On notera l’inversion des faits propre à la manipulation où la surreprésentation des naturalisés devient un « sentiment » stigmatisant des « pauvres Suisses de deuxième zone ». Évidemment, il n’y aurait pas à « répéter » si cela n’était pas vrai. Mais cette simple logique semble hors d’atteinte pour Daniel Cornu. De plus, le fait que notre Confédération naturalise des criminels ne semble aucunement gêner la police de Genève ou les médias.
En 2007 déjà, Daniel Cornu, médiateur pour les publications d’Edipresse-Tamedia, relevait sur son blog que, « à rappeler de manière régulière (sic !) dans les affaires criminelles les origines de Suisses naturalisés », il pouvait y avoir un « risque sérieux de créer dans le public le sentiment qu’existeraient des Suisses de deuxième zone ».
C’est précisément ainsi que Christian Humbert, pigiste à 20 Minutes, justifie ses écrits sur le meurtrier présumé de Lausanne – qu’il a simplement caractérisé de « Suisse naturalisé ». « Je voulais écarter la thèse d’un crime raciste ». « Si j’avais su qu’il venait des Balkans, je ne l’aurais peut-être pas précisé » (sic !)
Au sein de l’Agence télégraphique suisse (ATS), le responsable de la rédaction est plus partagé. D’après lui, dans le cas lausannois, on peut légitimement se demander si la mention « balkanique » ne relève pas de la généralisation et ne s’avère pas stigmatisantes.
A Genève, les directives sont très claires, les communiqués officiels (de la police) donnent uniquement la couleur du passeport. « Nous n’avons pas à jouer un jeu déplacé et dangereux » juge le responsable de la communication Eric Grandjean. Si une personne obtient la nationalité suisse c’est qu’elle a été jugée apte pour la recevoir. (NDR Ch. H. Faux puisque le tueur de Menznau par exemple présentait des antécédents).
Source
Voici des informations jugées "à risques":
Le tueur de Menznau, un Albanais naturalisé
Le Gambien naturalisé suisse avait tué l’amant sénégalais de sa femme
Un Suisse d’origine mauricienne étrangle à mort son amie Suissesse
Un Serbe naturalisé, escroc multirécidiviste, condamné pour exercice illégal de la médecine