L’administration Biden est-elle un ennemi d’Israël et du monde libre?

  • Biden n'a fait aucune distinction entre une démocratie alliée des États-Unis et une organisation terroriste qu'il n'a même pas nommée. Il a parlé comme s'il ne savait pas que le calme était rompu par une organisation terroriste et par personne d'autre, et que ce qui empêche les Palestiniens de jouir de la liberté, de la prospérité et de la démocratie, c'est précisément le fait qu'ils sont régis par des gens qui soutiennent et pratiquent le terrorisme.
  • Le 7 avril, un communiqué de presse du département d'État américain a déclaré que l'administration Biden avait décidé de rétablir l '"aide financière américaine aux Palestiniens", sans exiger que l'argent américain ne soit pas utilisé à des fins terroristes...
  • La nomination au poste de sous-secrétaire adjoint aux affaires israélo-palestiniennes de Hady Amr, un homme qui a accusé Israël de "nettoyage ethnique" et "d'apartheid", et s'est dit "inspiré par l'Intifada", semble confirmer que la L'administration Biden ne sera pas particulièrement "pro-israélienne".... Amr, a rencontré à Ramallah le Premier ministre de l'Autorité palestinienne Muhammad Ishtayya aux fins de négocier l'utilisation de l'aide financière américaine à l'AP, cela pendant qu'Israël était sous les tirs de missiles....
  • Dans une interview à PBS le 2 avril, l'un des négociateurs américains, Robert Malley, a annoncé qu'il souhaitait "lever les sanctions qui sont incompatibles avec l'accord", "pour que l'Iran bénéficie des avantages dont il est censé bénéficier". Rien ne montre que l'administration Biden a changé de position sur ce point.
  • Biden n' a pas menacé de suspendre le financement qu'il a promis aux Palestiniens si les tirs sur Israël se poursuivaient. Il n'a pas menacé de remettre en question la réouverture d'un bureau de l'Autorité Palestinienne à Washington DC.
  • Plus inquiétant encore: alors que le Hamas armé par l'Iran, envoyait des milliers de missiles dans un pays de la taille du New Jersey, les États-Unis étaient menaient des pourparlers à Vienne pour parler d'arrangements avec l'Iran qui lui permettront de disposer d'argent et d'acheter plus d'armes qui pourront être utilisées contre Israël.
  • Semble-t-il pour déstabiliser le prince, l'administration américaine a publié un rapport l'accusant d'être responsable de l'assassinat du journaliste anti-saoudien Jamal Khashoggi, sans préciser que Khashoggi était un agent des Frères musulmans, un ennemi juré de la Maison des Saoud.
  • Un article récent de Michael Doran et Tony Badran publie par le magazine Tablet explique pourquoi Israël doit être vigilant et rester prêt à agir de manière décisive. Un projet conçu sous la présidence d'Obama et visant à "créer un nouvel ordre au Moyen-Orient" semble être à l'étude. Ce projet impliquerait que les Etats-Unis placent les intérêts de l'Iran au-dessus de ceux de leurs alliés au Moyen-Orient, ce qui conduirait à l'hégémonie régionale de l'Iran. Le projet éroderait les accords d'Abraham, et impliquerait de pousser l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis à conclure un accord avec l'Iran et conduirait à "forcer Israël à adopter une posture plus passive face à la montée en puissance de l'Iran". Est-ce ce projet que l'administration Biden est, en fait, en train de mettre en œuvre?
  • ""[D] ans la guerre et le conflit", a écrit l'historien Daniel Pipes, "un côté gagne et un côté perd ... Israël doit faire ce que toutes les nations font pour remporter la victoire: vaincre son ennemi ..." - Daniel Pipes, historien, Commentary, Janvier 2017.
  • L'administration Biden agit comme si elle ne voyait pas qu'elle met en danger Israël et d'autres alliés de longue date des Etats-Unis ; elle fait comme si elle ne voyait pas que derrière l'Iran et les mollahs, la Chine avance.
  • L'administration Biden est-elle sur le point d'abraser et remettre en cause le statut des États-Unis et l'existence du monde libre aux fins de laisser se mettre en place un nouvel ordre mondial radical et monstrueux?

L'administration Biden agit comme si elle ne voyait pas qu'elle met en danger Israël et d'autres alliés de longue date des Etats-Unis ; elle fait comme si elle ne voyait pas que derrière l'Iran et les mollahs, la Chine avance. Biden n'a fait aucune distinction entre une démocratie alliée des États-Unis et une organisation terroriste qu'il n'a même pas nommée. Sur la photo: le Président Biden prononce une allocution sur le Moyen-Orient à la Maison Blanche le 20 mai 2021 à Washington, DC. (Photo par Anna Moneymaker / Getty Images)

10 mai, 18 h 07. Six missiles tirés par le Hamas, milice aux ordres de l'Iran, depuis la bande de Gaza s'élèvent au dessus Israël. Ils deviennent rapidement plus nombreux. La plupart sont détruits par le Dôme de fer, mais pas tous. En une semaine, les missiles tirés seront plus de 3 000. Certains auront fait des morts, des blessés et causé des destructions. L'objectif du Hamas était de saturer les capacités du Dôme de fer et de faire autant de victimes civiles que possible. À cette fin, Tel Aviv a été ciblée la nuit, lorsque les gens dormaient. Sans le Dôme de fer, il y aurait eu des milliers de morts. Le Hamas a commis un crime de guerre et un crime contre l'humanité.

Les attaques du Hamas avaient été précédées par des troubles à Jérusalem et par des agressions contre des Juifs. Une décision d'expulsion d'Arabes qui ne payaient pas le loyer et squattaient des maisons appartenant à des familles juives à Jérusalem avait été prise par la justice israélienne et servi de prétexte à des émeutes. Des incidents violents avaient eu lieu sur le mont du Temple, où des émeutiers arabes avaient crié des slogans islamistes appelant à la mort d'Israël et au bombardement de Tel Aviv.

Au moment même où le Hamas a commencé à tirer ses missiles, des Arabes israéliens dans des villes mixtes judéo-arabes telles que Lod, Jaffa, Acre, Ramla et Nazareth ont attaqué leurs voisins juifs, incendié des synagogues, des maisons, des voitures et des entreprises, et brandi les drapeaux de l'Autorité palestinienne et du Hamas.

