposé un terrain de dialogue avec le christianisme et la culture occidentale. Le Pape a parlé des racines juives, grecques et chrétiennes de la foi de l'Europe, expliquant en quoi elles différaient du monothéisme islamique. Le pape a cité l'empereur byzantin, Manuel II Paléologue : « montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait ».
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Ce baril de dynamite était adouci d'une citation des sourates de jeunesse de Mahomet : « Il n'y a pas de contrainte en religion ». Une sourate écrite à une époque où « Mahomet était sans pouvoir et menacé » a précisé Benoit. Le discours du pape Benoît XVI n'a pas surpris. « L'inquiétude du pape envers l'islam n'était pas un secret » a écrit Christopher Caldwell dans le Financial Times. « Il a mis en doute publiquement la capacité d'adaptation de l'islam à une société pluraliste. Il a rétrogradé l'un des principaux conseillers de Jean-Paul II sur le monde islamique et a pris ses distances avec le programme de dialogue inter-religieux des moines franciscains d'Assise. Il a fait sien le point de vue des modérés et conservateurs italiens qui estiment que le principe directeur du dialogue inter-religieux doit être la réciprocité. Autrement dit, il trouvait naïf qu'on permette à Rome, la construction d'une mosquée - financée par des capitaux saoudiens -, la plus grande d'Europe, alors que les pays musulmans interdisent la construction d'églises et de missions ».
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Dans sa conférence de Ratisbonne, Benoît a dressé les tréteaux du drame de notre temps et, pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise catholique, un pape a parlé de l'Islam sans recourir aux habituelles platitudes. Il a fait ce que le monde islamique s'interdit : discuter librement de la foi. Dieu est différent d'Allah a-t-il dit. Des choses que l'on n'a plus jamais entendues. La citation de Manuel II Paléologue a fait le tour du monde, secouant la oumma [la communauté musulmane], qui n'a pas manqué de réagir violemment. Bien entendu, la presse internationale a unanimement condamné « l'agression du pape envers l'islam ». La réaction au discours du pape montre qu'il a eu raison. Des dirigeants musulmans au New York Times, le monde entier a exigé que le Pape présente des excuses et se soumette. Les grands médias ont fait de lui un incendiaire digne du « Choc des civilisations » de Samuel Huntington. Dans les zones sous contrôle de l'Autorité palestinienne, des églises ont brûlé et des chrétiens ont été attaqués. Les Islamistes britanniques ont appelé à « tuer » le pape, mais Benoît les a mis au défi.
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En réaction, en Somalie, une religieuse italienne a été abattue. En Irak, Al-Qaïda a décapité et mutilé un prêtre orthodoxe syrien faute d'avoir obtenu que l'Eglise catholique présente ses excuses. La Fraternité musulmane égyptienne a promis au pape des représailles. Un dirigeant pakistanais, Shahid Shamsi, a accusé le Vatican de soutenir « l'entité sioniste ». En Turquie, Salih Kapusuz, numéro deux du parti de celui qui était à l'époque Premier ministre (et qui est aujourd'hui président) Recep Tayyip Erdogan, a comparé le pape Benoît XVI à Hitler et Mussolini. En Iran, le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que les paroles du Pape Benoît prouvaient sa participation à « la conspiration américano-israélienne » et témoignaient de son appartenance à la « conspiration des croisés ».
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Le dispositif de sécurité autour de Benoît fut immédiatement renforcé. Deux ans plus tard, le pape fut interdit de parole à La Sapienza, la plus importante université de Rome. Après Ratisbonne, Benoît ne sera plus le même. Islamistes et conciliateurs occidentaux se sont entendus pour lui clouer le bec. Quelques jours après la conférence, épuisé et effrayé, le pape Benoît a présenté ses excuses. « Je suis profondément désolé des réactions de certains pays concernant quelques passages de mon adresse ... propos jugés offensants pour la sensibilité des musulmans », a déclaré le pape à des pèlerins qui le visitaient dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo. La citation « n'exprimait en aucune façon mes pensées personnelles. J'espère que cela apaisera les cœurs ».
