La hausse des réfugiés incite à tenter de limiter les flux et à durcir les conditions d’asile. La question de l’intégration des communautés musulmanes rend les remèdes plus complexes.

Le nombre de pays d’émigration est tel que nous pourrons bientôt compter les autres. Des pays qui nous font payer leurs conflits et leur désastreuse gouvernance. Hors les citoyens de Chine et de Russie, l’Occident est devenu un vaste camp de réfugiés originaires d’une immense partie de la planète.

L’immigration est déjà un sérieux problème, alors que des dizaines de millions de jeunes rêvent d’Europe. L’islam est un autre écueil. Dans une très intéressante analyse, Arturo Pérez-Reverte, écrivain espagnol, ne parle pas d’islamisation, d’islam politique ou d’islamisme, mais plus simplement «d’extrême droite islamique». C’est plus clair. (Le Figaro, pour abonnés)

L’ONU a voté une journée contre l’islamophobie. L’Union européenne n’a pas cessé d’encourager ces migrations de même que l’acceptation de mœurs obscurantistes.

Elle a fait voter un «Pacte sur la migration et l’asile» qui vise à renforcer les contrôles aux frontières. Il est censé dissuader les volontaires au départ et mieux organiser la gestion de l’asile. En situation de crise (existe-t-il une situation qui ne l’est pas ?), chaque État sera tenu d’accueillir une partie des réfugiés ou s’il refuse, de verser une amende reproductible chaque jour.

Aujourd’hui déjà, La Hongrie est sommée par l'UE de payer une amende de 200 millions d'euros et des pénalités d’un million par jour pour ses réticences face à l’immigration. L’Union tente aussi d'obliger l’État à supprimer les obstacles à l'idéologie LGBT, notamment la propagande de ce courant envers les enfants.

Terrorisme, attaques au couteau, faits divers

Une partie de l’Afrique est très riche en ressources naturelles. Bizarrement, une sorte de résignation conduit l’Europe plutôt à recevoir des réfugiés qu’à utiliser les moyens à sa disposition pour contraindre ces régimes à se préoccuper de leurs populations. Ce serait trop stigmatisant ?

Les transferts de fond des réfugiés (travailleurs ou non) représentent chaque année des centaines de milliards, Ils réduisent la pauvreté dans certains pays d’origine, favorisent très peu le développement et encouragent à l'assistanat . A quoi s’ajoutent les multiples aides au développement de l'Occident. Quant aux accords passés avec certains pays pour qu’ils reprennent leurs ressortissants, ils sont conditionnés à des versements coûteux.

En Occident, le terrorisme, les attaques au couteau et les faits divers sanglants dus à des immigrés s’ajoutent au paysage. Dans une interview, le sociologue Ruud Koopmans observe: «Les criminels originaires de pays musulmans sont surreprésentés».

A peu près partout, les centres d’accueil sont saturés. L’accueil des Ukrainiens fait aussi pression sur les infrastructures. Peu à peu dépassés, les gouvernements européens tentent de limiter le déferlement de réfugiés tout en respectant les législations qui leur sont favorables. Épineux défi, d’autant que la plupart financent parallèlement de nombreuses ONG qui combattent leurs décisions.

Les populations, plus lucides que leurs gouvernants, tendent à voter pour les partis qui promettent un frein à cette immigration. Les pouvoirs passent aux mains de la droite, ce qui est considéré comme une manifestation de racisme et d’islamophobie.

Les populations issues de l'immigration, notamment musulmanes, votent massivement à gauche. Ils veulent des droits, mais ignorent les pratiques islamiques d’ici et d’ailleurs qui en privent tant de femmes et d’hommes. Kamel Daoud résume de manière lapidaire: «Dans les pays où ils sont minoritaires, les musulmans sont obsédés par les droits des minorités. Dans les pays où ils sont majoritaires, les minorités n’ont plus aucun droit.»

Arturo Perez-Reverte : «Tous les gouvernements, craignant d’être traités d’islamophobes ou de racistes, commettent les mêmes erreurs depuis des décennies (...) La quasi-totalité de l’Europe détourne le regard face aux mêmes atrocités que les oppresseurs islamiques perpètrent dans leurs pays contre la liberté d’expression, la démocratie, l’égalité des sexes ou l’orientation sexuelle…»

Pour tenter de résoudre l’équation, les gouvernants s’attaquent à la liberté d’expression de leurs citoyens. Leurs grands soutiens, la gauche et les verts, leurs médias et les ONG sont de plus en plus emportés par un souffle totalitaire.

