Les escroqueries des “brouteurs”, les cyber-escrocs africains, seraient entourées d’une dimension sociale et politique “une réparation de la domination occidentale”

Qui sont les « brouteurs », les cyber-escrocs venus d’Afrique qui pullulent sur internet ?

Nahema Hanafi est maîtresse de conférences en histoire moderne et contemporaine à l’Université d’Angers. Elle vient de sortir un livre consacré aux « brouteurs », ces cyber-escrocs qui prolifèrent – et prospèrent – sur Internet. Sans jugement, elle livre un regard éclairant sur des pratiques qui en disent beaucoup de nous. Entretien.

[…]

Qui sont ces brouteurs sur lesquels vous avez enquêté ?

Ce sont, dans la plupart des cas, des jeunes hommes, originaires de quartiers défavorisés d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, qui ont entre 15 et 25 ans. Souvent déscolarisés mais parfois diplômés et sans travail.

Leurs arnaques s’intègrent dans une économie de la survie et elles ne sont pas forcément abordées de manière négative par leur entourage. Car elles sont entourées d’une dimension sociale et politique.

Comme une sorte de revanche anticoloniale ?

Pas une revanche, plutôt une réparation de la domination occidentale. Sur les réseaux sociaux, la figure de Robin des bois est souvent invoquée. Ils sont nombreux à se présenter comme cela. Ils mettent en avant le fait de voler aux riches blancs pour redistribuer aux pauvres noirs.

Cette dimension politique, ils l’inscrivent dans l’histoire pluriséculaire de l’esclavage, puis de la colonisation. C’est une façon de moraliser l’arnaque. On peut douter de leur sincérité, mais quoi qu’il en soit, ils font l’expérience, intime et politique, donc, d’une inversion des rapports de pouvoir. Ils sont ainsi en capacité de duper l’ancien colon.

[…]

L’article dans son intégralité sur Ouest France via Fdesouche

Côte d’Ivoire : destruction d’un centre contre le coronavirus par la population

Des habitants d'un quartier populaire d'Abidjan ont violemment démantelé ce dimanche 5 avril un centre en construction dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de coronavirus, ont indiqué des responsables de la police et du ministère de la Santé.

Sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, on voit plusieurs dizaines de personnes au moins en train de démanteler un chapiteau en construction, certaines criant «on veut pas !». La scène se passe sur une grande place de Yopougon, importante commune populaire d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne qui compte cinq millions d'habitants.

 

 

«Les populations ont manifesté contre l'installation d'un centre contre le coronavirus, car ils estiment qu'il est situé trop à l'intérieur d'un quartier d'habitation», a expliqué à l'AFP un responsable de la police sous couvert d'anonymat. Ce n'était pas un centre de traitement des malades, mais «un centre de prélèvement» qui était en construction, «comme il y en a un peu partout qui sont mis en place», a assuré un responsable du ministère de la Santé sous couvert d'anonymat.

[...]

Le Figaro

Nos remerciements à Dany Riviera

La France finance un complexe sportif à hauteur de 850’000 euros en Côte d’Ivoire

Macron à Abidjan : Drogba, pom-pom girls et taekwondo… l’escale très sport du président

La peinture vient à peine d'être posée sur le complexe flambant neuf qui est sorti de terre à Koumassi, commune défavorisée d'Abidjan. Sous un soleil de plomb, des centaines d'enfants patientent sur des terrains de football, de basket et de handball, drapeaux aux effigies d' Emmanuel Macron et Alassane Ouattara à la main. Ce samedi, le président français s'apprête à inaugurer les lieux, financés par l'Hexagone à hauteur de 850 000 euros. Une speakerine délivre les instructions : « Nous allons danser, nous allons crier, nous allons lui dire que nous sommes fiers de l'accueillir! »

[...]

