Burkina Faso. Au moins 50 morts dans des attaques islamistes : Aucune manifestation de la communauté noire?

Des massacres attribués aux groupes jihadistes ont fait au moins 50 morts vendredi et samedi au Burkina Faso : une trentaine de personnes ont été tuées lors de l'attaque d'un marché dans l'Est et au moins 25 dans des attaques de deux convois dans le Nord.

 

 

"Ils (les assaillants) ont fait irruption dans le marché sur des motos et ont commencé à tirer, surtout sur les gens qui tentaient de fuir" a affirmé dimanche à l'AFP un habitant, chiffrant le bilan à une "trentaine de morts""Un groupe (d'assaillants) a procédé à des fouilles de ceux qui étaient restés sur place tandis qu’un autre groupe a poursuivi ceux qui ont fui", a-t-il poursuivi.

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Tv5monde.com

 

Burkina Faso : attaque contre une église, au moins deux fidèles tués

Lu aujourd’hui sur le site burkinabé Afrik Genie. Il s’agit de l’église de la paroisse Saint-Jean-Paul-II (diocèse de Fada N’Gourma)

La campagne de terreur lancée contre les chrétiens continue au Burkina Faso. Ce  dimanche 9 février 2020, une église a été attaquée pendant le culte à Nagnoundougou dans la commune de Matiakoali, province du Gourma, Région de l’Est. L’attaque aurait été perpétrée par 5 individus armés de AK-47. Le Bilan provisoire non encore officiel fait état de 2 fidèles tués et le bâtiment criblé de balles.

Source : Afrik Geni (Burkina Faso), 10 février 2020 (merci V. B. pour ce signalement)

Via Christianophobie.fr


Rappel :

Burkina Faso : au moins trente-neuf chrétiens assassinés par des djihadistes

Burkina Faso : Un car de collégiens rentrant des vacances de Noël saute sur une bombe, 14 morts

Quatorze civils, essentiellement des collégiens, ont été tués samedi dans une attaque dans le nord du Burkina Faso, onze jours après la tuerie d'Arbinda, qui avait plongé le pays dans le deuil à Noël.

Selon des sources sécuritaires, un car transportant principalement des collégiens rentrant de leurs vacances de Noël a sauté sur un engin explosif sur une route du nord-ouest du Burkina, près de la frontière malienne.

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20Min.ch

Burkina Faso : Une attaque djihadiste fait 35 victimes, surtout des femmes

Un article a déjà été publié ici sur ce sujet.

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Trente-cinq civils, dont 31 femmes, ont été tués mardi dans une attaque djihadiste à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, une des plus meurtrières de l'histoire de ce pays sahélien, qui a décrété 48 heures de deuil national.

C'est le président burkinabè Roch Kaboré en personne, à qui a souvent été reproché son manque de poigne face aux groupes djihadistes, qui a annoncé sur Twitter le macabre bilan de cette "attaque barbare".

Quatre soldats et trois gendarmes ont également péri, et "80 terroristes ont été neutralisés" (tués), selon le président et l'état-major des armées burkinabè, qui avait annoncé l'attaque plus tôt dans un communiqué.

Mardi matin, "un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d'Arbinda", dans la province du Soum, selon l'état-major des armées. L'attaque, d'une "rare intensité", a duré "plusieurs heures".

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RTS

Burkina Faso : 14 chrétiens morts dont de nombreux enfants lors d’une attaque djihadiste contre un temple protestant

Quatorze fidèles d’une petite église protestante, dont des enfants, ont été tués le 1er décembre 2019 lors d'une attaque à Hantoukoura, dans l'est du Burkina Faso, à la frontière avec le Niger. Une région qui a enregistré plusieurs attaques jihadistes ces derniers mois contre des lieux de culte. Cette attaque, qui a également fait de nombreux blessés, a été perpétrée par une "dizaine d'individus lourdement armés" arrivés à moto, qui "ont exécuté froidement les fidèles, dont le pasteur de l'église et des enfants", a précisé une source sécuritaire.

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"Nous n'avons pas toutes les informations, mais le peu qu'on peut dire c'est qu'il s'agit d'une petite église, une église naissante qui n'avait pas plus de 20 membres. Ceux qui ont été froidement abattus, ce sont des enfants de 10, 12, 14 ans. Les femmes ont été épargnées", a déclaré le pasteur Henri Yé, président de la Fédération des Eglises et missions évangéliques.