Voici quelques exemples de mesures choisies par quelques pays pour tenter de limiter l’immigration.

Le Danemark serre la vis

Mette Frederiksen
Foto: Sandra Skillingsås, Arbeiderpartiet

Le Danemark est devenu l'un des pays les plus durs en matière d'asile par une volonté politique partagée par l’ensemble des partis (centre gauche). Ses moyens: restreindre les conditions d'entrée, l'obtention du droit d'asile, rendre la naturalisation très difficile, supprimer les ghettos et faciliter les expulsions. Le regroupement familial est devenu très compliqué, voire presqu’impossible et surtout, le droit d'asile n'est pas définitif. Il est réévalué chaque année ou tous les deux ans.

Il y a eu 21'000 demandes d'asile en 2015, au pic de la crise migratoire, contre seulement 4600 en 2022 et moins de 2000 en 2013.

Le centre-gauche jouit d'un large consensus

La première vague d’arrivants provenait jusqu’aux années 1960 des pays d’Europe de l’ouest ou du nord. Depuis, le pays fait face à une immigration du Proche et du Moyen orient : Turquie, Syrie, Pakistan notamment. Commettre des délits empêche d’être naturalisé pour une durée proportionnelle à la gravité des faits.

Ces mesures dissuadent les demandeurs d’asile de tenter leur chance, mais un grand nombre arrivent quand même. Le Danemark a voulu comme d’autres mettre en place ce qui tente de nombreux pays: une externalisation de la gestion d’asile. Votée par une grande majorité le 3 juin 2021, une loi l’autorise. Le pays, sévèrement surveillé par l’UE, ne l’a pas mise en pratique.

En 2020, la première ministre danoise Mette Frederiksen a tenu des propos sévères contre les responsables de l’insécurité, des jeunes hommes souvent d’origine non occidentale. “Des filles sont harcelées simplement parce qu’elles sont danoises (…) Ou des filles soumises au contrôle social parce qu’elles sont devenues trop danoises”, a-t-elle déclaré. “Un jeune homme sur cinq d’origine non occidentale a été condamné à une peine de prison avant l’âge de 21 ans. Ce n’est pas tout le monde – absolument pas tout le monde. Mais il y en a clairement trop. Des jeunes hommes qui prennent la liberté d’autrui, détruisent l’avenir des enfants, attaquent les gardiens de prison – et laissent derrière eux une longue traînée de crimes.”

La première ministre a reçu un violent coup de poing le 7 juin de cette année sur une place de Copenhague, deux jours avant les élections européennes. L’auteur, un Polonais de 39 ans résidant depuis cinq ans dans le pays, dont l’identité n’a pas été révélée, a été expulsé.

Les immigrés sont en grande majorité des jeunes hommes privés un temps tout au moins de relations sexuelles. Les conséquences sur l’insécurité ne sont curieusement jamais évoquées.

Le Danemark fait partie des quinze pays de l'UE qui demandent à Bruxelles de faciliter l'envoi de migrants vers des pays tiers. Les autres sont la Bulgarie, la République tchèque, la Finlande, l'Estonie, la Grèce, l'Italie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, Malte, les Pays-Bas, l'Autriche, la Pologne et la Roumanie.

Belgique, premier pays musulman d'Europe?

Ahidar FOUAD,
© European Union / Nuno Rodrigues

La Belgique pourrait bien devenir le premier pays soumis à l’islam.

Selon le politicien conservateur Alain Destexhe,  «le Parlement régional bruxellois compte déjà presque un tiers d'élus d'origine musulmane, la plupart pratiquant un communautarisme effréné. Les candidats s'attellent à convaincre les électeurs de leur communauté, marocaine, turque ou pakistanaise en s'adressant à elle en arabe, en turc ou en ourdou. Ces élus représentent donc un groupe ethnico-religieux qui vote pour des candidats de sa communauté… »

Cette réalité a éclaté lorsque la liste du «Team Fouad Ahidar», créée quatre mois avant les élections, a obtenu trois sièges au Parlement bruxellois et un en Flandre.

Pour Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l’antisémitisme, Fouad est «un islamiste qui se défend de l’être. Un antisémite qui se défend de l’être. Un pro-Hamas qui ne s’en défend pas.» Il a soutenu un djihadiste parti en Syrie, un imam pakistanais qui cite la sourate décrivant une bataille où une tribu juive est exterminée par Mahomet. Il estime qu’il est difficile de séparer la politique de la pratique religieuse. Tout récemment il a déclaré que «pour certains, les cultes doivent rester à la maison, pour moi c’est le contraire».

En août 2024, il se félicite du retour en Belgique, grâce à un stupéfiant arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles, d’un salafiste renvoyé pour ses prêches antisémites et anti-occidentaux dans lesquels il a, entre autres, appelé à brûler les Juifs. Fouad  a été premier imam de la mosquée Al Khalil créée par les Frères musulmans. Il est accusé d’être membre d’un «charia-club haineux, ultra-conservateur, antisémite et homophobe». A quoi sa réponse est typique du fondamentaliste standard: «Plaire à qui? Moi je plais à Dieu. (…) [L’important c’est] que mon Dieu soit heureux.»

La campagne électorale pour le Parlement a été dominée par le port du foulard dans les services publics, la poursuite de l'abattage rituel sans étourdissement et, bien sûr, Gaza. Sa comparaison de l’action d’Israël à Gaza avec la Shoah lui vaut une plainte pour antisémitisme.

La liste des concessions de la Belgique à l’islam est déjà longue: voile autorisé dans des écoles supérieures et secondaires et dans certains services publics où il était auparavant interdit, tolérance du port de l'abaya qui se répand comme une traînée de poudre, repas sans porc dans les cantines scolaires, enseignement «adapté» aux souhaits des parents ou élèves musulmans (sur la Shoah, le cours de biologie, l'art, les activités sportives), tolérance de manifestations contre Israël où des slogans antisémites sont scandés, annulation d'un match de football Belgique-Israël à Bruxelles, etc.

Côté mineurs non accompagnés, une fraude liée à l’âge a été constatée dans 71% des tests d’âge effectués au cours des cinq premiers mois de 2024.

Rubinfeld : «La fulgurance de la victoire par les urnes de Fouad Ahidar ne doit pas être prise à la légère: elle est symptomatique de la menace existentielle qui plane sur un nombre croissant de démocraties occidentales. Partout ou presque en Europe, on voit émerger et prospérer des formations politiques surfant sur la vague islamogauchiste qui, dans la foulée du 7 octobre, s’est transformée en tsunami baptisé “Intifada Revolution”. Une lame de fond qui charrie avec elle l’obscurantisme, l’antisémitisme, la christianophobie, l’homophobie, le sexisme et d’autres tares encore.»

La Belgique sera-t-elle la première à tomber ? Pour Kamel Daoud, «Si on regarde ce qui se passe en Belgique, il y a de quoi craindre de voir émerger un émirat au cœur d’une Europe contrite et aveuglée par la culpabilité et la lâcheté.»

La France en perdition

Des institutions infiltrées par les Frères musulmans, une immigration incontrôlée, des policiers lynchés, des commissariats attaqués, une centaine d’agressions à l’arme blanche, couteaux, haches ou machettes par jour, un trafic de drogue omniprésent… Et un parti qui ne cesse d’entretenir le chaos: pour beaucoup, la France est en perdition.

Il devient de plus en plus difficile de nier la relation entre la criminalité et la violence de rue et l’immigration. Et pas non plus le pouvoir des immigrés musulmans ou leurs descendants. D'après l'IFOP, 50% des musulmans pensent que les élèves devraient pouvoir refuser les enseignements qui heurtent leur sensibilité religieuse.

Le droit et les juges protègent les criminels parfois davantage que leurs victimes. Les magistrats s’engagent dans la politique, notamment les 30% du Syndicat de la magistrature qui lors des élections a appelé à «empêcher  l’accession de l’extrême droite au pouvoir».

A l’élection présidentielle de 2022 déjà, 69% des musulmans avaient choisi Jean-Luc Mélenchon. Aux récentes élections européennes: 62% de ces électeurs ont voté pour le NFP.

L’Italie limite avec succès

Georgia Meloni, moquée après sa premier année de présidence pour son échec à limiter l’immigration, a depuis montré sa stature dans ce domaine aussi.

Les contrôles aux frontières ont été intensifiés et elle a réussi ce dont rêvent la plupart des pays européens: des accords de coopération avec certains pays d’origine des illégaux. Elle a permis ainsi le renvoi de plus de 9000 d’entre eux en 2024, 5000 vers la Libye et 4000 vers la Tunisie.

