Les Biden et l’ombre de la Chine

Hunter Biden est un pédophile incestueux. Nous le savons. Son père, dont certains prétendent qu'il serait Président des États-Unis, est aussi un pédophile incestueux. Nous le savons également.

Les preuves sont innombrables, fournies notamment par le laptop de Hunter Biden.

Pour odieuse que soit cette situation, il y a encore plus grave.

Les étapes de la révélation

Une partie du grand public américain a enfin été mis au courant de ces secrets honteux, grâce à l'opiniâtreté d'un homme, Jack Maxey. Jack Maxey est un collaborateur de Steve Bannon. Non seulement il récupéra les informations sur l'ordinateur, mais également 450 GO d'archives effacées valant leur pesant d'or. Conscient que la révélation publique de ces données était plus importante que sa propre vie, il décida de la consacrer entièrement à la découverte des véritables affaires de la famille Biden. Il rejoignit à Zurich une équipe d'informaticiens travaillant sur le matériel informatique. Tucker Carlson, fit le voyage jusque-là pour l'interviewer au mois d'avril:

[Le] premier objectif de mon voyage était d'obtenir 128'000 e-mails, dont 120'000 étaient archivés dans la zone visible d'origine, et de cataloguer tous les messages de chat, dont la plupart étaient également dans les archives. Nous l'avons fait relativement rapidement. J'allais juste en faire des copies pour le Sénat, la Chambre des Représentants et tous les Procureurs Généraux des États-Unis, et voir si peut-être quelques shérifs locaux pourraient commencer à appliquer les lois, ce que les fédéraux ne feraient pas. Au cinquième jour de ce processus, l'un de mes gars me dit: "Hé, Jack, j'ai l'impression qu'il y a davantage de choses là-dedans. Ça te dérange si j'essaie quelques petits trucs ?" Et j'ai dit: "Bien sûr, vas-y". Dans les 15 minutes, il revint avec un "Oh, mon Dieu. Nous venons de récupérer, disons, dix giga-octets de ceci, cinq giga-octets de cela, et d'autres choses encore." En fin de compte, nous nous sommes retrouvés avec plus de 100'000 e-mails supplémentaires que nous n'avions pu extraire initialement, et 80'000 images et vidéos...

Jack Maxey prit son bâton de pèlerin et s'en alla contacter les médias. Presque tous refusèrent le scoop - le Daily Mail anglais, en mars, et le Washington Post en juin étant deux exceptions pour la presse écrite. Ils purent vérifier l'authenticité des données et commencèrent à les éplucher. Le New York Times accepta aussi les informations, mais uniquement dans le but de trouver un moyen de protéger les Biden de celles-ci.

Non seulement aucune autorité judiciaire américaine ne s'intéressa aux communications de Hunter Biden (ni au reste), mais aucun shérif n'eut même jusqu'ici le courage de s'impliquer (les shérifs sont particuliers aux États-Unis dans le sens où ils sont élus par la population et ne répondent qu'à la Constitution des États-Unis). C'est à ce moment qu'un informaticien de l'équipe de Jack Maxey décida de prendre le large. Comme l'explique Maxey:

Il pense que tout le monde dont moi est manipulé par la CIA, incluant des personnalités médiatiques qui ont choisi d'ignorer tout cela. Il croit aussi que les médias, le FBI, la CIA, le Département de la Justice américain ne s'intéressent pas aux [petites victimes de pédophiles...] Il voit les médias comme les rouages d'une conspiration plus vaste destinée à protéger les élites aux dépens de tout le reste et en particulier des enfants.

Honnêtement, il est difficile de lui donner entièrement tort. C'est grâce à cet individu que l'entièreté des données de Maxey, dont la sauvegarde de l'iPhone de Biden durant quelques années, furent répliquées sur des serveurs américains, britanniques, néo-zélandais et suisses et mises à disposition du grand public via 4chan. Elles furent promptement effacées partout, sauf en Suisse. Peut-être ont-elles été effacées depuis, mais peu importe. Elles ont été répliquées suffisamment de fois sur des sites de torrent pour toujours faire partie du paysage, désormais.

L'informaticien aurait envisagé de trouver refuge à l'ambassade de Russie à Berne, avant d'opter pour un départ pour la Nouvelle-Zélande avec son épouse. Nous pouvons lui être gré de son courage. Sans lui les affaires des Biden seraient encore distillées au compte-goutte par une poignée de journalistes peu enclins à exposer l'entièreté de son horreur.

Jack Maxey quant à lui reste le cul entre deux chaises, parce qu'il refuse de "regarder ces images sans la protection de la loi"... En effet, visionner des images pédophiles est punissable par la loi - une loi qui inquiète peu leur auteur dans ce cas précis, ce qui est pour le moins paradoxal. Comme le résume un Internaute:

"Vous pouvez aller en prison pour avoir vu le contenu du laptop de Hunter Biden.
Mais Hunter Biden lui-même n'est pas en prison.
Relisez ça."

Élites à vendre

Même si la pédophilie et l'inceste sont des constantes de la famille Biden et maculent toutes leurs archives informatiques, ces dernières contiennent d'autres sujets plus graves encore pour les États-Unis. Il s'agit de la corruption des Biden, et donc du pouvoir américain, par la Chine.

Dans la sauvegarde de l'iPhone de Hunter Biden se trouve ainsi un message vocal de Joe Biden à l'intention de son fils, à propos des affaires de Hunter en Chine.

Hey mon gars. C'est papa. Il est 20h15 mercredi soir. Si tu en as l'occasion, appelle-moi. Rien d'urgent. Je veux juste te parler. Je pensais que l'article publié en ligne et qui sera imprimé demain dans le Times est bon. Je pense que tu es blanchi. Quoi qu'il en soit, si tu en as l'occasion, appelle-moi.

L'article en question est ici. Il décrit les relations de Hunter avec un certain Ye Jianming, arrêté pour corruption et crimes économiques par le gouvernement chinois. Ye Jianming n'a pas été revu depuis. Le gouvernement chinois a saisi la plupart des actifs de sa compagnie, la CEFC China Energy. Comme l'explique Tucker Carlson, "'l'un des principaux adjoints de Ye Jianming, Patrick Ho, a également été reconnu coupable à New York d'avoir soudoyé des responsables africains pour aider l'Iran à éviter les sanctions pétrolières. Quel groupe!" Voilà les amis d'affaires de Hunter Biden.

Pourquoi Joe Biden s'intéressa-t-il à cet article? Eh bien, nous le savons à travers un e-mail d'octobre 2020, Joe Biden touchait lui aussi de l'argent de CEFC. La clé de répartition était la suivante: 20% pour Hunter Biden, 20% pour Rob Walker, 20% pour James Gilliar, 20% pour Tony Bobulinski, 10% pour Jimmy Biden, le frère du président, et "10% pour le grand patron", le pseudonyme de Joe Biden dans ces conversations, comme confirmé dans une interview par M. Bobulinski. Début 2017, 6 millions de dollars auraient été versés selon cette répartition, et 10 millions de plus en juin 2017 en tant que capital de départ pour une nouvelle société appelée SinoHawk Holdings.

En août 2017, Hudson West, une autre compagnie sous la bienveillante supervision de Hunter, reçut un virement de 5 millions de CEFC. CEFC paya également le cabinet d'avocats de Hunter, Owasco, pour cinq autres millions. Les informations sur ces virements ont été présentées devant le Sénat américain.

Owasco, à son tour, envoya 1,4 millions à Lion Hall Consulting. Cette société est possédée par Jimmy Biden, le frère de Joe. Les e-mails dénichés par le New York Post font état d'un dirigeant - ce serait Ye Jianming - promettant de payer à Hunter Biden 10 millions par an, "rien que pour des présentations (sic)".

Tout cela est évidemment illégal. C'est une violation claire du FARA Act, des conflits d'intérêt aux plus hauts niveaux, et les éléments matériels d'un parjure de Joe Biden lorsqu'il affirma sous serment qu'il ne "s'intéressait pas et n'avait pas de lien avec les affaires de son fils". Quant à Patrick Ho, il a été qualifié par Hunter de "foutu chef de l'espionnage de Chine". Comment peut-on tolérer que le chef de la Maison-Blanche et sa famille aient des relations d'affaires assumées avec le chef de l'espionnage chinois?!

L'affaire avec CEFC n'a rien d'un cas isolé. Le laptop de Hunter a révélé des douzaines de meetings du même genre organisés par le fils pour le père. Selon le Washington Post, "sur un intervalle de 14 mois, [CEFC] et ses dirigeants octroyèrent 4,8 millions de dollars à des entités contrôlées par les Biden", sans compter Joe. Ces gens n'ont aucune compétence dans le secteur de l'énergie. Leur seule compétence est de permettre l'accès à des gens importants au sein du gouvernement.

Selon Tucker Carlson, Hunter aurait amassé plus de 30 millions de dollars à partir d'entités contrôlées par le Parti communiste chinois. Il se rendit carrément là-bas avec Air Force Two lorsque son père était vice-président d'Obama, toujours pour vendre à Pékin l'influence de son père. On ne s'étonne même plus qu'aujourd'hui, alors que les cours du pétrole s'envolent, Joe Biden brade cinq millions de barils des réserves stratégiques de pétrole américain, du brut de la meilleure qualité, en le vendant à... La Chine.

Complicités

Précisons que depuis 2020 le FBI est en possession du laptop de Hunter Biden. Cela n'a pas entraîné la moindre enquête - les responsables défaussant l'ensemble d'un revers de la main en affirmant que cela "ressemblait typiquement à de la désinformation".

Les médias américains obtinrent des archives de Hunter Biden dès 2021. Cela n'a pas entraîné le moindre gros titre dans les publications prétendument "de référence".

Google filtre les recherches, et Twitter efface et bannit comme à son habitude ceux qui souhaiteraient étaler la corruption au grand jour.

Pourquoi couvrent-ils autant la famille Biden? La seule réponse logique est que l'influence de la Chine s'étend bien plus loin que dans le cercle familial du "grand patron". C'est cela que les majors de la tech cherchent à tout prix à cacher au grand public - pas les errements sexuels d'un fils de président drogué, aussi infects soient-ils.

La Chine passe devant Moscou et Washington dans la course nucléaire

14.06.2022

La Chine a fait des progrès dans le développement des armes nucléaires, mais ne les utilisera qu’à des fins de défense, a déclaré le ministre chinois de la Défense Wei Fenghe lors d'un forum à Singapour. Sachant que les missiles intercontinentaux DF-41 présentés pendant un défilé à Pékin en 2019 sont opérationnels. Et si Taïwan proclamait son indépendance avec l'aide des États-Unis, la Chine se battrait jusqu'à la victoire.

Les États-Unis affirment que Pékin adopte un comportement provocateur et qu'elle a renoncé à la stratégie qui n'autorisait que des moyens de dissuasion minimaux. Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), le risque de collision nucléaire a atteint son plus haut niveau depuis la guerre froide.

À la question des reporters de savoir pourquoi la Chine avait installé plus de 100 silos de missiles nucléaires, Wei Fenghe a déclaré pendant le forum de sécurité Dialogue de Shangri-La que la Chine menait toujours une politique axée sur le développement des forces nucléaires pour se défendre et ne les utiliserait pas la première.

La Chine créait ces moyens pendant plus de cinq décennies. L'objectif final de l'arsenal nucléaire chinois consiste à prévenir une guerre nucléaire.

La Fédération des scientifiques américains a annoncé l'an dernier que la Chine avait construit plus de 120 silos de missiles dans le désert de Xinjiang. Le département d'État américain s'inquiète que Pékin s'écarte de sa stratégie prévoyant la création uniquement des forces de dissuasion minimales, l'appelant à engager des démarches pratiques afin d'empêcher une course aux armements.

D'après l'agence Reuters, en 2020, selon les informations du Pentagone, la Chine disposait d'environ 200 ogives, tout en s'attendant à ce que ce nombre double. Les États-Unis disposaient alors d'environ 3.800 ogives. À l’époque, Pékin a fait valoir que ses forces étaient minuscules par rapport à celles des États-Unis et de la Russie, soulignant qu'il était prêt à rejoindre les négociations sur la maîtrise des armements sur la base de l'égalité.

Pourtant, c'était avant le début de l'opération militaire spéciale russe en Ukraine, qui a exacerbé les soupçons réciproques entre Pékin et Washington. À Singapour, après sa rencontre avec le chef du Pentagone Lloyd Austin, Wei Fenghe a mis en garde l'Amérique contre une politique d'encouragement à l'indépendance de Taïwan, précisant que dans ce cas la Chine se battrait jusqu'à la victoire. M. Austin lui a répondu que Pékin se comportait d'une manière de plus en plus provocatrice en intimidant Taïwan et en renforçant la pression sur le Japon, l'Inde et d'autres pays voisins.