Les églises systématiquement visées par les jihadistes

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Francetvinfo.fr

 

Au Burkina Faso, les Chrétiens « Luttent pour Leur Survie »

Uzay Bulut, 23 octobre 2019

  • « Au milieu de la nuit, vous devez vous lever et aller écouter les prêches. Aucune critique n'est tolérée. Les femmes doivent se couvrir la tête. On ne parle pas de cigarettes, d'alcool ou de musique, ni de fêtes ... Si vous fumez, la première fois, ils vous disent de ne pas le faire. La troisième fois, ils vous tuent. » - Un habitant du Burkina Faso, rapporté par Lindy Lowry, Open Doors, 20 juin 2019.
  • « Ils ont interdit la prostitution dans les mines [d'or] - ils leur ont tranché la gorge. Ils assassinent quelqu'un environ une fois par mois, et ceux qui meurent ont toujours été prévenus. Sauf les prostituées. Ils ne les préviennent pas eux. Ils les tuent. » - Un habitant du Burkina Faso, rapporté par Lindy Lowry, Open Doors, 20 juin 2019.
  • La terreur que font régner des groupes armés tels Al-Qaïda au Maghreb islamique, Al-Mourabitoun, Ansar al-Dine, Ansar-ul-Islam lil-Ichad wal Jihad, Boko Haram, l'État islamique du Grand Sahara et le Front de libération de Macina - a poussé plus de 135 000 habitants du Burkina Faso à l'exode ; les deux tiers ont quitté leur domicile cette année. La violence a également entraîné la fermeture de nombreuses écoles.
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article complet:

Burkina Faso : neuf chrétiens tués par des islamistes

Neuf chrétiens dont cinq d’une même famille, qui habitaient les villages de Pissele et Boulkiba, au nord du Burkina Faso, ont été tués par des islamistes le 23 septembre dernier.

Ces deux attaques font partie des quatre qui ont été commises en l’espace d’une semaine dans le district de Bourzanga. Au total, sept attaques antichrétiennes ont été enregistrées dans cette zone depuis avril de cette année. Cette violence endémique a poussé au moins 19 000 personnes à fuir pour trouver refuge à Koungoussi, capitale de la province de Bam.

Source : Barnabas Fund, 1er octobre 2019.

Via Christianophobie.fr

Burkina Faso : Les islamistes forcent les chrétiens à se convertir à l’islam et profanent les symboles religieux chrétiens

« Ce qui s’est passé dans le nord de l’Irak en 2014, se produit dans certaines régions du Burkina Faso », avertit le directeur de l’AED Italie. Une simple recherche sur le site de l’Observatoire avec “Burkina Faso” comme clé, montre une montée constante et inquiétante de la violence islamique contre les chrétiens. Nous l’avons signalé maintes fois : outre le Burkina Faso, c’est le Sahel tout entier qui est devenu le nouveau terrain de manœuvre des groupes musulmans djihadistes – nous en avons traité dans le n° 6 (juillet 2019) de notre mensuel Chrétiens Persécutés, que nous vous enverrons gracieusement sur demande ici. Tout récemment, c’est Mgr Pierre Claver Malgo, évêque de Fada N’gourma, le plus vaste diocèse catholique du Burkina Faso, qui alerte l’opinion publique internationale et les chrétiens en particulier. Le rouleau compresseur islamiste est en marche…

«Mon diocèse est le plus grand du pays et se trouve dans l’une des zones les plus touchées par les attentats», explique d’abord Mgr Malgo. « La violence a provoqué un très grand nombre de personnes déplacées dont nous nous occupons. Pour le moment, nous les avons logés dans les salles de classe des écoles, même si cela signifie que nous ne pouvons pas commencer l’année scolaire », poursuit-il.

 

Au sujet de la montée dramatique du fondamentalisme islamique observée ces dernières années au Burkina Faso, l’évêque ne peut expliquer « la raison d’une telle évolution. Nous avons l’impression qu’il s’agit de plusieurs groupes opérant dans la même région, avance-t-il. Mais il est clair que tous ont un plan: occuper l’intégralité de la région du Sahel ». Mgr Malgo note que la violence n’a pas affecté uniquement la communauté chrétienne. Lorsque les fidèles sont attaqués, ajoute-t-il, « on leur demande toujours de se convertir à l’Islam et d’abandonner leur foi. Sans parler de la destruction et de la profanation des symboles religieux chrétiens ».

 

C’est le cas dans le nord du pays, par exemple dans les villages de Hitté et Rounga. Récemment attaqués par les fondamentalistes, les chrétiens y ont été forcés à se convertir ou à quitter leur maison. Près de 2 000 personnes auraient ainsi pris la fuite. Les violences antichrétiennes visent aussi les prêtres et les pasteurs, enlevés et souvent tués. Mgr Malgo explique que le pays a « plus que jamais besoin des ministres de Dieu pour soutenir nos fidèles forcés à affronter ces épreuves difficiles. Mais malheureusement, il n’y en a pas assez, se désole-t-il. Dans mon diocèse, nous avons réussi à construire un presbytère pour ouvrir une nouvelle paroisse. Les chrétiens attendent, mais malheureusement je n’ai pas de prêtres à envoyé r»« Dans cette situation de grande souffrance que vivent mes fidèles, votre soutien est plus important que jamais, surtout dans la formation de nouveaux pasteurs », explique-t-il à la branche italienne de l’Aide à l’Église en Détresse.

