Islamisme : L'énorme clash entre Alexandre del Valle et Rose Ameziane
https://www.youtube.com/watch?v=Gw7RwPo3U7U
https://www.youtube.com/watch?v=Gw7RwPo3U7U
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Michel Garroté -- Sur Le Salon Beige (cf. sources en bas de page), Michel Janva signale qu'en France -- où le salafisme est aujourd’hui en position d’hégémonie et où 28% des musulmans sont proches d’une façon ou d’une autre d’un système de valeurs opposé aux valeurs de la République -- on note un glissement de la communauté au communautarisme, ainsi que la "halalisation" de la vie quotidienne. Les idéologies frériste et salafiste -- en France en particulier et en Europe en général -- ces idéologies partagent des symboles communs, comme la question halal ou celle du voile.
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Ces particularismes du quotidien sont des marqueurs de distinction qui peuvent servir de leviers identitaires, car ils impliquent un surcroit de visibilité. Ce sont donc plus que des obligations ou des pratiques religieuses, comme elles sont fréquemment présentées, puisqu’elles recouvrent à la fois des intérêts religieux, communautaires, et, parfois, économiques.
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Concernant l'organisation de l’islam de France, l'abbé Michel Viot revient sur le projet gouvernemental (extraits adaptés ; cf. sources en bas de page) : Puisqu'on agite sous nos yeux pour nous imposer une organisation de l’islam de France et recommencer une campagne pro avortement, je voudrais vous inviter à une réflexion sur cette méthode de gouvernement par la terreur dont le raffinement subtil est français.
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Si elle avait pu donner lieu à un brevet, la France serait riche de droits d’auteur, tant elle a été copiée, et même « améliorée », ce qui prouve au passage les qualités certaines de son système. Par pédagogie, pour mieux découvrir la puissance de la terreur, faisons un moment son éloge, découvrons sa séduction. Au point où nous en sommes en France, c’est le seul moyen de faire comprendre que le diable est dangereux, tout simplement parce que sa beauté existe.
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La première chose à comprendre en ce qui concerne la terreur noble, la bonne, celle que nous avons inventée, c’est qu’elle vise un bien universel capable d’être instauré partout sur notre terre. L’Église ne parlait et ne parle toujours que de bien commun, pour sa doctrine sociale, ce qui ne peut faire venir à l’esprit que le spectre de la médiocre charité chrétienne. Les maîtres à penser de notre terreur française visent le Bien absolu pour toute l’humanité, sous-entendez pour ceux qui mériteront d’y participer en portant le titre de « vrais hommes », j’y reviendrai, et cela pour la vie en ce monde, voire l’au-delà pour ceux qui y croient d’une manière conforme au pacte de progrès social.
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Revenons à la réforme « islam de France » et aux questions gênantes qu’elle suscite. Celle de l’apprentissage de l’arabe à l’école publique, présenté comme remède à l’islamisme. Pourquoi, comme le suggère une petite affiche humoristique, les gardiens du temple de la Laïcité ne proposent-ils pas alors l’apprentissage généralisé du latin pour combattre l’intégrisme catholique ? Et que dire de la question financière ? La fameuse taxe sur le halal ? Nous touchons là à une nébuleuse. Certes, on connait les trois mosquées qui se partagent l’attribution du label en France mais la distinction réelle entre ce qui est « halal » et ce qui ne l’est point est pour le moins opaque au niveau des ventes.
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En clair, pour ce qui relève de la viande, on vend comme non halal ce qui a été abattu comme tel et taxé en conséquence. Et pour le reste, hors viandes – cosmétiques, produits agroalimentaires, etc. – on voit se multiplier une labellisation très discrète, nourrissant le communautarisme, et qui, là encore n’est pas clairement affichée. Les labels « non halal » ou « filière traditionnelle » étant quant à eux interdits au nom de la lutte contre les discriminations. Ainsi, des non-musulmans subventionnent-ils le culte musulman en achetant viande et produits de grande consommation sans le savoir. Ce flou pourrait certes être levé. Non seulement il s’agit d’un préalable indispensable à toute réforme « islam de France », mais également d’une mesure de simple bon sens. Mais comme le flou et le doute profitent à beaucoup, on n’entend guère de voix s’élever en ce sens.