Cet échange de politesses a eu lieu sur fond de publication d'un rapport par le SIPRI. Ce document stipule que dans les années à venir l'arsenal nucléaire mondial devrait augmenter pour la première fois depuis la guerre froide, alors que le risque d'usage de cette arme est le plus élevé depuis des décennies. Les hostilités en Ukraine et le soutien de Kiev par l'Occident ont renforcé les tensions entre neuf États disposant de l'arme nucléaire.

Le nombre d'unités de l'arme nucléaire s'était légèrement réduit entre janvier 2021 et janvier 2022. Mais si les puissances nucléaires n'entreprenaient pas des actions immédiates, les réserves d'ogives mondiales commenceraient à augmenter pour la première fois depuis des décennies. Wilfred Wan, directeur du programme sur les armes de destruction massive du SIPRI, déclare que "tous les États dotés d'armes nucléaires augmentent ou modernisent leurs arsenaux et la plupart renforcent la rhétorique nucléaire et le rôle que jouent ces armes dans leur stratégie militaire".

C'est également l'avis du premier ministre de Singapour Lee Hsien Loong. Il est inquiet de voir que les alliés américains, le Japon et la Corée du Sud, parlent publiquement de l'éventualité de déployer des armes nucléaires sur leur territoire ou de les créer par leurs propres moyens. Même de telles discussions pourraient saper la stabilité dans la région, a souligné le premier ministre.

Le missile intercontinental DF-41 a été présenté pendant un défilé à Pékin. Il était supposé qu'il s’agît d'un prototype en quantité limitée encore à l'essai. Or la Chine a reconnu à présent que le DF-41 était déjà mis en service dans les forces de missiles. Les dix dernières années ont marqué une période de développement très rapide des forces nucléaires stratégiques chinoises.

Pékin dispose aujourd'hui de trois types de missiles intercontinentaux. Sachant que les missiles DF-41 existent en trois versions: à silo, mobile routière et ferroviaire. En termes de vecteurs la Chine devance tout le monde, même la Russie. Un travail sur des propulseurs hypersoniques pour des missiles intercontinentaux est en cours. Il était supposé auparavant que les armes nucléaires chinoises étaient destinées à dissuader une attaque nucléaire contre la Chine et le chantage nucléaire. Cela était dû au fait que la Chine avait des ressources limitées et un faible potentiel technologique. Maintenant, la Chine est une superpuissance industrielle et elle change ses approches.

Après l'arrivée au pouvoir aux États-Unis de Joe Biden, la Russie et les États-Unis ont réussi à prolonger de cinq ans le traité START sur la réduction des armes stratégiques. Mais les négociations ne sont plus menées après le début des hostilités en Ukraine. Et il n'est pas question que la Chine adhère au dialogue russo-américain.

Alexandre Lemoine

source: https://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=3953

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Détruire Taïwan

Gordon G. Chang - 1er février 2022

[...]

« Détruire la démocratie taïwanaise est le feu vert donné au Parti communiste chinois pour détruire toutes les autres démocraties », a souligné Fisher. « Tuer Taiwan est la première étape, mais la plus nécessaire, vers l'hégémonie. »

Si l'Amérique volait au secours de Taïwan, ce n'est pas seulement l'île qu'elle défendrait ; L'Amérique assurerait également sa propre défense.

Gordon G. Chang auteur de The Coming Collapse of China, est Distinguished Senior Fellow du Gatestone Institute et membre de son conseil consultatif.

 

article complet: https://fr.gatestoneinstitute.org/18189/detruire-taiwan

Thèmes connexes:  Chine

Articles récents par Gordon G. Chang

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Un rapport détaillé révèle le plan « diabolique » hors norme de la Chine

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RÉCIT - Ingérence, manipulation, désinformation: un rapport de l’Irsem décrit le durcissement de Pékin.

«Quand la loi redevient celle de la jungle, c’est un honneur que d’être déclaré hors la loi.» Il n’était pas sinologue, mais l’écrivain Hervé Bazin résume parfaitement, dans cette citation, le tournant géopolitique pris par la Chine de Xi Jinping. Longtemps, dans l’univers impitoyable des grandes puissances qui se disputent le leadership sur la planète, la Chine a fait figure d’élève appliqué et ambitieux. Pas soumis, non, mais toujours assis au premier rang dans l’attente de son envol et de l’avenir, quand la Russie, nostalgique de son passé, s’installait au fond de la classe, avec les cancres et les perturbateurs.

Pendant longtemps, la Chine a soigné son image morale sur la scène internationale, cherchant à séduire et à plaire, évitant de pousser son influence avec des méthodes jugées dangereuses pour sa réputation, tandis que la Russie, se souciant peu de sa renommée, assumait pleinement son rôle de fauteur de troubles et cultivait l’image d’un État fort prêt à tous les moyens pour miner

***

voir aussi: https://lesobservateurs.ch/2020/05/04/le-coronavirus-chinois-pourrait-il-faire-partie-de-leur-projet-de-domination-mondiale-baptise-route-de-la-soie/

Le président chinois veut une “réunification” pacifique avec Taïwan

ats/fgn - RTS info

Le président chinois Xi Jinping a promis samedi une "réunification" inéluctable avec Taïwan par des moyens "pacifiques", alors que l'île fait état ces derniers jours d'un nombre record d'incursions d'avions militaires de Pékin. [...]

"Ceux qui trahissent la patrie et divisent le pays ne finissent jamais bien", a lancé Xi Jinping en direction des indépendantistes taïwanais.

article complet: https://www.rts.ch/info/monde/12553852-le-president-chinois-veut-une-reunification-pacifique-avec-taiwan.html

 

Démographie chinoise : histoire d’un déclin annoncé

Comme ailleurs dans le monde, la Chine fait face à un problème très classique, facilement chiffrable et prévisible, mais qu’on se refuse à voir en face.

Par Yves Montenay.

À l’inverse du courant dominant des admirateurs du miracle chinois, je vous écris depuis plus de 10 ans que l’évolution de ce pays est certes méritoire, mais n’a rien de miraculeux et qu’elle va même être entravée par des faiblesses profondes qui se révéleront progressivement. Parmi celles-là il y a la démographie.

Au début, mon analyse tombait dans le vide, mais petit à petit elle est sortie du cercle étroit des démographes et l’actualité lui a donné brusquement toute son importance.

Mais commençons par un rappel historique.

L’histoire chinoise sous le signe du (grand) nombre

La Chine a toujours eu la réputation d’être surpeuplée. Les empereurs sérieux construisaient ainsi des digues pour gagner ou protéger des terres arables pour nourrir la multitude.

Les Européens arrivent au XIXe siècle sans avoir la moindre idée de l’importance de la population chinoise mais le grouillement dans les villes et dans les campagnes leur donnent l’impression d’un réservoir inépuisable. On parlait alors du « péril jaune ».

Il faut dire que nous étions avant la révolution démographique de la deuxième partie du XXe siècle, qui a vu la multiplication de l’humanité grâce à l’hygiène et aux vaccins. L’Égypte avait peut-être trois millions d’habitants, mais l’Afrique était vide. Donc la Chine et l’Inde symbolisaient le trop-plein pour le reste du monde.

Mao au pouvoir lança un recensement qui révéla que la population était passée de 415 millions d’habitants en 1900 à 500 millions en 1953. Ce chiffre effraya la Terre entière et Mao lui-même. Bien sûr nous sommes loin des 1,4 milliard d’aujourd’hui, mais entretemps nous nous sommes habitués à voir par exemple une centaine de millions d’habitants en Égypte comme au Vietnam ou au Maghreb.

C’est dans ce contexte que fut lancée la campagne pour le contrôle des naissances en 1956-1957 et l’administration fut chargée d’imposer un enfant unique à tous les Chinois pour endiguer cette marée.

Ces fonctionnaires avaient de grands pouvoirs et surveillaient par exemple les règles des femmes employées (il n’y avait que des entreprises d’État à l’époque). Les femmes illégalement enceintes étaient punies financièrement et devaient avorter. La seule issue était la corruption ou la clandestinité, qui expliquent que le nombre d’enfants par femme n’est jamais tombé à un.

Mais les foyers qui n’avaient qu’une fille risquaient de mourir de faim dans leur vieillesse, tandis que leur enfant nourrirait la famille de leur mari. Il n’y avait bien sûr pas de retraite.

Résultat : l’avortement dès qu’une fille était annoncée, et il fallut interdire aux médecins d’indiquer le sexe de l’enfant avant la naissance. Du coup se multiplièrent les infanticides et la population d’aujourd’hui manque de femmes surtout en bas de l’échelle sociale. Une inégalité de plus entre les riches et les pauvres dans ce pays théoriquement communiste.

La multiplication de la population fut stoppée, tout en nous offrant une belle illustration de l’inertie démographique : des parents nombreux nés avant la limitation des naissances donnèrent naissance à une foule d’enfants uniques, ce qui nous a conduit aux 1,4 milliard actuels.

Il y a quelques années, on se rendit compte de l’absurdité de la situation et de l’inévitable écroulement démographique futur.

Mais cette administration de contrôle se révéla extrêmement puissante et il fallut des années pour autoriser les parents à avoir un deuxième enfant si le premier était une fille, puis à tout le monde d’avoir deux enfants, puis, depuis le mois de mai 2021, à en avoir trois.

Vous avez bien lu : le nombre d’enfants demeure défini par la réglementation !

Pas question que le parti lâche ce levier permettant d’intervenir dans la vie privée.

La population chinoise : une actualité devenue brusquement brûlante

Or, en mai 2021, le retard de la publication des résultats du recensement chinois de 2020 prévus pour avril 2021 a brusquement attiré l’attention du monde. Pourquoi ce retard apparemment suite à une consigne de Pékin ? Probablement parce que les résultats étaient embarrassants.

Je vais commencer par rappeler les résultats officiels, que certains sceptiques disent arrangés, ce qui, à mon avis, est possible mais pas si simple, parce qu’il faut veiller à ce que tous les résultats partiels soient cohérents. Cela alors que la hiérarchie des responsables, un maire par exemple, doit connaître les chiffres réels.

Je vais donc dans ce qui suit supposer que ces chiffres officiels sont justes et vous je vous informerai d’éventuelles rectifications.

Voici les principaux :

  • La population totale est passée de 1,339 milliard en 2010 à 1,412 milliard en 2020, tandis que l’Inde n’aurait que 1,366 milliard d’habitants.
  • Le nombre de naissances est tombé à 12 millions contre 14,65 en 2019.
  • Les démographes ont l’habitude de parler du nombre d’enfants par femme, ce qui permet les comparaisons internationales. Je n’ai pas trouvé ce chiffre, mais si on applique la baisse des naissances au taux généralement signalé auparavant, soit 1,5, on arrive à 1,2.

Ayant quelques doutes sur la base de 1,5, je pense que le chiffre réel est nettement inférieur à 1,2. Deux pays à population largement chinoise, Taiwan et Singapour en sont respectivement à 1,13 et 1,25, ce qui donne une meilleure idée de la base réelle.

Démographie chinoise : quand le recensement 2020 signe une humiliation nationale

Le petit monde des démographes s’attendait à ce que la population chinoise baisse légèrement en dessous des 1,4 milliard et abandonne bientôt la première place mondiale au bénéfice de l’Inde.

Finalement, l’honneur est sauf avec un peu plus de 1,4 milliard et une augmentation par rapport au recensement de 2010… repère probablement plus favorable que 2019 qui aurait probablement fait apparaître une baisse du fait de la structure de la pyramide des âges (diminution du nombre de parents) et de la pandémie.

On a donc évité l’humiliation nationale, mais tout le monde est bien conscient qu’elle n’est que retardée.

Par contre l’avenir est inquiétant avec une fécondité tombée en dessous de 1,2 enfant par femme venant du chiffre de 1,5 souvent cité sans source précise et qui servait de base aux pyramides des âges, y compris dans mes précédents articles.

Il est vrai que 2020 était l’année de la pandémie, mais le pays était justement très fier de l’avoir officiellement jugulée rapidement.

Ce qui a frappé d’abord les observateurs, dont probablement le président Xi, c’est la baisse du nombre de naissances.

C’est une catastrophe nationale, mais dont les effets ne seront pas immédiats puisqu’il faudra 25 à 65 ans pour que les conséquences s’en fassent progressivement sentir dans la population active.

Et surtout il y a un autre facteur qui, lui, n’est pas psychologique et a un impact immédiat.

Déjà moins de jeunes actifs, et ça va s’aggraver

Voici comment se présente la pyramide des âges chinoise en 2019 :

démographie chinoise

Malgré la fin de la politique de l’enfant unique, on voit que la chute de la natalité se poursuit et même s’accélère.

démographie chinoise

À mon habitude, je vais prendre des chiffres simples et arrondis pour illustrer mon raisonnement, et non les chiffres officiels détaillés légèrement différents, mais d’une exactitude discutable.

