Le 14 mars 2018 une jeune femme médecin de 26 ans était assassinée à son domicile boulevard Carl-Vogt à Genève, juste à côté de l’entrée d’Uni-Mail, en plein centre-ville. Les charges retenues font froid dans le dos, le meurtrier a pénétré dans l'appartement de la jeune femme, l’a séquestrée, battue, violée, puis tuée, avant de profaner sa dépouille. Le meurtrier, un SDF finlandais, n’a répondu à aucune question du Tribunal, et pour cause, l’homme n’a été reconnu que partiellement responsable, il n’a pas toute sa tête. Il vient d’être condamné à 7 ans de prison et à l’internement. Mais le procès de tous les responsables de cette affaire n’aura jamais lieu.
Ces responsables ce sont ceux qui disent que de telles horreurs malheureusement parfois arrivent, qu’elles peuvent se produire n’importe où. Ce procès qui n’aura pas lieu c’est celui de tous ces gens qui profèrent de telles insanités, c’est le procès de ces autorités genevoises tant cantonales que municipales qui n’appliquent plus toutes nos lois territoriales et pratiquent le sans-frontiérisme et qui soutiennent ouvertement ou indirectement l’idéologie « No Border ».
Si vous ne voyez-pas le lien entre cet odieux assassinat par un SDF finlandais et le sans-frontiérisme des autorités genevoises c’est que décidément vos connaissances en matière de sécurité ont besoin d’être complétées. Les lois territoriales ont des buts et ne sont pas mises en place par hasard. Dans le cours ordinaire des choses et selon l’expérience de la vie, lorsqu’on n’applique plus ni complètement ni entièrement les lois destinées à assurer la sécurité d’un territoire il devient fatal que de telles choses arrivent. Si les autorités avaient appliqué correctement toutes nos lois, cet individu aurait été immédiatement contrôlé, identifié, et reconduit vers son pays pour qu’il le prenne en charge. Au lieu de cela, la belle et bonne république du canton de Genève ne contrôle plus véritablement ni complètement ses frontières, ni les personnes qui résident sur son territoire, parce que parait-il selon l’idéologie « No Border » cela serait désormais contraire aux droits humains. On en voit le résultat. Pour s’offrir une facile et superficielle bonne conscience, au demeurant très puérile, ces gens sont désormais prêts à toutes les lâchetés, comme celle de ne pas avoir le courage de regarder la vérité en face.
Notre code pénal réprime ce que l’on nomme les délits de mise en danger, dans lesquels il punit ceux qui créent ou accroissent un danger et ne prennent pas toutes les mesures de sécurité et de prévention pour que ce danger ne puisse survenir et toucher autrui. Ces délits sont souvent associés à une responsabilité particulière de ceux que l’on nomme alors garants ou gardiens, tel le parent vis-à-vis de son enfant ou le guide dans une cordée de haute montagne, le médecin vis-à-vis de son patient, le chef d’entreprise. Or, dans notre société, l’Etat et ceux qui sont à sa tête ont le devoir d’assurer notre sécurité. Mais à Genève ceux qui sont censés en être les garants font exactement l’inverse, ils violent les lois qui assurent notre protection.
Alors que nous avons des lois fédérales destinées à contrôler ceux qui se trouvent ou entrent sur notre territoire, les autorités genevoises n’appliquent plus entièrement ces lois élémentaires de sécurité, et ce en toute illégalité. Si nos lois pénales étaient bien faites ces politiciens et politiciennes qui n’appliquent plus les lois censées nous protéger devraient donc se retrouver eux aussi devant un Tribunal criminel. Qui viole les lois et accroit le danger ne peut prétendre n’avoir aucune responsabilité lorsque le danger se réalise.
Bien évidemment, ces autorités dénient que ces lois destinées à nous protéger ne soient pas appliquées, mais nous commençons à être habitués à cette sinistre farce qui tient lieu de politique et dans laquelle ils mettent de tout un peu (comme avec la politique covid) un peu de rouge, du bleu, du vert, et mixent le tout, coupent la poire en deux, puis expliquent après grâce à une presse complaisante qu’ils font tous très bien leur travail et qu’ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient. Mais ça ce n’est pas la réalité.
