Jean-Marie Le Pen : « Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire »


Il y a quelques jours, une méchante rumeur a couru au sujet de Jean-Marie Le Pen : il aurait été infecté par le Covid-19. Démentant ce bruit malveillant, le fondateur du Front national répond aux questions de Causeur. Confinement, causes de la pandémie, monde d’après : le Menhir, 92 ans, bon pied bon oeil, déplore notre impréparation et notre sujétion à la Chine mais récuse tout parallèle avec la guerre de 40. Entretien.


Daoud Boughezala. Jean-Marie Le Pen bonjour. Je commencerai par une question des plus simples : comment allez-vous en ces temps de pandémie ?

Jean-Marie Le Pen. Une fake news a annoncé que j’avais été touché par le coronavirus mais le cadavre bouge encore ! (rires) C’est inexact, je suis comme tout le monde obligé de rester chez moi mais cela ne me prive pas et me débarrasse d’un certain nombre de fâcheux.

Enfant, vous avez vécu la débâcle de 1940. Comme Emmanuel Macron, dressez-vous un parallèle entre cette guerre bien réelle et la « guerre sanitaire » en cours ?

Non, il n’y a rien de comparable. À part le terme de guerre, je ne vois aucune comparaison raisonnable entre la situation créée par la pandémie et un conflit de la dimension de la Seconde guerre mondiale ou peut-être de la future.

Vous avez traversé la guerre de 1940 puis participé à l’expédition de Suez en 56. Face à la mort qui rôde, les Français et Européens ont-ils perdu le sens du tragique ?

Oui. Je trouve d’ailleurs leur réaction assez étonnante et disproportionnée. Dans ce domaine, les médias jouent un rôle d’accélération qui n’est pas toujours souhaitable. On affole un peu les gens alors que ce n’est pas la première fois qu’il y a une pandémie. Il y en eut de plus meurtrières que celle-ci – encore qu’on n’en connaisse pas les dimensions ni la durée. Il est probable qu’étendue à l’Afrique, à l’Amérique du sud et à un certain nombre d’autres continents, elle deviendra plus meurtrière encore.

Justement, plus de la moitié de l’humanité se trouve actuellement confinée. Faute de vaccin et de traitement, le confinement décidé par le gouvernement français est-il un moindre mal ?

La stratégie de confinement a ses limites, en particulier ses limites temporelles. Ce qu’on est capable de faire pendant trois semaines ne peut pas être imposé à l’ensemble des pays du monde, ou même à certains d’entre eux, pendant deux ans ou plus. L’affrontement avec le virus est donc probablement inéluctable. Je considère donc la formule de contingentement comme un recul devant les responsabilités de front. Reste que cette pandémie a eu un mérite : elle a révélé un certain nombre de choses qui n’étaient pas perçues par les Français. La première, c’est sans doute que notre organisation sanitaire et hospitalière n’était pas à la hauteur des risques courus par notre civilisation. Ensuite, la crise a révélé notre formidable sujétion à l’égard de la Chine communiste. Quand on apprend que la Chine fabrique les médicaments, les pièces de rechange et le reste, on se dit que le monde ne peut pas s’arrêter et se mettre aux ordres d’une puissance étrangère. C’est le reflux de l’idée nationale qui est responsable des risques pris.

La mondialisation n’est-elle pas également un des remèdes à la crise sanitaire dont la résolution nécessiterait une certaine solidarité internationale et européenne ?

Je ne crois pas du tout à la solidarité internationale et européenne dans cette circonstance, ni d’ailleurs dans la plupart des autres. Le danger qui nous menace va exiger de nous une concentration de nos moyens nationaux et un retour psychologique et affectif vers la mère patrie. Les Français devront se serrer les coudes en même temps que la ceinture. Nous ne ferons pas l’économie de l’affrontement avec le virus. Ce n’est pas la première fois que nos peuples sont confrontés à des problèmes de cette nature. Il y a notamment eu la grippe espagnole après la Première guerre mondiale qui a fait entre cinquante et cent millions de morts. Aujourd’hui, compte tenu de l’augmentation de la population mondiale, de la circulation des personnes et des produits, la possibilité de contagion est très grande. Nous sommes menacés d’un déferlement migratoire formidable quand les économies auront été appauvries et que la misère règnera sur le monde. La déferlante migratoire sera très aggravée alors que notre législation est une législation de portes ouvertes.