Les Forces de défense israéliennes (FDI), ont recouru à des frappes aériennes à Gaza, détruit d'innombrables rampes de lancement de missiles, le système de tunnels souterrains construit par le Hamas pour abriter ses arsenaux et protéger ses terroristes, ainsi que des bâtiments abritant le siège, les bureaux, les médias, les unités de cyber-guerre et les services de renseignement du Hamas. Les frappes israéliennes ont également tué plusieurs hauts dirigeants du Hamas et le chef du Jihad islamique palestinien, l'autre organisation terroriste islamique qui a participé aux attaques.

Le 11 mai, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que ceux qui attaquaient Israël paieraient "un très lourd tribut". Le 14 mai, il a ajouté qu'Israël devait désormais se battre sur deux fronts: Gaza et Israël. Il a promis de vaincre le Hamas et le Jihad islamique palestinien et de "rétablir la loi et l'ordre dans les villes d'Israël".

Israël a été attaqué par le Hamas dans le passé, et a dejà dû intervenir à Gaza en 2014. Israël avait totalement évacué Gaza en 2005 pour donner aux Palestiniens qui y vivaient l'opportunité d'en faire le "Singapour du Moyen-Orient".

Les Arabes israéliens ont déjà participé à des émeutes; certains Arabes israéliens ont même déjà mené des attaques terroristes.

La sénatrice américaine Marsha Blackburn a tweeté le 11 mai: "Le conflit en Israël n'aurait pas lieu si le Président Trump était au pouvoir". S'il est impossible de savoir ce qui se serait passé si Trump était toujours Président, il est impossible de ne pas noter que des changements brutaux ont eu lieu dans la politique américaine à l'égard d'Israël, du Moyen-Orient, de la Russie et de la Chine depuis que le Président Joe Biden est entré à la Maison Blanche.

L'administration Biden a constamment montré sa volonté de renouer avec l'accord désastreux sur le nucléaire iranien de juillet 2015, qui permet à l'Iran de continuer à enrichir de l'uranium et d'être à même de disposer de toutes les armes nucléaires qu'il souhaite dans quelques années à peine. L'administration Biden semble également vouloir lever les sanctions américaines contre l'Iran, ce qui lui donnera les moyens d'armer à nouveau non seulement le Hamas, mais aussi d'autres organisations à son service dans la région, ainsi le Hezbollah, qui régit maintenant le Liban, le Jihad islamique palestinien et les milices Houthi au Yémen. L'administration Biden ne parle jamais du soutien de l'Iran aux groupes terroristes islamiques qu'il soutient pourtant, ou de la volonté obsessionnelle du régime de détruire Israël.

L'administration Biden rompt ainsi radicalement avec la politique de l'administration Trump: le Président Trump a précisément décidé de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien parce que le régime des mollahs finançait le terrorisme islamique et menaçait constamment Israël, les États-Unis et l'Arabie Saoudite, et exerçait son emprise sur le Liban, la Syrie, la Libye et l'Irak. Les dirigeants iraniens semblent voir que l'administration Biden se place dans une position de faiblesse et est prête à fermer les yeux sur les atrocités les plus horribles que l'Iran peut commettre, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de ses frontières.

Le fait que l'administration Biden ait choisi Robert Malley, le négociateur principal de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, pour mener à nouveau les négociations, fait que les dirigeants iraniens voient davantage encore la position de faiblesse de l'administration Biden. Des négociations sont actuellement en cours à Vienne, en Autriche. La délégation iranienne a refusé de rencontrer la délégation américaine et a déclaré à Mikhail Ulyanov, Représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales, qu'elle n'était "pas encore prête" à rencontrer les Américains.

Il semble que les dirigeants iraniens ont pensé pouvoir fournir au Hamas et au Jihad islamique palestinien des missiles sophistiqués sans risquer une réaction américaine - et ils l'ont fait. L'administration Biden n'a pas réagi. Dans une interview à PBS le 2 avril, Robert Malley, le principal négociateur américain, a annoncé qu'il souhaitait "lever les sanctions qui sont incompatibles avec l'accord", "pour que l'Iran bénéficie des avantages dont il était censé bénéficier". Rien ne montre que l'administration Biden a changé de position sur ce point.

Le 26 janvier, moins d'une semaine après l'investiture de Joe Biden, son administration a déclaré qu'elle travaillerait à "une solution à deux États au conflit israélo-palestinien" et "rétablirait des relations avec les dirigeants palestinien". L'administration Biden n'a pas demandé à l'Autorité palestinienne de rompre avec ses incitations à la violence et son soutien au terrorisme. Cette politique s'écarte elle aussi clairement de celle de l'administration Trump, qui a décidé de fermer la mission de l'OLP à Washington et a déclaré que les États-Unis n'auraient pas de relations avec l'Autorité palestinienne tant qu'elle ne romprait pas complètement avec le terrorisme.

Le 7 avril, un communiqué de presse du département d'État américain a déclaré que l'administration Biden avait décidé de rétablir l '"aide financière américaine aux Palestiniens", sans exiger que l'argent américain ne soit pas utilisé à des fins terroristes - ce qui est également une rupture claire avec la politique de l'administration Trump. En outre, le Président Biden a attendu un mois avant d'appeler le Premier ministre israélien Netanyahu, un retard largement interprété comme un signe que la nouvelle administration voulait prendre ses distances envers Israël. La nomination au poste de sous-secrétaire adjoint aux affaires israélo-palestiniennes de Hady Amr, un homme qui a accusé Israël de "nettoyage ethnique" et "d'apartheid", et s'est dit "inspiré par l'Intifada", semble confirmer que la L'administration Biden ne sera pas particulièrement "pro-israélienne".

Semaine après semaine en avril et pendant la première semaine de mai, les discours du Hamas dans la bande de Gaza sont devenus plus virulents, les dirigeants de l'Autorité palestinienne ont eux-mêmes prononcé des discours virulents sans sembler craindre des remarques négatives venant des Etats-Unis.

Le 29 avril, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, deésormais dans la seizième année de son mandat de quatre ans, a décidé de reporter les élections parlementaires palestiniennes qui étaient prévues pour fin mai, très probablement par crainte d'une victoire du Hamas. Les dirigeants du Hamas ont pensé qu'ils pouvaient lancer une attaque contre Israël: ils avaient des armes, le soutien de l'Iran et pouvaient supposer que les États-Unis réagiraient à peine. Ils n'avaient pas tort.