Le nombre d'arrivées clandestines qui avait plus que doublé entre 2022 et 2023, a chuté de 65%. Les nationalités les plus représentées sont les Bangladais (20%), les Syriens (16%) et les Tunisiens (14%).

Cette réduction significative des arrivées a permis à l’Italie de mieux gérer les flux migratoires et de réduire la pression sur les infrastructures d’accueil. Toutefois, face aux afflux toujours plus importants, le Conseil des ministres italien a dû se résoudre à prendre une mesure visant à augmenter les quotas d’immigrés légaux admis sur le territoire italien, passant de 136'000 personnes en 2023 à 151'000 en 2024, et 165'000, en 2025 pour fournir de la main-d'œuvre aux secteurs agricole et touristique.

L’accord signé entre l’Italie et l’Albanie, prévoyant l’ouverture de centres d’accueil pour les réfugiés secourus par l’Italie n’est pas encore mis en œuvre.

Geert Wilders, l'influenceur des Pays-Bas

Geert Wilders a fait un score exceptionnel aux législatives de novembre 2023. Il n’est pas membre du nouveau gouvernement, mais son influence est indiscutable. Le Premier ministre Dick Schoof (Indépendant) a été nommé le 2 juillet dernier.

Les Pays-Bas veulent inciter les demandeurs d'asile déboutés à quitter le pays. "A partir du 1er janvier 2025, la contribution de l'État pour l'hébergement de personnes qui auraient dû quitter le pays depuis longtemps sera supprimée", a déclaré récemment la ministre de l'Asile Marjolein Faber. Le gouvernement a annoncé qu'il ne financerait plus les prestations en nature telles qu'un endroit où dormir et les produits de première nécessité. Les villes sont libres de continuer à les prendre en charge à leurs frais. Ce sera le cas d'Amsterdam.

Pour la ministre, "quiconque est obligé de quitter le pays immédiatement ne devrait recevoir qu'un billet pour le vol de retour et une petite aide de quelques centaines d'euros après son arrivée dans le pays de destination."

La coalition de quatre partis a promis de mener «la plus stricte politique d’asile et immigration jamais vue aux Pays-Bas» avec possibilité de sortir des règles européennes, un exercice particulièrement ardu, et promis d'examiner un transfert à Jérusalem de l'ambassade néerlandaise en Israël.

Trois fois plus de demandes d'asile en Autriche

Les demandes d’asile ont triplé en Autriche l’année dernière, ce qui en fait l’État de l’UE qui a reçu la plus forte augmentation des demandes , selon un rapport de la Commission européenne.

Entre janvier et septembre 2022, plus de 70'000 personnes ont demandé l'asile, une augmentation de 200% par rapport à 2021. Les nouveaux arrivants comprennent un grand nombre d’Indiens et de Tunisiens (15 ’000) qui ont peu de chances de voir leur demande d’asile acceptée. La possibilité d'accueil devient critique.

Des leaders conservateurs s'appuient sur ces thèmes pour monter au créneau au niveau européen, voire pour demander une révision de la Convention européenne des droits de l'Homme. Le pays envisage lui aussi l’externalisation des demandes d'asile.

Le pays comprend une forte communauté islamique, plus 700'000 personnes, qui pose les problèmes habituels. Selon une étude scientifique parue en 2017 , 34,6 % des musulmans autrichiens ont des attitudes "hautement fondamentalistes". "Une enquête comparative sur l'intégration des immigrants à six pays, réalisée au Centre des sciences sociales de Berlin en 2013, a montré que 73,1 % des musulmans en Autriche considèrent que les règles du Coran sont plus importantes que les lois autrichiennes. 70,8% ont déclaré qu'ils n'ont aucun homosexuel dans leur cercle d'amis. 64,1 % des musulmans en Autriche étaient d'avis que les Juifs ne seraient pas dignes de confiance." Comme partout, les associations et mosquées, souvent animées par des Frères musulmans, se sont multipliées.

Question gestion de l'immigration, les solutions temporaires et précaires priment.

L’Islande légifère

Le 14 juin dernier, le gouvernement islandais a voté un projet qui entend limiter le regroupement familial, réduire les permis de séjour et compliquer la vie des demandeurs d'asile. Dès que leur demande sera rejetée, les immigrés ne recevront plus aucune aide (logement, soins). Les ONG se mobilisent.

