Un premier pas vers une régulation du marché du cannabis

ATS

article complet: https://www.24heures.ch/un-premier-pas-vers-une-regulation-du-marche-du-cannabis-316450892824

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Effets à long terme du cannabis

Les effets à long terme du cannabis, en particulier sur la santé mentale, [...]. En 2019, il est établi que fumer du cannabis augmente très significativement le risque de psychose si la consommation est faite avant quinze ans, ou de façon très régulière, ou d'un cannabis d'une teneur de plus de 10 % de THC.

La consommation affecte notamment négativement l'attention, la mémoire et l'intelligence. Plus la consommation de cannabis est précoce plus les effets délétères sont importants. Un lien possible entre psychose et cannabis a été longtemps débattu. Des preuves médicales récentes montrent que l'utilisation de cannabis, en particulier chez les adolescents, entraîne une tendance plus élevée à des problèmes de santé mentale (psychose, schizophrénie, dépression, anxiété).

La consommation du cannabis à long terme entraîne de nombreux effets sur différents organes. Des modifications dans le cerveau en particulier de l'hippocampe ont été mesurées. La consommation du cannabis provoque une diminution des capacités sportives, une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque.

[...]

Les risques de cancer du poumons seraient similaires aux fumeurs de tabac.

La consommation de marijuana durant la gestation est associée à des troubles de la croissance du fœtus, des fausses couches et des déficits cognitifs chez le nouveau né ainsi qu'un risque accru d'autisme.

Enfin, la consommation de marijuana est liée à de nombreux accidents de la route.

La dépendance au cannabis serait comparativement aux autres drogues moins importante : 9 % des consommateurs seraient dépendants.

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article complet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Effets_%C3%A0_long_terme_du_cannabis

 

Les bienfaits du CANNABIS ? Le prétexte “thérapeutique” a bon dos !

Accidents de la route, cancers, dépendance accrue et risques de schizophrénie, découvrez les effets du #cannabis sur l'Homme.

Serge Lebigot, auteur du livre "Le dossier noir du cannabis" aux éditions Salvator est également président de l'association Parents contre la drogue.

#weed #marijuana SOURCES DES ILLUSTRATIONS : Dervaux, A., Laqueille, X., Bourdel, M. -C., LeBorgne, M. -H., Olié, J. -P., Lóo, H., & Krebs, M. -O. (2003). Cannabis et schizophrénie:

Données cliniques et socio-démographiques [Cannabis and schizophrenia: Demographic and clinical correlates].

L'Encéphale: Revue de psychiatrie clinique biologique et thérapeutique, 29(1), 11–17. Le Monde. (2012, 11 septembre). Cannabis chez les adolescents : le QI en fumée.

Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/sciences/artic... L’essentiel sur. . . les jeunes et le cannabis. (2020, 8 juin). Mildeca. https://www.drogues.gouv.fr/lessentie..., J. (2020, 27 novembre).

Cancer des testicules : pourquoi le cannabis augmente considérablement le risque.

Europe 1. https://www.europe1.fr/sante/cannabis.... OFDT. Risques, conséquences et effets liés aux usages du cannabis. https://www.ofdt.fr/BDD/publications/...
Price, C., Hemmingsson, T., Lewis, G., Zammit, S., & Allebeck, P. (2009).
Cannabis and suicide : longitudinal study. British Journal of Psychiatry, 195(6), 492‑497.
https://doi.org/10.1192/bjp.bp.109.06...

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Le cannabis à l'origine de la schizophrénie?

18/04/2010

Le professeur François Chast, président de l'Académie nationale de pharmacie, répond.

Les polémiques et les controverses n'ont plus lieu d'être: non seulement le cannabis n'est pas un «traitement» en cas de troubles psychiatriques, mais c'est justement le cannabis qui, dans 15 à 20 % des cas, sur ces personnes vulnérables, agit comme facteur déclenchant.

Le cannabis est bien lié à un développement accru des psychoses, dont la schizophrénie. La première relation claire entre cannabis et schizophrénie a été mise en évidence en Suède en 1988.

