Charia, apartheid, esclavagisme, gestion raciste et ethniciste de l’Etat. La situation ne cesse d’empirer en République Islamique de Mauritanie.

Biram Dah Abeid milite pour l’abolition de l’esclavage en Mauritanie. D’après lui, dans ce pays africain, « des hommes, des femmes peuvent être vendus, gagés, cédés, loués, ils travaillent sans repos, sans salaire, sont violés ».

Lorsque Biram Dah Abeid a débarqué, en février dernier, dans la petite salle dédiée aux interviews lors du Sommet de Genève pour les droits de l’homme, le militant abolitionniste mauritanien nous apparaît fébrile et fatigué. Après quelques minutes d’entretien, son engagement et sa détermination vont, pourtant, prendre le pas sur sa forme physique. Le président du mouvement IRA (Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste) n’est pas du genre à lâcher le morceau. Pour son père, affranchi, le parlementaire se bat depuis des années afin que cesse l’esclavage dans la république islamique du Nord-Ouest de l’Afrique. (…)

La situation a-t-elle changé en Mauritanie depuis l’élection du président Mohamed Ould el-Ghazouani en juin 2019 ?

Non, elle a empiré, notamment concernant la question de l’esclavage. Depuis l’avènement du président, les juges éconduisent systématiquement les victimes. Ils les remettent à leurs maîtres, dans l’enfer qu’elles ont fui. Je prends l’exemple de Ghaya Maiga, une fille âgée de 14 ans. Le juge d’instruction a purement et simplement remis la fillette à ses bourreaux. Ils ont utilisé son exemple pour menacer les autres esclaves avec un mot d’ordre : si vous fuyez vers l’IRA ou la justice, vous subirez le même sort. La discrimination raciale a également empiré. Avant, l’Etat prenait le soin de « colorer » les différents corps de l’Etat en recrutant 1%, 2% ou 3% de ses membres parmi les communautés noires. Sous Ould el-Ghazouani, les recrutements dans les différents corps de l’Etat sont systématiquement monocolores. (…)

Lalibre.be

Via Fdesouche

Equipe de France : Ousmane Dembélé va financer la construction d’une mosquée en Mauritanie, pays où l’esclavage est autorisé conformément à l’islam.

La Mauritanie est l'un des pays les plus radicaux sur le plan de l'islam.

L'esclavagisme y est toujours d'actualité.

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Ousmane Dembélé, joueur vedette de l’équipe de France et du FC Barcelone, et originaire de la Mauritanie, a décidé de construire une mosquée dans son pays d’origine.

Cette décision intervient quelques jours seulement après la victoire de l’équipe de France à la coupe du Monde face à la Croatie.

Selon le site KOORA, Dembélé a décidé de construire une mosquée dans la ville natale de sa mère, la moughata de Diaguily dans le sud mauritanien.

La mère du joueur est d’origine mauritanienne mais elle avait voyagé en France peu de temps après la naissance d’Ousmane Dembélé.

La fédération mauritanienne avait en son temps proposé au joueur de défendre les couleurs mauritaniennes, mais il avait poliment décliné l’offre, avec beaucoup de respect, selon une source de la fédération mauritanienne de football, préférant jouer sous les couleurs du maillot tricolore.

Source Source2 Source3

Via Contre-info.com et BreizAtao.com

Marchands d’Esclaves en Mauritanie, pays musulman: Le reportage d’Arte

L'esclavage en Afrique, est-ce fini? Hélas non: en 1930 Joseph Kessel a témoigné d'un commerce d'êtres humains toujours florissant d'Afrique vers la Péninsule Arabo-musulmane, mais qui s'en souvient?

Ou plutôt, qui veut s'en souvenir?... Et aujourd'hui encore, en Mauritanie, le masque hideux de l'esclavage continue de poser ses marques. Regardez ce documentaire d'Arte.

 

https://youtu.be/Qybz9q9hxEs

 

Islam. Mauritanie : «La version locale de la charia islamique légalise, légitime et sacralise l’esclavage»

Figure emblématique de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie, Biram Dah Abeid témoigne d’une pratique qui subsiste sous plusieurs formes. Risquant d’être condamné à mort pour apostasie, il vit actuellement au Sénégal.

