Interpellé pour outrage, Jawad Bendaoud menace des policiers et lance “Allahu akbar”

Le “logeur de Daech” a été interpellé mercredi 4 juillet à Saint-Denis après avoir insulté des policiers en filmant la scène avec son téléphone.

Le “logeur de Daech” continue à provoquer les forces de l’ordre. Déjà condamné par la justice, interné en psychiatrie, Jawad Bendaoud a été placé en garde à vue, mercredi 4 juillet, pour avoir insulté des policiers à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Les faits se sont produits rue du Corbillon, là-même où se situait l'appartement dans lequel il avait hébergé les membres du commando terroriste du 13 novembre. L'homme, qui avait également quelques grammes de cannabis en sa possession, filmait les agents avec son téléphone portable.

« Cassez-vous, ici c’est chez moi »

Selon nos informations, Bendaoud a provoqué les policiers avant de les insulter. On l’entend notamment dire « bande de salopes, je nique vos mères, vous êtes des fils de putes, je vous baise ». Tout en approchant ses doigts de son arrière-train, il poursuit : « ta femme, je la baise, elle se le met dans le cul ». 

Face au calme des policiers, Jawad poursuit toujours plus loin dans la provocation. « Cassez-vous, ici c’est chez moi », lance-t-il. Leur mission terminée, une dizaine de minutes plus tard, les gardiens de la paix s’approchent de lui pour l’interpeller. Soudainement, le courage lui fait défaut et il part en courant se réfugier dans un Franprix de la rue de la République. C'est là qu'il est interpellé et placé en garde à vue pour outrage et rébellion lors du transport..

« Je vais vous retrouver dans la rue »

Arrivé au commissariat central, Bendaoud est fouillé. Les policiers découvrent sur lui des cigarettes et de la résine de cannabis. Lui ne se départit pas de son attitude violente. S'adressant à une policière, il lui dit : « Toi t'es bonne, si t'étais pas flic je t'aurais bien baisée ». Il menace : « Je vais vous retrouver dans la rue ». Pendant tout ce temps, il ponctue les insultes et menaces de “Allahu akbar”... Trois policiers ont déposé une plainte à son encontre.

Source Valeurs Actuelles

France : Jawad Bendaoud encore placé en garde à vue pour “outrages” et détention de stupéfiants

L'ancien logeur des terroristes du 13-Novembre, relaxé en mars dans cette affaire, a été placé en garde à vue ce mercredi soir pour "outrages", détention et usage de cannabis.

Jawad Bendaoud de retour en garde à vue. Celui qui est connu comme le "logeur" des terroristes du 13-Novembre, relaxé en mars dernier dans cette affaire qui doit être rejugée en appel à la fin de l'année, a été placé en garde à vue, mercredi 3 juillet au soir pour "outrages, détention et usage de stupéfiants", en l'occurrence du cannabis, a indiqué jeudi 5 juillet à LCI le parquet de Bobigny, confirmant une information d'Europe 1.

Selon la radio, le jeune homme aurait été interpellé à Saint-Denis après avoir insulté des policiers en filmant la scène avec son téléphone. Durant l'interpellation, il aurait également encouragé des personnes présentes à venir le libérer.

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France: Jawad Bendaoud placé en garde à vue pour menaces de mort sur son ex-compagne.

Relaxé par le Tribunal correctionnel de Paris pour recel de malfaiteurs terroristes en février dernier, Jawad Bendaoud a été placé en garde à vue ce mardi matin en Seine-Saint-Denis.

L’homme âgé de 31 ans qui avait été surnommé « le logeur de Daech » a été interpellé et placé en garde à vue ce matin dans le cadre d’une affaire de menaces de mort sur son ex-compagne révèle Le Parisien.

En février dernier, Jawad Bendaoud avait comparu devant la justice pour avoir hébergé deux terroristes des attentats de 13 novembre 2015, notamment Abdelhamid Abaaoud, avant d’être relaxé.

Son procès en appel pour soustraction à l’arrestation et aux recherches d’auteur ou complice d’actes de terrorisme se tiendra le 21 novembre prochain.

Actu17.

France: Jawad Bendaoud, le «logeur de l’Etat islamique», relaxé. Les parents des victimes écœurés. “J’ai envie de faire justice moi-même.”

Ce mercredi, la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris a relaxé le «logeur de Daech» mais a déclaré coupables les deux autres prévenus. Quelques heures seulement après le jugement, le parquet a annoncé son intention de faire appel.

«On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service.» Le 18 novembre 2015, cette petite phrase prononcée sur BFMTV a suffi à faire de Jawad Bendaoud la risée du Web. Un peu plus de deux ans plus tard, à son procès, il s'est illustré par ses déclarations parfois loufoques. Mais les victimes des attentats du 13 novembre, leurs proches et les anciens habitants du 48 rue de la République à Saint-Denis, eux, n'ont pas ri. La présidente de la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris et ses assesseurs non plus.