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Ce qui est arrivé au docteur Bertrand de Rochambeau est sur ce sujet pour le moins inquiétant. Suite à cette interview, il y eut une avalanche de commentaires instituant une véritable terreur intellectuelle et aboutissant au lynchage médiatique de ce médecin courageux. Pourquoi cette fureur ? Tout simplement, parce qu’en vérité, avec le recul, on se rend compte des dégâts psychologiques créés par l’avortement banalisé et utilisé comme moyen de contraception, le tout en opposition absolue avec les intentions de la loi Veil. Des médecins, de plus en plus nombreux, refusent donc de pratiquer cet acte homicide, car c’est bien le nom qu’il faut lui donner. La manière dont deux ministres du gouvernement sont intervenus dans cette affaire m’a paru exagérée.
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« Nous ne devons laisser passer aucune attaque, d’où qu’elle vienne, contre le droit des femmes à accéder librement à l’avortement ». Un simple rappel de l’existence de la loi permettant cet acte aurait été suffisant. Mais l’utilisation d’un pareil vocabulaire est hautement critiquable. On fait un procès d’intention au docteur de Rochambeau, qui n’a formulé qu’une opinion personnelle et justifié son refus de pratiquer un avortement en expliquant que pareil acte ôtait la vie. On peut bien évidemment en déduire qu’il ne considère pas l’avortement comme faisant partie des droits de la femme. Mais je rappelle alors à Mesdames les ministres qu’il n’est pas le seul à penser ainsi. C’est en effet la position de l’Église catholique. Je rappelle le texte du code de droit canon de 1983 article 1398 : « Qui procure un avortement, si l’effet s’en suit, encoure l’excommunication latae sententiae ».
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La jurisprudence, comme l’encyclique de Jean Paul II Evangelium vitae (25 mars 1995), rendent justiciables de cette peine non seulement la personne qui avorte (devant avoir au moins seize ans), mais encore ceux qui l’aident, famille et corps médical. Cette peine « d’excommunication automatique » dès que l’acte est commis prive de tous les sacrements, sauf bien sûr de la pénitence qui permet aux coupables de ces homicides d’enfants de demander pardon à Dieu et de recevoir l’absolution si le repentir est réel. À mes yeux, et je ne pense pas être le seul catholique à penser ainsi, elle prive aussi de l’honneur des funérailles chrétiennes, le prêtre ne pouvant dire les prières des morts qu’en privé. La porte de nos églises devrait rester fermée pour les cercueils de celles qui, ayant avorté, n’ont donné aucun signe de repentir.
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De même pour ceux de leurs complices. Pendant l’année 2016, année de la miséricorde, le Pape François avait donné pouvoir à tous les prêtres d’absoudre une telle faute. Je crois que cela a été l’occasion de constater pour beaucoup de prêtres, moi-même en particulier, l’étendue des dégâts psychologiques, pour ne parler que d’eux, provoqués par l’avortement. Si Madame le Ministre de la santé en avait la plus petite idée, elle n’aurait certainement pas emboîté aussi vite le pas et le style de sa collègue, au nom de la médecine qu’elle exerce elle aussi à un haut niveau, comme l’est également celui des frais de santé (ceux de l’avortement lui-même et de ses conséquences). 240'000 avortements par an, cela se paie très cher et pas qu’en euros. Et le terrorisme intellectuel légalisé met tous les Français à contribution forcée. Où est la liberté des consciences ?
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Quand deux ministres d’un État comme la France font si peu de cas de cette liberté, comment ce même État peut-il espérer qu’on lui fasse confiance pour organiser la pratique d’un culte et « assurer la liberté des consciences » garantie par la loi de 1905 ? Certes, les musulmans n’ont pas des règles identiques à celles des catholiques sur l’IVG. Ils ne considèrent pas pour autant qu’on se débarrasse d’un fœtus comme d’une verrue. Même chose pour les Juifs et pour les chrétiens non-catholiques. Ce qui vient de se passer autour des propos du docteur de Rochambeau s’ajoute à la longue liste des immoralités qui nourrissent la propagande islamique contre l’Occident, et dont la loi Taubira a constitué un des points d’orgue. Que ces réactions contre notre actuelle civilisation soient sincères ou teintées d’hypocrisie n’a strictement aucune importance. Quand deux formes de terreur s’affrontent, c’est la plus forte qui l’emporte, et la vérité ne compte pas.