Qu’auriez-vous fait à la place du président de la République Emmanuel Macron ?

C’est très difficile de se mettre à sa place car il dispose d’éléments d’information que je n’ai pas. A priori, le confinement n’est pas projetable dans la durée. C’est évidemment une mesure provisoire mais si on n’a pas trouvé de formule de fond pour la remplacer, elle ne servira à rien. Quand on démontera cette opération, les risques seront considérables. D’autant que ni l’opinion ni les observateurs ne se rendent compte de ce que sera la situation d’après.

À quoi pensez-vous ? L’effondrement économique ?

Il faut partir d’un chiffre : la population mondiale est passée de deux à huit milliards d’habitants en l’espace de cinquante ans. Les problèmes sanitaires et les mesures qui les entourent vont provoquer une catastrophe économique et donc sociale. Les mouvements de migration, déjà très importants et redoutables, qui se sont produits dans le monde, vont s’aggraver très lourdement. Or, personne n’envisage cette situation-là ni ne propose les solutions qui nous permettraient de conserver notre indépendance nationale et notre sécurité personnelle. On lutte avec les moyens médicaux qui sont à notre disposition mais le confinement ne me paraît pas forcément la seule solution possible. En tout cas, elle n’est pas durable.

Une autre politique sanitaire aurait consisté à laisser filer la maladie deux mois pour atteindre une immunité de groupe, au risque d’une hécatombe chez les plus âgés. Auriez-vous consenti à sacrifier des dizaines de milliers de vies ?

Cela ne présente pas en ces termes. Mais on aurait pu ne pas confiner. Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire. Je sais que nos salles d’opération rencontrent de grandes difficultés, en particulier s’agissant des pathologies pulmonaires. On manque d’instruments et on s’aperçoit de la faiblesse de notre organisation sanitaire bien que nous proclamions être le pays le mieux équipé du monde. C’est piteux !

Même la communauté scientifique se divise quant aux solutions à adopter. Que pensez-vous du débat sur l’usage de la chloroquine qu’a déclenché le Pr Raoult ?

Dans la situation actuelle, tous les moyens doivent être explorés pour essayer d’endiguer la pandémie. La querelle que l’on fait au Pr Raoult me paraît dérisoire. Lui au moins propose une solution. Le décret qui a été pris pour limiter l’usage de la chloroquine me paraît absolument scandaleux et insultant. Alors que tout le monde sait que ce médicament peut avoir son efficacité dans les premiers jours de la maladie, le décret affirme qu’on ne pourra l’utiliser qu’en phase terminale. C’est se foutre du monde.

La semaine a été riche en rebondissements internationaux et européens. Alors que l’Allemagne et les Pays-Bas refusaient l’émission de corona-bonds, l’Eurogroupe a adopté le Mécanisme européen de solidarité. Y êtes-vous opposé ?

Je constate une fois de plus que l’Europe est un leurre. Ce sont des assemblages de mots, d’ambitions et d’organisations diverses qui n’ont pas ce qui fait l’histoire, c’est-à-dire la force. L’Europe n’a pas la force ni la volonté d’agir comme tel. Si la moitié des Européens est pour et la moitié contre, cela veut dire que l’Europe est totalement impuissante. D’ailleurs, elle s’est révélée comme telle dans ces circonstances comme dans d’autres.

Pour clore cet entretien, j’aimerais comprendre pourquoi vous avez lancé un appel à la Banque de France afin de « sanctuariser l’or des Français ».

J’essaie de jouer mon rôle d’anticipation. Si gouverner c’est prévoir, il est essentiel de se demander ce qui va se produire demain et surtout après-demain pour essayer de prendre les mesures qui empêcheraient le malheur. Or, comme je sais que l’un des atouts de la France est son stock d’or, par conséquent que la tentation sera grande pour le pouvoir de s’en servir, je dis que les Français doivent être attachés à la défense de leur bas de laine. Ne laissons pas toucher à ce trésor de guerre qui se valorise chaque jour à mesure que la situation se dégrade sur le plan économique et politique.

