Dimitris Avramopoulos, commissaire européen : “Il faut fournir aux réfugiés qui veulent se rendre en Europe des routes sûres”

S'adressant au journal allemand Die Welt, Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé des migrations, a exhorté les pays de l'UE à accueillir les réfugiés qui ont été évacués de la Libye vers le Niger, étant donné la capacité limitée du Niger à les accueillir.

"J'appelle tous les Etats membres à intensifier leurs efforts de réinstallation et à mettre en œuvre leurs engagements d'accueillir les réfugiés dès que possible ", a-t-il ajouté : "Il est nécessaire de procéder à d'autres évacuations d'urgence depuis la Libye."

A la suite du sommet UE-Union africaine en 2017, le Niger a commencé à accueillir des réfugiés évacués de Libye. Le Rwanda a également proposé d'accueillir des personnes évacuées.

Selon l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, quatorze pays - dont dix États membres de l'UE - se sont engagés à offrir quelque 6 600 places de réinstallation aux personnes évacuées de Libye vers le Niger. Mais la réinstallation a progressé lentement, selon les ONG.

"Nous devons faire de la réinstallation une priorité si nous voulons soutenir les pays partenaires qui ont accueilli des réfugiés", a déclaré Dimitris Avramopoulos.

"Il est également important de fournir aux réfugiés qui veulent se rendre en Europe des routes sûres, afin qu'ils n'aient plus à se rabattre sur des routes maritimes et terrestres dangereuses et illégales."

Il a ajouté qu'au total, quelque 35 000 réfugiés de pays tiers avaient été réinstallés dans l'UE au cours des deux dernières années.

"C'est plus que jamais", a déclaré Dimitris Avramopoulos. "Mais nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. La réinstallation devrait devenir la principale voie d'entrée dans l'Union européenne pour les personnes ayant besoin de protection."

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Politico.euWelt.de

D’après un commissaire européen, l’immigration est la nouvelle norme. “C’est un impératif moral, économique et social.”

Comme cadeau de Noël, le commissaire européen aux migrations, le Grec Dimitris Avramopoulos s’est fendu d’un article dans Politico Europe, un média qui joue un rôle croissant dans les cercles européens (« Europe’s migrants are here to stay »Politico, 18 décembre). Sa tribune illustre, hélas, tout ce qui est reproché à la Commission européenne, un mélange d’arrogance bureaucratique, de croyances reposant sur des dogmes plutôt que sur des faits et un mépris pour le débat démocratique.

« Nous ne pouvons et ne pourrons jamais stopper les migrations »

« Il est temps de regarder la vérité en face […] le seul [je souligne] moyen de faire de nos politiques migratoires des politiques d’avenir est de changer collectivement notre façon de penser », écrit le commissaire. Stupides citoyens, surtout ne vous ennuyez plus à penser par vous-mêmes ! Comme Zeus – un autre Grec – de son mont Olympe, la vérité descend désormais vers les peuples européens et irradie depuis le dernier étage du Berlaymont, le siège de la Commission à Bruxelles. Avis aux péquenots : écoutez, taisez-vous et soumettez-vous car « nous ne pouvons et ne pourrons jamais stopper les migrations » ! Point final.

Etudes après études, Eurobaromètre après Eurobaromètre, élections après élections, il est pourtant clair qu’une majeure partie des citoyens européens est non seulement inquiète de l’immigration mais souhaite aussi – sinon l’arrêter – au moins la réduire drastiquement et regagner le contrôle perdu de nos frontières. Mais cette tendance de fond et ces signaux sont balayés en quelques mots : « l’immigration est un sujet émotionnel, sensible […] influencé par la montée du nationalisme, du populisme et de la xénophobie ». Ainsi, toute velléité de réduire l’immigration est cataloguée comme raciste et ce label infâme permet de disqualifier toute personne cherchant à s’opposer au futur Meilleur des mondes rêvé par la Commission Juncker. Fin du débat.

« Ce n’est pas seulement un impératif moral mais aussi un impératif économique et social »

Selon notre Commissaire, ces approches quasi racistes ont « limité nos possibilités de mettre en place des politiques intelligentes d’avenir », politiques qui seront pensées et mises en œuvre par… devinez ? Les institutions européennes, dans leur grande sagesse, évidemment, bien éloignée de ce populisme délétère.

Dans un processus démocratique normal, chaque pays devrait être capable de choisir sa politique migratoire à travers son Parlement national. Au niveau européen, la volonté clairement exprimée d’une majorité de la population devrait être prise en compte. Mais Avramopoulos s’en moque. Selon ce commissaire non élu, « nous tous [je souligne] avons besoin d’accepter l’immigration, la mobilité et la diversité comme la nouvelle norme ». Une nouvelle norme, comme la taille des pommes ou la courbe des concombres, qui serait déterminée par la Commission. L’immigration ne sera donc pas une question ouverte au débat ; ce sera une « norme ».

Ainsi, nous devons accepter les migrants et les réfugiés. « Ce n’est pas seulement un impératif moral mais aussi un impératif économique et social pour notre continent vieillissant ». Voici un autre cliché que la Commission essaye, non sans succès, d’imposer depuis des années sans débat au sein de l’Union européenne. Combien de fois ai-je lu ou entendu ce poncif ! Dans son livre Exodus, How migration is changing the world (hélas non traduit en français), le professeur Paul Collier de l’Université d’Oxford, s’est replongé dans la littérature scientifique soutenant cette affirmation. Selon lui, presque tous ces articles reposent sur de nombreux biais idéologiques plutôt que sur des preuves scientifiquement irréfutables.