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Pour que cette dernière recouvre ses droits, il faut exclure la terreur et revenir au moins à la Loi naturelle qui seule peut ramener à la Loi de Dieu. La raison peut alors reprendre ses droits, et par elle Dieu. Le signe en sera que jamais une femme enceinte ne pourra dire que ce qu’elle porte n’est pas la vie ou encore qu’une mère ne revendiquera le droit de pouvoir tuer son enfant. Et il ira de soi qu’un Dieu bon et miséricordieux ne peut jamais demander qu’on assassine en son Nom. Que l’État comprenne alors que la promotion et la défense de telles idées relèvent de sa mission concernant l’ordre public, et que ce n’est pas déroger à sa sacro-sainte laïcité que de les mettre en œuvre – et encore moins de les laisser s’exprimer. Il est encore temps de changer de cap, de mettre fin à l’éloge de la terreur, forme d’éloge d’une folie qui nous coûtera de plus en plus cher, jusqu’à nous détruire complètement. Car une fois dépassé un certain stade, la pente ne se remonte plus, la terreur devient sa propre raison et ne s’éteint qu’une fois que tout est consumé.
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Je pense, et je crois ne pas être le seul, poursuit l'abbé Michel Viot, que l’État va s’appuyer sur les idées développées par Monsieur Hakim El Karoui dans son livre "L’islam, une religion française" (Editions Gallimard-Le Débat, décembre 2017). Ce livre est important (il a été précédé par une étude publiée par l’Institut Montaigne), parce qu’il est fort intelligemment présenté et aborde pratiquement tous les points difficiles de l’entreprise. Mais des flous et des obscurités demeurent, et même ce qui peut apparaître comme des dissimulations.
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Pourquoi, par exemple, laisser entendre que ce serait la seule lutte contre l’islamisme, à partir de 2015, qui aurait motivé son engagement dans la cité comme musulman alors que Monsieur El Karoui dirigeait dès 2010-11 -- et c’était parfaitement son droit -- un établissement musulman culturel et cultuel (l’ICI de Paris). S’agissait-il alors de lutter contre l’islamisme ? C’est certes à la limite du procès d’intention fait à l’auteur ; je l’assume parce que je crois simplement que ce qu’il propose peut avoir, entre autres, de très graves conséquences sur la paix publique. Pire, il est permis de se poser la question, à la lecture de son livre, si cette mise en place d’un islam de France ne va pas en fait consister en une vaste entreprise d’islamisation de la France à fonds publics.
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L’esprit critique n’est point incompatible avec celui de foi dans la tradition catholique. Nous avons donc des questions précises à poser, tant à partir de textes religieux que de faits historiques incontestables. Ce qui se produit par exemple quand l’islam rencontre la modernité. Les siècles qui précèdent le nôtre sont riches d’exemples à ce sujet. Ils seront évoqués au cours de cette émission, avec d’autres considérations, tirées du livre de Monsieur El Karoui que nous commenterons. Je me permets de rappeler à ce propos qu’Odon Lafontaine et moi-même avons écrit "La laïcité, mère porteuse de l’islam ?" (éditions Saint Léger - Les Unpertinents) qui traite ce sujet au fond, conclut l'abbé Michel Viot (extraits adaptés ; cf. sources en bas de page).