Guillaume Bigot : “On nous interdit de critiquer le droit d’asile” (2:35)

Extrait tiré de l'émission "Points de Vue" du 22 janvier 2020 Soutenez-nous sur Paypal : https://paypal.me/pools/c/8lDKd8v6bJ Pour ceux qui n’ont pas Paypal : https://fr.liberapay.com/Dissident-Of... Merci de vous abonner à la chaîne de secours Dissident Officiel 2 : https://www.youtube.com/channel/UC-14... Pour tout commentaire, toute question : [email protected]

https://www.youtube.com/watch?v=5TjvRZ_9c8M

 

Suède : lorsqu’une fonctionnaire déclare que le droit d’asile passe avant la sécurité de son peuple

Afin de calmer les peuples et éviter la montée trop rapide des mouvements qualifiés avec mépris de « populistes », le trio infernal à la tête de l’UE annonce quelques décisions cosmétiques, sans grande portée, pour arrêter le flux de migrants. Dans l’attente de leur application effective, les « réfugiés » continuent à arriver par milliers.

La Suède est saturée, elle risque la mort.

Mais que pense réellement le gouvernement suédois ? Va-t-il maintenir sa folie humaniste en plaçant le droit d’asile au-dessus de la sécurité de son propre peuple ?

Voyez cet interview sidérante, réalisée par Gatestone Institute sur le sujet.

Suite

Lancer un signal fort contre les abus dans le droit d’asile et l’immigration démesurée

Par Adrian Amstutz
L’UDC appellera une fois de plus demain par un tract diffusé dans toute la Suisse les électrices et électeurs à se rendre aux urnes.

L’UDC appellera une fois de plus demain par un tract diffusé dans toute la Suisse les électrices et électeurs à se rendre aux urnes. Le 18 octobre prochain, les citoyennes et les citoyens peuvent lancer un signal clair et net à la politique afin qu'elle agisse enfin contre les abus dans le droit d’asile et l’immigration démesurée que subit la Suisse. Faute de quoi la Suisse franchira vers 2030 déjà le seuil des 10 millions d’habitants avec toutes les conséquences désastreuses que cette croissance entraîne. Tous les autres partis ont obstinément refusé durant toute la campagne électorale de parler de l’immigration et de leurs efforts sournois de rattacher la Suisse à l’UE.

Toutes les citoyennes et tous les citoyens doivent bien comprendre que tous les autres partis – du PLR au PS – souhaitent une nouvelle votation pour revenir sur la limitation et la gestion de l’immigration que le peuple a approuvées le 9 février 2014. Ils ne sont absolument pas intéressés à une solution qui serait dans l’intérêt à long terme de notre pays, de nos enfants et petits-enfants. Tous les autres partis – du PLR au PS – soutiennent le projet du Conseil fédéral de conclure un accord-cadre institutionnel avec l’UE qui imposerait à la Suisse la reprise obligatoire et dynamique de droit UE et la subordonnerait à la Cour de justice UE. Tous les autres partis ayant systématiquement refusé de discuter de ce projet, ils n’ont jamais dû prendre clairement position en public sur ces questions.

Le seul parti de la Suisse

L’UDC est le seul parti qui dénonce les graves conséquences d’une immigration de masse faisant croître la population de la Suisse de quelque 100 000 personnes par an et qui propose des mesures concrètes de correction. Un tel développement est désastreux à moyen et à long terme pour les infrastructures, l’emploi, l’espace vital, le logement, les institutions sociales et, d’une manière générale, pour l’identité de la Suisse. L’UDC est aussi le seul parti à se battre contre les abus dans le droit d’asile alors que les autres partis reportent la solution des problèmes à plus tard, s’ils ne nient pas carrément l’existence de ces problèmes. Voilà pourquoi l’UDC a aussi lancé un référendum contre une révision de la loi sur l’asile qui rend la Suisse encore plus attractive pour les migrants économiques et autres profiteurs des institutions sociales en offrant des avocats gratuits aux requérants d’asile et en permettant des expropriations à la mode des dictatures pour réaliser de nouveaux centres d’asile.

Tous aux urnes !

Celles et ceux qui refusent une Suisse à 10 millions d’habitants doivent aller voter.

Comment ?