La population des 30-34 ans est d’environ 64 millions pour les hommes. Celle des 15-19 ans de 43 millions. La différence est de 21 millions : c’est environ le tiers de la population active masculine qui est potentiellement en voie de disparition !

Ce chiffre appliqué aux 20-30 ans (approximation grossière, mais simple) donne un déficit de 42 millions.

Et cela ne fait que s’aggraver : tous les 5 ans, vous enlevez 21 millions d’actifs de plus.

Cela signifie que la Chine va de plus en plus manquer de bras.

Moins de jeunes actifs, puis moins d’actifs tout court

On objectera que la productivité monte rapidement. Effectivement.

Supposons à titre très indicatif que l’impact négatif est proportionnel au nombre d’actifs manquants, on voit qu’il va falloir chaque année compenser une diminution de 4 millions, soit environ 1 % (toujours de la population masculine active, en chiffres très arrondis).

Si l’augmentation nationale de la productivité était de 5 à 6 % par an, vous me direz qu’une baisse de 1 % laisse un niveau de progrès impressionnant.

Mais il y a plus grave : ce phénomène va se cumuler avec un autre. Une grande partie de l’augmentation de la productivité chinoise venait du fait que de nombreux jeunes quittaient l’exploitation agricole ou artisanale pour travailler dans une entreprise moderne en ville, ce qui remplaçait une productivité individuelle faible par une beaucoup plus importante.

Or ce nombre de jeunes transplantés vers des secteurs beaucoup plus productifs va diminuer non seulement du fait de la baisse de la fécondité, mais aussi et surtout du fait de la baisse du réservoir des campagnes. Il n’y aurait pratiquement plus de paysans « en trop », car ceux qui restent sont indispensables pour nourrir (incomplètement) la population, ou ce sont des grands-parents qui n’iront pas en ville, comme expliqué ci-après.

Cela sans parler du fait qu’il y aura moins d’usines ou de services à très haute productivité, et davantage, par exemple, de soins à la personne, à moindre productivité, du fait du vieillissement de la population.

En effet, les investisseurs étrangers, voire parfois chinois, vont par prudence mettre une partie de leurs nouvelles implantations hors de Chine.

Sans parler du problème des entreprises publiques moins productives mais toujours largement protégées.

Bref, la productivité nationale va probablement fortement diminuer, ce qui sera bien sûr camouflé au maximum.

Cela peut donner en quelques années des différences considérables, par exemple sur la date à laquelle le poids global de l’économie chinoise dépasserait celui des États-Unis.

Démographie chinoise : des femmes actives ou des mères au foyer ?

Nous n’avons jusqu’à présent parlé que des hommes. Si le parcours professionnel des femmes était identique à celui des hommes, ça ne changerait rien au raisonnement ci-dessus : il suffirait de multiplier tous les chiffres par deux et on trouverait le même poids sur la productivité.

Mais hommes et femmes ne sont pas interchangeables pour tout.

Et le pouvoir fait face à un dilemme : le virage actuel vers une politique nataliste suppose (du moins pour le président Xi) des mères de famille à la maison, notamment du fait de l’objectif de trois enfants par femme.

Mais en parallèle le creux de la pyramide des âges pousse les partisans du développement économique à employer le maximum de femmes, d’autant que le nombre de femmes instruites se multiplie, ainsi que leur désir d’être actives.

Au vu du péril démographique, le président XI a arbitré, en décidant le retour à Confucius, c’est-à-dire à des mères de famille dociles consacrées à leurs enfants. Et plus généralement au respect de la hiérarchie par tous : obéissance du chef de famille à l’empereur, de la femme au mari, des enfants aux parents. Et s’il n’en va pas de même en Occident, c’est pour lui une preuve de sa décadence. L’enseignement de Confucius est devenu un impératif scolaire.

Rappelons que rares sont les pays qui, comme la France, sont organisés pour que les mères de famille travaillent, souvent d’ailleurs en le payant par un emploi du temps surchargé.

Mais un autre problème social va probablement s’ajouter aux données démographiques.

Les « houkous » se laisseront-ils encore exploiter ?

Le phénomène sera encore aggravé par la situation des « Houkous ».

Le houkou est le passeport intérieur, et par extension, son titulaire. Ce dernier est rattaché par ce document à son village d’origine.

Ainsi des centaines de millions de personnes travaillant en ville restent néanmoins étrangères à cette dernière, et donc n’ont pas les mêmes droits que les citoyens de cette même ville. Cela par exemple pour les prestations sociales, scolaires comprises.

Les enfants des Houkous doivent être scolarisés dans leur village d’origine et peuvent suivre leurs parents en ville. Ils restent donc élevés par leurs grands-parents, en général paysans, ce qui est terriblement frustrant pour leurs parents.

Cela deviendra de plus en plus intenable et il en est résultera soit des réaménagements, soit des tensions intérieures s’ajoutant à toutes les autres, et qui peuvent mener à des changements à la tête du régime.

Par ailleurs, ces éventuels réaménagements devraient permettre l’extension des services à la personne aux Houkous, services qui n’ont en général pas la productivité d’une usine moderne.

Les observateurs ont déjà noté à quel point les citadins, surtout des très grandes villes, étaient favorisés pour l’accès à l’enseignement supérieur. Cela pérennise les fractures sociales déjà considérables et mal supportées, d’autant qu’elles sont souvent attribuées à la corruption.

L’immigration pour compenser la faible fécondité ?

Mathématiquement, comme dans tous les pays du Nord, la solution à la baisse de la fécondité est l’immigration. Le choc culturel qui en résulte semble insupportable à une partie des populations locales qui oublient les données fondamentales et s’en tiennent au rejet.

Rappelons que l’Allemagne, la France, l’Angleterre, le Canada et les États-Unis sont des pays d’assez forte immigration, malgré les réticences d’une partie de leur électorat, et que par contre l’Italie, le Japon, les pays d’Europe orientale et bien d’autres préfèrent se fermer à toute immigration, quitte à mourir démographiquement en quelques dizaines d’années.

 

Cela dit, les besoins théoriques en immigrants d’une démographie chinoise de 1,4 milliard d’habitants sont gigantesques et il n’y a que deux régions qui pourraient  fournir : l’Inde et l’Afrique.

Or les Chinois sont hostiles à l’immigration, surtout si elle est physiquement différente. C’est donc une question qui ne sera pas abordée avant un certain temps.

Il y a néanmoins une petite exception : le manque de femmes génère un trafic de femmes asiatiques, vietnamiennes ou birmanes paraît-il, vers les célibataires chinois. Mais comme ces derniers ne sont pas les plus socialement favorisés, les élues ou leur parents finissent par savoir que ces mariages lointains ne seront pas forcément le paradis vanté par les passeurs.

Signalons une petite immigration interne : celle des « beaux-fils ». Dans les familles n’ayant qu’une fille, on adopte un garçon méritant, c’est-à-dire pauvre mais ayant de bons résultats scolaires qui aura vocation à se marier à la fille et à maintenir la cellule familiale au bénéfice des parents.

Démographie chinoise : le recul de l’âge de la retraite ?

À moyen terme, et toujours mathématiquement, une alternative à l’immigration est un fort recul de l’âge de la retraite, actuellement de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes. À comparer à l’objectif européen de 67 ans, donc dans une région également vieillissante et réticente à l’immigration… âge qui est très loin d’être validé en France.

Ce recul devrait donc être la prochaine étape de la question démographique.

Pékin a techniquement le pouvoir de l’imposer. Mais politiquement, cela pourrait être considéré comme un accroc au contrat implicite : « nous renonçons à la liberté en contrepartie du succès économique ». Argument puissant pour les générations ayant connu la pauvreté, mais peut-être moins fort aujourd’hui dans les zones urbaines favorisées.

Mais attention, le report de l’âge de la retraite, s’il a un impact financier important, ne résout pas le problème démographique, c’est-à-dire la diminution de plus en plus rapide de la population, au fur et à mesure que les générations de parents sont remplacées par des générations moins nombreuses.

Voici un essai très grossier de quantification : retarder de 5 ans l’âge de la retraite augmente la population active masculine d’environ 55 millions (voir la pyramide des âges). C’est-à-dire compense environ 15 ans de baisse de la fécondité sur la base du calcul ci-dessus… du moins tant que des générations de seniors sont nombreuses, car ensuite (dans 25 ans environ) la diminution des générations aura atteint les sexagénaires.

Les financiers nous diront que retarder l’âge de la retraite de 5 ans amène un gain de 10 ans pour les caisses (5 ans de cotisations en plus + 5 ans de pensions en moins). Mais le disciple de Sauvy et de Fourastié que je suis répond que c’est la production nationale « physique » à se partager qui compte et non les flux financiers, et là, le calcul se complique.

Et, encore une fois, améliorer le financement des retraites ne supprime pas les autres conséquences de la baisse de la population.

De toute façon cela va au-delà de l’espérance de vie politique des dirigeants tant chinois qu’européens, et c’est donc dans cette voie qu’ils iront plutôt que de s’opposer à leurs peuples et d’affronter les effets de l’immigration.

Nous faisons tous la même erreur que les Chinois

Comme ailleurs dans le monde, la Chine fait face à un problème très classique, facilement chiffrable et prévisible, mais qu’on se refuse à voir en face.

Comme il est lent à produire ses effets, ce sera toujours l’an prochain qu’on l’examinera. Jusqu’au jour où c’est trop tard et c’est le cas de la Chine aujourd’hui.

Ne jetons pas la pierre aux Chinois pour leur imprévoyance : le monde entier fait de même, à commencer par les populations des pays du Nord.

Quand on ne veut pas d’enfants ni adopter les enfants des autres (ce qui objectivement est toujours difficile) on est condamné à disparaître, probablement dans la disette et l’oppression par ceux qui finiront par venir, et que l’on aurait pu « adopter », c’est-à-dire encadrer et assimiler quelques décennies plus tôt.

source: https://www.contrepoints.org/2021/06/10/399238-demographie-chinoise-histoire-dun-declin-annonce

Biden Autorise la Chine à Sortir Indemne du Crime du Siècle

Gordon G. Chang - 5 septembre 2021

  • Le président des États-Unis n'a pas besoin d'une parfaite connaissance du dossier pour agir.
  • Ne pas partager l'information alors qu'on a l'obligation de le faire justifie des représailles contre Pékin, mais deux raisons supplémentaires – chacune suffisante en soi – obligent à agir.
  • Tout d'abord, pendant au moins cinq semaines, les autorités chinoises ont caché, puis ont menti sur le caractère contagieux du SRAS-CoV-2. Ils ont ainsi clamé à la face du monde que la COVID-19 n'était pas contagieuse alors qu'elle l'était et ils le savaient... Secundo, l'armée chinoise travaille sur la prochaine génération d'agents pathogènes.
  • Si les biologistes chinois réussissent à mettre au point des agents pathogènes qui ciblent uniquement les étrangers, les sociétés non chinoises seront en danger de mort. La Chine communiste aura son tueur de civilisations.
  • La prochaine pandémie pourrait marquer l'avènement de la Chine comme seule société viable au monde. Le monde a donc besoin de quelque chose de bien plus important que la justice ou l'indemnisation. Il faut de la dissuasion.
  • La détermination de Pékin à collecter des profils génétiques étrangers tout en bloquant le transfert hors de Chine de profils génétiques chinois est un signe que l'armée chinoise, en violation de la Convention sur les armes biologiques qu'elle a signé, fabrique des armes biologiques en direction de cibles ethniques.
  • Biden ne s'est guère montré enclin – on pourrait même parler de désintérêt - à demander des comptes à la Chine... Cette réaction très faible indique à Xi Jinping que Pékin peut impunément tuer des millions de non-Chinois avec un agent pathogène. A moins de le stopper, Xi recommencera très certainement.
Si les scientifiques chinois réussissent à fabriquer des agents pathogènes qui ciblent uniquement les étrangers, le prochain microbe, virus ou germe de Chine pourrait mettre fin aux sociétés non chinoises. La Chine communiste aura mis au point le tueur de civilisation. La prochaine pandémie pourrait donc être celle qui laissera la Chine comme la seule société viable au monde. S'il veut survivre, le monde a besoin de quelque chose de bien plus important que la justice ou l'indemnisation. Il faut de la dissuasion. Sur la photo : le virologue Shi Zhengli (à gauche) dans un laboratoire de l'Institut de virologie de Wuhan à Wuhan, en Chine, le 23 février 2017. (Photo de Johannes Eisele/AFP via Getty Images)

Le 27 août, l'administration Biden a rendu public le résumé non classifié d'un rapport de la Communauté du renseignement américain (CR) sur les origines du COVID-19. Le CR qui regroupe les 18 agences de renseignement américaines, n'a dégagé que des conclusions lacunaires. Les agences ont déclaré qu'elles avaient besoin de plus d'informations, mais le monde en sait maintenant assez pour présenter sa facture à la Chine.

