Genève a engagé une frontalière à la direction de son service fiscal: Elle aura accès à toutes les données sensibles.

Christian Hofer: On notera toute la naïveté de ces responsables censés prendre des décisions alors que la France mène une guerre économique à la Suisse depuis des années. Ils n'ont strictement rien appris des expériences passées, leurs arguments n'ont aucune validité dans la situation actuelle.

Il ne serait pas étonnant d'apprendre que cette Française a été spécifiquement envoyée pour espionner le secteur des impôts à Genève. En tout état de cause, l'Etat français s'intéressera tôt ou tard à cette ressortissante et les pressions pour acquérir ces informations peuvent s'articuler sous diverses formes.

En outre, les Suisses ont clairement choisi de stopper l'immigration et la libre circulation effrénée. Ici, c'est un poste important avec un très gros salaire qui tombe dans les poches d'une frontalière. Quant aux diplômes, la Suisse possède d'excellentes écoles comme le relève le socialiste Velasco. Cette nomination est un affront de plus à la décision du peuple suisse.

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Impôts. Voilà une nomination qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Le Département genevois des finances (DF), dirigé par le PDC Serge Dal Busco, a nommé début mars charlotte Climonet en tant que directrice générale adjointe de l’Administration fiscale cantonale (AFC). A la tête des affaires juridiques du fisc depuis 2012, elle prend la succession de la très renommée Sarah Busca Bonvin, partie dans le privé. « Il s’agissait du meilleur dossier de candidature, soutient Roland Godel, porte-parole du DF. Mme Climonet a une double expertise très pointue de juriste (avocate) et de fiscaliste (experte fiscale CSI). Elle connait parfaitement les problématiques les plus complexes de l’AFC et a une grande maitrise des dossiers en cours du droit fiscal. » Le hic, c’est que cette ancienne manager de chez Ernst & Young, binationale franco-suisse et diplômée de l’Institut de Lyon, habite la France voisine.

« Au-delà des compétences de Mme Climonet, je regrette qu’un tel choix se soit porté sur une personne résidant en France, réagit Yvan Zweifel, député PLR membre de la commissions fiscale. On ne peut pas occulter la sensibilité de cette nomination. Il s’agit d’un poste délicat avec accès à des données sensibles. Que se passerait-il si elle perdait son téléphone portable en France ? Ou si son ordinateur était hacké une fois passé de l’autre cô9té de la frontière ? Ce sont des choses qui peuvent arriver. Je ne suis pas certain que le Conseil d’Etat ait mesuré cet aspect. J’aimerais en tout cas l’entendre là-dessus. »

La nouvelle directrice générale adjointe de l’AFC a en effet accès à des dizaines de milliers de données confidentielles. Elles concernent tous les contribuables du canton, personnes physiques comme morales. Elle peut traiter des dossiers sensibles tels que les forfaitaires fiscaux ou les sociétés dont le poids est considérables pour le fisc genevois (on parle de 30% des recettes fiscales du canton).

Depuis plusieurs années, la Suisse est sujette à de l’espionnage économie et à des vols de données fiscales. Si bien que les banques rechignent désormais à engager du personnel résidant hors du pays. En 2013, un employé frontalier de la banque Pictet était convoqué par les douanes hexagonales après avoir fait l’objet d’une surveillance à Genève. On se souvient également de l’affaire Falciani du nom de ce banquier français, salarié de HSBC à Genève, qui avait substitué des milliers de données pour les livrer au fisc français. Comment être certain dès lors que de telles mésaventures n’arrivent pas ici ?

« Mme Climonet est soumise au secret fiscal en plus du secret de fonction, répond Roland Godel. En outre, la problématique des banques n’est pas similaire à celle de l’AFC, puisqu’il s’agissait pour celle-ci de gérer la problématique de clients qui n’avaient pas déclaré leurs avoirs au fisc. Par ailleurs, le lieu de travail de Mme Climonet se situe en Suisse, et elle n’emporte pas de données sensibles à son domicile. »

Une réponse qui ne rassure pas le député socialiste et membre de la Commission des finances, Alberto Velasco. « Si elle devait posséder des informations délicates, elle n’aurait même pas à l’inquiéter : la France n’extrade pas ses ressortissants, sourit-il. Je ne comprends pas comment le Conseil d’Etat peut faire une bêtise pareille. Le MCG a déjà une vingtaine de députés et le contexte international est propice aux souverainistes. Pourquoi provoquer en engageant une frontalière alors que les Suisses sont des gens très bien formés ?

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Suisse: Les frontaliers sont “rassurés en voyant la disparition des quotas mais restent vigilants.” “Le terme «indigène» était choquant.”

Christian Hofer: On relèvera le manque de respect de ces frontaliers envers les Suisses et la décision d'un peuple légitime sur ses terres. Il est vrai que ces Français ne savent plus ce que le mot démocratie signifie.

Leur pays est responsable de nombreux crimes sur notre territoire sans que cela ne gêne le Groupement transfrontalier, la délinquance de leur immigration bien-aimée dégoulinant sur notre territoire dans la violence la plus abjecte.

Cela démontre encore une fois l'immense arrogance de la France vis-à-vis de la Suisse (tel le cas Sarkozy ou celui de Montebourg), outre le fait que ces gens surchargent nos routes et pourrissent ainsi la vie des Suisses, que le gouvernement français ait milité pour la destruction de notre secret bancaire et que la France rétrocède avec beaucoup de retard son dû dans les caisses helvètes - ce qui met en grave danger les cantons - ce Groupement transfrontalier fait pression sur la Compagnie Générale de Navigation (compagnie financée par les cantons) pour que les horaires soient en adéquation avec leurs exigences. On citera encore le cas de l'aéroport de Bâle-Mulhouse, où la France veut imposer son dictat et ainsi détruire financièrement cet aéroport malgré un contrat signé en 1949.