Aujourd’hui que notre monnaie (l’euro) n’est plus nationale ni indexée sur l’or, que craignez-vous ? La ruine des petits épargnants ?

Bien sûr. C’est même pour les défendre que je lance l’alerte sur la disposition de notre stock d’or qui devait être conservé sans esprit de recul.

source: https://www.causeur.fr/le-pen-confinement-corona-immigration-chine-175309

Jean Marie Le Pen : sanctuariser l'or des Français (0:54)

 

 

« Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire »

Jean-Marie Le Pen réagit au confinement

Il y a quelques jours, une méchante rumeur a couru au sujet de Jean-Marie Le Pen : il aurait été infecté par le Covid-19. Démentant ce bruit malveillant, le fondateur du Front national répond aux questions de Causeur. Confinement, causes de la pandémie, monde d’après : le Menhir, 92 ans, bon pied bon oeil, déplore notre impréparation et notre sujétion à la Chine mais récuse tout parallèle avec la guerre de 40. Entretien.

Daoud Boughezala. Jean-Marie Le Pen bonjour. Je commencerai par une question des plus simples : comment allez-vous en ces temps de pandémie ?

Jean-Marie Le Pen. Une fake news a annoncé que j’avais été touché par le coronavirus mais le cadavre bouge encore ! (rires) C’est inexact, je suis comme tout le monde obligé de rester chez moi mais cela ne me prive pas et me débarrasse d’un certain nombre de fâcheux.

Enfant, vous avez vécu la débâcle de 1940. Comme Emmanuel Macron, dressez-vous un parallèle entre cette guerre bien réelle et la « guerre sanitaire » en cours ?

Non, il n’y a rien de comparable. À part le terme de guerre, je ne vois aucune comparaison raisonnable entre la situation créée par la pandémie et un conflit de la dimension de la Seconde guerre mondiale ou peut-être de la future.

Vous avez traversé la guerre de 1940 puis participé à l’expédition de Suez en 56. Face à la mort qui rôde, les Français et Européens ont-ils perdu le sens du tragique ?

Oui. Je trouve d’ailleurs leur réaction assez étonnante et disproportionnée. Dans ce domaine, les médias jouent un rôle d’accélération qui n’est pas toujours souhaitable. On affole un peu les gens alors que ce n’est pas la première fois qu’il y a une pandémie. Il y en eut de plus meurtrières que celle-ci – encore qu’on n’en connaisse pas les dimensions ni la durée. Il est probable qu’étendue à l’Afrique, à l’Amérique du sud et à un certain nombre d’autres continents, elle deviendra plus meurtrière encore.

Justement, plus de la moitié de l’humanité se trouve actuellement confinée. Faute de vaccin et de traitement, le confinement décidé par le gouvernement français est-il un moindre mal ?

La stratégie de confinement a ses limites, en particulier ses limites temporelles. Ce qu’on est capable de faire pendant trois semaines ne peut pas être imposé à l’ensemble des pays du monde, ou même à certains d’entre eux, pendant deux ans ou plus. L’affrontement avec le virus est donc probablement inéluctable. Je considère donc la formule de contingentement comme un recul devant les responsabilités de front. Reste que cette pandémie a eu un mérite : elle a révélé un certain nombre de choses qui n’étaient pas perçues par les Français. La première, c’est sans doute que notre organisation sanitaire et hospitalière n’était pas à la hauteur des risques courus par notre civilisation. Ensuite, la crise a révélé notre formidable sujétion à l’égard de la Chine communiste.

[...]

article complet: https://www.causeur.fr/le-pen-confinement-corona-immigration-chine-175309

Imaginons une seconde le même scénario en Suisse Romande avec la photo de Christoph Blocher!

#ElRayhan- Que pensez-vous de Jean-Marie le Pen ? - Micro-Connard #21

Place de la République + une pancarte de tonton Jean-Marie = ?