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Ces propos du Pape ont sans doute eu pour but d'apaiser la violence. Mais depuis, les excuses sont devenues la politique officielle du Vatican en direction du monde islamique. « Les positions par défaut vis-à-vis de l'islam militant ne vont pas sans rappeler malheureusement les positions par défaut de la diplomatie vaticane vis-à-vis du communisme tout au long des 25 dernières années de la guerre froide », a écrit George Weigel, un éminent spécialiste américain. Dans son nouvel agenda, le Vatican cherche « des accommodements politiques avec les États islamiques et renonce à toute condamnation publique des islamistes et de l'idéologie djihadiste ».
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Dix ans après une conférence de Ratisbonne plus pertinente que jamais après les attaques de l'Etat islamique sur le sol européen, un autre pape, François Ier, a multiplié les tentatives de séparer musulmans et violence, tout en évitant systématiquement de mentionner le mot interdit : islam. Sandro Magister, l'un des journalistes italiens les plus compétents sur les questions catholiques, analyse la situation ainsi : « Face à l'offensive de l'islam radical, l'idée de François est que « nous devons apaiser le conflit. Et oublier Ratisbonne ». Pas un représentant de la diplomatie vaticane aujourd'hui qui n'évite soigneusement toute référence à l'« islam » et aux « musulmans », ni ne dénie qu'un choc de civilisations soit en cours. De retour de la Journée Mondiale de la Jeunesse en Pologne, en août dernier, François a nié que l'islam soit une religion violente en soi. Il a affirmé que toutes les religions, y compris le catholicisme, disposent d'un potentiel de violence. François a certes reconnu l'existence d'une « guerre mondiale », mais a nié que l'islam y joue un rôle quelconque.
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En 2006, le pape Benoit XVI a déclaré ce qu'aucun pape avant lui n'avait osé dire, à savoir qu'il existe un lien entre violence et islam. Dix ans plus tard, le pape François n'a jamais osé nommer les responsables des violences anti-chrétiennes et n'a jamais mentionné le mot « islam ». En mai, François a expliqué que l'« idée de conquête » était partie intégrante de l'islam religieux, mais il a rapidement ajouté que cela revenait à interpréter le christianisme comme la religion de l'autre joue tendue. « L'islam authentique et la bonne lecture du Coran sont opposés à toute forme de violence », a proclamé le pape en 2013. Un an plus tard, François a déclaré que « l'islam est une religion de paix, compatible avec le respect des droits de l' homme et la coexistence pacifique ». Il a affirmé que ce sont les maux de l'économie mondiale, et non l'islam, qui inspirent le terrorisme. Voilà quelques jours, le Pape a ajouté que « les gens qui se disent chrétiens mais ne veulent pas de réfugiés à leur porte sont des hypocrites ».
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Le pontificat de François laissera ainsi la marque d'une mise en équivalence morale entre le christianisme et l'islam, équivalence qui dissimule les crimes commis par les musulmans contre d'autres musulmans, contre les chrétiens d'Orient et contre l'Occident. Mais de courageux cardinaux existent encore qui tiennent un discours de vérité. Raymond Burke, un des leaders du catholicisme américain, est de ceux-là. A l'occasion d'un récent entretien accordé à des médias italiens, il a déclaré : « Il est clair que les musulmans ont un but ultime : conquérir le monde. L'islam veut imposer la charia, leur loi, au monde et autorise la violence contre les infidèles, notamment chrétiens. Reconnaître cette vérité et élaborer une défense de la foi chrétienne nous est difficile. J'ai entendu plusieurs personnes défendre cette idée islamique : « là où dans le passé, nos armes ont échoué, nous réussirons aujourd'hui avec notre taux de natalité et notre immigration ». La population est en train de changer. Si cela continue, dans bien des pays comme l'Italie, la majorité de la population sera musulmane. l'Islam se réalise dans la conquête. Et quelle peut être sa réalisation la plus importante ? Rome ! ».