Bien entendu, à cela s'ajoute les accommodements de la gare d'Annemasse en France, payés par...les Suisses pour que les frontaliers français puissent venir encore plus nombreux et faire ainsi pression sur nos salaires. Je vous laisse juger à quel point ce "Groupement transfrontalier" est hypocrite et impertinent.

Ces frontaliers pensent visiblement avoir un quelconque droit sur notre pays ou même nous donner des ordres. Bien entendu, ces mêmes individus seraient bien incapables de demander quoi que ce soit à leur président socialiste, car ils savent que les autorités françaises se moquent éperdument de leur situation. Il est grand temps que nous les traitions de la même manière.

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Le Groupement transfrontalier européen réagit à la mise en œuvre de l’initiative «Contre l’immigration de masse».

L’initiative «Contre l’immigration de masse» avait suscité de vives inquiétudes chez les frontaliers. Comment réagissent-ils à la loi d’application qui sera votée aujourd’hui? Les réponses de Michel Charrat, président du Groupement transfrontalier européen (GTE), qui compte 35 000 adhérents.

Vous avez pris connaissance des grandes lignes de la loi d’application de l’initiative UDC. Qu’en pensez-vous?

En voyant la disparition des quotas et de la préférence indigène, les frontaliers sont rassurés. C’était le plus inquiétant, d’autant que les quotas n’ont jamais existé pour les frontaliers. Quant au terme «indigène», il était choquant. Un certain nombre d’inquiétudes planent cependant quant à savoir comment les Offices régionaux de placement (ORP) vont procéder pour la présentation des dossiers.

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Rappels:

Genève: Frontaliers haut-savoyards toujours plus nombreux

Genève a franchi en juillet les 100’000 permis frontaliers

Suisse : Seuls 20% des travailleurs étrangers répondraient au besoin de l’économie

Suisse: Paris refuse de livrer les informations sur les antécédents judiciaires des frontaliers

Genève: Le patron désire engager, mais que des frontaliers

Une offre d’emploi fait scandale. Le restaurateur s’explique. Un flou entoure cette affaire.

Les réseaux sociaux ont crépité tout jeudi. Musa, à l’origine de la tempête, dit avoir reçu des menaces. La page facebook de son restaurant est couverte de commentaires outrés et d’appels au boycott. En cause, une annonce en ligne. «Cherche serveuse à 100%, uniquement frontalière.»

«Honteux», «scandaleux», «dégueulasse». Les internautes se sont déchaînés. Vendredi, Musa assumait. «C’était un ras-le-bol. Bien sûr que si une locale veut travailler, je la prends. Mais elles ne veulent pas.

Source via le facebook du PNS

La Suisse cofinance une ligne de bus française

En vertu d'une convention signée mardi, la Confédération va verser 3,5 millions de fr. pour un bus opérant à Annemasse, à la frontière genevoise.

«C'est une journée historique. Pour la première fois, la Suisse participe à un investissement uniquement à l'extérieur de ses frontières», a annoncé mardi François Longchamp, président du Conseil d'Etat genevois.

Le but est ainsi de capter une partie des 80'000 frontaliers se rendant chaque jour à Genève.

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Visite de François Hollande en Suisse: La France arrogante exige

Aussi bien dans son discours devant le Conseil fédéral in corpore que lors d'une conférence de presse, François Hollande a affirmé clairement que la France ne transigerait pas avec la libre circulation des personnes.

France

Il en va de même pour la situation des plus de 150'000 frontaliers français en Suisse. Une solution avec Bruxelles doit intégrer la protection de leurs acquis, selon le président français.

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Rappel: Paix fiscale franco-suisse : de la foutaise

Jura: Une localité frontalière crie son ras-le-bol des voleurs

ND Ch. H. Naturellement, cette situation ne sera pas évoquée par Sommargua et rien ne sera reproché à Hollande alors que nos compatriotes subissent ces délits de ressortissants français depuis des années. Pire, l'engagement d'agents privés sera extrêmement lourd à porter financièrement pour une petite commune.

La vague de cambriolages se poursuit avec l’attaque d’une banque, mercredi. Exaspéré, le maire envisage d’engager des agents privés.

Les 1250 habitants de Boncourt ont découvert une nouvelle scène de crime, hier matin. Durant la nuit, des inconnus se sont introduits dans la Banque Cantonale du Jura.

Pour le maire de Boncourt, André Goffinet, c’en est trop: «Ça commence à bien faire, il y a un ras-le-bol... Les gens ont peur: il y a aussi eu des cambriolages dans des

logements individuels.» Selon lui, la proximité immédiate de son village avec le territoire français explique en grande partie cette situation: «C’est l’effet frontière, ça c’est sûr!»

Casses en série à deux pas de la douane
La possibilité de fuir rapidement le pays après un casse semble un facteur de première importance pour les malfrats. Preuve en est la multiplication des crimes commis dans des localités frontalières ces dernières années. Thônex (GE) en a notamment fait les frais avec des attaques très violentes à l'arme de guerre en 2010 et 2013. A Chavannes-de-Bogis (VD), la Poste et la Raiffeisen avaient aussi été la cible de braqueurs. Lassée, la banque avait fini par fermer sa succursale.

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