Une enquête qui a duré quinze ans, portant sur une population de plus de 45 000 jeunes conscrits de moins de 20 ans, a démontré qu'il y avait bien un lien entre consommation de cannabis et développement de la schizophrénie. Le risque a même été quantifié: il est multiplié par 6.

Effets délétères sur la santé mentale

En 2002, cette hypothèse a été confirmée: le diagnostic de schizophrénie et d'autres psychoses a été quantitativement associé à la consommation de cannabis: 50 «joints» multiplient par 6,7 le risque psychiatrique et la démonstration devient flagrante au-delà de 10 joints consommés avant l'âge de 18 ans.

En 2007, la démonstration est définitivement apportée après comparaison et analyse des résultats issus de près de 5.000 études. Il apparaît alors que le nombre de psychoses est augmenté d'environ 40% chez les consommateurs de cannabis, et que, le lien dépendant de la dose, cette augmentation peut être beaucoup plus importante chez les consommateurs les plus assidus.

Dès 1845, le psychiatre français Jacques-Joseph Moreau de Tours avait décrit les effets délétères du cannabis sur la santé mentale. Mais cantonné, à cette époque, à la consommation marginale de quelques-uns, le cannabis ne posait pas, comme depuis quelques années, une véritable question de santé publique.

Selon les enquêtes épidémiologiques, le cannabis est bien lié à la survenue de symptômes psychiatriques: anxiété, dépression, troubles de la mémoire, perte d'intérêt pour l'environnement familial, scolaire, affectif, mais aussi schizophrénie.

Une affection à part, qui représente un trouble majeur de la personnalité, une maladie grave qui touche 1 Français sur 100 et dont le traitement reste imparfait. Les schizophrènes présentent des symptômes psychotiques qui se manifestent, entre autres, par des hallucinations, des délires et des troubles de la pensée ou du comportement pouvant s'accompagner d'angoisses massives avec des conséquences imprévisibles.

Le risque de développer des troubles schizophréniques s'élève proportionnellement avec l'intensité de la consommation et surtout avec l'âge de la première prise. Lorsque la consommation de cannabis débute à 15 ans, le risque est plus élevé que lorsque celle-ci débute à 18 ans.

Il augmente de 40% chez les jeunes fumeurs de joints, par rapport à ceux qui n'en ont jamais fumé. Or, le cannabis est la drogue illicite la plus consommée par les jeunes. Sur l'ensemble des consommateurs réguliers, 20% des jeunes filles et 30% des jeunes gens de 17 ans déclarent avoir consommé du cannabis au cours du dernier mois.

Et, même si la schizophrénie a, bien sûr, d'autres causes que le seul cannabis, ce dernier est probablement à l'origine de 15% des cas diagnostiqués en France.

Il agit comme facteur déclenchant chez des patients d'autant plus fragiles qu'ils sont jeunes et forts consommateurs. Mais le cannabis n'a pas que des conséquences psychiatriques, il est aussi à l'origine d'autres risques connus et non moins graves, depuis les cancers (poumon, ORL, vessie, prostate), les troubles vasculaires (artérites) et de la reproduction, tant chez les femmes que chez les hommes, la fréquence des accidents sur la route, à la maison, au travail.

source: https://sante.lefigaro.fr/actualite/2010/04/18/10177-cannabis-lorigine-schizophrenie

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Après 60 ans, les Nations unies retirent le cannabis de la liste des stupéfiants les plus dangereux

[...] Cette décision historique a pour objet de faciliter le développement du cannabis thérapeutique [...]
article complet: https://www.heidi.news/sante/apres-60-ans-les-nations-unies-retirent-le-cannabis-de-la-liste-des-stupefiants-les-plus-dangereux
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Une commission des Nations Unies reclassifie le cannabis, qui reste toutefois toujours considéré comme nocif

En examinant une série de recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la marijuana et ses dérivés, la Commission des stupéfiants des Nations Unies (CND)  a décidé de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 - où il figurait aux côtés d'opioïdes mortels et addictifs spécifiques, y compris l'héroïne, reconnus comme ayant peu ou pas d'objectifs thérapeutiques.

Les 53 États membres de la CND, l'organe central de décision des Nations Unies sur les drogues , ont voté pour retirer le cannabis des listes de contrôle les plus strictes- où il a figuré pendant 59 ans - qui décourageaient même son utilisation à des fins médicales.