En matière d’administration du territoire à Genève la réalité c’est la pratique d’un double standard, où l’on trouve l’application des lois par les juges telle qu’elle doit l’être mais à côté du laxisme le plus complet des autorités politiques, et c’est bien ça le problème. Si l’administration territoriale et le contrôle aux frontières étaient complètement et correctement appliqués il n’y aurait pas à Genève 5'000 appartements au minimum occupés par des illégaux.
Une loi territoriale n’a d’efficacité que si elle est intégralement et complètement appliquée, autrement elle ne sert à rien. Attraper des illégaux et les renvoyer pendant qu’on en en laisse d’autres s’installer n’a strictement aucun sens en termes de sécurité. C’est comme ouvrir un cinéma à deux entrées dans lequel vous contrôlez strictement les spectateurs à une porte pendant que vous laissez entrer tout le monde par l’autre. Cela n’a aucun sens. Et plus personne à Genève n’est dupe de cette comédie. A Genève, à peine le confinement covid levé on a pu constater que les rues étaient déjà en train de se remplir de voitures venant de toute la France et que les SDF dans certains endroits déjà les uns sur les autres en étaient déjà (sic) à se disputer le territoire, ce sont là les indices d’une absence de contrôle territorial par l’Etat qui ne trompent pas, l’indice d’un flux migratoire incessant et non maîtrisé que les autorités s’obstinent à ne pas vouloir contrôler.
En réalité plus personne n’est dupe du déni constant de nos autorités en matière de sécurité dans notre pays. Bien évidemment, comme d’habitude, on trouvera des spécialistes pour nous répondre que nous sommes victimes d’un « sentiment » d’insécurité et que nous nous faisons des idées. Que nous faisons des généralisations qui n’ont pas lieu d’être. Sauf que dans l’assassinat de cette jeune femme il y a maintenant quelque chose de très différent, un élément désormais nouveau et très concret dont ces spécialistes ne parlent pas, ou plus effrayant, dont ils n’ont même pas encore pris conscience.
Cet assassinat par un SDF finlandais présente la caractéristiques très spéciale et nouvelle d’être un meurtre de passage. Dans les territoires bien sécurisés, il n’y a jamais de meurtres par des gens de passage, cela n’existe pas, comme cela n’existait pas auparavant en Suisse.
Et si vous pensez que l’on monte cette affaire en épingle, détrompez-vous. Alors que ce SDF finlandais vient juste d’être condamné un autre procès va s’ouvrir devant le Tribunal criminel du canton, et précisément pour un autre meurtre de passage, commis par un autre citoyen européen, un ressortissant roumain dont il a fallu requérir l’extradition en Hongrie, une ordure qui, aussi en mars 2018, s’est introduite de force avec deux congénères chez un homme de 61 ans pour le voler, qui l’ont battu et bâillonné, pour finir par lui ôter la vie en l’étouffant avec un coussin [1]. Quelle est belle la Genève des droits humains et de l’idéologie No Border qui ouvre toute grande la porte à tout le monde et qui en toute illégalité n’applique plus les lois territoriales destinées à nous protéger.
Après le meurtre djihadiste que l’on a pu voir sur la Riviera vaudoise, après les attaques de Lugano, maintenant les meurtres de passage. Et alors il faut quand même rappeler que pour beaucoup d’entre nous nous sommes nés dans un monde où cela n’existait pas, dans une Suisse où cela n’aurait jamais pu exister, ces notions mêmes de meurtres djihadistes et de meurtres de passage y étaient alors totalement inconnus. Et alors dites-nous donc ce qui a changé ? Oui, dites-nous ce qui a changé ?
