Stéphane Guillon se moque du décès de la mère de Dupont-Aignan (Vidéo)

Les railleries de l'humoriste à l'encontre de l'homme politique, jugées déplacées, ont vivement fait réagir les internautes. De son côté, l'entourage de Dupont-Aignan dénonce des propos "abjects".

L'humour noir excuse-t-il tout? Lundi soir sur LCI, Stéphane Guillon était invité à commenter le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à la candidate FN Marine Le Pen, qui a annoncé qu'il serait son Premier ministre si elle remportait le second tour. L'humoriste en a profité pour ironiser sur la mort de la mère du leader de Debout la France, Colette, morte jeudi 27 avril de la maladie d'Alzhei­mer.

 

 

"Il a perdu sa maman il y a deux jours donc j'ai respecté ce moment. Je me suis dit que ma mère aurait fait la même chose si je m'étais engagé aux côtés de Marine Le Pen et si j'avais déclaré être son Premier ministre, vouloir travailler avec elle: je pense que ma mère se serait aussi laissée mourir comme Madame Dupont-Aignan", a ironisé le chroniqueur.
Des propos acides qui n'ont pas manqué de faire réagir les internautes. Sur Twitter, ce commentaire a été jugé "limite" et "horrible" pour certains, "pas marrant et déplacé", "lamentable et gerbant" pour d'autres

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La totalité des maires de l’agglo présidée par Nicolas Dupont-Aignan demandent sa démission après son ralliement à Marine Le Pen

Même avec 4,70% au premier tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan arrive à se retrouver au centre de cet entre-deux tours depuis son ralliement, vendredi 28 avril, à Marine Le Pen, un "jour historique" selon lui. Promis au poste de Premier ministre si la candidate du Front national est élue, le député-maire de Yerres a reçu une flopée d’injures de la part d’artistes et d’élus de la droite dite républicaine.

Ce ralliement n’est pas très bien vécu non plus au niveau local. Deux manifestations se sont déroulées devant la mairie de "NDA" samedi et dimanche, auxquelles ont participé plusieurs centaines de personnes. Réunis dimanche, les maires des huit communes composant, avec Yerres, la communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine, ont décidé de demander la démission de Nicolas Dupont-Aignan de ses fonctions de président de l'agglomération, a expliqué à l'AFP Georges Tron, l'un des vice-présidents de la collectivité et maire (LR) de Draveil, confirmant une information du Parisien.

Les maires - un socialiste, sept de droite - ainsi que le président du conseil départemental de l'Essonne François Durovray (premier vice-président de l'agglomération) ont rédigé une lettre à Nicolas Dupont-Aignan dans laquelle ils lui ont demandé "de remettre son mandat à la communauté d'agglomération", selon Georges Tron qui a argué notamment d'une différence de "valeurs" entre "celles que nous défendons" et celles du FN.

Plusieurs élus de l’Essonne ne sont toutefois pas totalement surpris de ce virage à l’extrême droite. "Cette prise de position permet enfin de clarifier son positionnement qui déviait lentement mais sûrement depuis son départ de l’UMP en 2007", assène Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau, dans un message Facebook. Même constat pour Irvin Bida, candidat de la droite et du centre face à Nicolas Dupont-Aignan, auprès du Parisien : "C’est la suite logique de ses propos successifs sur le grand remplacement par exemple. Il soutient le parti dont il se rapprochait." Tout cela fait "regretter" à Serge Poinsot, maire DVD de Vigneux-sur-Seine, son "parrainage".

Sur Twitter, le conseiller départemental de l’Essonne Jérôme Guedj, proche de Benoît Hamon, a "salué cette prise de position des élus de l'agglomération (encore) présidée par Nicolas Dupont-Aignan".

 

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France corrompue: Nicolas Dupont-Aignan dévoile des SMS de pression de Serge Dassault, propriétaire du Figaro

Il avait déjà affirmé avoir reçu des SMS de pression de soutiens de François Fillon et menacé de les dévoiler. Nicolas Dupont-Aignan est passé à l’acte. Ce jeudi 20 avril, sur le plateau de l'émission "15 minutes pour convaincre" sur France 2, le candidat de Debout la France a dévoilé le contenu de ses échange par textos avec « un grand patron de presse français, industriel, au service d’un candidat », selon ses dires à l’antenne. Interrogé par Marianneaprès son passage sur France 2, Nicolas Dupont-Aignan confirme qu’il s’agit de Serge Dassault, propriétaire du Figaro.

« Je veux lire pour que les Français sachent ce qu'il y a derrière les coulisses et pourquoi notre démocratie ne fonctionne plus », a lancé le député de l’Essonne sur France 2. Il a ensuite lu cet échange sur son téléphone portable :
« - Le boycott de mon journal n'est que la conséquence de ton attitude contre Fillon et ce n'est pas restant dans ton coin que tu y arriveras mais en étant dans une équipe gouvernementale. Il vaut mieux manger une soupe que du pain rassis.
- Je suis scandalisé que tu assumes ce boycott.
- Cela n'arrivera plus quand tu cesseras de combattre Fillon.
- C'est de la censure.
- Si tu changes d'avis, il n'y aura plus de censure, je te le promets. »