L'Amérique et les autres nations doivent faire savoir au Parti communiste chinois qu'ils lui feront payer le prix d'avoir lâché dans la nature un virus tueur de civilisations. Oui, l'Armée populaire de libération investit dans la fabrication d'agents pathogènes qui ciblent les sociétés non chinoises.

« La CR estime que le SRAS-CoV-2, le virus à l'origine de la COVID-19, a probablement surgi et infecté des humains lors d'une première exposition à petite échelle qui s'est produite au plus tard en novembre 2019 avec le premier groupe connu de cas de COVID-19 surgi à Wuhan, Chine, en décembre 2019 », indique le résumé.

La CR pense que « le virus n'a pas été développé comme une arme biologique ». « La plupart des agences ajoutent, sans grande conviction, que le SRAS-CoV-2 n'a probablement pas été génétiquement modifié », peut-on lire dans le rapport de synthèse. Une « exposition naturelle à un animal infecté et un incident associé au laboratoire » sont « plausibles ».

La dernière ligne du rapport est la suivante : « La CR reste divisée sur l'origine la plus probable du COVID-19. »

« Le monde mérite des réponses, et je ne m'accorderai aucun repos tant que nous ne les aurons pas », a déclaré le président Biden dans un communiqué accompagnant la publication du résumé.

Bien dit, mais ce n'est pas assez.

Le président des États-Unis n'a pas besoin d'un dossier exhaustif pour agir. Le résumé du rapport rappelle que Pékin « continue d'entraver l'enquête mondiale, résiste au partage des informations et blâme d'autres pays, à commencer par les États-Unis ».

Rien ne justifie le comportement de la Chine. La Communauté du renseignement nous dit que ce pays détient l'information et refuse tout simplement de la partager.

La Chine a l'obligation de partager l'information, mais son refus justifie d'ores et déjà des représailles. Deux raisons supplémentaires - suffisantes en elles-mêmes – incitent à agir.

Tout d'abord, pendant au moins cinq semaines, les autorités chinoises ont dissimulé la transmissibilité interhumaine du SRAS-CoV-2, puis elles ont menti sur cette même transmissibilité, affirmant au monde que la COVID-19 n'était pas contagieuse alors qu'elle l'était et qu'ils le savaient. Pendant qu'ils fermaient Wuhan et d'autres villes, les dirigeants chinois ont fait pression sur les autres pays pour qu'ils demeurent ouverts et acceptent les voyageurs en provenance de Chine. Ils savaient forcément qu'ils propageaient la maladie, et les 4,5 millions de décès qui ont eu lieu hors de Chine ne peuvent avoir été qu'intentionnels.

Secundo, l'armée chinoise travaille sur la prochaine génération d'agents pathogènes. L'édition 2017 de Science of Military Strategy, un ouvrage de référence publié par l'Université de la défense nationale chinoise, mentionne un nouveau champ de guerre biologique qui prévoit des « attaques génétiques sur des cibles ethniques ».

Cinq ans durant, les chercheurs et analystes militaires chinois ont publié leurs travaux sur divers agents pathogènes de ce type, et les responsables américains se sont dits préoccupés que les scientifiques chinois expérimentent, selon les mots de Bill Gertz du Washington Times, « des germes militarisés capables d'attaquer divers groupes ethniques ». La collecte systématique par Pékin de profils génétiques étrangers associée au blocage de tout transfert hors de Chine de profils génétiques Chinois est un signe que l'armée chinoise, en violation de la Convention sur les armes biologiques qu'elle a signé, fabrique des armes biologiques en direction de cibles ethniques.

« Que la Chine ait propagé son coronavirus délibérément ou par erreur, les réactions collectives qui s'en sont ensuivies ont mis entre les mains de l'Armée populaire de libération une information de première main sur la manière la plus efficace de transformer une future bio-attaque en succès mortel », affirme Richard Fisher du Centre international d'évaluation et de stratégie dans American Conséquences. Pour de nombreux analystes, les armes biologiques ne sont pas très maniables, mais le SRAS-CoV-2 a tué des millions de personnes et entravé le fonctionnement de toutes les sociétés à travers le monde. C'est malheureusement l'ultime preuve de concept.

Il ne faut pas s'étonner que Pékin ait agi avec tant de malveillance. Comme Cleo Paskal de la Fondation pour la défense des démocraties l'a déclaré dans American Conséquences, « le Parti communiste chinois utilise un cadre empirique appelé Comprehensive National Power, ou CNP, pour classer les pays ». Pékin peut devenir le pays le plus puissant du monde en augmentant son propre CNP ou en diminuant celui des autres.

« Si les dirigeants chinois prennent soudain conscience qu'une épidémie va réduire le CNP de la Chine, il leur apparait logique de transformer cette épidémie en pandémie. Ils feront tout pour limiter la propagation au niveau national sans lever le petit doigt pour empêcher la propagation à l'international », a déclaré Paskal à Chatham House. « Ainsi, il n'est pas exclu que le CNP de la Chine baisse, mais il baissera pour tout le monde, et au terme du processus, il n'est pas exclu que le classement relatif de la Chine demeure stable ou même s'améliore. »

Si les scientifiques chinois réussissent à concevoir des agents pathogènes ciblant uniquement les étrangers, le prochain microbe, virus ou germe de Chine pourrait mettre fin aux sociétés non chinoises. La Chine communiste aura entre les mains son engin tueur de civilisation.

La prochaine pandémie pourrait donc faire de la Chine la seule société viable au monde. S'il veut survivre, le monde a donc besoin de quelque chose de bien plus important que la justice ou l'indemnisation. Il a besoin de dissuasion.

Jusqu'à présent, Biden n'a guère montré d'intérêt - et pour tout dire aucun empressement - à demander des comptes à la Chine. Il a passé deux heures au téléphone avec le dirigeant chinois Xi Jinping en février et n'a pas évoqué une seule fois la question de l'origine de la pandémie. L'examen de l'affaire par la communauté du renseignement le 26 mai a surtout été la conséquence du tumulte provoqué le matin même par un reportage de CNN sur le classement par le département d'État d'une enquête initiée par l'ancien secrétaire d'Etat de Donald Trump, Mike Pompeo.

L'absence de réaction de Biden a montré à Xi Jinping que Pékin peut assassiner impunément, des millions de non-Chinois avec un agent pathogène. A moins d'être arrêté, Xi recommencera certainement.

source: https://fr.gatestoneinstitute.org/17728/chine-crime-du-siecle

Gordon G. Chang, auteur de The Coming Collapse of China, est aussi distinguished senior fellow du Gatestone Institute et membre de son Conseil Consultatif.

Pour comprendre le BASCULEMENT du monde qui s’accélère

Comment l’arrivée de la Chine en Afghanistan redistribue déjà les cartes mondiales 4 août 2021

Docteur en sciences politiques, Sébastien Boussois explique sur les pages de RT France comment la situation en Afghanistan peut changer grâce à l'influence de Pékin, un acteur jusqu'ici très discret sur ce conflit.

C’est un nouveau succès déjà à venir de la Chine que l’on a pas anticipé. Un à un, Pékin place ses pions dans l’échiquier géopolitique mondial et cherche à assurer « la relève » diplomatique face à un Occident hostile et affaibli.

En effet, il est loin le temps où l’Occident triomphant cherchait non seulement à renverser des dirigeants autoritaires, y parvenait, exportait la démocratie, et se mettait les nouveaux régimes de son côté. Nous n’avons plus le vent en poupe et nous passons notre temps pour survivre à critiquer les pays, longtemps marginalisés, qui sont prêts à reprendre le flambeau géopolitique.
Car il est loin le temps aussi où une guerre engagée par les Américains débouchait forcément sur une victoire et le triomphe des valeurs universalistes et parfois faussement démocratiques de Washington à l’Europe.
Ce que l’on constate depuis quelques années sur le nouvel échiquier géopolitique mondial, c’est une démultiplication des échecs politiques en matière de respect du droit international, une accentuation des tensions occidentales face à un nombre croissant de pays pivots qui ne partagent pas sa vision du monde, et globalement le recul des « valeurs démocratiques universelles » qu’ils imaginaient pouvoir exporter sans fin.

Or, ces pays qui visent depuis longtemps à des aspirations mondiales, de la Chine à la Russie notamment, court-circuitent de plus en plus les Américains qui ne sont pas parvenus à apporter la paix. Un à un, les grandes situations de crises mondiales, du Sahel à l’Afghanistan en passant par la Syrie prouvent qu’il y a une fenêtre d’opportunité majeure pour des pays comme la Chine aujourd’hui.

Et l’arrivée en grandes pompes de Pékin à Kaboul, au moment où les derniers soldats US s’en vont, en est la dernière démonstration la plus frappante. On ne parle que d’elle. La Chine s’est toujours cartographiée au milieu du monde mais est longtemps restée discrète.
Désormais, elle a un agenda politique clair, pour allier le texte à la parole, et qui vise à un « impérialisme jaune » depuis la Mer de Chine jusqu’au vieux continent, en passant par les Amériques, l’Atlantique et le Pacifique.

L’objectif de la Chine est loin de celui qu’imaginait l’intellectuel Francis Fukuyama, qui il y a des années, la voyait rejoindre progressivement les rives démocratiques de l’Occident. Il n’en est rien et cela lui réussit plutôt bien, dans un monde qui s’autoritarise et se populise, donc pourquoi changer ?

L’Occident est lui aussi largement décrié pour son néo-colonialisme qui ne dit pas toujours son nom, ses guerres ratées et sa diplomatie multilatérale qui perd en puissance depuis le mandat de l’ex président américain Donald Trump. Pendant que Paris et Washington protestent, la

Chine a avancé en silence, sans faire de bruit.
Elle est désormais partout.
En crise avec Canberra, avec les Européens, avec ses voisins asiatiques, avec l’Inde, le régime communiste est aussi en proie à des tensions inédites d’un point de vue économique avec Washington.
Là où l’extension géographique et territoriale ou mentale est bloquée, la Chine poursuit sa conquête mondiale dans des pays autoritaires, des continents instables, ou des pays en guerre.
La Chine profite du vide en Afghanistan, et de la panique locale, depuis l’annonce du retrait américain d’un pays où Washington n’est parvenu à peu près à rien en 20 ans. Comble du comble, ce désengagement ouvre un boulevard au régime chinois, qui a ses propres intérêts à conquérir le « heartland » eurasiatique que représente le pivot afghan.
Il se passera sûrement la même chose au Sahel, quand la France aura fini d’évacuer ses troupes présentes au Mali, incapables de venir à bout des groupes djihadistes locaux, d’Al Qaïda, et de l’Etat islamique entre autres.
La Chine pourra alors proposer ses services et ses devises. C’est « le temps des prédateurs » (1) qui sourit à Pékin, pour paraphraser l’ouvrage de François Heisbourg. Pékin pourra donc jouer la politique de la chaise vide et surtout remplir le vide abyssal qui s’offre à elle dans de nombreuses zones de conflit abandonnées par l’Occident.
Ce que peut Pékin, et qui pose de plus en plus de problèmes à cet Occident moralisateur justement, c’est se rapprocher par des alliances parfois contre-nature, de régimes en place bien contraires aux valeurs démocratiques- ce qui en soi n’est aucunement un problème pour la dictature chinoise bien sûr.

La Chine a une ambition mondiale : elle est là pour mettre en place ses nouvelles routes de la Soie, qui de Pékin à l’Europe, lui permettra une main mise économique majeure sur tous les terrains où elle a déjà posé ses valises de capitaux. Et chacun se servira sur le passage car il y a énormément de capitaux en jeu.

Mais pas que : l’Afghanistan ne peut basculer dans une nouvelle guerre civile au risque de contrecarrer ses plans. Il faut donc sécuriser le pays, et se rapprocher de ceux qui vont bientôt prendre le pouvoir inexorablement. Et ce sont les Talibans qui font une percée fulgurante depuis quelques semaines, de Kandahar vers Kaboul, comme jamais. Il faut donc pour Xi Jinping se les mettre de son côté.
Leur retour est annoncé depuis des mois. L’Occident a failli là où l’Empire du Milieu qui devient un Empire externalisé réussira sûrement. Stabiliser au nom de la realpolitik puis asservir les pays à ses propres intérêts.

Pendant que Paris et Washington protestent, la Chine a avancé en silence, sans faire de bruit. Elle est désormais partout.
Comment bloquer dorénavant cet entrisme qui s’apparente à une nouvelle invasion politique, économique et culturelle mondiale ? Ce n’est plus possible. On assiste à un vrai basculement du monde, un raz de marée géopolitique sur les mers, dans l’air et sur les terres.