Dimitris Avramopoulos est un homme de droite

Et qu’en est-il des quatre millions de jeunes Européens, souvent diplômés mais sans emploi ? Ces dernières années, le taux de chômage des jeunes dans l’Union européenne  a oscillé entre 15 et 20%. N’avons-nous pas, en tant que politiques, un « impératif moral », pour reprendre les termes d’Avramopoulos, de leur trouver un emploi et de leur proposer un futur décent avant d’accepter davantage de nouveaux arrivants ? D’ailleurs en Grèce,  ce taux n’est pas de 17% (la moyenne européenne actuelle) mais explose à plus de 40% ! La plupart des jeunes Grecs ne voient aucun avenir en Grèce et souhaitent s’expatrier. Faut-il les remplacer par des migrants ou bien accepter cette migration intra-européenne quasi forcée comme une fatalité ? En Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie,… nous sommes témoin d’une génération perdue.

Peut-être l’aspect le plus triste de cet article est que M. Avramopoulos n’est pas un homme de gauche. Il vient du Parti de la Nouvelle Démocratie, formation de droite. Il est la preuve vivante que la gauche en est venue à dominer le paysage intellectuel des institutions européennes et a imposé sa façon de penser. Avec des politiciens de droite comme ce commissaire ou Angela Merkel, rien de surprenant à la montée du « populisme » qu’ils sont pourtant les premiers à dénoncer.

Quand les politiques de droite et du centre abandonnent leurs valeurs et se conforment au mode de pensée de gauche, trahissant ainsi leurs électeurs, ne jouons pas les étonnés si ces derniers se réfugient du côté des extrêmes.

Via Causeur.fr

Nos remerciements à lucie

“Nous n’arrêterons jamais l’immigration”, affirme un commissaire européen

Union européenne. Par la voix du commissaire européen à la Migration, Bruxelles appelle à accepter l’immigration de masse comme la “nouvelle norme”.

“L’Union européenne a accordé sa protection à plus de 700 000 personnes l’an dernier”, affirme Dimitris Avramopoulos, commissaire européen à la Migration, pour s’en féliciter. Dans une tribune parue lundi sur le site Politico, au titre sans équivoque, “Les migrants d’Europe sont là pour rester”, l’ancien homme politique grec appelle à “trouver un foyer” pour tous les réfugiés en Europe, ce qui répondrait non seulement à “un impératif moral” mais également à “un impératif économique et social pour notre continent vieillissant”.

Critiquant des discours “nationalistes, populistes et xénophobes” qui se répandraient selon lui, notamment en Europe de l'Est, le commissaire européen juge que “nos sociétés [ne resteront pas] homogènes et épargnées par l’immigration” quand bien même “on érigerait des clôtures”. Cette tribune vient après une série d’articles du média américain qui reprochait à l’exécutif européen d’être “trop blanc” et incitait Bruxelles à remplacer une partie de son personnel par des “personnes de couleur”. Citant ces articles, M. Avramopoulos regrette que le thème de la diversité ne soit pas assez abordé dans le débat public.

Pour la Commission, le refus de l'immigration est “anti-européen”

Le commissaire à la Migration avait qualifié d’“anti-européenne” la proposition du président de l’UE Donald Tusk de supprimer le très controversé système de quotas d’immigrés par pays. “Nous ne pouvons pas, nous ne serons jamais capables d’arrêter les migrations”, assène-t-il dans sa tribune.

Source Source2 Source3

Le commissaire européen Dimitris Avramopoulos menace les pays qui n’acceptent pas les migrants

Le haut responsable de la migration de l'Union européenne a averti mardi les Etats membres contre le fait de ne pas accueillir des réfugiés et de ne pas aider à atténuer la pression sur des pays comme la Grèce et l'Italie, qui ont supporté le poids des migrants ayant traversé la Méditerranée.

Dimitris Avramopoulos a fait un discours en Pologne, pays dont le gouvernement eurosceptique rejette les quotas obligatoires convenus par les dirigeants européens en septembre 2015. Ce pays n'a pris aucun des quelque 6'200 migrants qui lui étaient attribués.

(...)

Avramopoulos a déclaré lors d'une conférence à Varsovie. « Il est important que les gouvernements comprennent qu'ils doivent participer. Si certains d'entre eux ne respectent pas... la Commission a le pouvoir, les outils nécessaires pour convaincre ces pays. »

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Jeune Athéna

 

Pour le commissaire européen Avramopoulos: «L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés et les attentats islamistes ont été commis par des Européens.»

Le commissaire européen Dimitris Avramopoulos était à Genève ce lundi soir. Rencontre avec un «ministre» en pleine crise de l’UE.

"L’Europe est à la croisée des chemins, estime-t-il. «C’est un moment historique. Nos valeurs sont en jeu. Allons-nous nous laisser submerger par la montée du populisme, du nationalisme et de la xénophobie? Allons-nous réintroduire des contrôles aux frontières internes de l’UE? Sacrifier la liberté de mouvement si chère à nos citoyens?"

«Les Vingt-Sept auront besoin à l’avenir de 6 millions d’immigrés», dit le commissaire européen. «Nous allons ouvrir des bureaux dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée et en Afrique de l’Ouest. C’est le meilleur moyen de lutter contre les passeurs. Evidemment, nous n’allons pas juste ouvrir les frontières et laisser tout le monde entrer. Ce serait absurde et ne ferait qu’alimenter xénophobie, nationalisme et populisme. Cela dit, nous nous devons de protéger les personnes persécutées et de traiter tout le monde avec dignité.»

«Quant aux attentats terroristes dans l’UE, ils ont été commis par des citoyens européens. A une exception près, ce n’était jamais le fait de réfugiés!»

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