Saint-Gall: Un musulman bosnien condamné pour violation de la loi scolaire

Christian Hofer: A noter que le 20 Minutes en allemand spécifie que l'amende de CHF 1'000.-- n'avait aucun sens puisqu'en définitive ce serait à l'état de payer cette sanction, la famille étant à l'aide sociale: "Eine Geldstrafe mache bei Tahirovic keinen Sinn, da er von der Sozialhilfe lebe und die Strafen somit indirekt der Staat bezahlen würde."

D'autre part, on constate à quel point nos lois et nos libertés sont utilisées contre nous par certains musulmans pendant que l'islam reste intransigeant à l'encontre des minorités.

Mais il faut "continuer à les accueillir et à leur offrir l'hospitalité" selon les droits de l'homme à sens unique.

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La justice a infligé 100 jours-amende à un homme qui refuse, entre autres, d'envoyer ses filles à la natation. La famille, au bénéfice de l'aide sociale, est en désaccord depuis des années avec les autorités communales.

En mars 2015, un tribunal a condamné le couple de parents pour avoir refusé d'envoyer ses filles à l'école tant qu'elles ne sont pas autorisées à y porter le voile islamique.

Le Tribunal fédéral avait toutefois donné raison aux parents. Au nom de la liberté de religion, il a autorisé l'aînée à porter le voile à l'école.

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Saint-Gall: Un salafiste qui vit de l’aide sociale depuis plusieurs années place la Charia au-dessus de nos lois

Le père salafiste avait obtenu gain de cause pour que sa fille aille à l'école avec son voile islamique. Il refuse maintenant qu'elle suive des cours de natation.

Emir Tahirovic a écopé de quatre mois fermes de prison pour avoir empêché sa fille de 14 ans suivre des cours de natation obligatoire à l'école, comme le rapporte mercredi la télévision alémanique SRF. Son avocat a déjà annoncé avoir fait appel de la condamnation.

Ce salafiste d'origine bosniaque vit depuis 25 ans en Suisse. Il est sans emploi depuis plusieurs années et il survit grâce à l'aide sociale mais ce n'est pas un inconnu dans la commune de St. Margrethen (SG). C'est en effet lui qui était allé jusqu'au Tribunal fédéral pour obtenir que sa fille puisse suivre les cours en gardant son voile islamique en classe.

Il place la charia au-dessus des lois

Mais ce succès ne lui a pas suffi et il estime que même si sa fille portait une espèce de burkini, un ensemble de bain qui cache entièrement le corps, cela serait inacceptable car on «peut voir ses lignes». Ce qui serait contraire à ses croyances (Christian Hofer: Faux, pas SES croyances mais à celles de l'islam).

La moutarde est très vite montée au nez des autorités de St. Margrethen. «Nous avons cherché le dialogue dès le début, mais le père ne veut pas dévier de son islam fondamentaliste», a déploré le président des écoles Roger Trösch. Quant au président de la commune Reto Friedauer, il aimerait bien se débarrasser de son encombrant résident. «Il place la charia au-dessus de nos lois et de nos moeurs, refusant de collaborer avec le personnel enseignant féminin.»

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