[Scandale Soros] Pour Nicolas Bay, “la CEDH est l’incarnation du gouvernement supranational des juges contre la volonté des peuples”

Par Bastien Lejeune

Dans son dernier numéro, Valeurs actuelles révèle l'ampleur de l'influence de Georges Soros, le milliardaire hongrois à la tête du réseau d'ONG Open Society Foundations, sur la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Nicolas Bay, élu RN au Parlement européen, juge ces révélations « proprement terrifiantes ».

Valeurs actuelles. Qu’avez-vous pensé de l’enquête publiée par Valeurs actuelles cette semaine, qui dévoile les relations entretenues par les juges de la Cour européenne des droits de l’homme avec les ONG de l’Open Society Foundations ?

Nicolas Bay. Cette enquête est plus qu’édifiante : elle est proprement terrifiante. La stratégie de long terme développée par George Soros à travers son Open Society lui a assuré une influence que peuvent envier de nombreux chefs d’États, tout en se faisant passer pour un « philanthrope ». C’est un peu vite oublier qu’il a fait sa fortune en spéculant et en ruinant la vie de nombreuses personnes, qu’il est cité dans les Paradise Papers ou encore qu’il a été condamné pour délit d’initié.

Quel est cet homme qui est en position d’imposer ainsi son idéologie globaliste aux peuples européens via un organe initialement conçu pour les protéger ? À quel point nos dirigeants sont-ils coupables de passivité, voire de complicité ?

Plus généralement, cette enquête permet de s’interroger sur l’instrumentalisation du concept
« d’état de droit ». Ce dernier tourne souvent au procès politique, dans le but de détruire les fondamentaux de nos nations en contestant par la voie judiciaire ce qui a pourtant été voulu et décidé par les urnes. Le projet revendiqué par George Soros est celui d’un libéralisme mondialisé chimiquement pur, la société globale régie par les juges, qui ne reconnaît que des individus déracinés et interchangeables ; le libre échange commercial et la libre circulation des personnes devenant les valeurs cardinales de la société.

Je le vois chaque jour au Parlement européen, étant rapporteur au nom de notre groupe parlementaire sur deux des dossiers les plus importants de ces dernières années : les attaques de Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie. Officieusement ciblés car ils refusent d’accepter la répartition automatique des migrants, ces deux pays sont officiellement accusés d’atteintes à l’état de droit. La CEDH fait de son mieux pour soutenir ces assauts, comme l’illustre votre dossier.

Connaissant la situation de conflit d’intérêts dans laquelle se trouvent de nombreux juges de la CEDH, la France devrait-elle prendre des mesures pour se protéger de l’influence de l’OSF ? Lesquelles ?

Plusieurs mesures peuvent être prises. Par exemple, la Hongrie de Viktor Orbán a décidé d’obliger les ONG à déclarer leurs financements reçus de l’étranger afin d’exposer toute forme d’ingérence provenant de pays tiers. De plus, les fonds perçus sont taxés afin de soutenir des programmes pour contrer la propagande de ces ONG. Ces dispositions ont naturellement déclenché l’ire de la Commission européenne ! Il faut dire que George Soros et Jean-Claude Juncker, grands amis, s’affichaient souvent ensemble…

Mais la décision la plus simple et la plus efficace serait, comme le propose le Rassemblement National, de quitter la CEDH. […]

Ceux qui évoquent l’influence de l’Open Society Foundations au sein des institutions européennes sont systématiquement taxés de complotisme. Son influence est-elle selon vous exagérée ?

[…] Le rapport de Grégor Puppinck comme l’enquête de Valeurs actuelles montrent bien que la plupart des éléments concernant l’infiltration de la CEDH sont publics et que cette stratégie est efficace. Il est par ailleurs habituel d’avoir au Parlement européen des conférences organisées par divers groupes politiques allant de l’extrême gauche aux macronistes avec le soutien affiché ou la participation de l’Open Society. L’influence de George Soros est réelle, elle est même considérable et doit être combattue.

Article complet: Valeurs Actuelles

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Rappels :

Comment George Soros a infiltré la Cour européenne des droits de l’homme

[Le scandale Soros] “Le principe de l’équilibre des pouvoirs est rompu” : François-Xavier Bellamy dénonce l’emprise de la CEDH sur les choix des États

[Vidéo] Le scandale Soros

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Mainmise du milliardaire Soros sur l’UE

Enquête Soros : les révélations de Valeurs Actuelles provoquent des réactions à l'étranger

Béziers, Robert Ménard et Nicolas Bay (FN)

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Sur la revue de presse en ligne 'Le Salon Beige', on peut lire, que selon le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, le rôle de Robert Ménard est positif dans une optique de rassemblement. En effet, le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, déclare : "Je crois que Robert Ménard a voulu user de sa liberté de parole. Il n'est pas au Front National mais il est un partenaire du Front National. Je crois que Robert Ménard peut avoir un rôle utile à jouer en direction de ces électeurs Républicains alors qu'ils partagent un certain nombre d'idées qui ont été défendues à Béziers".
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Nicolas Bay ajoute : "Il faut dire que les propositions qui ont été faites à Béziers sont compatibles à 70 ou 80% avec celles du FN. La dynamique politique se crée y compris avec des gens avec qui on n'est pas d'accord sur tout. Il peut y avoir une occasion de faire gagner nos idées en 2017 en portant Marine Le Pen à l'Elysée et, dans ce cadre-là, le Front National compte rassembler le plus largement possible au delà des petites divergences", conclut Nicolas Bay.
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Michel Garroté
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