***

Bien entendu, il n'y a aucune comparaison possible entre J.-M. Le Pen et C. Blocher, hormis la diabolisation généralisée dont ils font l’objet.

https://www.youtube.com/watch?v=5vg0gHjr8pI

Rassemblement national : Jean-Marie Le Pen dénonce un «assassinat politique»

Le fondateur du Front national goûte très peu au nouveau nom de sa formation politique proposé dimanche par sa fille Marine Le Pen au congrès de Lille.

Il n'allait pas sauter de joie, au contraire. Invité de France Inter au lendemain du 16e congrès du FN, Jean-Marie Le Pen a dit tout le mal qu'il pense du nouveau nom du mouvement qu'il a fondé en 1972. Marine Le Pen a proposé dimanche aux adhérents de renommer le FN, «Rassemblement national». «C'est un véritable assassinat politique», a dénoncé le «Menhir» lundi matin, d'après qui la marque «Front national» demeure un «repère inimitable et incontournable». Selon lui, l'abandon du sigle est tout simplement «désastreux».

 

 

«Le FN a mené bataille (...) comme un brise-glace dans l'Arctique pendant des années et des années. (...) C'est plus qu'une appellation, c'est plus qu'un groupement, c'est une âme, c'est une histoire, c'est un passé. Et faire fi de tout cela me paraît désastreux», a égréné Jean-Marie Le Pen. Fustigeant le «manque d'imagination» de de sa fille, il a également rappelé qu'il avait eu recours à l'étiquette «Rassemblement national» à deux occasions: lors des élections cantonales de 1985 puis des législatives de 1986.

L'ancien député ne va «certainement pas» adhérer au Rassemblement national. «Je fais toute réserve sur les possibilités que j'ai, éventuellement, de reprendre le nom de ‘Front national' pour des démarches qui resteront à définir», a-t-il par ailleurs annoncé, sans donner davantage de précisions. Et l'ex-dirigeant frontiste de comparer Marine Le Pen à l'Italien Gianfranco Fini, fondateur d'un parti d'extrême droite qui a fini par se dissoudre, faute de résultats électoraux suffisants, dans une formation de droite plus large.

S'agissant du sulfureux invité de marque du congrès de Lille, Steve Bannon, Jean-Marie Le Pen a dit trouver «assez singulier que le mouvement national français place son congrès sous l'égide d'un leader politique étranger».

Source

 

 

France. Christine Angot inquiète du succès des Mémoires de Jean-Marie Le Pen : “On a vraiment un problème dans ce pays”

Christine Angot, née Christine Schwartz le  à Châteauroux (Indre), est romancière et dramaturge française. Elle pratique fréquemment la lecture publique de ses textes, notamment sur scène.

Depuis septembre 2017, elle est chroniqueuse dans l'émission On n'est pas couché au côté de Yann Moix sur France 2.

 

 

Nos remerciements à Georges Celdran

Je me suis retrouvé éditeur de Jean-Marie Le Pen parce que personne ne voulait l’éditer !

Interview de l'éditeur par Pierre Cassen :

.

.

Est sorti ce 1er mars le premier tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen. Un bon prétexte pour rencontrer celui qui s’est retrouvé, par le plus grand des hasards, son éditeur…

Riposte Laïque : On vous connaissait comme responsable du journal papier « Les 4 Vérités », ainsi que quelques sites comme « Le Salon Beige » et  « l’Observatoire de la Christianophobie », sans oublier « Nouvelles de France ». Or, vous voilà devenu l’éditeur de Jean-Marie Le Pen, qui publie ce jour le premier tome de ses mémoires, intitulé « Fils de la Nation ». Est-il indiscret de vous demander comment les éditions Muller ont-elles réussi ce coup de maître ? 

Guillaume de Thieulloy : A vrai dire, les éditions Muller n’y sont pour rien. Dans un pays normal, où le débat public serait un peu moins hystérique, Jean-Marie Le Pen aurait publié ses mémoires chez un grand éditeur. Voici encore 20 ans, tout le monde se serait battu pour l’éditer. Aujourd’hui, le sectarisme atteint de tels sommets que certains auteurs ont, paraît-il, exigé de leurs éditeurs qu’ils renoncent à publier Jean-Marie Le Pen. Un de mes amis, qui avait assisté à l’unes des négociations infructueuses, m’a proposé le travail. Et, étant un peu plus libre que la moyenne des éditeurs parisiens, j’ai accepté – après m’être assuré qu’un grand distributeur pouvait m’épauler (car je n’ai absolument aucun moyen de toucher l’ensemble des libraires de France et de Navarre comme il le faut pour un lancement de ce genre). Comme le dit un bon camarade, je suis devenu l’éditeur de Jean-Marie Le Pen par la grâce de Dieu et d’Amélie Nothomb (à qui l’on prête d’avoir empêché Albin Michel de faire ce travail) – et j’ajoute : sans aucun mérite de ma part, même si cela m’amuse beaucoup ! 