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Malheureusement, le premier évêque de Rome, François, parait sourd et aveugle à ces vérités importantes. Benoît XVI a mis cinq jours pour présenter des excuses après sa courageuse conférence. Mais il a ouvert une longue saison d'excuses vaticanes - dix ans - au terrorisme islamique. La visite de François à l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, où le père Jacques Hamel a été assassiné par des islamistes se fait toujours attendre. Ce meurtre, dix ans après la conférence de Ratisbonne, prouve de la plus tragique manière que Benoît avait raison et François a tort, conclut Giulio Meotti.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9158/vatican-soumet-islam
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Le pape François est-il crypto-musulman ?

Pape-5

   
Michel Garroté - « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique ! » : cette phrase du pape François continue de faire couler beaucoup d'encre en Occident tandis que le sang des chrétiens continue de couler à flot en Orient. L'on pourrait presque ajouter que le pape François, c'est le flou violent. S'il est un conseil que nombre de catholiques aimeraient donner à ce pape, c'est celui de se taire à défaut de dire des choses conformes à la foi chrétienne. Ci-dessous, les extraits d'une analyse gratinée (et un brin "tradi") écrite par Alexis Arette et parue sur Eurolibertés. Cathophobes s'abstenir de la lire.
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Ainsi donc, sur Eurolibertés, Alexis Arette écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Lors de la bataille de Las Navas de Tolosa en 1212, Sanche le Fort, Roi de Navarre, se voyant débordé par les musulmans trois fois plus nombreux, s'est écrié vers l’Évêque de Tolède qui bataillait à ses côtés : « Évêque, voici le moment de mourir ! ». Et l’Évêque a répondu : « Non Sire ! Voici l’instant de vaincre ! ». Alors le Roi de Navarre, retrouvant de nouvelles forces, entraîna ses Navarrais dans une telle charge, qu’il parvint jusqu’à la tente de l’Émir, protégé dit-on, par des chaînes d’or qu’il brisa de sa lourde hache ! L’Émir s’enfuit précipitamment, décourageant par le fait ses troupes, et abandonnant sur place son turban broché d’une magnifique émeraude. C’est elle qui, aujourd’hui, figure sur le blason rouge de Navarre, au centre des chaînes d’or brisées par Sanche. Les rois ne sont plus, et les évêques ont beaucoup changé depuis. Les Coraniques eux sont restés les mêmes. Et l’année étant celle de la miséricorde, il semble bien que le Pape ait déclaré qu’ils sont ce qu’ils ne sont pas. Et de me rappeler ce que disait Paul VI des fumées de Satan qui avaient obscurci les débats du Concile ; elles ont donc pu obscurcir l’entendement de notre Pape, qui aurait dit : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique ! ». Moi, il me semble que si un catholique avait égorgé un Iman de la façon dont un Coranique vient d’égorger le Père Hamel, ça se saurait ! La violence est inséparable de la guerre.
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Alexis Arette : Et Saint Thomas a disserté sur la « juste guerre ». De même, un policier qui abat un forcené commet un acte violent : mais mettre sur le même plan la violence du policier avec celle de l’assassin procède d’une grave aliénation mentale. La victoire de Las Navas de Tolosa fut attribuée à l’intervention de Notre Dame de Rocamadour qui s’est montrée souvent Vierge guerrière, comme lors de la bataille de la Marne, où les témoignages allemands sont formels. Mais de même que l’Église de jadis préféra l’argent britannique à Jeanne d’Arc, l’Église d’aujourd’hui gomme soigneusement le miracle s’il contrevient aux modes de l’époque dont elle s’accommode. Le pape François s’accommode du Coran ; moi pas. Je ne sais pas lire comme le Pape entre les lignes. Il est vrai que Jean-Paul II avait donné l’exemple, en embrassant le livre meurtrier. Mais il en était à l’âge ou la loi de l’Église interdit aux évêques d’exercer ; craignant les méfaits de la sénilité. Et le Pape est évêque de Rome ! Il est vrai que le journaliste qui a fait connaître les propos ahurissants du Pape a souligné sa fatigue après cinq journées d’activités intenses en Pologne.
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Alexis Arette : Ceci pourrait expliquer cela, mais cela ne change pas la gravité du propos qui conforte l’islamisme, en assurant aux musulmans qu’ils ne font que rendre aux Chrétiens la monnaie de leur pièce. Marie Octave Filiola († 1976), miraculeusement convertie au Tiers Ordre Franciscain, et sur laquelle, bien sûr, on a fait silence, a révélé de la part de Notre Seigneur que les yeux de Paul VI s’étaient ouverts trop tard, et elle commentait ensuite : « J’aperçois la menace d’un schisme. Il me semble que l’on cherche à couper la Sainte Église en deux. Avec angoisse, j’évoque l’éventualité d’une église, déchirée qui aurait deux Papes : un saint et un faux ! ». Cette vision inquiétante est corroborée par de multiples autres déclarations d’âmes mystiques, comme celle d’Éliane Caille, ou encore Amélia de Bruxelles, dont les messages de 1972 à 1979 furent autorisés par l’évêque du lieu, bien qu’ils dépeignissent la trahison des cardinaux romains. Quant à Sœur Marie de la divine miséricorde, elle aurait reçu de Notre Seigneur des messages, dont cet extrait : « Certains de mes serviteurs sacrés se sont tellement éloignés que beaucoup ne croient plus à mon second avènement. Les prêtres et les cardinaux qui croient, sont poussés sus le coté et forcés au silence. Bientôt, ils devront prendre garde. car ils seront obligés de proclamer les enseignements d’un menteur, dont l’âme ne vient pas de la lumière : un grand nombre d’hommes tomberont sous le charme d’un faux Pape… ». J’ai rassemblé dans mon livre Fils d’Homme, je t’ai fait sentinelle (éditions de L’Æncre) des dizaines et dizaines de prophéties semblables.
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Alexis Arette : Elles ne font que corroborer le terrible message de la Vierge Marie à la Salette : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist ! ». Sans doute, Saint Paul écrivait : « Nous ne prophétisons qu’en partie… », mais il a écrit aussi : « Ne méprisez pas les prophéties, mais examinez toutes choses et retenez ce qui est bon ! ». J’ai cherché ce qui était « bon » dans le message du Pape François. Je cherche encore sans trouver. Peut-être suis-je un centurion déformé par la violence dont j’ai usé, quand les armes à la main, je défendais l’évêché de Faz-Diem, contre l’armée communiste, mais je pense que si le pape François eut été le Pape de cette époque, il aurait démontré que les communistes ne sont pas communistes, et que Marx était un homme de paix et de miséricorde. Il ne m’eût pas convaincu, car moi je n’ai pas lu le Coran entre les lignes avec des lunettes roses ! Et je crains même qu’un jour, après que Monseigneur Lustiger eut expliqué à la chrétienté que ce n’était nullement les Juifs qui avaient condamné le Christ, mais les Romains, l’on n’en vienne à réinterpréter les Évangiles, et à nous assurer que Notre Seigneur n’avait agité qu’un éventail pour rafraîchir les vendeurs du temple… La bataille de Las Navas de Tolosa ne fut possible que par la persévérance du Pape Boniface III qui alla jusqu’à menacer d’excommunication les princes qui ne participeraient pas à la libération de l’Espagne. Les Coraniques laissèrent 60'000 morts sur le terrain, mais ils ne doutèrent pas que 432'000 vierges les attendaient au paradis d’Allah.
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Alexis Arette : Je ne pense pas que ce soit ce détail qui ait motivé la sympathie de notre Pape pour la religion musulmane, mais le fait est là qu’il en a parlé en bien, autant que j’en pense du mal, conclut Alexis Arette sur Eurolibertés (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://eurolibertes.com/lobbies/pape-francois-saccommode-coran-moi/
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Pape François – Folie du déni et infinie tristesse

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Michel Garroté - L'incroyable déclaration du pape François sur la violence islamique et la violence catholique continue de susciter l'indignation. Ci-dessous, je publie les extraits de deux réactions, celle de Gérald Fruhinsholz et celle de Bernard Antony.
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Gérald Fruhinsholz (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Lorsqu’une sommité morale et religieuse comme le Pape refuse de nommer les choses, disant que l’Islam n’a rien à voir avec la violence, le monde est au plus mal. Cette forme de déni est terrible, car elle occulte le génocide actuel des chrétiens d’Orient, massacrés par les fous d’Allah. “Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique”, a-t-il dit au micro au retour des JMJ.
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Gérald Fruhinsholz : Il semble que le Pape met au même niveau les crucifixions barbares, les membres coupés, les jeunes filles violées et égorgées, les homosexuels jetés vivants du haut des immeubles, aujourd’hui un prêtre décapité et immolé sur l’autel, et “la violence catholique”. Est-ce un rappel de l’Inquisition criminelle perpétrée contre les Juifs d’il y a plus de 5 siècles, ou la saint Barthélémy qui vit la disparition de quelques 30'000 Protestants de France ?
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Gérald Fruhinsholz : Mais dans ce cas, il faut rappeler les razzias dans le sud de la France des Sarrasins ou Mahométans qui émasculaient les hommes , déportaient les jeunes filles pour en faire des esclaves, etc. Le danger n’est pas dans l’Histoire, mais dans l’actualité. Aujourd’hui en notre 21e siècle, le Christianisme a fait sa réforme, Dieu merci, mais l’Islam ne peut (ou ne veut) pas la faire. Les versets du Coran sont clairs, il faut tuer les infidèles et imposer la shariah.
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Gérald Fruhinsholz : Ne fallait-il pas le dire, le dénoncer, et mettre les Musulmans soi disant modérés au pied du mur ? Que font-ils d’ailleurs ces Musulmans “modérés” pour se démarquer des terroristes Islamistes ? Il est plus facile de se mobiliser contre Israël que contre la barbarie islamique.
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Gérald Fruhinsholz : Abdellah Tourabi, chercheur, politologue et islamologue marocain dénonce le principe du “pasdamalgame” : « Les adeptes de Daech appliquent le Coran à la lettre, font des hadiths le fondement même de leur vie quotidienne, et veulent reproduire intégralement la première forme politique connue de l’Islam, le califat. Leur univers est certes fantasmé et anachronique, mais il correspond à une réalité qui a existé il y a 14 siècles. Le nier ou refuser de le reconnaître serait un aveuglement ».
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Gérald Fruhinsholz : L’embrassade du Pape avec Ahmed al-Tayeb, grand imam d’al-Azhar sur la photo ci-dessus est explicite. Quel fruit peut-il sortir d’une telle union ? On sait ce que cela a donné avec Hitler en Europe ou Hadj Amin al-Husseini, grand mufti de Jérusalem. On ne traite pas avec de tels ennemis. « Al-Tayeb n’a-t-il pas déclaré au cours de sa visite au Vatican que le christianisme est une religion d’amour et de paix ? Alors, pourquoi al-Azhar promeut-il le massacre des Chrétiens ? ».
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Gérald Fruhinsholz : Le prophète Jérémie (9:8) nous avertissait : “Leur langue est un trait meurtrier, ils ne disent que des mensonges ; de la bouche ils parlent de paix à leur prochain, et au fond du coeur ils lui dressent des pièges”. Notre époque est vraiment le temps du déni, de la négation, du refus de dire la vérité, le temps de la désinformation médiatique et d’une politique sordide.
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Gérald Fruhinsholz : Nous sommes dans le règne du mensonge, ou pourrait-on dire celui du Menteur, celui qui appelle bien ce qui est mal. Jésus l’a défini ainsi : “Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge”. Il est satan, le diable ou le destructeur.
