Texte de Madame Mireille Vallette
[...]
Noyer le poisson est érigé en grand art par le pouvoir politique. Ainsi la Fedpol place une condition de taille à ses largesses: elle ne financera pas les programmes ciblant «la prévention de la radicalisation religieuse uniquement». On verra qu’il s’agit là d’une aimable tartuferie.
En revanche, la police fédérale finance des programmes qui luttent contre la discrimination des musulmans comme si cette fable incessante de la ségrégation, de «l’islamophobie» et du «racisme» qui nous habitent étaient la cause de l’«extrémisme violent» de musulmans. En réalité, ces accusations appellent à la détestation de notre société… et donc à la radicalisation. Certains de ces programmes laissent d’ailleurs croire que ce n’est pas nous qui devons être protégés des musulmans radicaux et de leur islam, mais ces musulmans eux-mêmes.
On aurait souhaité des projets nouveaux, des idées originales qui se démarqueraient des bobards habituels. C’est le contraire: tous les cantons et services étatiques ont accepté officiellement en 2017 l’approche du Plan d'action national et se sont mis avec ardeur à le concrétiser.
Ces programmes visent le vivre ensemble, la construction de ponts, la rédaction de brochures, la lutte contre les préjugés à l’égard des musulmans et la sensibilisation de ceux-ci à nos discriminations. Un melting-pot dont le point commun est de ne pas mettre en évidence l’islam politique et ses prosélytes. Et de fournir du travail à nombre d’entre eux.
Bizarreries
Les projets choisis ne répondent pas tous aux critères. Lorsque l’un d’eux est bien ficelé et qu’il porte un label universitaire, il peut échapper à l’interdiction de prévenir «la radicalisation religieuse uniquement». L’Uni de Lucerne a ainsi reçu deux fois 100'000 francs de Fedpol pour sa recherche sur le salafisme en Suisse alémanique. Ce sujet ne relèverait donc pas de la prévention religieuse uniquement. Pour sa part, le Centre suisse islam et société (CSIS) se voit adjuger 88'000 francs pour une formation d’aumôniers musulmans créée pour la rentrée universitaire 2020. L’aumônerie musulmane ne relèverait donc pas de la religion uniquement.
L’aumônerie d’Allah a décidément la cote: une association zurichoise se voit octroyer 165'000 francs pour mettre sur pied un pool d’aumôniers et d’aumônières musulmans bénévoles. La formation sera assurée par le CSIS. Autres contributeurs à ce projet: les Évangéliques, l’Eglise catholique et la VIOZ (faîtière des associations musulmanes de Zurich), à raison de 50'000 francs chacun. Non seulement ces chrétiens se joignent à cette comédie de l’extrémisme, mais ils la financent.
[...]
Le secrétaire général protège les potentiels radicalisés
En 2019, le canton de Vaud s’était vu octroyer 200'000 francs pour le volet prévention de son service spécialisé. Cette année, c’est un de ses partenaires, l’Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM) qui bénéficie de 61'000 francs. Le destinataire est Pascal Gemperli, secrétaire général, qui entend intervenir dans la communauté musulmane pour «protéger» et «accompagner» les personnes «potentiellement touchées par la radicalisation». Et protéger aussi les centres islamiques. Soit cacher sous le tapis tout ce qui dérange.
A aucun moment, ce responsable ne se soucie du Centre culturel des musulmans de Lausanne (CCML), membre de l'UVAM, présidé par un Frère musulman notoire qui en invite d’autres. Un cheikh qui habite la France a été accueilli deux fois. Il avait justifié le massacre de Charlie Hebdo et agonit d’injures les juifs dans un sermon.
[...]
Boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch
Note : Sur Twitter, Fedpol a fait la promotion du durcissement de la loi sur les armes, prétendant que le système d'informations Schengen tomberait en cas de vote négatif et que cela impacterait notre sécurité. On rappelle que cette loi découle du terrorisme islamique (attentats de Paris).
Mais cette même administration est prête à donner notre argent aux musulmans et ne trouve rien à dire lorsque la Conseillère fédérale Ahmerd veut engager des étrangers dans notre armée.
Pour le commandant @PoliceValais, Christian Varone le Système d'informations Schengen SIS est indispensable pour garantir l'efficacité des forces de police. Sans #Schengen, "cela équivaudrait à revenir à la police de grand-papa". https://t.co/kwuGruUkXa
— fedpol (@fedpolCH) April 15, 2019
Il y a 10 ans, l'accès de la Suisse au Système d'information #Schengen (SIS) représentait une révolution. Depuis, la police suisse 🇨🇭 communique sans délai avec toutes les polices européennes. Le chiffre de 19 000 réponses positives pour l'année 2018 parle de lui-même. 👮👮♀️ https://t.co/4IJE5fNqOQ
— fedpol (@fedpolCH) April 5, 2019