"Israël", a déclaré le 13 mai le Président Biden, "a le droit de se défendre lorsque des milliers de roquettes survolent son territoire". Il n'a pas explicitement condamné l'attaque du Hamas, ni même dit que le Hamas avait commis un crime de guerre.

"Les Palestiniens et les Israéliens" a fait remarquer Biden le 16 mai, "méritent de vivre dans la sûreté et la sécurité et de jouir les uns comme les autres de liberté, de prospérité et de démocratie, et mon administration continuera à inciter les Palestiniens et les Israéliens et nos autres partenaires régionaux à aller vers un calme durable".

Biden a ainsi placé Israël et les "Palestiniens" sur un pied d'égalité. Il n'a fait aucune distinction entre un allié démocratique des États-Unis et une organisation terroriste qu'il n'a même pas nommée. Il a parlé comme s'il ne savait pas que le calme avait été rompu par une organisation terroriste et par personne d'autre, et que ce qui empêche les Palestiniens de jouir de la liberté, de la prospérité et de la démocratie, est précisément qu'ils sont régis par des gens qui soutiennent et pratiquent le terrorisme.

Les commentateurs israéliens semblent penser que la rhétorique incendiaire utilisée par le Hamas et les dirigeants de l'Autorité palestinienne - ajoutée au sentiment qu'Israël ne jouit plus d'un fort soutien américain - a conduit certains Arabes israéliens à montrer ouvertement leur haine pour Israël et les Juifs.

Le gouvernement israélien ne peut pas se permettre de critiquer le Président Biden, mais il peut voir que ce dernier ne fait pas montre d'un soutien sans ambigüité à Israël. Il n' a pas menacé de suspendre le financement qu'il a promis aux Palestiniens si les tirs sur Israël se poursuivaient. Il n'a pas menacé de remettre en question la réouverture d'un bureau de l'Autorité Palestinienne à Washington DC. Plus inquiétant encore: alors que le Hamas armé par l'Iran, envoyait des milliers de missiles dans un pays de la taille du New Jersey, les États-Unis étaient menaient des pourparlers à Vienne pour parler d'arrangements avec l'Iran qui lui permettront de disposer d'argent et d'acheter plus d'armes qui pourront être utilisées contre Israël.

En outre, le gouvernement israélien a noté que le secrétaire adjoint adjoint de l'administration Biden aux affaires israéliennes et palestiniennes au département d'État américain, Hady Amr, a rencontré à Ramallah le Premier ministre de l'Autorité palestinienne Muhammad Ishtayya aux fins de négocier l'utilisation de l'aide financière américaine à l'AP, cela pendant qu'Israël était sous les tirs de missiles. Ishtayya a dit, en en présence de Hady Amr, qu'Israël menait une "agression dans la bande de Gaza" et pratiquait une "politique de nettoyage ethnique". Hady Amr est resté silencieux.

L'administration Biden semble toujours vouloir lever les sanctions contre le régime iranien, bien que ce soient des armes conçues et financées par l'Iran qui ont été utilisées contre Israël, et bien que les dirigeants iraniens félicitent le Hamas pour l'attaque lancée contre Israël.

L'administration Biden a récemment retiré les milices Houthi - qui mènent une guerre pour l'Iran contre l'Arabie saoudite - de la liste des organisations terroristes. Quelques semaines plus tard, les Houthis ont attaqué une installation pétrolière saoudienne et un système antimissile Patriot en territoire saoudien. Les États-Unis n'ont pas réagi.

L'administration Biden a, par contre, imposé un gel des ventes d'armes américaines à l'Arabie saoudite et décidé de rompre toute relation avec le prince héritier Mohamed ben Salmane, populairement connu sous le nom de MBS, et semble-t-il pour déstabiliser le prince, l'administration américaine a publié un rapport l'accusant d'être responsable de l'assassinat du journaliste anti-saoudien Jamal Khashoggi, sans préciser que Khashoggi était un agent des Frères musulmans, un ennemi juré de la Maison des Saoud.

Le gouvernement israélien a compris qu'il devait faire payer au Hamas un prix élevé aux fins que les dirigeants de celui-ci réfléchissent longuement avant de lancer à nouveau une attaque contre Israël, et jusqu'au cessez-le-feu, il l'a fait.

Le Président Biden a déclaré que les États-Unis fourniraient un soutien humanitaire à Gaza, "en partenariat total avec l'Autorité palestinienne ... d'une manière qui ne permettrait pas au Hamas de simplement reconstituer son arsenal militaire". Il n'a pas expliqué ce que les États-Unis pourraient faire pour empêcher le Hamas de stocker à nouveau des armes. Il a assuré au Premier ministre Netanyahu son "plein soutien pour reconstituer le Dôme de fer israélien".

Le Ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a déclaré que les Forces de défense israéliennes "ont obtenu un succès militaire sans précédent par son ampleur, sa précision et son importance stratégique dans la lutte contre les organisations terroristes à Gaza. "

"[D] ans la guerre et le conflit", a écrit l'historien Daniel Pipes, "un côté gagne et un côté perd ... Israël doit faire ce que toutes les nations ... font pour remporter la victoire: vaincre son ennemi ... "L'infrastructure de missiles du Hamas à Gaza, a-t-il dit, doit être" complètement détruite ".

Les dirigeants israéliens le savent, et il faut souhaiter que les dégâts infligés à l'infrastructure militaire du Hamas sont suffisamment importants pour qu'Israël ne soit pas confronté au risque d'une attaque majeure dans les années à venir.

Un article récent de Michael Doran et Tony Badran publié par le magazine Tablet explique pourquoi Israël doit être vigilant et rester prêt à agir de manière décisive. Un projet conçu sous la présidence d'Obama et visant à "créer un nouvel ordre au Moyen-Orient" semble être à l'étude. Ce projet conduirait les Etats-Unis à placer les intérêts de l'Iran au-dessus de ceux de leurs alliés au Moyen-Orient, ce qui conduirait à l'hégémonie régionale de l'Iran. Ce projet impliquerait d'éroder les accords d'Abraham, et de pousser l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis à conclure un accord avec l'Iran, et il conduirait à "forcer Israël à adopter une posture plus passive face à la montée en puissance de l'Iran". Est-ce ce projet que l'administration Biden est en train de mettre en œuvre?