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Gérald Fruhinsholz : Daniel (9:27) le nomme le dévastateur : “Le dévastateur (shamem) commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur”. Voilà la bonne nouvelle. Une limite a été fixée à ce règne diabolique : "jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur lui". Malheur à ceux, petits ou grands de ce monde, qui font aujourd’hui le jeu du Menteur, conclut Gérald Fruhinsholz (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, le chroniqueur catholique Bernard Antony réagit avec une infinie tristesse aux propos du pape François sur le parallèle entre violences catholiques et musulmanes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le Pape François a déclaré, dans l’avion qui le ramenait de Cracovie à Rome : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique », il y a des « catholiques baptisés » qui sont des « catholiques violents », qui tuent « leur belle-mère » ou « leur fiancée », « toutes les religions » ont leur « fondamentalistes », « je n’aime pas parler de violence islamique », « je crois que ce n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai ».
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Bernard Antony : Bat Ye’or, grande historienne juive de l’Orient, déclarait pour sa part : « Moi, juive, je dois reconnaître que lorsque des chrétiens commettent des massacres, ce n’est pas selon l’imitation de Jésus Christ alors que lorsque des musulmans égorgent, c’est souvent selon le modèle de Mahomet ». Il n’y a en effet aucun rapport ni analogie entre des faits divers et crimes commis en rupture avec la morale chrétienne et naturelle et des crimes et massacres perpétrés au nom d’Allah tels que prônés dans le Coran et les Hadîth.
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Bernard Antony : Ces propos engendrent une infinie tristesse chez les convertis venus de l’islam, dont certains se demandent aujourd’hui s’ils ont eu raison. C’est aussi un message désespérant pour les chrétiens d’Orient victimes des pires abominations", conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.shalom-israel.info/?p=5457
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http://www.bernard-antony.com/2016/08/propos-du-pape-notre-legitime-inquietude.html
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Violence islamique et violence catholique

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Michel Garroté - "Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique", a déclaré, il y a peu, le Pape François, décidément bien égaré, dès lors qu'il aborde ce type de sujet. Le pape est toujours davantage favorable à un "catholicisme islamo-compatible", un "cathislam", et cela devient franchement inquiétant.
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En effet, dans un nouveau déni de réalité, le Pape François a tout récemment affirmé : "Je n'aime pas parler de violence islamique, parce qu'en feuilletant les journaux je vois tous les jours des violences, même en Italie : celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre…et ce sont des catholiques baptisés ! Ce sont des catholiques violents. Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique".
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Pour mémoire, rappelons que fin juillet 2016, le pape déclarait : "Toutes les religions veulent la paix". Ce qui est faux, car  il y a une religion qui se prétend "religion de paix", mais qui nous fait la guerre depuis qu'elle existe, soit depuis 14 siècles. Je me suis déjà exprimé - maintes fois - à ce sujet, sur le site Internet "LesObservateurs.ch" (voir premier lien vers source en bas de page).
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De son côté, le chroniqueur catholique Bernard Antony réagit comme suit aux propos susmentionnés du pape (extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page) : Mais François se garde de faire observer que l’islam est donc plus exactement un système idéologico-religieux, une théocratie totalitaire. Il n’en parle que comme une religion et il répète que toutes les religions sont porteuses de paix. La vérité pourtant, c’est que cette globalisation n’est corroborée ni dans le passé ni dans le présent. L’islam, selon ses textes fondateurs (Coran et Hadîths) est une religion conquérante, celle de la glorification des "cavaliers d’Allah".
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Bernard Antony : Le Coran proclame combien "Allah préfère ceux qui combattent à ceux qui s’abstiennent de combattre" (sourate 4, verset 95). Le regretté père lazariste Antoine Moussali, un des plus grands connaisseurs de l’islam et de la langue arabe, dénombrait dans le Coran "sept cents occurrences de violence". François ne peut tout de même pas demeurer sans savoir que le Coran abonde en condamnations des mécréants coupables "d’associer d’autres dieux à Dieu", péché abominable, le seul qu’Allah ne pardonnera pas, qui vaut une éternité de tourments atroces.
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Bernard Antony : Or ceux qui associent deux autres dieux à Dieu, ce sont les chrétiens. "Oui, ceux qui disent : 'Dieu est le Messie, fils de Marie' sont impies. Dieu interdit le Paradis à quiconque attribue des associés à Dieu. Sa demeure sera le feu. Il n’existe pas de défenseurs pour les injustes'. (sourate 5, verset 72).