(1) Odile Jacob, Paris, 2020

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/opinions/89270-comment-arrivee-chine-afghanistan-redistribue-les-cartes-mondiales-sebastien-boussois

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Entrisme

L'entrisme, terme issu de l'histoire du léninisme et du trotskisme, est une stratégie politique révolutionnaire qui consiste à faire entrer de manière concertée des membres d'une organisation militante dans une autre organisation rivale, voire dans l'appareil de l'État bourgeois. Wikipédia
Technique d'influence dans (un groupe ou parti) en utilisant des éléments qu'on y fait entrer.
Synonymes : noyautage

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L'entrisme selon un gauchiste

Minutes Rouges  - vidéo 5min.

Comment la Chine dissimule les catastrophes

Rappelons-nous que la Chine a dissimulé la gravité de la pandémie, a laissé monter les enchères pour les produits de protection, semble avoir redoublé ses vols de Wuhan vers les USA et vers l'Europe durant la période de dissémination du virus, a attendu des mois avant d'avouer la pandémie; semble avoir participé à la propagation du virus hors de la Chine. Puis elle a de nouveau menti en déclarant que le virus avait été contenu en Chine en février 2020.
Rappelons-nous que le Covid-19, selon certains spécialistes, semble avoir été fabriqué en labo avec un assemblage de HIV et de coronavirus.
Par ailleurs, la Chine dispose d’une puissance nucléaire militaire en croissance.

Après les inondations catastrophiques à Zhengzhou, le Parti communiste a ordonné à la population de ne pas répondre aux journalistes étrangers, mais d’aviser la police au cas où. Dans la vidéo, un reporter allemand est pris à partie par des passants.

Cela fait six jours que Zhengzhou est inondée [depuis le 20 juillet], mais le nombre de morts et de blessés reste un mystère.
Le tunnel routier de 5 kilomètres de long, encombré de voitures aux heures de pointe, a été rempli d'eau en cinq minutes. Les autorités ont déclaré le 25 qu'il n'y avait que 4 morts. [Bilan officiel porté à 33 par la suite.]

Il y a dix ans, à la suite d’une collision, 4 voitures d’un train à grande vitesse étaient tombés d’un viaduc, et les autorités avaient annoncé seulement 35 morts.

[…]

L'indignation des Chinois face aux reportages des médias occidentaux est "totalement justifiée", en raison d'un "avis d'urgence" officiel : plusieurs médias étrangers couvrent actuellement le chantier du tunnel de Jingguang Road, ce qui risque d'attirer une grande attention internationale et de déclencher une prise de conscience du public international, étant donné la nature sensible du sujet.

[Les badauds chinois interpellent les journalistes étrangers, leur reprochant de donner une mauvaise image de la Chine.]

Résumé Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Voir aussi:

https://lesobservateurs.ch/2021/07/27/la-chine-construit-une-seconde-base-pouvant-abriter-au-moins-110-silos-de-missiles-a-capacite-nucleaire/

https://lesobservateurs.ch/2021/07/22/chine-les-personnes-piegees-dans-le-metro-de-zhengzhou-ont-ete-secourues/

https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210725-inondations-en-chine-des-doutes-sur-le-nombre-réel-de-morts-à-zhengzhou

https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/chine-stupeur-a-zhengzhou-apres-la-devastation-la-pluie-menace-toujours_2155376.html

https://information.tv5monde.com/info/inondations-en-chine-le-bilan-grimpe-71-morts-les-habitants-se-recueillent-418434

https://www.leparisien.fr/faits-divers/inondations-en-chine-12-morts-dans-le-metro-pres-de-120-000-personnes-evacuees-21-07-2021-AQDEGFQGGFEBFEJB3LODLRS7UE.php

Une société chinoise récolte des données génétiques de femmes enceintes (4:27)

NTD Actualités💎 Suivez-nous sur Youmaker 👉 https://ntdtv.fr/youmaker .

Un test prénatal utilisé dans le monde entier envoie des données génétiques de femmes enceintes à une entreprise chinoise. Cette société a développé le test en collaboration avec l'armée chinoise. Les États-Unis y voient un risque pour la sécurité.

En Asie, 600 projets de centrales à charbon menacent les objectifs climatiques

20minutes.ch - 30 juin 2021 (AFP)

[...]

La Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Japon et le Vietnam ont au total plus de 600 nouvelles centrales à charbon en projet, selon un rapport du centre de réflexion Carbon Tracker, publié mercredi. Ces cinq pays asiatiques comptent pour 80% des nouvelles centrales au charbon prévues dans le monde et menacent les objectifs de limitation du réchauffement climatique. [...] limiter le réchauffement des températures à 1,5 degré [...].

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/en-asie-600-projets-de-centrales-a-charbon-menacent-les-objectifs-climatiques-285673964350

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Cenator: Pendant que le monde réel, qui n'est pas infesté par le néo-marxisme occidental, mise sur le nucléaire pour parer au manque d'énergie mondial, nos Khmers Verts proposent des mesures irréalistes et autopunitives, qui vont gravement nuire à l'avenir de la Suisse.
La votation sur les Multinationales responsables, qui n'a pas obtenu la majorité des cantons, a laissé beaucoup d'amertume à notre jeunesse endoctrinée par l'idéologie des Verts.
Et comme les signatures sont faciles à récolter pour cette population majoritairement oisive, estudiantine, disponible en temps et débordante de convictions, il y a déjà trois nouvelles initiatives climatistes dans leur pipeline, toutes aussi extrêmes et fanatiques les unes que les autres.
De toute évidence, rien ne pourra leur suffire, leur combat est sans limite, quelles que soient les mesures infligées aux habitants de la Suisse. D'autant plus que l'impact de leurs mesures déjantées ne sera jamais mesurable, ni satisfaisant.
Ce qui signifie que ces politiciens hors sol vont continuer sans fin à combattre pour que la population suisse passe à la caisse.
Se servant du changement climatique pour justifier leurs revendications anticapitalistes, comme tout mouvement de Gauche qui prend de l’ampleur, ils vont devenir de plus en plus incontrôlables, à moins que les citoyens ne les arrêtent par les urnes.
Mais pouvons-nous encore espérer que nos citoyens refusent de voter pour des Adèle Thorens, des Lisa Mazzone qui savent si bien, via des médias complices, capter l'attention des gens naïfs et crédules ?

voir aussi: Des indices suggèrent que la Chine augmente significativement la taille de son arsenal nucléaire

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RTS  - Le grand débat - Faut-il verdir nos investissements?

30.06.2021

Débat entre Adèle Thorens, conseillère aux Etats verte vaudoise, 

Christian Lüscher, conseiller national PLR genevois (rappel: Le PLR était favorable à la loi sur le CO)

et Vincent Kaufmann, directeur de la fondation Ethos, qui promeut les investissements socialement responsables.

Adèle Thorens: La place financière suisse est l'une des plus importante au monde et elle impacte via ses investissements le changement climatique.

Il y a eu plusieurs propositions au Parlement pour verdir nos investissements.

La place financière ne s'est pas opposée activement à tenir compte des risques climatiques.

Le changement climatique aura un effet extrêmement néfaste sur notre économie. On voit par les pics de chaleur que nous en sommes déjà à un stade avancé (ndlr: nous avons eu un mois de juin spécialement frais). Les investissements dans le carbone vont rapporter de moins en moins. La communauté internationale a pris des engagements lors des accords de Paris. et maintenant c'est les clean tech qui ont le vent en poupe.

Il faut une transparence au niveau européen, et les produits financiers doivent être suivis par les acteurs, caisses de pensions, banques et assurances, investisseurs privés, et par les organes de surveillance, qui les désapprouvent lorsqu'ils prennent trop de risques.

Il faudrait fixer des objectifs de réduction de l'impact climatique, grâce à la transparence : le système de l'Office fédéral de l'environnement permet de poser des diagnostics climatiques. Thorens souhaite que ce système devienne contraignant.

Elle veut également, en tant que législateur, que le système contrôle la compatibilité climatique des investissements avec des objectifs fixés, sinon il faudrait des sanctions, et qu’il y ait un monitoring pour vérifier que ces objectifs soient atteints.

Vincent Kaufmann : Ethos sensibilise et négocie avec les conseils d'administration pour verdir les investissements.

Christian Lüscher: Il ne faut pas forcer mais "inciter" fiscalement les investisseurs à miser sur les investissements "cleans".

La Suisse investit déjà 717 milliards dans les produits qui sont gérés dans les règles ESG (règlesenvironnementales, sociales et de gouvernance)

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/le-grand-debat-faut-il-verdir-nos-investissements?id=12296977

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Forum, 27.06.2021

Les crédits énergétiques, nouveau credo de la lutte contre le réchauffement climatique en Suisse? (2:10)

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/les-credits-energetiques-nouveau-credo-de-la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique-en-suisse?id=12289742

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Forum, 27.06.2021

Une nouvelle loi CO2 basée sur l'incitation peut-elle séduire les entreprises?  (3:12)

Interview de Christophe Reymond, directeur du Centre patronal.

Ndlr : Financement par incitations, par crédits, par des fonds comme le fonds "bâtiments", etc. : c'est surtout une question de vocabulaire pour renommer des choses qui restent identiques: l'Etat prend l'argent dans les poches des contribuables.
Les seules choses qui diffèreront, ce sont les variantes d'usine à gaz mises en place pour ces rackets, tous basés sur un même bobard CO2, et le nombre des fonctionnaires ou percepteurs qui vont en vivre.

Nous avons déjà en Suisse une taxe CO en Suisse de 96 CHF/tonne, qui est la plus haute au monde après la Suède.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/une-nouvelle-loi-co2-basee-sur-lincitation-peut-elle-seduire-les-entreprises-interview-de-christophe-reymond?id=12289743

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Résumés et commentaires: Cenator

 

Chine : « Nous sommes maintenant prêts à détruire l’Amérique » + vidéo 6G

17 mai 2021

La Chine a lancé sa menace la plus grave et la plus directe pour la paix mondiale, le régime communiste se disant prêt à anéantir complètement les États-Unis dans une nouvelle guerre.

L’avertissement glacial lancé par Pékin intervient dans un contexte de tensions sur la mer de Chine méridionale et Taïwan.

Le Global Times, organe de propagande du gouvernement chinois, a publié un éditorial révélant la menace en réponse aux exercices militaires conjoints menés par les États-Unis. Les États-Unis se sont joints à des exercices avec le Japon, l’Australie et la France cette semaine, dans le but de faire une démonstration de force contre le régime communiste.

Express.co.uk rapporte : Cependant, au lieu de reculer, la Chine semble avoir été agitée, ce qui a provoqué une vive réaction dans les journaux d’État de Pékin, qui ont affirmé leur confiance dans la supériorité militaire chinoise.

Alex Mihailovich, de RT America, a déclaré : « Le Global Times a publié un éditorial affirmant que les Etats-Unis seraient vaincus si un conflit éclatait en mer de Chine méridionale. »

« Beaucoup voient dans ces exercices une démonstration de force visant la Chine, alors que le Japon s’efforce de consolider ses alliances militaires dans le but de dissuader sa superpuissance voisine.

Toutefois, les exercices ont semblé irriter la Chine plutôt que de la contenir. »

Il poursuit : « Selon l’éditorial du Global Times, les États-Unis seront vaincus s’ils engagent le combat avec la Chine dans ses eaux voisines. »

L’éditorial indique également que l’Armée populaire de libération « n’a même pas besoin de répondre de manière pointue aux exercices conjoints, car elle est insignifiante sur le plan militaire ».

L’ancien député britannique George Galloway a déclaré à RT que cela entraînerait une augmentation de la préparation militaire de la Chine.

Il a déclaré : « Quelle impulsion cela doit donner à la Chine pour le développement de ses propres navires de guerre. »

« S’ils ne sont pas idiots, ils construiront dès maintenant tellement de navires de guerre que personne n’osera s’aventurer dans la mer de Chine orientale et les menacer de quelque manière que ce soit. »

Au cours de ces exercices d’une semaine, les troupes s’entraînent à des activités telles que la simulation de combats urbains, la défense d’îles éloignées et l’interception de navires en mer.

Ces exercices sont conçus pour envoyer un message à une Chine de plus en plus expansionniste et agressive.

Les exercices ont lieu à proximité des îles Diaoyu, revendiquées par Pékin mais contrôlées par le Japon, qui les appelle les îles Senkaku.

L’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la marine française, a déclaré : « Notre message sera ciblé sur la Chine. »

En début de semaine, l’Armée populaire de libération chinoise a publié des vidéos montrant des marines s’entraînant à des exercices de débarquement sur des îles, dans une menace apparente pour Taïwan.

Une vidéo publiée par la marine de l’APL montre des marines du commandement du théâtre oriental lors d’un récent exercice de débarquement pour une invasion simulée.

source: https://www.anguillesousroche.com/etats-unis/chine-nous-sommes-maintenant-prets-a-detruire-lamerique/

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Un projet de loi américain pour se défendre face au PCC ; Les "bâtiments en Tofu" de Chine (10:27)

Une commission du Sénat américain vote en faveur d'un nouveau projet de loi. Il vise à empêcher la Chine communiste d'exploiter des failles dans des secteurs technologiques clés.