  1. Prenez en main la documentation de vote.
  2. Prenez la liste UDC pour les élections au Conseil national.
  3. Prenez la liste UDC pour les élections au Conseil des Etats ou le bulletin vide préimprimé et écrivez-y le nom du candidat UDC au Conseil des Etats. Laissez la deuxième ligne vide (sauf, bien sûr, s’il y a deux candidats UDC au Conseil des Etats).
  4. Signez le certificat de capacité électorale.
  5. Glissez tous les documents dans l’enveloppe prévue à cet effet et apportez-la à la commune ou à la Poste.

Source

Georges Soros réclame une réforme du droit d’asile en Europe

L’Union européenne doit admettre sa propre responsabilité dans l’absence de politique commune en matière d’asile, absence qui a cette année changé une situation gérable d’arrivée croissante de réfugiés en une nouvelle crise politique majeure. Chaque État membre s’est égoïstement concentré sur ses propres intérêts, au point d’agir bien souvent au détriment des intérêts d’autrui. C’est ainsi qu’est née une panique chez les demandeurs d’asile, au sein de l’opinion publique, et du côté des autorités en charge de l’application de la loi, une situation dont les demandeurs d’asile sont les premiers à souffrir.

Suite

La Hongrie suspend un règlement européen clé sur le droit d’asile

La Hongrie a annoncé mardi la suspension unilatérale d’un règlement clé concernant les demandes d’asile dans l’UE, invoquant la « protection des intérêts hongrois ».

« La barque est pleine », a plaidé le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs dans deux entretiens au journal autrichien Die Presse et au site hongrois Index, en rappelant que la Hongrie connaissait un afflux exceptionnel de migrants depuis le début de l’année.

Source

Mettre fin au chaos de Sommaruga dans l’asile

La politique de l'asile menée par la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga encourage les abus.

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La politique de l'asile menée par la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga encourage les abus. Les principaux profiteurs en sont les migrants économiques, les bandes criminelles de passeurs et l'industrie de l'asile suisse. Les coûts annuels de quelque 6 milliards de francs pour l'asile et l'aide au développement sont payés par les contribuables suisses. A la suite d'un taux de reconnaissance de 60% actuellement (trois fois plus qu'en 2012), il faut s'attendre à ce que 18 000 des quelque 30 000 requérants d'asile arrivant cette année pourront rester dans le pays. Ils y séjourneront durablement et occasionneront des coûts supplémentaires d'environ 600 millions de francs par an. La responsabilité de cette pagaille incombe à la direction politique du Département fédéral de justice et police, soit en particulier à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

L'UDC a présenté lors de sa conférence de presse d'aujourd'hui son document de fond sur les dysfonctionnements du secteur de l'asile ainsi que deux initiatives parlementaires demandant des réformes constitutionnelles pour corriger cette situation. Les problèmes qui marquent l'asile en Suisse ont des causes internes. Ils sont le résultat d'une mauvaise politique des services fédéraux concernés. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga mène depuis toujours une large politique d'accueil et d'intégration, mais néglige totalement l'exécution des décisions et l'application stricte des lois existantes. En accélérant la reconnaissance et en multipliant les admissions provisoires, ses services enjolivent la statistique des cas liquidés. Les mauvaises décisions et changements de pratique, par exemple à l'égard des Erythréens et des Sri-Lankais, ont provoqué une explosion des demandes d'asile en provenance de ces pays. La Suisse est une destination beaucoup trop attractive pour les migrants. La majeure partie des requérants ne proviennent d'ailleurs pas de région en crise ou en guerre. Les principaux profiteurs de cette situation intolérable sont les migrants économiques et l'industrie de l'asile. Les cantons et les communes, donc leurs contribuables, sont de plus en plus sollicités pour payer l'addition. La responsabilité de cette pagaille incombe à la direction politique du Département fédéral de justice et police (DFJP), soit en particulier à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, qui élude systématiquement l'exécution lacunaire des décisions et les inquiétudes justifiées de la population. Ses propositions de restructuration sont inaptes ou inapplicables. Les réformes constitutionnelles proposées par les deux initiatives parlementaires de l'UDC ne permettent certes pas de remplacer la direction politique du DFJP, mais elles lui imposent un cadre stricte.