Côte d’Ivoire – La grande imposture de Sarkozy et Ouattara

Sarkozy-11

   
Michel Garroté  --  Quelles sont les collusions supposées entre le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, la diplomatie française et le pouvoir d’Alassane Ouattara au lendemain de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire ? Des journalistes (cf. source en bas de page) ont pu consulter des documents qui témoignent d’un montage conçu par l’ex-procureur pour transférer l’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, derrière les barreaux à La Haye.
-
Il existe les preuves d’un montage dans le procès Gbagbo,  une vraie opération aux airs de Françafrique. La preuve : un document confidentiel du Quai d’Orsay, qui révèle que la Cour pénale internationale a demandé en avril 2011 de garder prisonnier le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo.
-
Laurent Gbagbo est donc victime d’un montage politico-judiciaire ourdi par le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, et quelques diplomates français. Au moment de l’arrestation de l’ex-chef d’Etat ivoirien, le 11  avril 2011, dans sa résidence de Cocody, la Côte d’Ivoire n’avait pas encore ratifié le statut de Rome qui préside à l’adhésion du pays à la Cour pénale internationale.
-
Ce qui n’a pas empêché l’équipe d’Ocampo de demander à la diplomatie française -- en l’occurrence le directeur Afrique du Quai d’Orsay -- que Ouattara ne relâche pas Gbagbo le temps qu’un Etat de la région renvoie l’affaire à la CPI au plus vite.
-
Le procureur Ocampo ne dispose alors d’aucune base légale pour tenter d’incriminer Laurent Gbagbo dans les exactions passées. Et les échanges entre Ocampo, le ministère français des Affaires étrangères et le camp Ouattara n’ont rien d’anodin à l’époque.
-
C’est même la preuve que le procureur de l’institution outrepasse son devoir de réserve en collaborant avec certains protagonistes de la crise au détriment des autres. Quid de l’impartialité et de l’indépendance d’Ocampo ?
-
Michel Garroté pour Les Observateurs
-
http://www.rfi.fr/afrique/20171006-cpi-mediapart-revele-montage-derriere-arrestation-laurent-gbagbo
-

La France offre 2 milliards d’euros à la Côte d’Ivoire mais veut réduire le budget pour son armée et sa police.

La France a décidé d’accorder un appui financier de 2,125 milliards d’euros (environ 1394 milliards FCFA) à la Côte d’Ivoire, sur la période 2017-2020. L’annonce a été faite par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (photo), au terme d’une mission française qui s’est déroulée à Abidjan, les 12 et 13 juillet 2017.

20031957_1892483454410206_1472563550741001640_n

Cet important engagement financier de la France envers la Côte d’Ivoire, permettra essentiellement de financer des projets dans « certains secteurs prioritaires inscrits au Plan National de Développement (PND) 2016-2020 » a déclaré le Premier ministre ivoirien.

Ainsi, 725 millions d’euros (environ 475,5 milliards FCFA) seront affectés au financement de projets dans les secteurs de l’énergie, des routes, de la santé, de la sécurité, de l’éducation et de la formation. Tandis que 1,4 milliard d’euros (environ 918,34 milliards FCFA) permettra de « boucler le financement de la ligne 1 du métro d’Abidjan ».

Ce qui permet, à présent, d’envisager le démarrage des travaux de cette ligne de métro maintes fois reporté, en raison de points d’achoppements entre le gouvernement ivoirien et les entreprises attributaires du projet.

Toutefois, initialement estimé à environ 665 milliards FCFA (un peu plus d’un milliard d’euro), la note s’avère désormais un peu plus salée pour les autorités ivoiriennes puisque le cout de la ligne 1 du métro d’Abidjan, longue de 37,9 km, passe à 918,34 milliards FCFA (environ 1,4 milliard d’euros). En comparaison, le cout du métro de Dakar, long de 51 km, est estimé à 687 millions d’euros (environ 450 milliards FCFA).