Avec un vote de 27 voix pour, 25 contre et une abstention, la CND a ouvert la voie à la reconnaissance du potentiel médicinal et thérapeutique de cette drogue, bien que son utilisation à des fins non médicales et non scientifiques reste illégale.

De plus, selon des informations parues dans la presse, la décision pourrait également conduire à des recherches scientifiques supplémentaires sur les propriétés médicinales de la plante.

Six recommandations de l'OMS

En janvier 2019, l'OMS a dévoilé six recommandations concernant l'inscription du cannabis dans les traités des Nations Unies sur le contrôle des drogues.

Alors que les propositions devaient à l'origine être votées lors de la session de mars 2019 de la CND, de nombreux pays avaient demandé plus de temps pour étudier les approbations et définir leurs positions, selon les informations dans la presse.

Le vote a ainsi suivi presque deux années de réflexion intensive et détaillée.

Parmi les nombreux points de l'OMS, l’Organisation a précisé que le cannabidiol (CBD) - un composé non toxique avec 2% ou moins de tétrahydrocannabinol (THC, la substance qui crée une dépendance) ne devrait pas être soumis à des contrôles internationaux.

Les États membres ont rejeté cette recommandation pour diverses raisons, y compris l'argument que le CBD n'est pas actuellement soumis à un contrôle international et qu'il n'est donc pas nécessaire d'agir.

Le CBD a joué un rôle de premier plan dans les thérapies de bien-être ces dernières années et a donné naissance à une industrie d'un milliard de dollars.

À l'heure actuelle, plus de 50 pays ont adopté des programmes relatifs au cannabis médicinal, tandis que le Canada, l'Uruguay et 15 États américains ont légalisé son usage récréatif, le Mexique et le Luxembourg ayant des discussions sur cette question.

Diverses prises de position

Après le vote, certains pays ont fait des déclarations sur leurs positions.

L'Équateur a soutenu toutes les recommandations de l'OMS et a demandé que la production, la vente et l'utilisation du cannabis disposent « d'un cadre réglementaire garantissant les bonnes pratiques, la qualité, l'innovation et le développement de la recherche ».

Entre-temps, les États-Unis ont voté pour retirer le cannabis du tableau IV de la Convention unique tout en le maintenant dans le tableau I, déclarant que cela est « conforme aux données scientifiques démontrant que, bien qu'un traitement sûr et efficace dérivé du cannabis ait été mis au point, le cannabis lui-même continue de présenter des risques importants pour la santé publique et devrait continuer à être contrôlé dans le cadre des conventions internationales sur le contrôle des drogues ».

Votant contre, le Chili a notamment fait valoir qu' « il existe une relation directe entre l'utilisation du cannabis et l'augmentation des risques de souffrir de dépression, de déficit cognitif, d'anxiété, de symptômes psychotiques, entre autres », tandis que le Japon a déclaré que l'utilisation non médicale de la plante « pourrait avoir des effets négatifs sur la santé et la société, en particulier chez les jeunes ».

https://news.un.org/fr/story/2020/12/1083712

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Qu'en est-il du cannabis médical en Suisse?

Genève – Père de famille passé à tabac pour un joint

(mpo) -Un quadragénaire a été tabassé à la Jonction après avoir été suivi par plusieurs personnes qui voulaient lui voler un pétard.

Le 8 février dernier en soirée, un père de famille achète un joint prêt à fumer pour soulager des douleurs. Il lui en coûte 5 fr. Peu après, il se fait aborder par trois personnes qui veulent s'approprier le bien juste payé. Il refuse, [...]

article complet:

France: Fumez de l’herbe, Tuez une Juive, Evitez un procès, Soyez relaché par la justice

Suisse : Les Jeunes vert’libéraux veulent libéraliser le cannabis pour sauver l’AVS

Les Jeunes vert'libéraux se mêlent au débat sur la Prévoyance vieillesse 2020 en parlant gros sous. «La réforme n'est pas tenable et elle manquera d'argent à partir de 2026», a estimé dans le Tages-Anzeiger le co-président Pascal Vuichard.

