Des bâtiments de guerre de l'Otan patrouillent actuellement la Méditerranée orientale, ont annoncé des sites de suivi des activités navales dont les informations ont été confirmées par le capitaine d'une frégate néerlandaise, le navire amiral du groupe.
Les bâtiments du 2e Groupe maritime permanent de l'Otan (SNMG2) patrouillent actuellement les régions orientales de la Méditerranée, selon des sites de suivi des activités navales. Selon ces derniers, il s'agit des frégates néerlandaise De Ruyter, canadienne Ville de Québec et grecque Elli.
L'information a été confirmée dans son microblog par le capitaine du bâtiment néerlandais, le navire amiral du groupe.
Trois destroyers américains, l'USS Carney, l'USS Ross et l'USS Winston S.Churchill dotés de Tomahawk, sont déjà déployés en Méditerranéeorientale. S'ajoutent à ceux-ci au moins trois sous-marins nucléaires armés eux-aussi de Tomahawk.
En outre, le sous-marin nucléaire d'attaque de la Royal Navy HMS Talent est entré le 8 septembre dans le détroit de Gibraltar, selon des sites de suivi des activités navales qui précisent que le submersible est doté de 10 missiles de croisière Tomahawk d'une portée allant jusqu'à 1.600 kilomètres.
Fin août, le général de brigade Igor Konachenkov a déclaré que les militaires russes avaient constaté que les États-Unis augmentaient leurs vecteurs de missiles de croisière au Proche-Orient.
Évoquant ces déplacements au sein de la Marine américaine, le ministère russe de la Défense avait plus tôt pointé du doigt l'intention de Washington de profiter de la mise en scène d'une attaque chimique par les terroristes. Selon le ministère, cette provocation est préparée actuellement avec la participation active des services secrets britanniques. Les militaires russes connaissent même l'endroit précis où il est prévu d'organiser cette mise en scène: une frappe avec des munitions chimiques devrait être prochainement lancée contre la commune de Kafr Zita, limitrophe du gouvernorat syrien d'Idlib.
Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé plus tôt que, selon des informations communiquées par des habitants d'Idlib, des prises de vues d'une mise en scène sur «l'utilisation» d'armes chimiques par l'armée syrienne avaient commencé dans la région. Les radicaux ont amené deux bidons d'une substance toxique chlorée à Jisr al-Choghour pour rendre la vidéo de la provocation plus «réaliste», affirmait-il.