A noter que la réalisation et l’exploitation de cette ligne de métro d’Abidjan, qui doit transporter 300 000 passagers par jour, a été attribué à la Société de transport abidjanais sur rail (STAR). Elle est détenue par le français Bouygues (33%), le Coréen Hyundai Rotem (33%), le français Keolis, filiale de la SNCF (25%), et le Coréen Dongsan engineering (9%).

Source

Rappels:

France : 526 millions d’euros d’économies prévues au ministère de l’Intérieur, inquiétude chez les policiers

France. Budget de la Défense: Le gouvernement veut encore 850 millions d’économie.

Attaque en Côte d’Ivoire: la France était visée par les jihadistes

al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a frappé symboliquement la France en tuant dans une station balnéaire.

Premier comptoir français dans la région au milieu du XIXe siècle, sous le nom de «Fort-Nemours», Grand-Bassam, cible dimanche d'une attaque djihadiste, qui a fait 16 morts, a aussi été à partir de 1893 le premier centre administratif colonial français.

«Pour Aqmi, cela permet de dire à Paris : Vous voyez, vous faites la chasse aux djihadistes au Mali, au nord du Niger, dans la bande sahélo-saharienne, mais nous on vous tape au coeur du business et de la présence française dans la région. En plus, on cible Grand-Bassam, site historique où vos cadres expatriés vont à la plage le dimanche», poursuit-il.

 

Source

Côte d’Ivoire: Une quinzaine de djihadistes attaquent une station balnéaire). On parle d’un carnage.

Une attaque est en cours dans une station balnéaire fréquentée par des Occidentaux.

Des témoins sur place nous affirment que les individus dont la grande majorité étaient en treillis, criaient des "Allah Akbar" avant de vider leurs chargeurs sur ceux qui se promenaient sur la plage.

Une fusillade a éclaté dimanche dans un hôtel de la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, fréquentée par les Occidentaux et située à une quarantaine de kilomètres à l'est d'Abidjan, ont déclaré des témoins à l'AFP.

Des internautes évoquent une attaque jihadiste sur Twitter. Un «véritable carnage» et plusieurs morts sur la plage, selon l'un d'entre eux.

 

Dans un premier temps, un témoin a évoqué des coups de feu tirés par des armes de poing venant de la plage, à proximité des hôtels du secteur. On a ensuite appris qu'une fusillade avait éclaté à l'hôtel de l'Etoile du Sud, situé rue de la Justice, rapporte l'envoyé spécial de RFI à Grand Bassam.

« Ça tire sur tout le monde sans tri. Ils avancent d’hôtel en hôtel », a indiqué un témoin sur un site ivoirien.

Cette zone de plage de la ville côtière située non loin d'Abidjan (30 km, ndlr), à hauteur du complexe hôtelier dit l'étoile du sud, est très fréquentée les dimanches.

Tout indique selon nos informations que les individus auraient tenté de pénétrer ce complexe très fréquenté par les occidentaux et les libanais. Ils ont également attaqué l’hôtel le Paillote, le Kora Beach et l'hôtel France.

Des corps sans vie, africains et occidentaux étaient visibles sur la plage. On dénombre au moins trente blessés dont plus de dix graves, tous acheminés en direction de l'hôpital général de la ville.

Alors que tout pourrait laisser penser à une attaque djihadiste, des témoins sur place nous affirment que les tireurs criaient des "Allah Akbar". Des grenades et des munitions ont été retrouvées par les forces de l'ordre. Deux éléments des deux unités des forces spéciales déployées ont trouvé la mort dans les combats contre les djihadistes.

Source Source2 Source3

Ouattara amasse une fortune de 27 milliards de dollars US en 4 ans

La fortune du chef de l’Etat Alassane Ouattara serait de 27 milliards de dollars américains (27.000.000.000 US $) selon une source proche des services secrets français en collaboration avec des experts de la haute finance internationale proches de la Maison Blanche.

Il aurait amassé cette fortune astronomique en seulement quatre ans à la tête de la Côte d’Ivoire.

Suite