Sentant que les États-Unis cherchent à déstabiliser le royaume saoudien et le déstabiliser lui, le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane a déclaré en avril: "Nous cherchons à avoir de bonnes relations avec l'Iran. Nous voulons voir un Iran prospère. Nous travaillons avec nos partenaires dans la région aux fins de surmonter nos différends avec l'Iran. " Il s'est ensuite rendu à Bagdad, en Irak, pour rencontrer des diplomates iraniens.

L'administration Biden agit comme si elle ne voyait pas qu'elle met en danger Israël et d'autres alliés de longue date des Etats-Unis ; elle fait comme si elle ne voyait pas que derrière l'Iran et les mollahs, la Chine avance. La Chine et l'Iran viennent de signer un "partenariat stratégique" de 25 ans qui permettra au régime des mollahs de recevoir des centaines de millions de dollars, l'aidera à intensifier son programme nucléaire et conduira vraisemblablement à une plus grande coopération militaire entre Chine et Iran.

La journaliste Melanie Phillips demande:

"Biden pourrait-il transformer l'Amérique en un ennemi d'Israël? ... L'hostilité d'Obama envers Israël et sa volonté de renforcer l'Iran ont fait de ses deux mandats un cauchemar pour l'État juif. Mais si les choses se poursuivent dans une direction négative, il faudra du génie stratégique aux dirigeants d'Israël pour se confronter au troisième mandat d'Obama et assurer la sécurité de leur peuple ".

L'administration Biden est-elle sur le point d'abraser et remettre en cause le statut des États-Unis et l'existence du monde libre aux fins de laisser se mettre en place un nouvel ordre mondial radical et monstrueux?

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Joe Biden vient d’être proclamé Président élu par les grands médias américains, et il a prononcé un discours de victoire

Publié par Guy Millière le 8 novembre 2020

[...]

Un Président des Etats-Unis ne peut arriver au pouvoir par un coup d’Etat mené par le biais de fraudes, de vol d’une élection, d’intimidation. Si une telle arrivée au pouvoir est entérinée, des pratiques semblables se reproduiront, et cela signifiera que la démocratie américaine est essentiellement abolie, et que les Etats-Unis ont glissé vers un fonctionnement à la vénézuélienne. Que Nicolas Maduro ait immédiatement félicité Joe Biden pour sa “victoire” est très significatif.

Je reprends ce qui s’est passe de manière précise, pour que tout puisse être compris.

Alentour de 11h30 du soir le 3 novembre, heure de Washington, DC, il était clair et net que Donald Trump avait gagné l’élection présidentielle américaine, et allait obtenir un minimum de 294 sièges de grands électeurs, cela malgré les fraudes déjà existantes. A ce moment, le comptage des voix a été arrêté dans plusieurs Etats dans lesquels il n’était pas achevé.

L’arrêt du comptage des voix a été destiné à évaluer combien de voix seraient nécessaires pour que la victoire de Trump soit transformée en défaite. Des bulletins de vote “retrouvés” sont arrivés par dizaines de milliers dans la nuit, dans trois Etats clés, le Wisconsin, le Michigan, la Pennsylvanie, par milliers seulement dans le Nevada et dans les secteurs démocrates d’Arizona. Le décompte a repris ensuite, et bien évidemment, le nombre de voix attribuées à Joe Biden a fait un bond vers le haut.

[...]

Les milices fascistes du Parti Démocrate, Antifa et Black Lives Matter, sont prêtes à agir et à tout dévaster sur leur passage, et les juges de la Cour Suprême auront sans doute peur d’être accusés de pouvoir prendre des décisions conduisant à la destruction de villes entières.  [...]

Les Démocrates ont dit, en supplément, qu’ils ne considéraient plus la Cour Suprême comme une institution légitime et refuseraient de lui obéir.

La Cour Suprême aura le choix : faire son devoir, ou trahir sa mission.

Donald Trump se battra jusqu’au bout. Il ne peut pas même compter sur l’ensemble du Parti Républicain, qui comprend des opportunistes commençant à se dire que se vendre aux Démocrates peut présenter des avantages. [...]

article complet: https://www.dreuz.info/2020/11/08/la-gauche-totalitaire-americaine-est-aux-portes-du-pouvoir/

Election 2020 : La démocratie américaine survivra-t-elle en 2021 ?

Guy Millière le 5 novembre 2020

Commençons par parler des résultats bruts de l’élection du 3 novembre. Le glissement des Etats-Unis vers la gauche extrême se poursuit. Ce n’en est pas au point où les choses en sont en Europe, mais cela s’approche.

L’immigration de masse latino-américaine a été voulue par les Démocrates. Elle a fait basculer à gauche plusieurs Etats autrefois solidement républicains et conservateurs : c’est le cas de la Californie, du Colorado, du Nouveau Mexique, du Nevada, de la Virginie. Cela pourrait être le cas de l’Arizona. Si les tendances se poursuivent, ce sera bientôt le cas du Texas et de la Floride. Les Etats-Unis seront alors devenus, indépendamment de tout autre facteur, un pays de parti unique. S’ajoute à ce que je viens d’écrire les effets du lavage de cerveau subi au lycée et à l’université, qui explique pourquoi les jeunes de moins de vingt-cinq ans votent massivement à gauche. Si le lavage de cerveau se poursuit, cela renforcera le passage au parti unique.  En soi, la situation sur ces deux plans est très grave.

S’ajoute un troisième facteur : la prise en main de quasiment tous les grands médias américains et des médias sociaux par des gens de gauche extrême qui détestent les Etats-Unis tels qu’ils ont été depuis leur fondation et veulent le passage au parti unique. CNN, MSNBC, le New York Times, le Washington Post sont depuis des années des organes de propagande extrémiste qui diffament Donald Trump, désinforment sur ses actions, répandent sur lui les pires calomnies de manière continue, et occultent en parallèle une multitude d’informations. Les articles accusant ignominieusement Trump d’être un agent russe ont abondé pendant trois ans. Rien n’a été dit, par contre, dans les grands médias américains sur ce que sont Black Lives Matter et Antifa, sur la réalité du programme démocrate, sur le passé ignoble de Joe Biden, et sur la corruption massive dont il est coupable. Facebook et Twitter se sont livrés ces dernières semaines à des actes de censure dignes de ceux pratiqués en Union Soviétique sous Brejnev. Je pourrais ajouter que Google a cessé d’être un moteur de recherche fiable et empêche l’accès à des sites conservateurs et à de multiples informations. Quand une population n’est pas informée, elle ne peut pas décider en connaissance de cause, et une large part de la population américaine n’est pas informée, mais désinformée.