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Bernard Antony : Cela est répété une multitude de fois. François ne peut tout de même pas demeurer sans savoir que l’État islamique, comme l’Arabie saoudite et bien d’autres États musulmans infligent selon l’exemple même de Mahomet et selon la charia, les châtiments de l’égorgement ou de la décapitation, de l’amputation, de la lapidation, de la flagellation jusqu’à la mort. Et Mahomet n’hésita pas non plus à torturer, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://lesobservateurs.ch/2016/07/28/pape-francois-toutes-religions-veulent-paix/
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http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/572-desolants-denis-de-realite-du-pape-francois
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Pape François : “toutes les religions veulent la paix”

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Le monde est en guerre, mais pas de religions, a déclaré, mercredi 27 juillet 2016, le pape François, évoquant l'assassinat d'un prêtre français. "Le monde est en guerre parce qu'il a perdu la paix", a philosophé le souverain pontife. "Quand je parle de guerre, je parle d'une guerre d'intérêts, d'argent, de ressources, pas de religions. Toutes les religions veulent la paix, ce sont les autres qui veulent la guerre", a poursuivi le pape dans sa curieuse méditation.
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Alors qu'il se dirigeait vers l'autel à l'occasion d'une messe, jeudi 28 juillet, le pape François a raté une marche et a trébuché. Une chute du souverain pontife qui se trouve en Pologne. "Toutes les religions veulent la paix", a donc dit le pape. Non : il y a une religion qui se dit religion de paix et qui nous fait la guerre depuis qu'elle existe. Vu sous cet angle, le fait que le pape François ait raté une marche et ait trébuché - en Pologne - est très symbolique...
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Michel Garroté
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Rompre le dialogue avec les musulmans ?

   
Michel Garroté - Devrions-nous rompre le "dialogue inter-religieux" avec les musulmans ? Nous vivons une époque étrange, où l'Eglise catholique, notamment en France, persiste à vouloir "dialoguer" avec l'islam. Alors que des musulmans massacrent des civils, en particulier en Allemagne, en France, en Syrie, au Liban et en Irak. Mais le clergé catholique, à la fois mièvre et soumis, veut continuer de "dialoguer", au point d'inventer ainsi un "catholicisme islamo-compatible", un "cathislam".
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Je note que la majorité des laïcs catholiques en ont assez du "dialogue inter-religieux" avec les musulmans. Je note également que la majorité des laïcs catholiques veulent que nous défendions, par les armes, les chrétiens persécutés, déportés et assassinés en terre d'islam. Le clergé, lui, préfère pratiquer la "non-assistance à personne en danger", ce qui n'est pas chrétien et ce qui n'est non plus autorisé par par les lois de l'Etat.
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Le clergé n'applique donc ni les lois de l'Eglise, ni celles de l'Etat. Faut-il excommunier ce clergé, et, aussi, le traduire en justice ? Ou faut-il lui donner la fessée - à cul nu - sur la place publique, oui, oui, devant tout le monde ?
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A ce propos, Bernard Antony écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Deux islamo-jihâdistes viennent donc d’égorger un prêtre et un fidèle dans l’église de Saint Etienne de Rouvray. Egorgements comme il y en a eu tant à notre époque, en Algérie, en Turquie, en Egypte, au Pakistan, au Nigéria, aux Philippines, en Indonésie, en Irak, en Syrie et autres pays de l’oumma islamique.
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Bernard Antony : Comme il y en a eu par millions au long des immenses pulsions massacreuses ou génocidaires du fanatisme islamique, dans les hécatombes de Tamerlan en Inde, les invasions arabes de l’Afrique du Nord, les massacres de 1860 au Liban, le génocide il y a un siècle des Arméniens, des Assyro-chaldéens et autres chrétiens d’Orient.