Riposte Laïque : Le journal de référence, « Le Monde », annonçait, il y a quelques jours, avec un rare mépris, que le livre de Jean-Marie Le Pen se vendrait peu, parce que ses électeurs lisaient peu. Il semble que vous apportiez un cinglant démenti, non ? 

Guillaume de Thieulloy : Comme « Le Monde » ne peut évidemment pas publier de « fake news », il faut croire que les électeurs de Benoît Hamon se sont rués sur les mémoires ! Plus sérieusement, j’ignore évidemment qui achète, mais le livre démarre en fanfare, puisqu’un premier tirage de 50 000 exemplaires était épuisé deux jours avant la sortie. Nous avons dû refaire un nouveau tirage de 50 000. La suite au prochain épisode…  

Riposte Laïque : Pensez-vous qu’à une semaine du congrès du Front national, votre auteur va être très sollicité sur les plateaux de télévision et dans la presse traditionnelle ? 

Guillaume de Thieulloy : Oui, sans aucun doute : le succès n’est pas seulement dans les librairies, il est aussi médiatique. Bien sûr, les « grands » médias le font tous en se bouchant le nez, mais ils s’arrachent l’auteur. Et, naturellement, l’actualité politique n’y est sans doute pas pour rien. 

Riposte Laïque : On se doute que Jean-Marie Le Pen, notamment sur le Maréchal Pétain et la guerre d’Algérie, a été fort éloigné du discours politiquement correct. Craignez-vous des procès, suite à la sortie de ce livre ? 

Guillaume de Thieulloy : Franchement, je ne crois pas. On peut, bien sûr, ne pas apprécier plusieurs jugements politiques ou esthétiques de Jean-Marie Le Pen, mais je doute qu’un seul tombe sous le coup de la loi – et, bien sûr, ce que je dis là n’est pas seulement mon avis, mais aussi celui de plusieurs relecteurs. Cela étant, encore une fois, dans l’état catastrophique où se trouve la liberté d’expression dans notre malheureux pays (et Riposte laïque est bien placée pour savoir de quoi je parle !), je n’oserais pas promettre qu’une officine grassement subventionnée ne va pas se trouver offensée par telle ou telle phrase… 

Riposte Laïque : Parlez-nous des éditions Muller. Quel genre de livres éditez-vous, en général ? 

Guillaume de Thieulloy : En général, les éditions Muller publient surtout des récits d’histoire militaire. Des auteurs, engagés ou appelés, secondes classes ou généraux, évoquent leurs guerres, de celle de 1914 jusqu’à la Yougoslavie ou l’Afghanistan. Et, à côté de ce cœur de métier, nous avons également publier quelques livres politiques ou religieux. 

Riposte Laïque : Envisagez-vous une tournée de signatures, comme l’avait fait Eric Zemmour, suite au succès de son livre « Le Suicide français » ? 

Guillaume de Thieulloy : Oui, nous y réfléchissons et plusieurs associations ou librairies commencent à se manifester, mais les prochains jours seront principalement consacrés aux médias. 

Riposte Laïque : Et ce livre, comme faire pour se le procurer ? 

Guillaume de Thieulloy : A priori, il est disponible dans toutes les librairies ou à peu près. Et bon nombre de sites de la « réinfosphère » le proposent également. Mon mauvais esprit naturel hésite entre conseiller aux lecteurs d’aller l’acheter chez un libraire bien politiquement correct, par pure curiosité ethnologique, ou l’acheter chez les amis pour ne pas laisser un sou aux adversaires !

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Guillaume ?