Le résultat de tout cela est qu’une moitié environ de la population américaine a voté pour un homme, Joe Biden, qui a un passé raciste antisémite et anti-israélien très lourd, qui a un comportement de pédophile vis-à-vis des petites filles, qui présente des signes très net de sénilité faisant que très souvent il ne sait pas où il se trouve et à quelle fonction il est candidat, et qui est de surcroit massivement corrompu et tenu par la principale puissance ennemie des Etats-Unis, la Chine.
Si Joe Biden se retire (comment imaginer qu’un être pareil puisse être Président !), c’est Kamala Harris qui le remplacera, [...]
Des millions d’électeurs ont voté pour Joe Biden et Kamala Harris pour voter contre Trump, parce qu’on les a désinformés sur Trump, et ils ne savent en réalité pas pour qui ils ont voté. Si les Démocrates avaient présenté comme candidat un épouvantail ramassé dans un champ et si les grands médias avaient dit du bien de l’épouvantail, des millions d’électeurs auraient voté pour l’épouvantail, et cela aurait été moins nocif qu’un vote pour Biden et Harris.

[...]

Malgré tout ce que je viens d’écrire, Donald Trump l’avait emporté le 3 novembre au soir, de quelques centaines de milliers de voix (ce qui est peu), mais il l’aurait emporté quand même.

Quand, dans plusieurs Etats clé, il est apparu que Donald Trump allait gagner, il a été décidé par les Démocrates d’arrêter le décompte des voix, et de faire une pause plus ou moins longue avant de proclamer les résultats. Ont alors commencé les manœuvres, le recours aux fraude massives, et le vol de l’élection.

[...]Les Etats-Unis sont dans une phase de turbulences majeures. Si Trump l’emporte dans le combat qui prend forme, il restera une chance de sauver la démocratie et les institutions américaines. Si ce n’était pas le cas, le déclin américain s’enclencherait très vite, et la Chine communiste viendrait dominer le monde.

Je ne sais jusqu’où des Américains sont prêts à se lever pour défendre les Etats-Unis contre l’ennemi intérieur.

J’ai décrit dans mon livre Après Trump ? tout ce qui a conduit à la situation présente. Une gauche à l’esprit totalitaire a voulu la transformation de la population américaine qui s’opère. Cette gauche a pris en main l’éducation, la culture, les grands médias, puis le Parti Démocrate, devenu un parti gauchiste et criminel pour lequel la fin (la destruction des Etats-Unis et l’installation au pouvoir à Washington, DC, d’une nomenklatura liée aux nomenklaturas du reste du monde) justifie les moyens. Je décris dans Après Trump ? comment la gauche américaine s’y est prise. Je parle de coup d’état rampant. Ce qui se passe continue le coup d’état. Si l’élection est volée à Trump, le coup d’état aura finalement réussi. Ce serait effroyable.

Les conséquences pour les Etats-Unis et pour le monde seraient infiniment davantage que désastreuses. Seuls les ennemis de la démocratie et de la liberté auraient des raisons de se réjouir.

La situation est extrêmement grave. Les médias français, à de rares exceptions près, s’adonnent à la haine de Trump, cela va de soi.  Des commentateurs souhaitent explicitement que Donald Trump soit arrêté et jeté en prison, pour des crimes surgis de leur imagination malade. Aucun n’a demandé que Trump soit condamné à mort par un tribunal révolutionnaire. Cela ne saurait tarder.

Certains disent que Donald Trump a “érodé” les institutions…. C’est donc lui qui a fait espionner illégalement la campagne d’un candidat à une élection présidentielle et utilisé de faux documents pour cela. C’est lui aussi qui a mené une procédure de destitution violant le droit contre un Président légalement élu et pleinement innocent. C’est sans doute lui encore qui a, hier, bourré les urnes avec des bulletins de vote frauduleux. George Orwell a écrit 1984. C’était un roman. Lés abominables commentateurs français ne sont, hélas, pas des personnages de roman. Les Démocrates américains ne sont pas non plus des personnages de roman.

Le coup d’état en cours aux Etats-Unis est, lui hélas, bien réel.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

[...]

Article complet et excellents commentaires, avec les réponses de Guy Millière: https://www.dreuz.info/2020/11/05/election-2020-la-democratie-americaine-survivra-t-elle-en-2021/

La tentative de renverser l’Amérique

  • La situation était devenue "préoccupante", en fait, avant même que les résultats de l'élection présidentielle de 2016 ne soient connus. Comme on peut maintenant le voir en lisant le rapport rédigé pour le Ministère de la Justice par Michael Horowitz, les membres de l'administration Obama au plus haut niveau ont agi pour empêcher Donald Trump de remporter l'élection présidentielle, puis, après cela, pour le faire tomber, en menant une tentative de coup d'État.
  • Les maires de nombreuses villes et d'autres responsables locaux ont délibérément protégé les criminels, pas les citoyens respectueux des lois, et ont permis que les destructions surviennent.
  • "Je pensais que la situation était rude et partisane il y a 30 ans – ce n'était rien comparé à aujourd'hui. Les choses ont fondamentalement changé ... [la gauche] est un parti révolutionnaire rousseauiste qui veut la démolition du système ... Ils veulent une victoire politique totale. Ils ne sont pas intéressés par les compromis. Ils ne sont pas intéressés par le dialogue, les échanges de points de vue ... Ils pratiquent une religion de substitution. Ils nous considèrent, nous, leurs opposants politiques ... comme mauvais parce que nous nous opposons à l'utopie progressiste qu'ils essaient de mettre en oeuvre ..." - William Barr, Ministre de la justice des Etats-Unis, Fox News, 9 août 2020.
  • "Aujourd'hui, notre pays est confronté à la menace d'instauration d'une tyrannie la plus sérieuse de toute notre histoire". - David Horowitz, Frontpage Mag, 10 août 2020.
La vague d'émeutes qui a suivi la mort de George Floyd à Minneapolis le 25 mai n'a sans doute rien à voir avec la mort de Floyd, et tout à voir avec la volonté de groupes qui veulent faire tomber l'Amérique. Les maires de nombreuses villes et d'autres responsables locaux ont délibérément protégé les criminels, pas les citoyens respectueux des lois, et ont permis que les destructions surviennent. Sur la photo: des feux d'artifice, lancés par des émeutiers, explosent au milieu d'un groupe de policiers à Washington DC le 30 mai 2020.

