Albert Coroz: Ce voyage virtuel a nécessité quatre mois de préparations. Nous payons annuellement Madame Sommaruga – environ un demi-million – pour ce genre d'amusement.
Sommaruga: [...] Nous avons choisi la Californie pour ce voyage virtuel en raison de sa démocratie directe, de l’importance qu’elle accorde à l’innovation et de nombreuses similitudes dans le domaine climatique.[...]
Ces prétendues similitudes de notre ministre de l'environnement, relèvent-elles de la myopie des socialistes qui les empêchent d'appréhender toute réalité brute, sans filtre idéologique, ou bien s'agit-il d'une proximité des Démocrates américains avec les Socialistes suisses juste avant la votation capitale sur la loi CO2 ?
Rappelons-nous ce que la Californie peut réellement apprendre au monde entier: Les socialistes ont, avec leur idéologie mortifère, détruit en quelques décennies cet État, jadis une vitrine des USA:
La Californie, détruite en quelques décennies après être devenue socialiste (6:59)
La Californie, détruite en quelques décennies après être devenue socialiste (6:59), 14.06.2021 -La Californie brûle : l’effondrement de l’« État doré »
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Swissinfo: Simonetta Sommaruga vient d’effectuer sa toute première visite diplomatique virtuelle. Dans une interview accordée à SWI swissinfo.ch, la ministre suisse de l’Environnement explique comment la numérisation changera la diplomatie. Elle revient également sur le récent refus de la Loi sur le CO2 dans les urnes.
SWI swissinfo.ch: Vous avez effectué votre première rencontre de travail numérique, afin de tester le concept de visites respectueuses du climat. Quelle a été votre impression?
Simonetta Sommaruga: Je suis enthousiaste! J’étais dans un parc national en Californie et j’avais le sentiment d’être sur place. Un voyage virtuel permet d’économiser beaucoup de temps et de CO2. Le potentiel est grand.
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C’est en fait l’objectif du Conseil fédéral de positionner et de renforcer la Genève internationale en matière de diplomatie numérique.
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Lors de votre rencontre virtuelle, vous avez parlé changement climatique avec le pionnier de la protection du climat en Californie, et ce très peu de temps après le refus par le peuple suisse de la Loi sur le CO2. En avez-vous discuté?
J’ai moi-même parlé du sujet. [...]
Mes interlocuteurs en Californie sont convaincus qu’il faut parfois plusieurs essais. C’est une expérience que nous avons aussi faite en Suisse.
Avez-vous reçu des réactions d’autres pays après ce vote négatif? Y a-t-il des doutes sur la capacité de la Suisse à atteindre ses objectifs climatiques?
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Votre collègue le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a récemment évoqué une possible participation de la Suisse au Green Deal européen, ce qui était en fait votre idée.
(rires) J’ai en effet évoqué cette idée il y a un peu plus d’un an, en tant que présidente de la Confédération, lors de ma première rencontre avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
L’idée n’est pas que la Suisse participe financièrement. Le Green Deal n’est pas avant tout un projet financier, mais il est destiné à renforcer la décarbonisation et la protection du climat dans l’Union européenne.[...] Maintenant que mon collègue Ignazio Cassis a également déclaré publiquement son soutien à cette idée, nous sommes déjà deux au Conseil fédéral – et c’est très bien.
La place financière suisse n’est pas encore alignée sur les objectifs climatiques de Paris. L’UE est plus avancée à cet égard. S’agit-il d’un simple greenwashing ou la Suisse doit-elle également s’engager sur cette voie?
Le greenwashing n’apporte absolument rien au climat. La Suisse est ambitieuse. Le Conseil fédéral souhaite qu’elle devienne le site leader d’une place financière durable.
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Quelle est l’importance, pour la politique étrangère de la Suisse, de relations diplomatiques avec des États fédéraux de différents pays?
[...] Nous avons choisi la Californie pour ce voyage virtuel en raison de sa démocratie directe, de l’importance qu’elle accorde à l’innovation et de nombreuses similitudes dans le domaine climatique.[...]
Durant votre voyage, avez-vous vu des mesures de lutte contre le changement climatique qui, selon vous, pourraient également fonctionner en Suisse?
Oui. La Californie est en train de convertir l’ensemble de son système énergétique en passant des énergies fossiles aux énergies renouvelables. La Suisse fait de même. Nous visons toutes deux la neutralité climatique; la Suisse d’ici 2050 et la Californie d’ici 2045. [...]
Et qu’est-ce que la Californie peut apprendre de la Suisse?
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article complet:https://www.swissinfo.ch/fre/-la-californie-peut-nous-apprendre-comment-rallier-la-population-%C3%A0-la-cause-du-climat-/46735678
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Le Temps 31 mars 2010 - Jean-Daniel Delley, rédacteur au site «Domaine Public», explique que le «Golden State» est aujourd’hui au bord de la faillite en raison de son application déséquilibrée des droits populaires
[...] Pour sortir du cul-de-sac démocratique dans lequel ils se sont fourvoyés, les Californiens devraient revenir en Suisse pour y étudier avec plus de soin les droits populaires. [...]