D'autres problèmes de construction font surface en Chine.
Il manque du verre sur un pont de 259 mètres à fond de verre, et un pavillon a été renversé par des vents violents - entraînant des blessures et même des décès.

Ces accidents sont dus aux "bâtiments en tofu" du pays, connus pour s'effondrer en raison de leur mauvaise qualité. Et les universités australiennes pourraient devoir fermer leurs instituts Confucius financés par Pékin dans les prochains mois. Ces instituts sont sujets à de sérieuses controverses liées à la sécurité nationale

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Comment les Chalutiers Chinois Vident les Océans

https://fr.gatestoneinstitute.org/17354/chalutiers-chinois-vident-oceans

Les serveurs mondiaux bientôt contrôlés par la Chine

https://www.youtube.com/watch?v=GiR-4vpSAKo&t=2s

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Le dirigeant chinois Xi Jinping élabore un plan pour contrôler Internet dans le monde: documents divulgués

Par Nicole Hao et Cathy He 6 mai 2021

Le dirigeant chinois Xi Jinping a personnellement ordonné au régime communiste du pays de concentrer ses efforts sur le contrôle de l'internet mondial, de façon à supplanter l’influence actuelle des États-Unis, selon des documents internes du gouvernement récemment obtenus par Epoch Times.

Dans un discours de janvier 2017, M. Xi a expliqué comment le «pouvoir de contrôler Internet» était devenu le «nouveau point central de la compétition stratégique nationale [de la Chine ]» et a désigné les États-Unis comme une «force rivale» faisant obstacle aux ambitions du régime, selon un document gouvernemental relayant le message du discours.

Le but ultime était pour le Parti communiste chinois (PCC) de contrôler tout le contenu de l'internet mondial afin que le régime puisse exercer ce que Xi a décrit comme un «pouvoir par le discours» sur les communications et les discussions sur la scène mondiale.

Xi a articulé une vision «d'utiliser la technologie pour gouverner Internet» pour obtenir un contrôle total sur chaque partie de l'écosystème en ligne, comme les applications, le contenu, la qualité, le capital et la main-d'œuvre.

Ces déclarations ont été faites lors de la quatrième réunion des dirigeants du principal organisme de réglementation de l'internet du régime, la Commission centrale des affaires du cyberespace, à Pékin le 4 janvier 2017. Elles ont été résumées dans des documents internes publiés par le gouvernement provincial du Liaoning, dans le nord-est de la Chine.

Elles confirment les efforts déployés par Pékin ces dernières années pour promouvoir sa propre version autoritaire de l'Internet, présentée comme un modèle pour le monde.

Dans un autre discours, prononcé en avril 2016, Xi a proclamé avec assurance que dans la «lutte» pour contrôler Internet, le PCC est passé de la «défense passive» à l'«attaque et défense» en même temps, selon un rapport interne du gouvernement de la ville d'Anshan dans la province du Liaoning.

Après avoir réussi à construire l'appareil de censure et de surveillance en ligne le plus étendu et le plus sophistiqué au monde, connu sous le nom de Grand Pare-feu , le PCC sous Xi Jinping se tourne maintenant vers l'extérieur, défendant un Internet chinois dont les valeurs vont à l'encontre du modèle ouvert prôné en Occident. Plutôt que de donner la priorité à la libre circulation de l'information, le système du PCC se concentre sur le fait de donner à l'État la capacité de censurer, d'espionner et de contrôler les données Internet.

Contrer les États-Unis

Le dirigeant chinois a reconnu que le régime était à la traîne par rapport à son rival les États-Unis - l'acteur dominant dans la plupart de ce qui est lié à Internet - dans des domaines clés tels que la technologie, les investissements et les talents.

Pour réaliser les ambitions du Parti, Xi a souligné la nécessité de «gérer les relations Internet avec les États-Unis», tout en «se préparant à mener une guerre dure» avec eux sur le Web.

Il faut que le régime chinois «utilise» les entreprises américaines pour atteindre son objectif, a ajouté Xi, sans préciser comment cela serait fait.

Il a également ordonné au régime d'accroître sa coopération avec l'Europe, les pays en développement et les États membres du plan d'infrastructure mondial «Belt and Road» de Pékin pour former un «contrepoids stratégique» aux États-Unis.

La Belt and Road Initiative (BRI) est un vaste projet d'investissement dans les infrastructures lancé par Pékin pour relier l'Europe, l'Asie, l'Afrique et le Moyen-Orient via un réseau de liaisons ferroviaires, maritimes et routières. Ce plan a été critiqué par les États-Unis et d'autres pays occidentaux comme étant un moyen pour Pékin d'accroître ses intérêts politiques et commerciaux dans les États membres, tout en accablant les pays en développement d'un lourd fardeau de dette.

La BRI a également poussé des pays à s'inscrire à des projets de «route de la soie numérique», qui impliquent une infrastructure des technologies de l'information et des communications. Au moins 16 pays ont signé des mémorandums d'accord avec le régime chnois pour travailler dans le cadre de cette initiative.

Stratégie en 3 volets

Xi a ordonné au régime de se concentrer sur trois domaines «critiques» dans sa quête de contrôle de l'Internet mondial.

Premièrement, Pékin doit être en mesure de «fixer les règles» du système international. Deuxièmement, il devrait placer des membres du Parti communiste chinois à des postes importants au sein des organisations Internet mondiales. Troisièmement, le régime devrait prendre le contrôle de l'infrastructure qui sous-tend Internet, comme les serveurs racines.

Les serveurs DNS (Domain Name System) sont la clé des communications Internet dans le monde entier. Ces serveurs, constitués d'un réseau de plus de 1 300 instances de serveur racine dans le monde, dirigent les utilisateurs vers les sites Web qu'ils ont l'intention de visiter. Sur ces quelque 1300 instances de serveur racine, environ 20 sont situées en Chine, contre environ 200 aux États-Unis, selon le site Web Root-Servers.org .

Si le régime chinois parvenait à contrôler davantage de serveurs racine, il pourrait alors rediriger le trafic vers où il le souhaite, a dit à Epoch Times Gary Miliefsky, expert en cybersécurité et éditeur de Cyber ​​Defense Magazine. Par exemple, si un utilisateur souhaite consulter un article sur un sujet jugé sensible par Pékin, le serveur DNS du régime pourrait le diriger l'utilisateur vers une fausse page indiquant que l'article n'est plus en ligne.

«Dès que vous contrôlez la racine, vous pouvez usurper ou truquer tout ce que vous voulez», dit-il. «Vous pouvez décider ce que les gens voient et ce que les gens ne voient pas.»

Ces dernières années, le régime chinois a fait des progrès dans la mise en œuvre de la stratégie de Xi.

En 2019, le géant chinois des télécommunications Huawei a proposé pour la première fois l'idée d'un tout nouvel Internet, appelé New IP , pour remplacer l'infrastructure vieille d'un demi-siècle qui sous-tend le Web. La nouvelle adresse IP est censée être plus rapide, plus efficace, plus flexible et plus sûre que l'Internet actuel, et elle sera construite par les Chinois.

S'il est vrai que la nouvelle adresse IP peut effectivement amener un réseau mondial amélioré, dit Miliefsky, «le prix à payer est la liberté».

«Il n'y aura plus de liberté d'expression. Et il y aura des écoutes en temps réel, tout le temps, sur tout le monde », poursuit-il. «Tous ceux qui adopteront le nouveau système seront écoutés par un seul et même gouvernement.»

La proposition a été faite lors d'une réunion de septembre 2019 tenue à l'Union internationale des télécommunications (UIT), une agence des Nations Unies chargée de définir des normes pour les questions informatiques et de communication, actuellement dirigée par le ressortissant chinois Zhao Houlin. La nouvelle propriété intellectuelle devrait être officiellement débattue lors de l'Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications de l'UIT, qui se tiendra en mars 2022.

Miliefsky remarque que le plan ne convaincrait probablement pas beaucoup de pays, mais qu'il pourrait facilement être adopté par des États autoritaires partageant les mêmes idées, tels que la Corée du Nord, et plus tard par des pays qui ont adhéré à la BRI et ont du mal à payer leurs dettes.

Cela accélérerait un partage de l'Internet mondial en deux, ce que des analystes tels que l'ancien PDG de Google Eric Schmidt ont surnommé le «splinternet», dit Miliefsky: «le réseau communiste et le reste du monde.»

Huawei n'a pas répondu à une demande de commentaire.

Importer des talents

Selon les documents internes, Xi a ordonné au régime chinois de mettre en place «trois écosystèmes» - technologie, industrie et politique - pour développer les technologies Internet de base.

Avoir des travailleurs qualifiés étant la clé de ce plan, Xi a ordonné le recrutement de talents dans le monde entier, par le biais d'entreprises chinoises.

L'idée, c'est que les entreprises chinoises invitent «de manière proactive» des «talents haut de gamme» étrangers à travailler pour elles, de créer des centres de recherche à l'étranger et d'embaucher des spécialistes chinois et étrangers de premier plan.

Simultanément, Xi a demandé au régime de mettre en place un système de formation professionnelle en Chine qui puisse développer systématiquement une main-d'œuvre hautement qualifiée à long terme.

Il a demandé aux responsables de chaque niveau de gouvernement de guider les entreprises chinoises dans l'élaboration de leurs plans d'affaires afin de s'aligner sur les objectifs stratégiques du régime et d'encourager les entreprises qui en ont les moyens à prendre les devants dans le développement d'innovations dans les technologies de base.

Les entreprises doivent apprendre à avoir «une conscience nationale et à sauvegarder les intérêts nationaux», a déclaré Xi, selon les documents. Alors seulement, le régime doit soutenir et encourager leur expansion.

Puisque les talents et les technologies critiques sont concentrés à l'étranger, le dirigeant chinois a également ordonné aux autorités de soutenir le développement d'un groupe de sociétés Internet multinationales pouvant avoir une influence mondiale.

Rendre l'Internet rouge

Xi a décrit tout le contenu en ligne comme relevant de trois catégories: »zone rouge, zone noire et zone grise».

La «zone rouge» est celle dont le discours est aligné sur les exigences de propagande du PCC, tandis que la «zone noire» est contraire à ces règles. Le contenu de la «zone grise» se trouve entre les deux.

«Nous devons consolider et étendre la zone rouge et étendre son influence dans la société», a déclaré Xi dans un discours divulgué d'août 2013. «Nous devons courageusement entrer dans la zone noire [et lutter durement] pour l'amener progressivement à changer de couleur. Nous devons lancer des actions à grande échelle ciblant la zone grise pour accélérer sa conversion en zone rouge et éviter qu'elle ne devienne zone noire. "

En Chine, le PCC maintient la mainmise sur le contenu et les discussions en ligne à travers son Grand Pare-feu, qui bloque les sites Web étrangers et censure le contenu jugé inacceptable par le Parti. Il engage également une énorme armée de trolls en ligne, surnommée «l'armée des 50 cents», pour manipuler la discussion en ligne. Un rapport récent a révélé que le PCC a engagé 2 millions de commentateurs Internet rémunérés et s'appuie sur un réseau de 20 millions de bénévoles à temps partiel pour mener des activités de trolling en ligne.

Freedom House, dans son rapport annuel 2020 sur la liberté d'Internet, a qualifié la Chine de pire abuseur au monde de la liberté en ligne pour la sixième année consécutive. Des citoyens chinois ont été arrêtés pour avoir utilisé un logiciel pour contourner le Grand Pare-feu et punis pour avoir publié des commentaires en ligne défavorables au régime. Lors d'un incident désormais notoire, au cours des premiers stades de la pandémie, le médecin lanceur d'alerte Li Wenliang a été réprimandé par la police pour «rumeur» après avoir averti des collègues d'un groupe de discussion sur les réseaux sociaux d'un virus semblable au SRAS à Wuhan.

Dans son discours de 2017, Xi a dit au régime d'augmenter le nombre des influenceurs en ligne «rouges» afin de façonner la perception du Parti communiste chinois par les utilisateurs . Il a également appelé à une expansion de l'«armée des 50 cents» pour opérer à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'Internet chinois.

Depuis la pandémie, le PCC a intensifié ses efforts pour influencer l'opinion en ligne à l'étranger. En utilisant de vastes réseaux de comptes de trolls sur Twitter et Facebook, le régime a pu propager et amplifier la propagande et la désinformation sur des sujets tels que la pandémie, les tensions raciales aux États-Unis et l'oppression par le régime des musulmans ouïghours au Xinjiang.

https://www.theepochtimes.com/chinese-leader-xi-jinping-lays-out-plan-to-control-the-global-internet-leaked-documents_3791944.html

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

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L’Europe fixe le cap de sa souveraineté numérique

L’Union veut consacrer 20 % de son plan de relance aux investissements dans l’économie digitale.