La mort de George Floyd à Minneapolis le 25 mai peut apparaître, avec le recul, comme un prétexte au déclenchement du chaos. Son décès sous le genou d'un policier blanc a été immédiatement suivi d'une vague d'émeutes au cours de laquelle des quartiers entiers de plusieurs grandes villes ont été dévastés. Des magasins ont été pillés, des bâtiments ont été incendiés, et des personnes ont été assassinées alors que les maires et d'autres responsables locaux ont choisi de laisser les émeutiers se déchaîner, d'attiser le conflit racial et de protéger les criminels plutôt que les citoyens d'être brutalisés. Les émeutes sont rapidement apparues comme n'ayant rien à voir avec la mort de Floyd, et tout à voir avec la volonté de groupes qui veulent faire tomber l'Amérique.

Dans le passé, des membres de l'organisation radicale Antifa avaient commis des actes de violence, mais ils n'avaient jamais pu semer la terreur dans les grandes villes. Cette fois, ils ont pu, et ils l'ont fait.

Le mouvement marxiste Black Lives Matter (BLM), qui semblait avoir disparu depuis l'élection du président Donald J.Trump - qui, incidemment, a fait plus pour les communautés minoritaires noires et hispaniques en trois ans que ses prédécesseurs en plusieurs décennies – est soudain réapparu, bien financé et bien organisé, et a été au cœur des émeutes. Il a reçu le soutien des maires de plusieurs grandes villes et a gagné en popularité. Il s'est attaqué aux statues d'anciens propriétaires d'esclaves, tels que George Washington, puis à celles de l'ancien esclave devenu abolitionniste, Frederick Douglass. À Washington, DC et à New York, le slogan "Black Lives Matter" a été peint sur les avenues en énormes lettres jaunes - à New York par le maire lui-même.

C'est la première fois dans l'histoire des États-Unis qu'un mouvement marxiste reçoit l'appui de grandes entreprises: Amazon, Microsoft, Nabisco, Gatorade, Deckers et d'autres grandes entreprises américaines ont fait don de centaines de milliers de dollars à la Black Lives Matter Global Network Foundation, aujourd'hui principal bénéficiaire des largesses du secteur entrepreneurial américain. De nombreux collèges et universités ont aussi décidé d'appuyer le mouvement. Les administrateurs de l'Université de Princeton ont décidé de retirer le nom de Woodrow Wilson de l'école de politique publique de l'université. Ils ont dit avoir examiné "la longue et dommageable histoire du racisme en Amérique" et que "la pensée et les politiques racistes de Wilson font de lui un homme dont le nom ne peut être donné à une école ou un collège". Des appels à "#CancelYale" ont inondé les réseaux sociaux, soulignant qu'Elihu Yale était un propriétaire d'esclaves et un marchand d'esclaves, et que l'université ne pouvait garder son nom. Le président de l'Université de Yale, Peter Salovey, a déclaré que le changement de nom n'aurait pas lieu, expliquant qu'Elihu Yale était un homme semblable à d'autres en son temps, et n'était pas une "exception".

C'est la première fois aussi que les maires et les responsables de grandes villes américaines ont délibérément protégé les criminels, pas les citoyens respectueux des lois, et permis que des destructions surviennent. Le maire de Seattle, Jenny Durkan, a abandonné une zone entière de la ville, surnommé CHAZ (et plus tard CHOP) aux émeutiers, a suggéré que la zone, sans présence policière, créerait un "été de l'amour", puis n'a rien fait pendant que viols, vandalisme et meurtres survenaient. Le maire de Portland, Ted Wheeler, a permis pendant trois mois qu'un quartier entier de la ville soit la proie des émeutiers. Les conseils municipaux de New York et de Los Angeles, les deux plus grandes villes américaines, ont voté en faveur d'une diminution drastique des budgets des forces de police de leurs villes. Le conseil municipal de Minneapolis est allé encore plus loin et a voté la dissolution complète les forces de police de la ville.

La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, dans un geste de soumission à la horde, a décrit le désordre violent qui règne à Portland de démonstration de "l'immense pouvoir des manifestations pacifiques", et elle a comparé les agents des forces fédérales venues défendre un bâtiment fédéral contre des incendiaires d'équivalents des "sections d'assaut" du temps du nazisme.

L'ancien président Barack Obama, qui s'exprimait lors des funérailles d'un leader des droits civiques, le représentant John Lewis, a comparé le président Trump au gouverneur ségrégationniste de l'Alabama dans les années 1960, George Wallace - un démocrate. Il a parlé de "policiers agenouillés sur le cou des Noirs américains", et déformé abusivement les faits. À Minneapolis, un seul policier a posé le genou sur le cou d'un seul Noir américain, et cela s'est produit une seule fois. Le policier est en prison, en attente de jugement, et son acte a été sévèrement et universellement condamné.

L'idée que la police américaine est "raciste" a été utilisée pour justifier des émeutes et des destructions. Certains policiers sont peut-être racistes, mais accuser tous les policiers américains de racisme ne correspond pas à la réalité. Les statistiques montrent que la grande majorité des Noirs tués par des policiers sont des hommes armés et dangereux. Et les policiers qui doivent tirer sont parfois noirs. Les statistiques montrent également qu'en moyenne, 94% des Noirs tués chaque année aux États-Unis sont tués par d'autres Noirs. Nombre de gens qui parlent de racisme ne semblent pas du tout préoccupés par les vies noires supprimées par d'autres noirs. Pendant les émeutes - au cours desquelles des personnes ont été tuées par des émeutiers ou par des pillards qui ont utilisé les émeutes comme couverture - les principales victimes étaient des Noirs, parfois des enfants noirs.

