Qui serait sauvé en priorité ? Nos envahisseurs ou nos vieux ?

Espagne : en pleine crise du coronavirus, 260 migrants lancent un assaut massif et violent contre la frontière de Melilla

Lundi 6 avril à 5 h du matin, 260 migrants d’origine subsaharienne ont tenté de franchir par la force la clôture de Melilla, l’une des deux enclaves espagnoles au Maroc. Les migrants ont attaqué la garde civile, les soldats et les policiers avec des armes. Malgré tous les efforts des forces de l’ordre, 53 illégaux sont parvenus à entrer dans la ville.

La délégation du gouvernement à Melilla a qualifié cette attaque de « massive et violente ». Plusieurs des criminels auraient jeté des pierres sur les agents et les auraient attaqués avec les grappins qu’ils avaient utilisés pour escalader la clôture.

Cet incident est l’un des plus importants que Melilla ait connus depuis la mi-mars, lorsque l’Espagne a cessé d’admettre des migrants et a fermé les centres d’accueil, en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus.

Vidéo en espagnol s.-t. anglais : les migrants illégaux pris en charge après leur entrée à Melilla.

https://www.youtube.com/watch?v=su1LU1y12eA

Source : RAIR Foundation

Voir aussi : articles plus complets en français et en espagnol.

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A noter que notre civilisation décadente priorise de facto, en cas de pénurie de disponibilité des soins, le dernier envahisseur clandestin venu au détriment de n’importe quel vieux sans « relations », car le principal critère de choix en cas de rationnement, c'est l’espérance de vie du patient. Sur ce terrain, ces jeunes soldats d’Allah battent à plate couture tous les vieux qui ont participé à la construction du pays, parfois même depuis des générations.

Et tout le monde semble trouver ce critère parfaitement juste : ce serait une logique de guerre connue depuis toujours.

Sauf que les envahisseurs sont nos ennemis et qu’ici nous décidons de céder nos vies à l’ennemi.

Nous doutons qu’une équipe médicale hongroise/polonaise/japonaise/chinoise débrancherait le respirateur d’un grand-père pour l’offrir au dernier immigrant clandestin, quels que soient sa couleur ou son âge.

Un peuple qui n’arrive pas à conserver son instinct de survie n’a tout simplement pas d’avenir.

Voir :  Directives de triage claires plébiscitées pour l'hôpital – 20min, 6.04.2020