6G: la Chine influence les nouveaux standards et menace l’Internet libre

Publié le 24/04/2021 FranceSoir

Alors que la 5G fait encore débat, la prochaine étape technologique se dessine déjà. La Chine, notamment, compte influencer encore plus l’évolution du Web avec l’arrivée de la 6G. L’Union européenne, loin derrière les pays asiatiques en matière de déploiement de cette technologie, se projette dans la course pour tenter de rattraper son retard.

La 6G pourrait voir le jour en 2030

L’arrivée de la 6G changera de nombreux aspects d’Internet. Alors que la 5G permet pour la première fois une communication permanente avec les objets connectés et l’intelligence artificielle, l’automatisation omniprésente des petites tâches d’optimisation de la vie quotidienne, mais aussi des opérations chirurgicales à distance ou la conduite autonome, la 6G, même si l’on ne connaît pas encore la forme précise que cette technologie va prendre, sera nécessairement la prochaine étape majeure de la révolution numérique.
Le géant des télécommunications chinois Huawei ne compte pas lancer la 6G avant 2030, mais le développement technologique est déjà en cours, et il pourra influencer les débats et les décisions sur l’élaboration des standards de l’Internet des prochaines décennies.

La Chine veut profiter la 6G pour proposer un Internet plus “sûr”

Si le créateur d’Internet Tim Berners Lee a toujours plaidé pour un Internet libre, la Chine veut elle profiter de l'évolution des télécommunications pour changer la manière dont fonctionne le Web et la manière dont on y accède, pour privilégier le concept de “sûreté” ou “sécurité”.

La Chine, Huawei et des opérateurs chinois on presenté l’ánnée dernière un nouveau protocole internet baptisé New IP devant l'Union Internationale des Télécommunications. Il s'agit en fait d'une modification du protocole TCP/IP qui permettrait de contrôler le Web avec plusieurs fonctionnalités. Cela rendrait possible le fait de renforcer la sécurité intrinsèque, mais cela risque aussi de faciliter la censure des régimes autoritaires.Selon la proposition chinoise, cette sécurité accrue serait nécessaire pour répondre aux exigences du monde numérique d'ici 2030, y compris les voitures autonomes, l'internet des objets omniprésent et la «téléportation holo-sens».

Cependant, ce nouveau standard permettrait aussi aux gouvernements de fermer à tout moment l'accès à Internet pour les utilisateurs qui ne respectent pas la loi.
Selon Huawei, la proposition de “New IP” ne définirait pas les modèles de gouvernance pour l'utilisation d'internet ni ne conduirait à un Web plus centralisé, mais au contraire, permettrait resoudre des problèmes actuels de sécurité (comme l'usurpation d'adresse IP, les fuites de données personnelles et les attaques par déni de service (DDoS)).

L’influence de la Chine dans l'élaboration des standards

Huawei fut l'un des grands groupes à participer à l'élaboration des standards 5G. Selon le directeur du Center on Cyber and Technology Innovation, Mark Montgomery, Huawei exerce une très forte influence sur l'Union internationale des télécommunications (UIT) et les Nations Unies. Cependant, selon lui, l'UIT ne devrait pas avoir son mot à dire sur cette question, et c’est plutôt à l'Internet Engineering Task Force (IETF) de juger les forces et faiblesses du projet “New IP”.

Un nouveau modèle de coopération mondiale pour répondre à la puissance chinoise

Selon Euronews, l’Union européenne devra très probablement se rapprocher des Etats-Unis et du Japon pour pouvoir rivaliser avec la puissance économique et technologique chinoise. La technologie 6G nécessitera en effet une norme internationale. "Il est clair que nous avons besoin de standards internationaux et que la compétition est rude", reconnaît l’eurodéputé Mauri Pekkarinen (Renew Europe). Nokia et Ericsson ont déjà lancé un projet commun en début d’année pour dessiner le futur de la 6G européenne.

source: https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/6g-la-chine-influence-les-nouveaux-standards-menace-linternet-libre?utm_source=NL

Un haut responsable de l’OMS sous enquête de la justice italienne

Albert Coroz: Rappelons-nous qu'il y a eu un nombre inhabituel de vols de la Chine vers les USA, juste avant que la pandémie soit déclarée et que le monde prenne conscience du désastre sanitaire.

Rappelons-nous également que l'Italie est sur la nouvelle Route de la soie et que la pandémie européenne a débuté dans une province fortement "colonisée" par l'industrie chinoise, avec beaucoup de voyageurs de Chine.

Rappelons-nous également que Taïwan a avisé l'OMS de la dangerosité du Covid, mais que ses avertissements ont été censurés.

L'humanité n'avait jamais connu de pandémie depuis l’avènement de l'internet, ce qui a donné des approches et des réactions sociétales inconnues jusqu'alors. Le fait que la Chine ait menti, manipulé, que l'OMS nous ait désinformés, que les lanceurs d'alerte aient été réduits au silence sur les réseaux sociaux, a largement ébranlé la confiance des populations dans leurs autorités et les édifices internationaux.

La censure des GAFAM a été extrêmement sévère pour supprimer les informations qui allaient à l'encontre des discours officiels. Il y a eu beaucoup de cafouillages, d'infantilisation de la population, de restrictions de libertés jamais connues en Occident moderne.

Actuellement, le vaccin semble être la meilleure protection pour stopper la pandémie, quoique même cela soit contesté.
A ce jour, la Hongrie a vacciné 32% de sa population, la Russie (exportatrice de vaccin) 6,4%, la Chine (exportatrice de vaccin) 3,5% et la Suisse 11,1% de sa population.

La Chine ne confine que très localement: dès que la pandémie réapparaît, les mesures sont extrêmement strictes, plus personne ne sort ni n'entre, et chaque personne, partout, doit être localisable et contrôlable par son téléphone portable.

Le fait que la Chine ne vaccine et ne teste pas sa population (moins de 5% de sa population est testée), mais exporte son vaccin et ses tests, et qu'elle utilise la pandémie en la cumulant avec son programme de crédit social pour instaurer un contrôle complet sur sa population, devrait nous faire réfléchir.

Actuellement, au centre de la Chine, l'endroit d'où le virus a pris son bâton de pèlerin, la population passe par des check-points, des points de contrôle de température systématisé.
Il faut communiquer sa température au minimum 4 fois par jour aux autorités, lesquelles délivrent un QR-code qui leur permet de savoir qui fait quoi, où chaque personne se déplace et qui elle rencontre, grâce à la localisation par GPS.
On ne peut plus aller dans aucun lieu public, transport, magasin, bibliothèque, etc.,  sans son QR-code et il faut que celui-ci soit vert.
Si c'est le cas, les Chinois peuvent continuer leur chemin, s'il est jaune ils doivent se rendre dans un lieu de quarantaine de l'État.

 

L'écrivain Yuval Noah Harari avait prédit la perte consentie de nos libertés individuelles au nom de la santé, mais il nous a avisés également que quand la pandémie disparaîtra,  le contrôle social restera.

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Ex-directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé, Ranieri Guerra est toujours conseiller spécial du directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il est accusé par le parquet de Bergame d’avoir menti. La nouvelle provoque une onde de choc en Italie et à Genève. [...]

Ce contenu a été publié le 16 avril 2021 par Stéphane Bussard/Le Temps

lien vers l'article complet: https://www.swissinfo.ch/fre/un-haut-responsable-de-l-oms-sous-enqu%C3%AAte-de-la-justice-italienne/46531762

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Coronavirus : Point De Bascule De Nos Libertés Individuelles ?

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Yual Noah Harari: [...] "Si la Chine a réussi à retourner la situation, c'est en s'appuyant sur une surveillance de la population de chaque instant, via des applications pour smartphones permettant de prendre et rapporter la température de chaque personne, ainsi que sur des centaines de millions de caméras de reconnaissance faciale.

« Les autorités chinoises ont ainsi pu identifier chaque individu porteur du virus, mais aussi tracer ses mouvements et identifier chaque personne qu'il rencontrait tout en prévenant chaque personne de la présence proche d'un patient infecté ». [...]

« Bien que ces pays aient fait usage d'applications de traçage, ils se sont beaucoup plus appuyés sur la multiplication des tests de dépistage, sur les rapports honnêtes des autorités et sur la coopération volontaire d'un public bien informé (...)

Quand on rapporte des faits scientifiques aux gens et quand ils font confiance aux autorités, les citoyens font le bon choix sans avoir besoin d'un Big Brother qui observe par-dessus leurs épaules. Une population volontaire et bien informée est bien souvent beaucoup plus efficace et puissante qu'une population ignorante, mais surveillée ».

Reconstruire la confiance

« Mais, ajoute Harari, pour atteindre un tel niveau de coopération, la confiance est nécessaire ». Confiance envers les autorités, envers la science, envers les médias. Or, ces dernières années, dans nos sociétés occidentales, cette confiance a été sapée. « En temps normal, la confiance qui a été érodée ne peut pas être reconstruite du jour au lendemain. Mais nous ne sommes pas en temps normal. Dans un moment de crise, les esprits aussi peuvent changer rapidement ».

« Il n'est pas trop tard pour reconstruire la confiance des gens envers la science, envers les autorités publique et les médias. Nous devrions aussi utiliser les nouvelles technologies, mais pour responsabiliser les citoyens.
Je suis pour prendre ma température et ma pression sanguine, mais ces données ne doivent pas servir à créer un État tout-puissant. Plutôt à me permettre de faire des choix personnels intelligents car bien informés et aussi à tenir le gouvernement responsable de ses décisions. La surveillance peut aussi être utilisée par les individus pour suivre de près les actions des gouvernements »
.

Harari conclut : « L'épidémie de coronavirus est un test majeur pour la citoyenneté. Dans les jours qui viennent, chacun d'entre nous devra choisir de faire confiance aux données scientifiques et aux experts médicaux plutôt qu'aux théories conspirationnistes et aux politiciens qui ne servent qu'eux-mêmes. Si nous échouons à faire le bon choix, nous risquons d'abandonner nos libertés les plus précieuses en pensant qu'il s'agit de la seule manière de garantir notre santé ».

extrait de : https://www.moustique.be/25740/yuval-noah-harari-quoi-va-ressembler-le-monde-apres-le-coronavirus

article complet: https://www.ft.com/content/19d90308-6858-11ea-a3c9-1fe6fedcca75

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voir aussi: D’où vient le Coronavirus ? (Stéphane Montabert)

Le coronavirus chinois pourrait-il faire partie de leur projet de domination mondiale baptisé « route de la Soie »

Facebook interdit les conversations disant que le coronavirus provient d’un laboratoire après consultation de l’OMS

Le terroriste qui dirige l’OMS utilise le virus de la grippe de Wuhan pour promouvoir un programme marxiste

La République tchèque expulse 18 diplomates russes accusés d’espionnage

17/04/2021

La République tchèque a annoncé, samedi, l'expulsion de 18 diplomates russes identifiés comme membres des services de renseignement de Moscou. Ces agents seraient impliqués dans l'explosion d'un dépôt de munitions en 2014, selon Prague.

Le torchon brûle entre Prague et Moscou. Les autorités tchèques ont annoncé, samedi 17 avril, l'expulsion de 18 diplomates russes, identifiés comme des agents du service de renseignement de l'armée russe, le GRU.

Le Premier ministre tchèque Andrej Babis a expliqué que son pays avait "des preuves irréfutables" impliquant des agents du GRU dans l'explosion d'un dépôt de munitions en 2014. Deux personnes avaient été tuées. […]

Il a précisé avoir reçu cette information vendredi, sans expliquer pourquoi le gouvernement tchèque n'obtenait ces informations que maintenant.

"L'explosion a provoqué d'immenses dégâts matériels et mis en danger les vies de nombreuses personnes, mais elle a surtout tué deux de nos compatriotes", a ajouté Andrej Babis.

Selon Jakub Janda, directeur de l'European Values Center for Security Policy à Prague, les armes entreposées à Vrbetice auraient été destinées à l'armée ukrainienne.

Ces révélations vont "nuire aux relations russo-tchèques", a déploré le chef de la diplomatie tchèque Jan Hamacek, qui vient de prendre par intérim la place du proeuropéen Thomas Petricek aux Affaires étrangères tout en gardant ses fonctions de ministre de l'Intérieur.

Thomas Petricek avait été mis à pied lundi par le président prorusse Milos Zeman après s'être opposé à un recours au vaccin russe contre le Covid-19 Spoutnik V sans le feu vert européen. Social-démocrate proeuropéen, Thomas Petricek avait également critiqué une éventuelle participation de la Russie à un chantier dans le secteur du nucléaire.

La Pologne aussi

"Nous nous trouvons dans une situation similaire à celle du Royaume-Uni au lendemain de la tentative d'empoisonnement à Salisbury en 2018", a ajouté Jan Hamacek en référence au cas de Sergueï Skripal, un ancien agent double qui avait survécu à une attaque des services russes sur le sol britannique.