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Bernard Antony : François Hollande a réagi comme toujours dans la perfection mécanique de sa médiocrité, qualifiant bien sûr l’attentat de « lâche ». Plus consternantes ont été les premières réactions de certains journalistes et de responsables catholiques. Les premiers ont attendu que François Hollande confirme qu’il s’agissait d’un attentat terroriste ; sans doute pensaient-ils pouvoir prudemment invoquer l’action d’un « déséquilibré ».
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Bernard Antony : Quant aux responsables religieux, en particulier Monseigneur Dubost et le Vicaire général de Rouen, Philippe Maheut, ils ont insisté, sans peser la portée de leurs propos, sur la nécessité du renforcement du « dialogue inter-religieux », aveu implicite, sans doute bien malgré eux, qu’ils attribuent la cause de pareils crimes à l’appartenance religieuse. Le vicaire général Maheut s’est demandé « comment on peut en arriver là ». Sa connaissance de l’histoire du terrorisme semble bien courte. Il a invoqué aussitôt, lui aussi, la ritournelle de la « situation d’exclusion ».
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Bernard Antony : Comme s’ils étaient tout de même un peu excusables, ces égorgeurs de catholiques. Il a livré sa conclusion : « il faut continuer à aller à la rencontre », sans bien toutefois préciser de qui : des imams ? des terroristes ? Une fois encore, pas l’ombre d’une réflexion pour en finir avec le déni de la réalité de l’islam et pour prendre enfin en considération la nature des textes, Coran et Hadiths, vendus dans toutes les librairies islamiques et les mosquées. Le Maréchal Sissi a demandé que l’on en termine avec la sacralisation de ces textes, pleins de violences, de châtiments barbares et d’égorgements pratiqués par le prophète lui-même.
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Bernard Antony : Dialogue ? Rencontre ? Pourquoi pas ? Pour obtenir enfin que le Coran et les Hadiths soient édités, assortis d’avertissements mettant en garde contre leur perniciosité. Tant que l’on ne remettra pas en cause ces textes-modèles et tant que les centaines de milliers d’imams dans le monde ne le feront pas, le terrorisme des Hashishins de notre temps n’est pas près de prendre fin, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lagrif.fr/communiques/racisme-antichretien/570-allahou-akbar-ca-suffit-il-faut-traiter-le-coran-et-les-hadiths-comme-mein-kampf
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Vatican et Qatar – Le grand amour

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L'agence catholique Zenit informe dans une dépêche que Mme Moza bint Nasser, présidente de la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement communautaire, a été reçue par le pape François, au Palais apostolique du Vatican. Les activités éducatives et la situation grave des écoles dans les différentes zones de conflit ont été au centre de la conversation entre le pape et la mère de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Cette rencontre « très cordiale » a duré environ 30 minutes.
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Mme Moza bint Nasser a également participé à la signature d’une entente entre la Bibliothèque apostolique du Vatican et la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement communautaire au nom de la Bibliothèque nationale du Qatar. Le document a été signé par Hamad Al Kuwari pour la Fondation du Qatar, et, pour la Bibliothèque apostolique, par le préfet, Monseigneur Cesare Pasini.
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La Bibliothèque du Vatican et la Bibliothèque nationale du Qatar ainsi que la Fondation du Qatar partagent un intérêt commun pour rendre ces manuscrits accessibles à tous sous forme numérique pour le développement de la recherche. Un comité a donc été mis en place pour mettre en œuvre tous les aspects de l’accord signé. Mme Mozah bint Nasser « s’inscrit en faux contre la thèse du choc des civilisations entre l’islam et l’Europe », rapporte Radio Vatican, elle y voit « une thèse fatiguée et discréditée ». Elle allègue même : « Nos cultures ont une longue histoire de paix, d’amitié et de collaboration ». Je suppose qu'il faut en rire.
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Michel Garroté
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https://fr.zenit.org/articles/qatar-la-presidente-de-la-fondation-pour-leducation-recue-par-le-pape/
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http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/rome-riposte-catholique-blog/info-accord-entre-bibliotheque-vaticane-fondation-qatar-leducation-science-developpement-communautaire
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