Guillaume de Thieulloy : Je n’ai rien d’autre à ajouter que de conseiller de lire ce livre. Quoi que l’on pense de Jean-Marie Le Pen et de ses combats politiques, ces 50 ans d’histoire de France vus par un observateur de premier plan sont passionnants. Et je crois que tous les Français aimant un tant soit peu notre pays et notre culture ne peuvent pas manquer d’éprouver de l’admiration pour cet homme courageux (parmi ceux qui le honnissent, combien auraient abandonné un mandat de parlementaire pour s’engager dans la Légion et servir leur pays au péril de leur vie ?)  et de la nostalgie pour cette France chantante, courageuse, travailleuse, rebelle, que nous avons perdue et que  ces pages ressuscitent pour nous.

Propos recueillis par Pierre Cassen

Contrairement à Sarkozy, Marion n’a pas besoin d’être droitisée

MMLP-5

   
Contrairement à Nicolas Sarkozy, Marion Maréchal-Le Pen n’a pas besoin d’être droitisée. C'est ainsi que Marion Maréchal-Le Pen explique, avec humour, qu'elle n'a pas besoin des conseils de Patrick Buisson (extraits adaptés d'un article du Parisien qui lui est consacré ; voir lien vers source en bas de page) : La benjamine de l’Assemblée continue d’élargir ses réseaux au sein de la frange de la droite séduite par son positionnement national-conservateur. Pendant la campagne des régionales, celle qui a fondé sa doctrine sur les lectures d’Ernest Renan, Maurice Barrès et Jacques Bainville, a même discrètement rencontré deux figures de la droite conservatrice catholique : Philippe de Villiers et Patrick Buisson.
-
"Dans la jeune génération, la seule qui pourrait fédérer une partie du FN et une partie de la droite, c’est elle", confie Villiers, qui lui a offert un exemplaire dédicacé de son best-seller. Quant à Buisson, ex-conseiller de Sarkozy à l’Elysée, l’entrevue a eu lieu de manière plus improvisée, à la sortie d’une émission. "Il l’a reçue dans son bureau de la chaîne Histoire. Et le contact est très bien passé", raconte une connaissance commune. De quoi ont-ils parlé ? "Je n’ai pas besoin des conseils de M. Buisson", répond, tranchante, Marion Maréchal-Le Pen. "Car, contrairement à M. Sarkozy, je n’ai pas besoin d’être droitisée". Elle s'agace quand on l’interroge sur ses ambitions présidentielles et la possibilité d’une rivalité, un jour, avec sa tante.
-
"C’est de la politique-fiction", renvoie systématiquement la jeune femme, qui n’a jusqu’à présent jamais fait défaut à Marine Le Pen. "Marion, c’est comme ma fille", dit d’ailleurs d’elle la présidente du FN. Mais l’histoire sera-t-elle la même après l’élection suprême de 2017 ? "Si Marine est battue, ça va remuer dans les brancards. La seule qui pourra maintenir la baraque en état et assurer une nouvelle donne politique avec un courant national-conservateur, c’est Marion, analyse un stratège du parti. Elle n’aura même pas le choix. Elle devra faire face à ses responsabilités".
-
Au 'Carré', siège du FN à Nanterre, on rit à l’idée d’un tel scénario. Et pourtant, "Si Marine perd à nouveau en 2017, je ne vois pas comment elle pourra encore prolonger le désir jusqu’en 2022 auprès de nos électeurs. On n’est plus à l’époque de Georges Marchais et du candidat à vie", reconnaît un permanent (fin des extraits adaptés d'un article du Parisien qui lui est consacré ; voir lien vers source en bas de page).
-
Michel Garroté
-
http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/ce-qu-elle-a-derriere-la-tete-29-02-2016-5584885.php
-

Le socialisme, c’est la misère. Terrible réquisitoire de Jean-Marie Le Pen contre les socialistes

En 7 minutes, le président du Front national se livre à un terrible réquisitoire contre 18 ans de gestion socialiste, sous la direction du pathétique Vauzelle. Tout y passe, l’insécurité, l’immigration, l’islamisation, les déficits, le chômage, l’affairisme…

Sa conclusion sur la guerre qui est menée contre nos compatriotes, qu’il appelle les civils, révèle une grande lucidité, qui manque à nombre de dirigeants politiques, y compris au sein du parti qu’il a créé.