En 2017, l'ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich s'était inquiété des émeutes sporadiques qui éclataient à l'époque dans les endroits où des orateurs conservateurs étaient invités à prendre la parole. Les États-Unis, a-t-il dit, "sont en proie à une guerre civile culturelle unilatérale ... Se rendre ou combattre, tel est le choix, le future du pays est en jeu".

La situation était, en fait, devenue "préoccupante" avant même que les résultats de l'élection présidentielle de 2016 soient connus. Comme on peut maintenant le voir en lisant le rapport rédigé pour le Ministère de la Justice par Michael Horowitz, les membres de l'administration Obama au plus haut niveau ont agi pour empêcher Donald Trump de remporter l'élection présidentielle, puis, après cela, pour le faire tomber, en menant une tentative de coup d'État.

Le lendemain des élections de 2016, des gens sont descendus dans la rue en portant des pancartes disant: "Pas mon Président", et la légitimité du président Trump a donc été immédiatement remise en question. Le jour de son investiture, dans le centre-ville de Washington DC, de violentes émeutes et des actes de vandalisme ont éclaté.

Au cours des semaines qui ont suivi, le président Trump a été accusé, sans preuve, de "collusion avec la Russie". Les fausses accusations ont duré plus de deux ans et ont entravé la gestion du pays. L'ancien directeur de la CIA, John Brennan, a affirmé à l'époque que le Président Trump "travaillait avec les Russes" et était un "traître". Lorsque les accusations se sont avérées infondées, les accusateurs du Président, dans l'espoir de le faire tomber, se sont tournés vers une conversation téléphonique entre le Président Trump et le Président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le président Trump a été décrit comme ayant "mis en danger la sécurité du pays". Une procédure de destitution, menée en violation de toutes les règles, a été enclenchée. Lorsque le professeur de droit Jonathan Turley a souligné que les règles étaient violées, il a reçu des menaces de mort. Le professeur émérite de Harvard, Alan Dershowitz, a déclaré que "Si le Congrès destituait le Président Trump en invoquant l'abus du Congrès, ce serait un abus de pouvoir de la part du Congrès". Les membres de gauche de la Chambre des représentants ont quand même voulu procéder à la destitution du Président. Ils ont échoué.

Lors des actions menées pour tenter d'annuler l'élection de 2016 – la vie d'autres personnes, poussées à se "retourner" contre Trump et à procéder à de faux témoignages contre lui a été dévastée.

Les preuves montrent maintenant clairement que le Général Michael Flynn, un général quatre étoiles remarquable et un héros de guerre, a été victime d'un piège qui l'a forcé à démissionner, l'a ruiné financièrement et a failli détruire sa vie. Il est maintenant confronté à une tentative de le piéger à nouveau venant d'un juge politisé, Emmett Sullivan, et d'un système judiciaire tout aussi politisé. Bien que le procureur et le Ministère de la Justice, ait prononcé un non lieu en soulignant que de nombreuses preuves montraient que les accusations contre Flynn étaient infondées - le juge Sullivan a décidé, illégalement, et dans un comportement digne de l'ex-Union soviétique, qu'il serait à la fois le juge et le procureur, et a continué à prétendre traiter du dossier. Le jugement n'a toujours pas été rendu. Carter Page, George Papadopoulos, Roger Stone et Jerome Corsi sont d'autres citoyens innocents qui ont eux aussi été incriminés sans motif.

Le procureur général William Barr a récemment déclaré:

"Je pensais que la situation était rude et partisane il y a 30 ans – ce n'était rien comparé à aujourd'hui. Les choses ont fondamentalement changé ... [la gauche] est un parti révolutionnaire rousseauiste qui veut la démolition du système ... Ils veulent une victoire politique totale. Ils ne sont pas intéressés par les compromis. Ils ne sont pas intéressés par le dialogue, les échanges de points de vue ... Ils pratiquent une religion de substitution. Ils nous considèrent, nous, leurs opposants politiques ... comme mauvais parce que nous nous opposons à l'utopie progressiste qu'ils essaient de mettre en oeuvre..."

Barr a récemment, lors de son témoignage devant un comité de la Chambre des représentants, posé la question: "Depuis quand est-il acceptable d'incendier un tribunal fédéral?"

Il y a trente ans, bien des choses étaient différentes, en effet. Des forces destructrices étaient néanmoins à l'œuvre. Quelques auteurs ont tenté à l'époque de sonner l'alarme, sans succès.

Dans un livre publié en 1992, The Devaluing of America: The Fight for Our Culture and Our Children, l'ancien secrétaire à l'Éducation William J. Bennett a cité le célèbre historien démocrate Arthur M. Schlesinger Jr:

"Les liens de cohésion nationale dans notre république sont déjà très fragiles. L'éducation doit viser à renforcer ces liens, pas à les affaiblir ... L'alternative à l'intégration est la désintégration".

La même année, l'analyste politique Martin Anderson a publié Impostors in the Temple: American Intellectuals Are Destroying Our Universities and Cheating Our Students of Their Future. "Ils prétendent enseigner", écrivait-il, "ils prétendent faire un travail original et important. Ils ne font ni l'un ni l'autre. Ce sont des imposteurs dans le temple. Et de ces imposteurs découlent la plupart des maux qui affectent l'éducation en Amérique".

La même année encore, le grand économiste et commentateur social, Thomas Sowell, qui est noir, a écrit dans son livre, Inside American Education: "Qu'il soit flagrant ou plus subtil, le lavage de cerveau est devenu une activité majeure et chronophage dans le système d'éducation américain, à tous les niveaux de celui-ci".

Ce qui est à l'oeuvre est davantage qu'un lavage de cerveau. Il faut parler aussi de la longue marche des radicaux au sein des institutions américaines décrite par Roger Kimball dans son livre The Long March: How the Cultural Revolution of the 1960 Changed America. Les étudiants passés par l'université ont obtenu leur diplôme, ils ont intégré le gouvernement et les grandes entreprises, et subvertissent la culture américaine de l'intérieur.

L'auteur américain David Horowitz, a qualifié ce qui se passe depuis le 8 novembre 2016 de "sabotage", et a récemment écrit:

"Sur la rotonde du Jefferson Memorial à Washington sont inscrits ces mots: 'J'ai juré sur l'autel de Dieu une hostilité éternelle envers toute forme de tyrannie exercée sur l'esprit de l'être humain'. Ces mots de Thomas Jefferson sont au cœur de la démocratie américaine, dont il a été l'un des principaux fondateurs. C'est pour cela que le premier amendement de la Déclaration des droits est le premier amendement, et pas le deuxième, le quatrième ou le cinquième.