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Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 5.10.2018
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Sources :
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https://www.lesalonbeige.fr/la-fabrique-de-lislamisme-lislam/
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https://www.lesalonbeige.fr/cette-methode-de-gouvernement-par-la-terreur/
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https://michelviot.wordpress.com/2018/08/25/islam-de-france/
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Michel Garroté -- Dans "L'Eglise face à l'islam : entre naïveté et lucidité" (à paraître chez Editions Max Chaleil, Paris, le 13.09.2018), le spécialiste Joachim Véliocas revient sur les déclarations hallucinantes du Pape François et du clergé catholique français (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : « Il n’existe pas de terrorisme islamique », affirme le Pape François devant des étudiants Italiens. « Il ne faut pas diaboliser l’islam », affirme Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France.
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« Je ne diabolise pas l’UOIF », dit de son côté le père Christophe Roucou, directeur Service des Relations avec l’Islam. « Il faut faire très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes », prévient Mgr Dagens, au sujet de l’entrée des djihadistes d’Al Nosra dans Maaloula (Syrie). « Le salafisme promu par l’Arabie Saoudite n’est pas violent », rassure le frère dominicain Adrien Candiard, Prix des libraires religieux 2017.
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A ces propos bienveillants, commandés par la sauvegarde, à tout prix, du dialogue, s’ajoute un relativisme mal placé : « certains musulmans peuvent être excessifs, voire fanatiques, admet Mgr Vingt-Trois, comme des catholiques peuvent l’être », complète-t-il aussitôt. Le Pape François, de retour des JMJ, osa le parallèle suivant : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique ».
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Joachim Véliocas dresse le bilan de cinquante ans de relations islamo-chrétiennes, en remontant aux racines des malentendus. Chapelles devenues mosquées, mosquées inaugurées par des évêques, instituts catholiques à la dérive, les fidèles ont de quoi s’inquiéter. L’auteur sait aussi relever les positions courageuses d’évêques et de cardinaux au service de la vérité. Un livre-choc dénonçant les errements d’une Église dans sa défense aveugle de l’islam (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 3.9.2018
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/09/bilan-de-cinquante-ans-de-relations-islamo-chr%C3%A9tiennes.html
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https://www.les4verites.com/produit/leglise-face-a-lislam-entre-naivete-et-lucidite
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Michel Garroté - Oh mon Dieu, 61% des Français seraient-ils "islamophobes" ? La grande majorité des Français et la grande majorité des Européens sont entièrement d'accord pour rendre permanents les décrets provisoires de Donald Trump sur l'immigration en provenance de certains pays musulmans. En effet, un sondage révèle que les Européens souhaiteraient suspendre l'immigration en provenance des pays de confession musulmane.
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Les Espagnols (41%) et les Britanniques (47%), apparemment autistes, sont les seuls à ne pas franchir le seuil de la majorité (51%). Avec 61%, la France arrive après la Pologne (71%), l'Autriche (65%), la Belgique (64%) et la Hongrie (64%) et devant l'Allemagne (53%). Les personnes interrogées devaient répondre d'accord ou pas d'accord à cette formulation : « Toute nouvelle migration de pays principalement musulmans doit être arrêtée ».
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Comparant ces résultats avec le contexte américain, les chercheurs Matthew Goodwin, Thomas Raines et David Cutts précisent dans un rapport pour le Chatham House que « l'opposition à davantage d'immigration venant de pays majoritairement musulmans n'est en aucun cas confinée à l'électorat américain de Donald Trump, mais est largement partagée en Europe ».
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/02/11/01016-20170211ARTFIG00062-une-majorite-d-europeens-se-disent-contre-contre-l-immigration-provenant-de-pays-musulmans.php
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https://www.chathamhouse.org/expert/comment/what-do-europeans-think-about-muslim-immigration#sthash.ssQf400c.dpuf
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Michel Garroté - Tout récemment, notre ami Ivan Rioufol écrivait, avec courage, dans le Figaro et dans Valeurs Actuelles (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La France n’échappera pas à l’épreuve de force que l’islam colonisateur lui impose. De cette confrontation, la démocratie doit sortir victorieuse. Car un spectre hante l’Europe, le spectre de l’islamiste. Il est, oui, le nouveau communisme, Allah en plus. Des médias n’ont pas craint, en juillet, de choisir la censure en promettant de taire les noms et de flouter les visages des terroristes, rejetons de l’immigration musulmane sacralisée par la « diversité ».