Je n’ai pas toujours été d’accord avec vous, mais chapeau bas, monsieur…

Bernard Bayle / Riposte Laïque

.

Quand le FN se revendiquait de droite

Jean-Marie Le Pen a été interrogé dans le prochain numéro de Rivarol. Extraits :

"Etes-vous favorable comme l’actuelle direction du FN à la retraite à soixante ans ?

.

J’ai essayé d’expliquer à Marine Le Pen et à ses conseillers que c’était une erreur. C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandé à 65 !

 

Suite

Chambres à gaz : je suis excédé par la nouvelle affaire Le Pen

Je ne connais pas personnellement Jean-Marie Le Pen ni les raisons du contexte de sa récente déclaration sur les chambres à gaz. Je trouve même que cela a été une faute politique qui a donné immédiatement du grain à moudre à la bienpensance donneuse de leçons. Et cette dernière ne s’est pas privée : propos racistes, élucubrations, propos haineux, éructations, antisémitisme, négationnisme, pétainisme, elle nous a sorti toute la panoplie qui lui est habituelle. Le CRIF est consterné et l’Union des étudiants juifs de France va déposer plainte pour contestation de crimes contre l’humanité.

Et pourtant, si Jean-Marie Le Pen avait raison ?

Les chambres à gaz mises en œuvre par les nazis n’étaient qu’un moyen parmi d’autres pour éliminer au plus vite les ennemis et les indésirables du régime et ce, principalement les juifs. Mais il serait faux de croire que ces derniers étaient les uniques victimes des chambres à gaz. On estime à 6 millions ceux à avoir perdu leur vie par ce moyen.

Il y eut d’autres méthodes. Dans la plupart des cas, les nazis tuaient les détenus au travail par la dénutrition, les mauvaises conditions d’hygiène, l’absence de soins, les mauvais traitements, etc., tous ces facteurs qui faisaient que les prisonniers mouraient à petit feu tout en produisant de manière forcée et jusqu’à leur dernier souffle pour le Grand Reich. Ils furent également des millions, hommes, femmes et enfants, pauvres êtres décharnés, à bout de forces, à ne plus pouvoir se relever, à sentir leur vie s’envoler. Mais là, il semblerait que cette mort n’intéresse pas beaucoup nos moralisateurs.

Mais il y eut bien d’autres morts occasionnés par ce conflit. Ainsi, on estime entre 42 et 50 millions de pertes civiles durant cette guerre et entre 22 et 25 millions de soldats qui ont péri durant cette période (Wikipédia), au total entre 60 et 80 millions de personnes.

Alors, bien sûr, 6 millions de gazés, ce n’est pas rien, c’est même horrible. Mais à bien y réfléchir, était-il plus noble de mourir en quelques secondes dans une chambre à gaz  que les 70 millions d’autres auxquels on a pris la vie, écrasés sous les bombes, brûlés par le phosphore, tués par les obus et les balles, dans les tranchées, au bord des routes, morts de famine et d’épuisement dans les prisons et les camps, jetés dans les fosses communes, brûlés dans leurs maisons, morts de faim, de soif, de frayeur, de blessures, étaient ils seulement des banals détails de l’histoire ?

Et les 26 millions de morts subis par les pays de l’Union soviétique étaient-ils des quantités négligeables par rapport au 6 millions de gazés ?

Sait-on qu’il y eut plus d’un millier d’Oradour-sur-Glane en Russie ? Oui, vous avez bien lu, mille fois plus qu’en France ! Les nazis considéraient les Russes comme des Untermenschen, des sous-hommes, ce n’était nullement le cas pour les Français. Sur ce point, Jean-Marie Le Pen avait aussi raison.

Alors, cessons cette comédie ridicule. Certes, la Shoah a été une chose épouvantable, mais ni plus ni moins que les milliers d’horribles détails qui constituent l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a pas de morts meilleurs et plus à plaindre que d’autres. Pourtant, c’est ce qu’on voudrait nous faire croire.

Jean-Louis Burtscher

Via RL

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com