"Aujourd'hui, notre pays est confronté à la menace d'instauration d'une tyrannie la plus sérieuse de toute notre histoire."

source: https://fr.gatestoneinstitute.org/16468/renverser-amerique

 

Les ultimes années de l’Europe européenne ?

Les grèves en France commencent à s’estomper. On parle encore du projet de réforme des retraites du gouvernement, des élections municipales, des orientations de la nouvelle Commission européenne ou de la dernière phrase inepte de Macron.

On ne parle pas de ce qui devrait être le sujet essentiel. Les populations européennes vivent vraisemblablement les dernières décennies de leur civilisation. Partout en Europe, la natalité est quasiment en chute libre, et si l’on procède à un décompte distinguant les naissances musulmanes des naissances non musulmanes (ce qu’il est interdit de faire en France, mais ce que font des services de renseignement dans d’autres pays occidentaux), la chute se pare d’une dimension de catastrophe.

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En France, la natalité aujourd’hui se situe à 1,86 enfants par femme, ce qui est en dessous du taux de remplacement des générations, mais si l’on prend la natalité chez les femmes non musulmanes, le chiffre tombe à 1,4 enfant par femme. Pour les femmes musulmanes, il est situé à 3,4. Cela signifie très précisément qu’en une vingtaine d’années, vingt français non musulmans seront remplacés par quatorze français non musulmans, et vingt français musulmans par trente-quatre français musulmans.  Pour l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, les données sont encore plus inquiétantes.

Quand Thilo Sarrazin en Allemagne a publié un livre qui s’appelait “L’Allemagne disparait” le livre a fait scandale, mais il a été très largement lu, puis le silence est revenu. Le livre disait la vérité. Dans une trentaine d’années

au plus l’Allemagne aura disparu, ou tout au moins il restera sur les cartes de géographie un pays appelé l’Allemagne, mais ce sera un pays de culture musulmane. Au même moment, l’Italie, l’Espagne et le Portugal seront aussi devenus des pays de culture musulmane.

Quand Renaud Camus a publié un livre appelé “Le grand remplacement”, le livre a fait scandale aussi, mais à la différence de “’L’Allemagne disparait” de Thilo Sarrazin, “Le grand remplacement” de Renaud Camus a été boycotté, s’est peu vendu, et ne se trouve plus décrit que pour être caricaturé par les tenants omniprésents du politiquement correct, qui couvrent Renaud Camus d’insultes, mais peuvent dire tranquillement qu’une “transition” est en cours, et que les Français, comme les autres Européens, doivent se préparer à changer de culture.

Ce qu’ils disent est ce qui se dit tout aussi tranquillement dans les instances européennes au sein desquelles on ajoute que, la natalité totale en Europe étant de toute façon insuffisante, il faudra combler le déficit de naissance par une immigration massive venant de pays où les naissances sont encore nombreuses : les pays du monde musulman, bien sûr. Ce qui se dit ainsi tranquillement laisse de côté des facteurs cruciaux.

L’un d’entre eux, je l’ai déjà dit, mais je dois le répéter est que, dans une époque où le capital humain est devenu le capital essentiel, les populations ne sont pas équivalentes.

Nous ne sommes pas au temps où, comme on le disait il y a un siècle, l’agriculture européenne manque de bras. Nous ne sommes pas même en un temps où les usines européennes manquent d’ouvriers. Parmi les Musulmans maghrébins et africains d’Afrique subsaharienne qui arrivent en Europe, il y a peu de scientifiques, d’ingénieurs et d’entrepreneurs.

Un autre facteur tout aussi crucial, je l’ai dit là aussi, mais je dois le répéter encore, est que l’immigration massive et ses conséquences font fuir ceux qui le peuvent et qui sont porteurs d’un capital humain important, ce qui accélère la catastrophe.

Un troisième facteur est que les cultures ne sont pas équivalentes. La culture musulmane n’est pas équivalente à la culture judéo-chrétienne. Je l’ai dit là encore et je dois le répéter encore et toujours : l’islam n’est pas compatible avec la démocratie, avec les idées occidentales de droit et d’égalité de droit, avec l’économie de marché et d’entreprise, avec la liberté de penser et de parler et avec la tolérance mutuelle.

Il existe déjà des enclaves musulmanes en Europe. Bientôt, il restera des ilots de culture occidentale dans un continent islamisé et ce sera, hélas, sans doute sauf improbable retournement, la fin de l’Europe européenne.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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Adapté d’un article publié sur les4verites.com

source:

Il n’y aura pas de guerre civile en France (…ni en Suisse)

Publié par Guy Millière le 26 novembre 2019

Des articles sont parus ici ou là parlant d’une possible guerre civile en France. Ivan Rioufol, pour qui j’ai une très vive estime, a évoqué la question et y a même consacré un livre. Eric Zemmour parle de “colonisation” et évoque parfois l’hypothèse d’une résistance des Français face à ce qui les attend.

Je dois dire que non : je ne pense pas qu’il y aura une guerre civile en France, et je ne crois pas non plus à l’émergence d’une résistance. J’ai déjà dans un passé assez récent expliqué pourquoi, et je pense utile de souligner à nouveau quelques points.

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Eric Zemmour a raison sur un point : une colonisation s’opère et s’accélère. Des incidents tels celui provoqué par une femme portant un long voile noir et accompagnant une sortie scolaire à Dijon auraient été impensables il y a quinze ans. Une multitude d’autres incidents auraient été eux-mêmes impensables. Il y a quinze ans, il n’y avait pas encore eu d’attaques terroristes islamiques majeures en France. Des zones de non droit avaient pris forme, mais il n’y en avait pas à l’époque plus de sept cent. De jeunes Musulmans brûlaient des voitures pour célébrer à leur manière le 14 juillet ou le 31 décembre, mais le phénomène n’avait pas encore pris l’ampleur qu’il a pris aujourd’hui. Il y avait des viols et des agressions sexuelles, mais on n’en comptait pas encore le nombre qu’on en compte aujourd’hui : quatre cent par jour en moyenne, et le chiffre m’a paru si élevé quand je l’ai lu que j’ai dû vérifier les données pour être sûr de ne pas me tromper.

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