Jan Hamacek a précisé qu'il avait convoqué l'ambassadeur russe Alexandre Zmeïevski samedi soir.

La Pologne a de son côté annoncé jeudi avoir expulsé trois diplomates russes accusés d'"actions hostiles", après que les États-Unis ont pris des mesures similaires dans le cadre d'une riposte contre une série d'actes imputés à Moscou.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a promis samedi soir des représailles, selon des déclarations publiées sur le site russe Sputnik. "Prague sait parfaitement bien ce qui va suivre des tours pareils", a déclaré Maria Zakharova.

Avec AFP

Source: https://www.france24.com/fr/europe/20210417-prague-expulse-18-diplomates-russes-accus%C3%A9s-d-espionnage-et-de-sabotage

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Albert Coroz: Rappelons-nous à présent les deux décès, en République Tchèque et en Israël, décrits ci-dessous, qui se sont succédé à quelques jours d'intervalle en 2020, en pleine crise du Covid, quelques mois après que le virus du labo de Wuhan fut parti à la conquête de la planète...

En apparence, les événements semblent n'avoir aucun lien entre eux si ce n'est que tout nous conduit vers les services secrets respectifs de la Russie et de la Chine.
Alors que l'UE bombe le torse devant ces deux puissances en leur enjoignant de mieux respecter les Droits de l'Homme, ces deux pays avancent leurs pions en riant de nos faiblesses, de nos révolutions marxistes en cours, de nos obsessions climatiques et de nos problèmes liés à l'invasion migratoire.

Nous pouvons conclure, à tout le moins, que l'Europe est incapable de freiner son déclin. Elle est  devenue la proie de tous ceux qui cherchent à tirer profit de ses égarements idéologiques, et par conséquent une plaque tournante de l'espionnage, vulnérable aux influences de ces deux puissances (ex-)communistes ascendantes, dont les efforts (conjugués ?) pour influer sur notre vie sont de plus en plus visibles.

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Des « menaces » de l’ambassade de Chine conduisent à la mort soudaine d’un homme politique tchèque, selon sa femme

Par Isabel van Brugen

5 mai 2020

Selon sa veuve et sa fille, un haut responsable politique tchèque, décédé subitement quelques jours avant un voyage prévu à Taïwan, est manifestement tombé malade après avoir reçu des lettres de menace sur ses projets.

Jaroslav Kubera, président de la chambre haute du Parlement tchèque, est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 72 ans le 20 janvier, trois jours seulement après que lui et sa femme sont rentrés chez eux après un banquet « tendu » du Nouvel An lunaire à l’ambassade de Chine en République tchèque.

M. Kubera, qui était le deuxième plus haut fonctionnaire de l’Union européenne après le président Miloš Zeman, n’était pas connu pour souffrir d’une maladie grave au moment de sa mort.

Plus de trois mois après sa mort, la veuve de Jaroslav Kubera, Věra Kuberová, et sa fille, Vendula Vinšová, ont déclaré aux médias tchèques qu’elles pensaient que les menaces que M. Kubera recevait du Parti communiste chinois (PCC) avaient contribué à sa mort.

Sa femme a déclaré, lors d’une interview à la télévision tchèque le 26 avril, qu’ils avaient découvert deux lettres dans la valise de M. Kubera, l’une provenant de l’ambassade de Chine et l’autre du bureau du président tchèque.

Une lettre datée du 10 janvier provenait de l’ambassade de Chine et était adressée au bureau du président tchèque. Elle avertissait que si M. Kubera poursuivait son projet de visiter l’île autonome de Taïwan, les entreprises tchèques ayant des activités en Chine « paieraient ».

« Je l’ai lue et j’ai eu peur », a déclaré sa veuve. « Cela me semblait assez menaçant. »

La lettre portait le cachet du bureau présidentiel et a été remise à M. Kubera par M. Zeman lors d’un déjeuner le 14 janvier, ce qui a incité les députés à exiger une explication.

La lettre menaçait les entreprises tchèques opérant en Chine continentale […]:

« Les entreprises tchèques dont les représentants se rendent à Taïwan avec le président Kubera ne seront pas les bienvenues en Chine ni chez les Chinois », peut-on lire dans la lettre.

« Les entreprises tchèques qui ont des intérêts économiques en Chine devront payer pour la visite à Taïwan du président Kubera », ajoute la lettre, en précisant que « la Chine est le plus grand marché étranger pour de nombreuses entreprises tchèques […]. »

Le président Miloš Zeman et le Premier ministre Andrej Babis avaient précédemment exprimé leur inquiétude quant au fait que le projet de M. Kubera de se rendre à Taïwan pourrait conduire la Chine à exercer des représailles contre les milieux d’affaires de ce pays d’Europe centrale. M. Zeman aurait une relation plus étroite avec le PCC et la Russie que M. Kubera.

M. Kubera a déclaré l’année dernière, en annonçant sa visite à Taïwan, que cette démarche n’était pas anti-Chine, mais favorable aux entreprises. Il a noté que Taïwan est le troisième partenaire commercial de la République tchèque en Asie.

Le PCC considère que Taïwan fait partie de son territoire et a fait pression pour un modèle « un pays, deux systèmes », que Taïwan rejette en raison de son autonomie. Le gouvernement de Babis a déclaré à plusieurs reprises qu’il adhérait à la politique « une Chine » du PCC, bien que l’année dernière, le maire de Prague ait rompu les rangs pour protester contre la politique pro-PCC.

Après avoir reçu le message « menaçant », M. Kubera s’est sensiblement retiré, selon sa veuve.

« J’ai vu qu’il était vraiment malade. Il vomissait, se promenait dans le jardin, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant », se souvient Mme Kuberová. « Il était nerveux. »

Elle a dit que pour la première fois en 52 ans depuis qu’ils étaient ensemble, « il ne s’est pas confié à moi ».

« Il est rentré de ce déjeuner […] d’autres fois, il m’a toujours tout dit. Cette fois-ci, il ne m’a rien dit, juste que tout s’était passé normalement. »

« Il ne voulait probablement pas m’ennuyer avec ça. […] Il a dit que c’était bien, qu’il ne se découragerait pas, qu’il avait fait tout ce qu’il fallait et qu’il ne parlerait de rien. »

Mais il est devenu encore plus « tendu » après une réunion privée de 30 minutes avec l’ambassadeur chinois Zhang Jianmin à l’ambassade à Prague le 17 janvier, a-t-elle dit. Au cours de cette rencontre, l’ambassadeur aurait menacé de tenter de faire remplacer M. Kubera si la visite à Taïwan se poursuivait.

Kubera s’est effondré dans son bureau à peine trois jours plus tard. Selon son médecin, la crise cardiaque aurait en fait eu lieu le 17 ou le 18 janvier, coïncidant avec le moment où M. Kubera était le plus stressé.

Le successeur de Jaroslav Kubera, Milos Vystcil, a annoncé une enquête sur les lettres le 27 avril. Il a déclaré que l’enquête était nécessaire pour défendre la souveraineté et la liberté du pays.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré en février qu’il ne savait pas d’où provenait la lettre.

Mais un porte-parole a clairement indiqué que « la Chine s’oppose résolument à ce qu’un pays qui a établi des relations diplomatiques avec la Chine ait des échanges officiels avec les autorités taïwanaises sous quelque forme que ce soit ».

Le ministère des Affaires étrangères de Taïwan a critiqué l’avertissement de Pékin à Prague.

« La pression commerciale de la Chine sur la République tchèque prouve que ‘la nouvelle route de la soie’ est un outil politique prédateur, qui n’apporte que des contre-effets à l’ordre commercial mondial », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Joanne Ou.

https://fr.theepochtimes.com/des-menaces-de-lambassade-de-chine-conduisent-a-la-mort-soudaine-dun-homme-politique-tcheque-selon-sa-femme-1360573.html

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Douze jours plus tard...

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L'ambassadeur de Chine en Israël retrouvé mort chez lui

Par Le Figaro avec AFP le 17/05/2020

Du Wei, 57 ans, était entré en fonction en février. Du Wei, l'ambassadeur de Chine en Israël est décédé

L'ambassadeur de Chine en Israël a été retrouvé mort dimanche 17 mai dans sa résidence en banlieue de Tel-Aviv, où la police a ouvert une enquête, ont annoncé des sources israéliennes.

Du Wei, 57 ans et entré en fonction en février, a été retrouvé mort dans sa résidence à Herzliya, ville huppée près de la métropole Tel-Aviv, a indiqué le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.

La police était sur place dimanche pour mener l'enquête, a précisé à l'AFP une source israélienne requérant l'anonymat et disant ne pas en savoir davantage à ce stade sur les causes possibles du décès du diplomate, dont la femme et le fils n'étaient pas en Israël avec lui.

Une enquête a été ouverte.

Selon des sources citées par le journal Haaretz, l'ambassadeur serait mort dans son sommeil d'un arrêt cardiaque. Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué qu'il ne ferait de commentaires que lorsqu'il serait en possession d'«informations solides».

Du Wei avait été ambassadeur en Ukraine avant de prendre ses fonctions en Israël, selon sa biographie sur le site de l'ambassade.

Son décès intervient quelques jours après la visite à Jérusalem du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo qui a récemment exhorté Israël, allié des Etats-Unis, à limiter les investissements chinois dans des secteurs stratégiques sur son sol, selon des informations de presse.

Les Etats-Unis ont accusé implicitement la Chine de camoufler des informations sur la pandémie de Covid-19, voire de chercher à pirater des recherches sur un vaccin.

https://www.lefigaro.fr/international/l-ambassadeur-de-chine-en-israel-retrouve-mort-chez-lui-20200517

Covid-19 : la CEDH juge la vaccination obligatoire «nécessaire dans une société démocratique»

La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), saisie par des parents d'enfants refusés par des écoles maternelles faute d'avoir été vaccinés en République tchèque, a estimé jeudi 8 avril que la vaccination obligatoire était «nécessaire dans une société démocratique», dans un arrêt de sa formation suprême, la Grande chambre.

«Cet arrêt vient conforter la possibilité d'une obligation vaccinale sous conditions dans l'actuelle épidémie de Covid-19», a commenté Nicolas Hervieu, juriste spécialiste de la CEDH. (...) Et la cour, poursuit-il, endosse «le principe de solidarité sociale qui peut justifier que l'on impose la vaccination à tous, même ceux qui se sentent moins menacés par la maladie, dès lors qu'il s'agit de protéger les personnes les plus vulnérables».

(...)

Lefigaro.fr

Nos remerciements à Victoria Valentini

Coronavirus : la Suisse ne veut pas “s’exposer dans le conflit concernant l’origine de la pandémie”

Origine de la pandémie: la Suisse joue la carte de la prudence

La Suisse ne veut pas s’exposer dans le conflit autour du rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’origine de la pandémie de coronavirus. Selon la «Neue Zürcher Zeitung», elle ne se ralliera pas aux Etats-Unis et à treize autres pays pour mettre en doute les conclusions de l’étude et demander une enquête supplémentaire.

La Suisse a décidé de ne pas se joindre à la déclaration commune de ces Etats, indique dans son édition de jeudi le quotidien alémanique, qui se fonde sur une réponse écrite du Département des Affaires étrangères. D’après ces lignes, la Suisse souhaite adopter une position indépendante au sujet de l’étude et se montrer prudente en ce qui concerne ce débat «politiquement sensible».

24heures.ch


Note : Par contre, ne vous inquiétez pas, la "Confédération" se montrera intraitable avec les Suisses lorsqu'il faudra rembourser tous les déficits provoqués par cette pandémie chinoise.

Rappels :

Covid-19 : la Chine refuse à l’OMS certaines données sur le nouveau coronavirus

Chine communiste : 220 milliards de masques chirurgicaux vendus à l’étranger grâce à son coronavirus

Coronavirus : “La pandémie aurait pu être évitée si la Chine n’avait pas tenté de dissimuler le virus.”

Suisse. Vaccin contre le coronavirus : en cas de problème, « à peu près personne ne sera responsable »

Coronavirus. Guy Parmelin: «À l’avenir, qui souhaite voyager devra être vacciné»

 

 

 

«I can’t breathe» : la Chine publie son rapport sur les violations des droits de l’homme aux USA

24 mars 2021
Récemment pointée du doigt et sanctionnée par plusieurs pays occidentaux et l'Union européenne, la Chine a elle aussi son avis sur les violations des droits de l'homme aux Etats-Unis.
Un sujet qui fait l'objet d'un rapport annuel. Affaire George Floyd, invasion du Capitole, gestion de la pandémie de Covid-19...
Dans un rapport annuel publié ce 24 mars par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires de l'Etat (gouvernement central chinois), Pékin se penche sur les violations des droits de l'homme commises aux Etats-Unis au cours de l'année écoulée.
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