Traduction, commentaire : Cenator

Magouilles marocaines et passages d’illégaux à Ceuta et Melilla

Ceuta-Melilla-6

   
Michel Garroté - Les Observateurs ont repris, dans les "brèves", deux textes courts, intitulés "Les clandestins à l’assaut de Ceuta" et "Le Maroc utilise l’immigration comme moyen de pression sur l’UE". J'aimerais, quant à moi, revenir plus en détail, ci-après, sur ce thème géopolitique complexe. D'abord, j'aimerais rappeler que le think tank américain 'Roosevelt House' a organisé, tout récemment, à New York, un débat sur le Sahara Occidental  --  une colonie marocaine située en Afrique  --  pour briser le silence autour des violations des droits de l’Homme, précisément dans les territoires du Sahara Occidental,  toujours occupés par le Maroc, territoires occupés qui revendiquent l'indépendance depuis plusieurs décennies.
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Ensuite, j'aimerais rappeler que : pour l'instant, le Sahara occidental, situé en Afrique, fait partie du Maroc ; pour l'instant, les enclaves de Ceuta et Melilla, en Afrique du Nord, font partie de l'Espagne ; et pour l'instant, le Rocher de Gibraltar, situé à l'extrême-sud de l'Espagne, fait partie du Royaume-Uni. De même que les Iles Malouines  --  revendiquées par l'Argentine  --  sont britanniques.
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Si l'Espagne revendique Gibraltar, le Royaume-Uni peut lui rétorquer de d'abord restituer Ceuta et Melilla au Maroc. Si le Maroc revendique Ceuta et Melilla, l'Espagne peut lui rétorquer de d'abord restituer le Sahara Occidental au peuple sahraoui. Bref, à ce stade et pour l'instant, sans le moindre changement à vue humaine, le Sahara occidental fait partie du Maroc ; les enclaves de Ceuta et Melilla font partie de l'Espagne ; et le Rocher de Gibraltar fait partie du Royaume-Uni. Détail ironique, les médias européens et les politiciens européens, nous cassent les pieds, tous les jours, avec la Judée-Samarie, dite "Cisjordanie", mais on ne les entend jamais évoquer le Sahara occidental, les enclaves de Ceuta et Melilla, le Rocher de Gibraltar, les Iles Malouines et les territoires dits "d'outre-mer" - encore et toujours - occupés par la France.
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A propos des magouilles marocaines et des passages d'illégaux à Ceuta et Melilla, le journaliste Jesus Blasco de Avellaneda - dans une dépêche de l'agence de presse britannique Reuters reprise par lexpress.fr - écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Plus de 850 migrants ont franchi la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Ceuta en Afrique du Nord. En arrière-plan, un différend entre Rabat et Bruxelles sur le Sahara occidental. Rabat avait prévenu. Début février, le Maroc a adressé une sévère mise en garde à Bruxelles à propos d'un accord agricole avec le royaume, mis à mal par la question du Sahara occidental. Le même jour, dix-huit migrants [ndmg - clandestins et illégaux] franchissaient la clôture frontalière du Maroc à Melilla, l'une des deux enclaves espagnoles, en Afrique du Nord. Et au cours des quatre derniers jours, ce sont 850 migrants [ndmg - clandestins et illégaux, j'insiste...] qui ont pénétré dans l'autre enclave, Ceuta.
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Les territoires de Ceuta et Melilla constituent la seule frontière "terrestre" entre le continent africain et l'UE et un point de passage pour l'immigration clandestine venue d'Afrique noire et du Maghreb. La frontière entre le Maroc et Melilla est matérialisée par une triple clôture d'une longueur d'environ 12 km. Comme celle de Ceuta, elle dispose de caméras vidéo et de miradors. Ces entrées massives sont parmi les plus importantes depuis que la barrière a été rehaussée à 6 mètres de haut en 2005. Auparavant, en deux jours au cours de l'été 2014, 1200 migrants [ndmg - clandestins et illégaux] avaient franchi la frontière vers les deux enclaves, après un différend entre Madrid et Rabat.
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L'objet du courroux de Rabat ? La décision de la justice européenne, le 21 décembre dernier, selon laquelle l'accord de libre-échange conclu en 2012 entre Bruxelles et le Maroc sur les produits agricoles et de la pêche n'est pas applicable au Sahara Occidental [les médias européens et les politiciens européens, se prennent la tête, avec la barrière de sécurité construite par Israël, et, qu'ils qualifient, de "Mur de séparation", alors que seule une toute petite partie de cette barrière constitue un mur ; mais ils ne se sentent pas concernés par la barrière, les caméras vidéo et les miradors construits et installés par l'Espagne à Ceuta et Melilla, soit à la frontière "terrestre" avec le Maroc].
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Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, immense étendue désertique, est sous contrôle du Maroc depuis 1975. Soutenu par l'Algérie, le 'Polisario' [ndmg - mouvement sahraoui qui lutte pour la restitution - par le Maroc - du Sahara Occidental au peuple sahraoui] réclame un référendum d'autodétermination alors que Rabat, qui considère le Sahara comme une "cause nationale", propose une autonomie sous sa souveraineté. Pour faire plier Bruxelles, Rabat dispose d'un levier déterminant : fort du sentiment de panique que représente la pression migratoire en Europe, le Maroc n'hésite pas à menacer les Européens d'ouvrir les vannes.
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Le ministère marocain de l'Agriculture avait ouvertement prévenu, le 6 février, que l'Europe s'exposait à un "véritable risque de reprise des flux migratoires que le Maroc, au gré d'un effort soutenu, a réussi à gérer et à contenir". "Il faut maintenant que les choses soient claires, sincères, sur l'avenir que nous voulons développer entre le Maroc et l'UE", avait alors déclaré le ministre de l'Agriculture et de la pêche marocain, Aziz Akhannouch. "Le problème de l'immigration est très coûteux pour le Maroc et l'Europe devrait l'apprécier à sa juste valeur", a ajouté Aziz Akhannouch, un proche du roi Mohammed VI.
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Rabat va même jusqu'à menacer de tourner le dos aux 28 de l'UE : "Nous avions fait le choix d'un partenariat privilégié [avec l'UE]. Nous n'en subissons aujourd'hui que des conséquences négatives. Sous prétexte de cette relation privilégiée, l'Europe agit comme si nous étions dans son giron, ou même son sujet. Elle agit avec une vision moralisatrice et s'arroge le droit de juger", expliquait une source diplomatique marocaine, le 5 février. Rabat va jusqu'à menacer de  troquer ses relations privilégiées avec les 28 par un rapprochement avec la Russie, la Chine, l'Inde ou le Japon. Cette deuxième menace tardera peut-être à être activée alors que le Maroc effectue 70% de ses échanges commerciaux avec l'UE. Le levier des migrants [ndmg - clandestins et illégaux], lui, est plus immédiat, ajoute Jesus Blasco de Avellaneda, dans une dépêche de l'agence de presse britannique Reuters reprise par lexpress.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source :
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/ceuta-derriere-les-passages-de-migrants-une-manoeuvre-du-maroc_1881061.html
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L’invasion de l’Europe s’intensifie à Melilla

Ces derniers jours, les Africains ont multiplié les attaques contre l’enclave espagnole au Maroc de Melilla : quatre au total depuis le début du mois. En plusieurs vagues, nuit et jour, plusieurs centaines d’envahisseurs ont lancé des assauts coordonnés, passant les barrières grillagées, et provoquant de violents combats avec les forces de l’ordre espagnoles. Hier, plusieurs envahisseurs ont réussi à pénétrer en territoire espagnol et ont été pris en charge par le Centre d’accueil temporaire pour les immigrants (CETI, Centro de Estancia Temporal de Inmigrantes), dont huit ont « accepté » (!) de recevoir des soins.

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