 

L’association soutient effectivement la présence chrétienne là où les djihadistes tentent de la supprimer. Elle a lancé une campagne pour la formation et le soutien des 16 étudiants du séminaire Fada N’gourma. « De nouveaux prêtres sont indispensables pour que l’Église locale donne force et espoir aux courageuses communautés de fidèles menacées par l’avancée de l’extrémisme islamique, explique Alessandro Monteduro, directeur de l’AED Italie. Dans le silence général, ce qui s’est passé dans le nord de l’Irak en 2014 se produit dans certaines régions du Burkina Faso. Ceux qui pensent que le fondamentalisme a pris fin avec la défaite de l’État islamique en Irak et en Syrie ont tort. L’État islamique n’est pas mort », s’inquiète-t-il.

Source : Vatican News, 20 septembre 2019.

Via Christianophobie.fr

Le Burkina Faso frappé par une attaque terroriste. Au moins 18 morts. Les islamistes fortement soupçonnés.

Une "attaque terroriste" a été menée dans la nuit de dimanche à lundi par des jihadistes présumés contre un restaurant à Ouagadougou. Le bilan provisoire est d'au moins 18 morts et une dizaine de blessés, selon le gouvernement burkinabè.

Dix-huit personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées dans l'attaque d'un restaurant dans le centre de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso par des jihadistes présumés, a annoncé lundi matin le ministre de la Communication du Burkina Faso, Rémi Dandjinou.

"Aux environs de 21 heures, une attaque terroriste a touché le restaurant Istanbul sur l'avenue Kwame Nkrumah à Ouagadougou", a déclaré le gouvernement dans un communiqué. Les forces spéciales ont lancé l'assaut contre les assaillants retranchés alors que plusieurs personnes étaient retenues prisonnières à l'intérieur du restaurant, a précisé le ministre par la suite à la télévision nationale.

L'opération des forces de sécurité était terminée sur le site en début de matinée, et au moins deux assaillants ont été tués, a finalement précisé Rémi Dandjinou. Des opérations "de quadrillage, de vérification des maisons avoisinantes" se poursuivaient a précisé le ministre lors d'un point presse, en avançant la "neutralisation de deux terroristes".

"Trois hommes sont arrivés à bord d'un véhicule 4x4 vers 21 h 30, sont descendus du véhicule et ont ouvert le feu sur les clients assis sur la terrasse" de ce restaurant fréquenté par une clientèle expatriée, a indiqué un serveur du restaurant s'exprimant sous couvert d'anonymat. Vers 3 h (locales et GMT), les tirs ont cessé, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon un officier de l'armée s'exprimant sous couvert d'anonymat, il y avait "des otages retenus au premier et au deuxième étages du bâtiment de deux étages" qui abrite le restaurant se trouvant au rez-de-chaussée.

Source

Les Africains entre eux ne sont pas tendres

Burkina: près de 200 migrants illégaux rapatriés du Gabon

Ouagadougou - Près de 200 migrants burkinabè ont été rapatriés samedi du Gabon où ils tentaient de s’installer illégalement, a constaté dimanche un correspondant de l’AFP à Ouagadougou.

Ces migrants qui sont arrivés à bord de trois cars, ont été accueillis par les autorités burkinabè avec à leur tête la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Nicole Angéline Zan.

"Nous avons été arrêtés à bord d’une pirogue par des policiers (garde-côtes) gabonais. On nous a gardés pendant plusieurs jours avant de nous expulser au Nigeria à Kalabar et de là-bas, nous sommes venus au Bénin où notre consulat nous a pris en charge", a raconté à l’AFP un jeune migrant, Arzouma Moulga, 25 ans.

"Nous sommes contents de vous retrouver. Nous sommes fiers que vous soyez revenus à la maison", a déclaré Mme Zan devant des visages émaciés et fatigués.

Ces migrants illégaux âgés de 12 à 53 ans viennent principalement des régions Nord et Est du pays, a indiqué le secrétaire permanent du Comité national de secours d’urgence, Boubacar Milougou, précisant qu’ils seront "rapatriés volontairement" dans leurs villages.

"Nous leur donnerons des kits constitués de matériel de couchage, d’habillement parce qu’ils ont tout perdu lors de leur interpellation et un peu d’argent pour les aider à s’installer", a-t-il poursuivi.

Les expulsions de migrants illégaux originaires d’Afrique de l’ouest hors des pays d’Afrique centrale majoritairement producteurs de pétrole sont récurrentes. Le Burkina Faso, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest dispose d’une main d’oeuvre non qualifiée qui migre dans les pays africains.

Source

 

Merci à Pierre Kientega