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Ivan Rioufol : Ces trucages et mensonges n’ont d’autres buts que de détourner les regards, au prétexte de ne pas « faire le jeu du FN ». La menace est bien l’islam conquérant, dominateur, sexiste, raciste, antisémite. Il s’épanouit dans la société multiculturelle et son fictif « vivre ensemble ». Seuls 38% des musulmans de France estiment que la charia (la loi d’Allah) n’a pas à s’appliquer dans un pays non musulman (sondage CSA). C’est notamment avec eux qu’il faut résister et faire la guerre à la Bête immonde qu’est l’islam totalitaire et barbare. Il a ses alliés, ses collaborateurs, ses idiots utiles. Il faut choisir son camp , concluait, tout récemment, Ivan Rioufol, dans le Figaro et dans Valeurs Actuelles (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, sur La Faute à Rousseau, François Davin écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page : Nous avons des moeurs, en France, depuis des siècles; comme tous les autres habitants de tous les pays du monde. Ces moeurs sont ce qu'elles sont, et nous n'avons pas à nous en justifier, tout simplement parce que nous sommes chez nous, et que, chez nous, nous vivons de la façon qui nous semble la bonne. Que cela plaise à X ou Y nous importe peu; que X ou Y n'aime pas nos façons de faire, c'est son problème. Si quelqu'un veut vivre « à l'orientale », eh bien qu'il ou elle aille vivre dans un pays oriental. Si « quelqu'une » veut manifester sa foi musulmane sur les plages, eh bien qu'elle aille sur une plage d'un pays musulman. Chez nous, à la plage, on s'est toujours baigné sans chercher à manifester son catholicisme, ou son athéisme, ou son taoïsme ou son je-ne-sais-quoi.
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François Davin : Il suffit de regarder les enluminures médiévales de Fouquet pour voir le roi Louis IX et son armée se baignant nus dans une rivière. La réalité est qu'avec le burkini, on a une provocation de plus de l'Islam militant, et que cet Islam nous n'en voulons pas chez nous. Le Conseil d'Etat peut bien dire ce qu'il veut, en fonction des lois et de l'esprit d'un Système que nous combattons dans ses fondements mêmes, cela ne changera rien. Chirac a initié une greffe en 75 avec ses décrets scélérats sur le « regroupement familial » : cette greffe ne prend pas, et les Français sont de plus en plus nombreux à être excédés d'entendre tous les jours parler de l'Islam. Il faudra donc peut-être bien, un jour, changer nos lois, mais, en réalité, ce qu'il faut faire c'est régler le problème de l'immigration de masse et, pour cela, changer de Système. Ce qu'il faut faire, c'est une révolution. L' « alter-révolution », conclut François Davin sur La Faute à Rousseau (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Euro-Libertés, Jean-Pierre Brun, de son côté, écrivait tout récemment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La récente embauche par une banque américaine de José Manuel Barroso, le précédent Président de la Commission Européenne, vient de défrayer la chronique. Comment l’un des principaux acteurs de la crise financière européenne, le supposé médecin chef traitant d’une économie anémiée victime d’une infection en grande partie d’origine chinoise et américaine, peut-il en arriver là ? Scandale pour les Grecs que le praticien avait mis au sévère régime diététique de la « pita-gore ». Trahison pour d’autres qui accusent le Portugais d’abandonner le radeau bruxellois pour rejoindre le torpilleur « Goldman Sachs », fleuron de la flotte U.S. Mais comme le notait déjà Talleyrand l’insubmersible : « En politique, la trahison est affaire de date ».
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Jean-Pierre Brun : Dans ce « maquerocosme », plus qu’ailleurs, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. À la question portant sur les préoccupations qui seraient désormais les siennes au lendemain de son succès, l’heureux élu d’une législative partielle répondit : « Assurer ma prochaine réélection ». À suivre les arcanes politiciens, on peut se demander quel est le seuil où la boutade devient profession de foi. D’autant que ce qui se limitait hier à un hexagone franchouillard s’inscrit désormais dans un polygone européen totalement incertain, tant il devient protéiforme. La candidature est une chose, l’investiture en est une autre. Comme le rappelait fort justement Ibn Kanoun, le chroniqueur rostémide qui, par une journée torride, longeait le Chott el Hodna : « il ne faut pas confondre boire et avoir soif ». Et que ne ferait-on pas pour étancher sa soif de pouvoir ?
