France: pour les évêques, «On peut accueillir plus de migrants»

Le président de la conférence des évêques de France estime que notre pays «peut et doit faire plus».
La France «peut et doit faire plus» pour les migrants, déclare le président de la conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, dans un entretien à paraître dimanche dans La Provence.

«Dire qu’on ne peut accueillir tout le monde est exagéré, car ce n’est pas la réalité et c’est inhumain», ajoute l’archevêque de Marseille, chef de file des évêques français, alors que la France durcit sa politique d’immigration.

Le président Emmanuel Macron avait mis en garde fin novembre contre les discours «démagogiquement dangereux» et défendu la politique d’asile de la France, «un pays généreux» mais qui selon lui «ne peut pas accueillir toute la misère du monde».

«La France n’est pas un modèle»
«On peut accueillir plus de monde», soutient Mgr Pontier dans la Provence. «Quand on a un frère, une soeur, qui est dans le besoin, le premier devoir d’un chrétien est de lui ouvrir les portes», ajoute-t-il.

«Je sais bien qu’on va me reprocher ma naïveté, me dire qu’il y a des migrants qui viennent avec de mauvaises intentions. Mais ce n’est pas parce que quelques-uns posent problème qu’il faut fermer notre coeur», poursuit-il.

«Je ne suis pas un homme politique, je n’ai pas à dire ce qu’il faut faire», ajoute cependant Mgr Pontier. «J’ai senti une écoute bienveillante lorsque je me suis rendu à Matignon. Je souhaite que l’on arrive à une meilleure collaboration entre les associations et l’État. Car la France n’est pas un modèle en matière de politique d’accueil».

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Les évêques européens veulent que l’Europe accueille les clandestins musulmans

Mgr Jean Kockerols, archevêque auxiliaire de Malines-Bruxelles

Alors que les ministres européens de l'Intérieur se retrouvent à Bruxelles pour une nouvelle réunion extraordinaire sur les migrants, les évêques européens font entendre leur voix.

La Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece), a publié il y a quelques jours une déclaration sur la situation des réfugiés en Europe.

Mgr Jean Kockerols, archevêque auxiliaire de Malines-Bruxelles est membre du comité permanent de la COMECE. Au micro de Pauline de Torsiac, il revient sur le sens de cet appel.

Ce mercredi 23 septembre à 19h00 se tiendra, en l’Eglise Notre-Dame-du-Sablon à Bruxelles, la Messe annuelle à l’occasion de la rentrée parlementaire des Institutions Européennes. La Messe pour l’Europe est organisée conjointement par le diocèse de Malines-Bruxelles et la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne.

Source

L’Eglise demande aux propriétaires catholiques de mettre leurs biens à disposition des réfugiés

 Belgique

Face à l’urgence de la situation des migrants, les évêques de Belgique et l’association Caritas lancent un appel à la solidarité. Ils demandent aux fidèles, propriétaires, de mettre leurs biens à disposition des réfugiés, moyennant un faible loyer qui sera réglé par Caritas.

Suite et vidéo

Nous refusons l’islamisation de la France, nous refusons l’islamisation de nos églises.

Réplique de l'AGRIF aux propos de Boubakeur, à l'instance de dialogue entre l'État et les musulmans et aux propos dangereux de certains évêques français... 

Instance de dialogue avec le « culte » musulman : le mensonge à la base !

 

En créant leur « Instance de dialogue… », le premier ministre Manuel Valls et Bernard Cazeneuve son ministre de l’intérieur constatant le peu de représentativité réelle et les querelles internes du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) viennent d’amplifier encore l’erreur initiale de Nicolas Sarkozy ; ils partagent avec celui-ci la même inculture, la même méconnaissance de la réalité de l’islam.

On se souvient que, lors de la création du C.F.C.M., le cardinal Lustiger manifesta son effarement, déclarant : « Ainsi, on va faire de l’islam une religion d’État ! ». Tout le monde ne le comprit pas. Il visait ainsi très justement, sans doute en n’explicitant pas suffisamment, l’erreur trop commune consistant à ne considérer l’islam que comme une religion, et, erreur pire encore, simplement comme « un culte ».

Or, comme le rappelle sans cesse Tariq Ramadan, le maître à penser de l’U.O.I.F., désormais si chéri par le recteur Dalil Boubakeur : « l’islam entre difficilement dans les limites de l’acception du mot religion », développant amplement par ailleurs que l’islam est simultanément religion et principes de gouvernement, foi et loi, et modes de vie. L’islam en effet récuse la distinction évangélique essentielle entre ce qui est de l’ordre du gouvernement des hommes et ce qui est du domaine de la religion (et donc de la morale qu’elle fonde).

Nos gouvernants auront beau faire, et leurs habiles interlocuteurs musulmans auront beau dire, l’islam en France, ou dit « de France », ne pourra guère être (comme tous les islam dans le monde et dans l’histoire) déconnecté de son modèle : la théocratie totalitaire du gouvernement de Mahomet à Médine ; à moins qu’enfin se développe chez les musulmans la liberté d’une lecture critique du Coran et des hadîths et d’une réflexion sur l’histoire de l’islam, telle que courageusement souhaitée en Egypte par le maréchal Sissi.

Manuel Valls, avec sa coutumière solennité grandiloquente, a averti les Français que l’islam était désormais chez lui en France. Notons bien qu’il n’a pas parlé des « musulmans » mais de « l’islam ». Il s’est gardé de dire ce qu’il entend par ce mot. La deuxième étape du processus ne sera-t-elle pas demain l’affirmation selon laquelle la France est désormais en islam ?

Mais peut-on tenir davantage rigueur aux politiques de leur ignorance lorsque l’évêque d’Evry, Michel Dubost, déclare qu’il « préfère que les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants» et qu’il assortit cela d’une assertion plus que superficielle. N’assène-t-il pas à ceux qui prétendent qu’il n’y a pas d’églises dans les pays musulmans : « c’est peut-être vrai en Arabie Saoudite mais pas vraiment ailleurs ».

Monseigneur, votre formule est affligeante. D’abord il n’y a pas qu’en Arabie Saoudite qu’il n’y a pas d’église. C’est aussi le cas en Afghanistan. Mais la vérité, vous le savez bien, c’est que l’éradication du christianisme est quasi totale dans des dizaines de pays, la Turquie en premier, et que dans la plupart des pays d’islam il n’y a d’églises que dans les capitales pour le personnel des ambassades ou les touristes chrétiens. Mais dans tous ces pays, avec églises résiduelles ou non, la conversion des musulmans au christianisme entraîne les plus dures peines selon la loi et souvent, de jure ou de facto, la mort.

Nous, monseigneur, nous ne voulons ni d’églises transformées en restaurant, ni transformées en mosquée ! Il y a d’autres solutions.

Nous refusons l’islamisation de la France, nous refusons l’islamisation de nos églises. 

Communiqué de l'Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne