Christian Hofer : C'est sans doute cela être "respectueux de l'environnement" selon la gauche : militer pour la libre circulation à sens unique, puis taxer les autochtones qui doivent se rendre à leur travail avec leurs véhicules car incapables de payer des loyers exorbitants. Et enfin bétonner notre pays et détruire sa beauté pour faire face à l'afflux.
On relèvera également que ce sont justement les citoyens avec un revenu modeste qui paient les pots cassés de cette libre-circulation défendue par cette gauche "sociale".
Les étrangers qui viennent en Suisse s'installent d’abord en ville. Ce sont les conclusions que Raiffeisen Suisse a déduit des chiffres de l’Office fédéral de la statistique.
A l'opposé, de plus en plus de citadins suisses s'installent dans les agglomérations ou à la campagne à cause des loyers élevés.
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"Forcé de déménager"
Martin Neff, économiste en chef de Raiffeisen Suisse explique : "Ceux qui fondent une famille sont en effet contraints de déménager. Il est impossible de trouver un appartement plus grand en ville à un prix similaire"
La rareté de l'offre de logements entraîne une hausse des loyers dans la ville. Selon l'étude de Raiffeisen "Immobilien Schweiz", les migrants connaissent mal le marché immobilier local et paieraient les loyers plus élevés des villes.
L'Association des locataires de la ville de Zurich suit avec beaucoup d'inquiétude l'exode des anciens résidents. "A mon avis, il s'agit d'un exode forcé", déclare la présidente Manuela Schiller. Les villes se développent, mais un échange a lieu. "Les nouveaux arrivants sont mieux formés, gagnent beaucoup plus et ceux qui étaient en ville jusqu'à présent sont chassés". Il s'agit d'un bouleversement qui entraîne la croissance des agglomérations.
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
Nos remerciements à Victoria Valentini