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Jean-Pierre Brun : On connaît la mésaventure du caméléon se hasardant sur un plaid écossais. Le vrai politicien, lui, ne saurait redouter la moindre métamorphose épidermique compte tenu de son accoutumance aux eaux irisées dans lesquelles il barbote quotidiennement. Yvan Audouard, observateur pour le moins original de ses semblables, exprimait une réalité on ne peut plus garante de l’opiniâtreté de nos parlementaires et de nos ministres dans ce domaine : « Il y a des gens qui n’ont de constance que dans la versatilité ». La démocratie n’y est pour rien car déjà le cardinal de Retz notait : « Il faut souvent changer d’opinion pour rester de son parti. » Oui, mais pour en changer, encore faut-il en avoir. Les députés « godillots » du général De Gaulle en restent le plus bel exemple : « - Dutrognon, quelle heure est-il ? - L’heure qui vous plaira, mon général ! ».
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Jean-Pierre Brun : Le président Faure, un spécialiste en la matière, avait pu en faire l’un de ces mots si appréciés des chroniqueurs : « Si vous n’avez pas d’opinions politiques, prenez donc les miennes ». Ce sur quoi avait renchéri Pierre Desproges dans cette pertinente proposition : « Je pense, donc tu suis ». Le même Edgar, notre joyeux ministre, que des mauvais esprits comparaient à une manche à air, avait su clouer le bec à ses détracteurs par une formule dont il avait le secret : « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». Plus prosaïque est l’interprétation que certains sages donnent à cette versatilité. Ainsi, pour Jules Renard, « c’est une question de propreté : il faut changer d’avis comme de chemise ».
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Jean-Pierre Brun : La mère Denis qui eut son heure de gloire télévisuelle, en bonne lavandière paysanne qu’elle était, aurait eu une intuition autrement plus retorse : « Si certains hommes politiques changent d’idée comme de chemise, ceux qui ne varient jamais dans leurs convictions doivent avoir du linge bien sale ». Tout cela est intéressant, mais on ne saurait oublier que, trop souvent, entre le programme d’un candidat, d’une sincérité garantie inoxydable, et ses votes dans l’hémicycle, une fois élu, il y a des grands écarts difficilement compris par ses électeurs. La discipline de parti a bon dos. D’ailleurs, pour un militant, grognard hors d’âge qui en a subi d’autres, ce peut être un mal pour un bien : « Les gens qui ne tiennent jamais leur promesse sont les seuls à qui on puisse faire entièrement confiance ».
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Jean-Pierre Brun : Il existe quelques exceptions qui imperturbablement ont su garder le cap, mais comment ? Un Président du conseil de la IVe République confiait à ses collaborateurs : « Ma politique ? C’est justement de n’en avoir aucune ». Dans ces conditions, en effet, comment aurait-il pu retourner une veste qu’il n’avait jamais portée ? Mais pour conclure cette chronique qui se veut pourtant d’actualité, laissons le dernier mot à l’antique philosophe Krassos de Corinthe, par ailleurs disciple d’Euclide, qui adapta ainsi le postulat de son maître : « La ligne droite est le plus court chemin du succès à l’échec », concluait, tout récemment, Jean-Pierre Brun sur Euro-Libertés (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/une-guerre-civile-menace-la-fr.html
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/08/28/islam-une-greffe-qui-ne-prend-pas.html
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http://eurolibertes.com/politique/de-versatilite-hommes-politiques/
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Il y a 15 à 20 millions de musulmans en France (et des millions en Belgique...). C'est Azouz Begag - homme politique, écrivain et chercheur en économie et sociologie, chargé de recherche du CNRS à l’université Paris-IV - qui l'affirme. Il a été ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances de juin 2005 à avril 2007 dans le gouvernement de Dominique de Villepin. Dans une vidéo, il lâche donc le chiffre réel du nombre de musulmans en France : 15 à 20 millions.
