Italie : Matteo Renzi, politicien de gauche, est très fier d’avoir renvoyé Salvini à la maison “Je veux faire la guerre à Salvini”

L'ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi, l'un des hommes forts de la gauche dans la péninsule, a annoncé mardi son départ du Parti démocrate (PD) pour créer son propre mouvement, afin de mieux combattre les idées du leader de l'extrême droite Matteo Salvini.

Il a cependant assuré que lui-même et les élus qui le suivront continueraient à apporter leur soutien parlementaire au nouveau gouvernement de Giuseppe Conte, formé du PD et du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème).

"Aujourd'hui, le PD est un ensemble de courants" politiques "et je crains qu'il ne soit pas en mesure de répondre seul aux agressions de Salvini et à la difficile cohabitation avec les 5 Etoiles", a justifié M. Renzi dans une interview à La Repubblica, un quotidien de gauche.

Selon sa propre estimation, une trentaine d'élus, entre députés et sénateurs, sur les quelque 160 que compte le PD au Parlement, devraient le suivre dans sa nouvelle aventure qui n'a toujours pas, officiellement du moins, de nom.

Le combat contre Matteo Salvini, le chef de la Ligue (extrême droite souverainiste), revient comme un leitmotiv tout au long de l'interview.

"Je veux passer les prochains mois à combattre le +salvinisme+ dans les rues, dans les écoles, dans les usines. Avoir renvoyé à la maison Salvini restera dans mon CV comme l'une des choses dont je suis le plus fier", a-t-il souligné.

"Je veux faire la guerre à Salvini, pas à Nicola Zingaretti", le nouveau chef du PD, a assuré Matteo Renzi.

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Lepoint.fr

 

Rappel :

Vidéo inédite des magouilles entre Merkel et Guiseppe Conte (politicien italien) pour piéger Salvini

 

Immigration: L’Italie réclame un sommet européen en urgence

Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a réclamé dimanche la réunion d'urgence d'un sommet européen après le naufrage d'un chalutier chargé de migrants qui fait craindre une véritable hécatombe en Méditerranée.

Le problème n'est pas celui du contrôle des mers, mais bien la mise hors d'état de nuire des passeurs, ces nouveaux «esclavagistes», a-t-il souligné.

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