L’esclavage en Mauritanie ? Une vaste question qui revient régulièrement sur le devant de l’actualité. Malgré les efforts officiellement entrepris pour y mettre un terme définitif, le combat des acteurs de la société civile contre cette pratique d’un autre âge est loin d’être bien vu. C’est le cas de Biram Dah Abeid souvent inquiété par la justice mauritanienne en raison de son activisme sur la question. […]

Qu’en est-il de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie ?

En 2017 et en 2018, qui commence, environ 20 % des Noirs mauritaniens sont possédés par des citoyens mauritaniens arabo-berbères, le plus légalement du monde. La version locale de la charia islamique légalise, légitime et sacralise cette pratique.

Ce corpus est inscrit dans la Constitution et considéré comme la principale source du droit et la seule interprétation officielle, valide et acceptable des textes sacrés du Coran et de la geste du Prophète. La Constitution actuelle, adoptée en août dernier, dit, dans son préambule, que la principale source des lois est la charia islamique.

Il s’agit, pour l’essentiel, de livres de l’école malékite, comme ils l’appellent en Afrique du Nord. La loi fondamentale sacralise ainsi un code négrier, dont les visées esclavagistes dénient, de facto, l’égalité entre les races noire et blanche et autorise des musulmans à réduire en esclavage d’autres musulmans.Cet enseignement, constitué de normes, de jurisprudence et de principes généraux, codifie l’inégalité de naissance, autorise la vente d’êtres humains, leur châtiment corporel, le viol des femmes serviles et la castration des mâles noirs. L’ensemble de ces prescriptions figure, en des termes explicites et pratiques, dans de tels livres. Dans un élan d’insurrection morale, volontaire et symbolique, j’en ai incinéré quelques-uns, le 27 avril 2012. Des personnalités, des partis politiques et une partie de la population ont réclamé ma tête pour cela. Je ne suis pas sous le coup d’un mandat d’arrêt, mais un dossier se trouve dans les tiroirs de la justice, par lequel le ministère public réclame la peine de mort contre moi, au motif que j’aurais brûlé des « références sacrées ». La sentence est pendante, comme un chantage. Malgré tout, le chef de l’État, le parquet, la majorité des partis politiques organisés et les soi-disant érudits, pour la plupart des hauts fonctionnaires, réclament encore mon exécution. […]

Le Point

Mauritanie. Islam de tolérance: le blasphème sera systématiquement passible de la peine de mort

Le gouvernement mauritanien a adopté un projet de loi durcissant la législation contre les auteurs d’apostasie et de blasphèmes, qui seront désormais passibles de la peine de mort, sans tenir compte d’un éventuel repentir, a indiqué vendredi l’agence officielle mauritanienne AMI.

Le présent projet de loi vise à abroger et remplacer l’article 306 du Code Pénal en vue de durcir les peines prévues à l’encontre du blasphémateur”, a indiqué jeudi le gouvernement, cité par l’AMI.

Chaque musulman, homme ou femme, qui se moque ou outrage Allah ou Son Messager (Mahomet), Paix et Salut sur Lui, ses anges, ses livres ou l’un de ses Prophètes est passible de la peine de mort, sans être appelé à se repentir. Il encourt la peine capitale même en cas de repentir”, stipule le texte, selon le ministre de la Justice, Brahim Ould Daddah.

Le 9 novembre, un Mauritanien, Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, détenu depuis près de quatre ans pour un billet de blog jugé blasphématoire avait vu sa condamnation à mort convertie en une peine de prison de deux ans. La décision de la Cour d’appel de Nouadhibou (nord-ouest), saluée notamment par Amnesty international, avait provoqué un tollé dans cette république islamique du nord-ouest de l’Afrique.

Le parquet s’est pourvu en cassation pour à nouveau réclamer la peine capitale. Et des fidèles avaient manifesté le lendemain à la sortie de la grande prière du vendredi pour réclamer la “potence”. […]

tsa-algerie

Mauritanie : un écrivain condamné à mort pour insulte au prophète

Mohamed Cheikh Ould Mkhaitir n'aurait pas dû : ce jeune écrivain a publié un papier dans un pays où les divisions sociales et raciales sont profondément ancrées. Et l'on ne plaisante pas du tout avec la structure sociétale mauritanienne. Surtout que le président, Mohamed Ould Abdel Aziz, continue de nier la pratique de l'esclavage moderne, en dépit des multiples preuves qui sont exposées de violations des droits de l'Homme commises dans le pays.

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