 L'UDC fait les propositions suivantes pour régler le chaos de l'asile:

  1. On cherche en vain un décompte complet de ce que coûte l'asile aux contribuables. Il faut enfin indiquer en toute transparence ce que coûte en moyenne un requérant d'asile par an durant les dix premières années de sa présence en Suisse (y compris les frais de procédure, l'aide sociale, le coût total de la scolarisation, l'accompagnement des familles, les frais de santé y compris le dentiste, les programmes d'intégration, etc.).
  2. La loi sur l'asile durcie en 2006 et 2013 doit être rigoureusement appliquée par toutes les autorités fédérales et cantonales ainsi que par les œuvres d'entraide. On fait ainsi comprendre aux bandes criminelles de passeurs que la Suisse ne tolère pas les abuseurs de son droit d'asile.
  3. Les possibilités de recours et moyens de droit doivent être restreints. Un seul recours doit être permis après la décision de première instance. Durant le traitement de leur demande, les requérants doivent être placés dans des centres contrôlés. S'ils violent leur devoir de participation ou le code pénal, ils seront installés dans des centres fermes.
  4. Les migrants économiques et requérants d'asile délinquants doivent être systématiquement renvoyés afin que l'aide puisse être concentrée sur les personnes qui sont réellement persécutées.
  5. Le Conseil fédéral doit à cet effet conclure des accords de réadmission avec les Etats du Maghreb et faire ratifier les accords qui ne le sont pas encore. La Suisse doit prendre des contre-mesures dans d'autres domaines (par ex., en matière d'aide au développement) à l'égard des pays qui refusent de réadmettre leurs ressortissants.
  6. Les personnes admises provisoirement doit être réexaminées renvoyées le plus rapidement possible dans leur pays. Le statut de l'admission provisoire doit être supprimé. Les personnes qui, sans leur faute, ne peuvent pas être renvoyées doivent bénéficier d'un statut de protection.
  7. Les personnes admises provisoirement et les réfugiés dont les motifs subjectifs avancés sont les conséquences de leur fuite (par ex., une activité politique menée après leur fuite) ne doivent pas avoir droit au regroupement familial.
  8. L'aide sociale pour les requérants d'asile et personnes admises provisoirement doit être ramenée au niveau de l'aide d'urgence. L'aide sociale accordée aux réfugiés reconnus doit également être réduite après un certain temps pour éviter que ces personnes ne s'installent durablement dans le filet social.
  9. Les personnes en séjour illégal en Suisse ou qui refusent de coopérer avec les autorités ne doivent plus avoir droit à l'aide d'urgence. Le soutien de l'Etat à ces personnes doit se limiter à l'organisation de leur sortie de Suisse.
  10. Le Conseil fédéral doit insister sur l'application de l'accord de Dublin et, par conséquent, ne plus accorder de procédure d'asile aux personnes entrant en Suisse en provenance d'un Etat tiers.
  11. La Suisse doit à cet effet renforcer les contrôles frontaliers, notamment vers l'Italie et si nécessaire soutenir les gardes-frontières avec l'armée.
  12. L'agence Frontex doit intercepter les bateaux d'émigrants immédiatement après leur départ et les ramener sur la côte. Il faudra éventuellement conclure des accords avec les Etats nord-africains. Le Conseil fédéral doit à ce sujet s'engager dans le comité de Schengen.
  13. Les réfugiés de la guerre doivent en premier lieu être aidés dans leur région d'origine. On obtiendra sur place de bien meilleurs résultats avec les mêmes moyens financiers que par des actions de transplantation de quelques élus.
Conférence de presse UDC du 19. mai 2015

Droit d’asile : quand l’enfer est pavé de bonnes intentions

[...]

« l’équipe Juncker veut mettre en place un mécanisme de distribution pour les seuls réfugiés qui ont clairement besoin d’une protection internationale […]. Pour chacun des pays de l’Union européenne, la clé de répartition tiendrait compte du PIB, de la population, du taux de chômage et du nombre de demandeurs d’asile déjà volontairement pris en charge. Ce serait un système temporaire, face à l’urgence, en application de l’article 78.3 du traité de Lisbonne. Mais l’ambition est affichée de pousser plus loin, dès la fin de l’année : un système “permanent”, “automatique” et “obligatoire” de transfert à travers toute l’Europe des échoués de la Méditerranée et autres demandeurs méritant l’asile, selon les textes en préparation. Ces quotas, quel que soit leur nom, sont de la dynamite politique. »

[...]

Article complet sur Bd Voltaire