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Ce chiffre contredit celui avancé par le quotidien parisien d'extrême-gauche 'Le Monde' qui avance 2,1 millions. A mourir de rire : ils étaient 6 millions en 1986 et ne seraient plus que 2,1 millions en 2016. Ah ! La ridicule propagande du Monde. Retenez bien le chiffre donné par Azouz Begag et diffusez-le autour de vous : 15 à 20 millions de musulmans en France. 15 à 20 millions !
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Michel Garroté
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Marie Bethanie, sur Le Salon Beige, écrit : Condamné pour fraudes à la CAF, l’imâm Khattabi de Montpellier restera en France. Outre sa qualité de fraudeur, Khattabi est de plus étranger et musulman radical. Cela fait beaucoup pour le même bonhomme, mais ne semble pas du tout déranger les autorités françaises.
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De son côté, Joachim Véliocas, sur l'Observatoire de l'islamisation, s'en indigne à juste titre : "Condamné à six mois de prison avec sursis en ce 13 avril 2016 pour recel de fraudes aux allocations et “travail dissimulé”, son assignation à résidence avait été levée en décembre comme nous le révélions en exclusivité. Une de ses femmes a été également condamnée pour se prétendre “parent isolé” , technique bien connue dans les familles polygames pour toucher l’allocation liée. L’imâm de la mosquée Aisha est aussi accusé par le parquet de travail dissimulé.
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Joachim Véliocas : Il est incroyable que malgré ses prises de positions en faveur des moudjahidines et de moult dérapages, il soit encore toléré sur le sol français. Même le Canada - dont il a aussi la nationalité- n’en veut plus. Son titre de séjour en France a été renouvelé vingt fois, il s’en vante, mais sur quels critères ? Manuel Valls qui a surtout le ministère de la parole, ne compte pas l’expulser de notre territoire, ce qui démontre son double discours à l’endroit des imâms radicaux, fussent-ils étrangers", conclut Joachim Véliocas.
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Michel Garroté
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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http://islamisation.fr/2016/04/13/condamne-pour-fraudes-a-la-caf-limam-etranger-radical-khattabi-de-montpellier-restera-en-france/
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Récemment, Ivan Rioufol a écrit, dans une chronique intitulée "Le vivre ensemble, mensonge d'Etat" : La maire de Paris, Anne Hidalgo, justifie cette fable d’Etat (ndmg : la fable du "vivre ensemble") quand elle déclare : "Il n’existe pas d’autre modèle possible, si ce n’est l’affrontement". Autrement dit : pour elle, il est préférable de se soumettre au totalitarisme salafiste et à ses exigences de conquêtes plutôt que d’avoir à lui résister, a ajouté Ivan Rioufol, à propos d'Anne Hidalgo et du soi-disant "vivre ensemble".
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Tout est là : se soumettre plutôt que résister. C'est l'inversion du paradigme. Anne Hidalgo pense qu'il faut se soumettre plutôt que résister afin d'éviter l'affrontement. Or, le vrai pardigme, c'est : résister plutôt que se soumettre. Car de toute façon, un jour, l'affrontement sera inévitable. Il sera effectué, en France notamment, dans les zones de non-droit musulmanes, par l'armée, et, certainement pas, par la police.
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Des documents concernant le centre allemand de recherches nucléaires de Juliers ont été découverts dans l'appartement de Salah Abdeslam à Molenbeek. Le site nucléaire de Juliers, où sont notamment stockés des déchets nucléaires, est proche de la frontière belge. Georg Maassen, chef des services de renseignements allemands, en a informé la commission parlementaire ad hoc. Alors, résister plutôt que se soumettre ou se soumettre plutôt que résister ?
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Au sens plus large, notons, aussi, que l’alliance de l’Occident avec tel ou tel pays musulman, cette alliance doit être considérée comme une alliance tactique à court terme, même si elle est renouvelable pendant un certain laps de temps, mais pas comme une alliance globale à long terme. C'est aussi cela, résister plutôt que se soumettre.
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Michel Garroté
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