Il propose d'y remédier... en dépénalisant la consommation du cannabis. «Les revenus fiscaux générés par cette libéralisation permettraient d'assurer l'avenir de l'AVS jusqu'en 2030», a souligné Pascal Vuichard.

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Tribune de Genève

Médias. Journal 24 Heures sur la libéralisation du cannabis à Lausanne: “Dépasser nos peurs et suivre les experts”

Christian Hofer: Propos de Thierry Meyer rédacteur en chef, qui prétend "réfléchir" tout en utilisant des sophismes et en agitant "la peur", mantra que la gauche utilise dans le domaine de l'immigration pour nous faire accepter l'inacceptable. Ce jornaliste se garde d'ailleurs bien de dire que d'autres experts, les médecins en l'occurrence, déconseillent le cannabis: cette substance détériore le cerveau sur le long terme (paranoïa) sans parler des effets annexes: rythme alimentaire déréglé, passivité, problèmes de concentration au travail ou à l'école... Évidemment encore, le cannabis s'avère un excellent tremplin vers les drogues dures. Bref un article partisan, immature et partial. On n'en attendrait pas moins d'un consommateur de cette substance.

Quant à "son entrée dans les moeurs d'une partie non négligeable de la société", ce n'est pas parce qu'une masse d'ahuris en consomment qu'il faut l'accepter. Il serait bien plus adéquat d'expulser ces dealers vers leurs pays d'origine, chose que la gauche ne fera jamais puisque symboles d'un multiculturalisme qu'elle déifie... surtout lorsque cela se fait au détriment des autres! Bien évidemment encore, ces dealers ne vont pas "disparaître" comme par magie mais vont se spécialiser sur l'échelon supérieur, c'est-à-dire la cocaïne et l'héroïne, en attendant qu'un autre "intellectuel" déclare qu'il faut libéraliser totalement les drogues. En effet, pourquoi s'arrêter en si bon chemin Monsieur Meyer?

Enfin, on constate toute la superficialité de ces gens qui passent leur temps à nous imposer leurs valeurs alors qu'ils ne militent que pour leur petit confort bien égoïste. Comme si la fumette était le souci principal d'une population qui peine à joindre les deux bouts dans un monde de plus en plus violent. Outre son narcissisme, cet article est un révélateur de toute l'arrogance de l'univers bien-pensant et de son monde superficiel dont les préoccupations n'ont plus rien à voir avec celles de la population.

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Voilà pour l’aspect épidermique. Dépassons-le et réfléchissons un peu. Les chiffres ont un avantage sur l’idéologie: aujourd’hui, ils nous montrent que le cannabis est entré dans les mœurs d’une partie non négligeable de notre société, et que sa consommation, si elle est formellement interdite, n’est pour ainsi dire plus prohibée.

Les experts en addiction ne cessent de l’affirmer, c’est le deal qui pose problème. Ses trafics, ses canaux, ses dangers, sa violence. Le statu quo est un aveu d’échec. Le rompre ne signifiera pas une augmentation de la consommation, assurent-ils.

Que tenter alors? Le pari, prudent, des autorités lausannoises est d’imaginer une vente contrôlée du cannabis, sous une forme qui reste à définir. Pour dégoupiller l’arme des trafiquants, et mieux traiter les addictions sévères.

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Berne teste la légalisation du Cannabis: Genève et Zurich veulent aussi participer

Projet soutenu par Franziska Teuscher, des Verts.

La Ville de Berne veut franchir un pas en matière de légalisation du cannabis. Les pharmacies pourraient ainsi être autorisées à vendre, à titre expérimental, cette substance à un groupe de consommateurs.

Plusieurs villes de Suisse, notamment Genève, Bienne ou Zurich, ont également manifesté leur intérêt à participer à un projet destiné à légaliser la vente de cannabis. A Berne, le Conseil de ville s'était prononcé en mars 2015 en faveur d'une participation à cette expérience.

Le dernier mot revient à la Confédération qui doit édicter une autorisation pour mener ce projet pilote. La loi fédérale sur les stupéfiants interdit en effet en principe la consommation de cannabis en Suisse.

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