Le tribunal a annoncé ce mercredi, vers 16h30, qu'il relaxait Jawad Bendaoud. Un jugement accueilli avec jubilation par le prévenu, qui est allé jusqu'à embrasser le crâne de son avocat Me Xavier Nogueras. Ce dernier s'est d'ailleurs dit «extrêmement ému». Le «logeur de Daech» pourrait même sortir de prison dès ce soir, à en croire une source judicaire. Poursuivi pour «recel de malfaiteurs terroristes», il risquait jusqu'à six ans de prison. Le substitut du procureur avait réclamé quatre ans d'emprisonnement à son encontre.

Sur le cas de Mohamed Soumah, l'intermédiaire entre Jawad Bendaoud et Hasna Aït Boulahcen, le tribunal s'est montré plus ferme que le procureur lui-même. Le représentant du ministère public avait estimé que le prévenu ne savait pas que les «locataires» étaient terroristes, et avait donc réclamé quatre ans de prison. La présidente a au contraire assuré que Mohamed Soumah «ne pouvait ignorer que les fugitifs étaient des terroristes» et a donc condamné «Mouss» à cinq ans de prison ferme.

Enfin, le procureur avait réclamé une peine de cinq ans de prison assortie d'un mandat de dépôt à l'encontre de Youssef Aït Boulahcen, frère d'Hasna, jugé pour «non-dénonciation de crime terroriste . «On a affaire à un personnage qui fait froid dans le dos, [au] profil vraiment inquiétant», avait-il souligné. La présidente Isabelle Prévost-Desprez et ses assesseurs ont finalement choisi de condamner Youssef Aït Boulahcen à quatre ans de prison, dont un an avec sursis, sans mandat de dépôt. «Vous saviez que votre cousin était impliqué dans un nouveau projet d'attentat», a insisté la magistrate.

«J'ai envie de faire justice moi-même»

Une relaxe, deux condamnations: les réactions ont fusé, tant au Palais de justice que sur les réseaux sociaux. «Je ne m'y attendais pas», a ainsi déclaré au Figaro le père d'une des victimes du Bataclan, sous le choc de la relaxe de Jawad Bendaoud. «Je n'ai jamais vu ça, c'est un scandale. Jawad a embobiné tout le monde. Je suis révolté, j'ai envie de faire justice moi-même.»

«La justice a été bien trop clémente», regrette également Patricia Correia, mère d'une victime du Bataclan. «Je ne suis pas étonnée mais écœurée. La justice d'aujourd'hui n'est pas conforme à la réalité du monde dans lequel on vit, avec ces attaques terroristes» ajoute-t-elle. Avant de déclarer sur la remise en liberté de Jawad Bendaoud: «Savoir que ce type va être dehors, ça me fait peur.»

Représentant de neuf parties civiles, Me Gérard Chemla ne semble pas particulièrement surpris par la relaxe du «logeur de Daech». «J'avais préparé mes clients à cette éventualité, le dossier était plus fragile à l'égard de Jawad Bendaoud qu'à l'égard des deux autres prévenus», souligne auprès du Figaro l'avocat rémois, tout de même satisfait que Youssef Aït Boulahcen, qu'il juge «particulièrement inquiétant», ait été «déclaré coupable».

Mêmes échos chez sa consœur Me Astrid Ronzel, pas vraiment surprise mais qui comprend néanmoins que ce jugement suscite «l'incompréhension» chez ceux qui n'ont pas suivi le procès de près. L'avocate salue une décision très motivée», même si elle estime que le tribunal aurait pu «aller plus loin encore» sur le cas de Mohamed Soumah.

Du côté des rescapés de l'assaut de Saint-Denis, la relaxe de Jawad Bendaoud est placée en second plan. Me Mouhou, représentant de 52 habitants du 48 rue de la République à Saint-Denis, ne cache pas sa satisfaction: «C'est une grande victoire. Enfin mes clients vont être indemnisés». Leandro Mendes Dos Santos, père de famille dont le logement a été complètement détruit par l'opération du Raid et de la BRI le 18 novembre 2015, fait part de son soulagement au Figaro: «On a été mis de côté pendant deux ans. Enfin, nous sommes reconnus comme des victimes à part entière. C'est un grand soulagement pour ma famille et moi.»

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Le logeur des islamistes de Paris craque: Jawad Bendaoud «Sur le Coran, je vais te baiser»

Alors que son procès entre dans sa deuxième semaine, le "logeur de Daech" est resté sur la même ligne de défense. Et n'a pas hésité à s'en prendre à l'autre prévenu, Mohamed Soumah.

Il est à nouveau sorti de ses gonds. Jugé depuis mercredi pour avoir logé des jihadistes du 13-Novembre, Jawad Bendaoud s'en est vivement pris, lundi 29 janvier, à l'autre prévenu, Mohamed Soumah, accusé d'avoir joué les intermédiaires. "Tu me traites de menteur, sur le Coran je vais te baiser", a lancé le "logeur de Daech". L'incident entre les deux hommes, en désaccord sur un point du dossier, a provoqué une interruption de séance en début de soirée.

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