Pour ma part, comme la plupart d’entre vous, j’avais reçu de mon père, et de son père avant lui, de ma mère et de sa mère avant elle, et ainsi de générations en générations au travers de nos familles, la chance de vivre dans un des pays les plus paisibles du monde, des plus sûrs, certes pas parfait mais qui faisait en matière de sécurité l’envie du monde entier, un pays dans lequel nos familles pouvaient s’épanouir et grandir en liberté à l’abri des horreurs du monde. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Alors dites-moi ce qui a changé ? Dans le pays où je suis né il n’y avait ni meurtres djihadistes ni meurtres de passages. Et ce ne sont pas mes votes ni mes choix politiques qui ont transformé cette situation. Ce sont alors les votes et les choix politiques de qui ? Qui l’ont transformé ? Bêtement je pensais que j’avais au moins le devoir politique de transmettre à mes enfants ce pays sûr que nous avions reçu de nos parents. Ce ne sera pas le cas, alors dites-moi pourquoi ? La faute à qui ?
Ce procès qui n’aura jamais lieu, et certainement pas à Genève, c’est celui de ces élu.e.s politiques qui en nous méprisant violent désormais nos lois territoriales au vu et au su de tous, et empêchent que le contrôle social et administratif puisse s’exercer sur l’entier de la population résidante, qui violent les lois destinées à nous protéger. Ce procès qui n’aura jamais lieu c’est celui de tous ceux dans le peuple qui les soutiennent et leurs donnent leurs voix aux élections. Vous savez qui ils et elles sont, ils et elles sont juste là sous vos yeux.
Tous ceux qui n’exigent pas une application complète et immédiate de toutes nos lois territoriales font ici exactement partie du problème. Ils sont eux aussi responsables de ces vies qui ont été assassinées.
Michel Piccand
P.S.
Le procès dont il est question dans cet article et qui n’aura jamais lieu pourrait-il se développer sous une autre forme ? Parce que nous voyons quand même que nous sommes face à une décadence incroyable de la politique dans notre pays, où après le refus par ces partis d’appliquer notre vote du 9 février 2014 sur l’immigration et la libre-circulation, ils violent désormais sans aucuns scrupules nos lois territoriales et administratives censées garantir notre sécurité et nous protéger. Et il faut maintenant que cela s’arrête. Ces gens doivent être remis à leur place, notre société ne leur appartient pas.
Le problème dans notre pays c’est que nous ne pouvons pas poursuivre ces gens lorsqu’ils violent nos lois et refusent de les appliquer. Et c’est cela que nous devons changer.
Un livre sera vraisemblablement publié dans le courant de l’année. Il démontre faits et preuves à l’appui l’incroyable dégradation politique que nous sommes en train de vivre et pourquoi une réforme et un renforcement de notre Constitution sont désormais plus que jamais nécessaires. Nous ne pouvons plus laisser des partis politiques minoritaires confisquer notre démocratie et notre pays et faire comme si la chose publique, la Res Publica dans son sens originel, leur appartenait désormais. Nous devons maintenant étendre notre contrôle sur ces politiciens qui se croient tout permis et nous donner les moyens de les sanctionner et de les poursuivre lorsqu’ils violent nos propres lois, il faut mettre en place les moyens constitutionnels de le faire. C’est aujourd’hui et maintenant. Nous devons reprendre le contrôle.
Je refuse catégoriquement que les vies de certains d’entre nous soient détruites et volées comme celles de cette jeune femme et de cet homme assassinés par des meurtriers de passages ou sur la Riviera par des assassins jihadistes. Je refuse de vivre dans une société où des vies humaines sont sacrifiées de temps à autre comme dommage collatéral sur l’autel de projets politiques qui ne sont pas les miens.
Notre droit à la sécurité et à la vie est absolu, il faut combattre avec la plus extrême fermeté ceux qui violent nos lois.
Très concrètement la violation de notre loi territoriale se manifeste par exemple par l’inapplication par les autorités de l’article 16 de notre Loi sur les étrangers et l’intégration (LEI 142.20). Nous savons que l’immigration illégale n’est possible dans notre pays que par le biais de la sous-location par des locataires privés qui ne déclarent pas ces migrants, contrairement à ce qu’exige la loi. A Genève on peut estimer qu’au moins 5'000 logements sont ainsi soustraits du marché légal et les autorités laissent faire alors qu’elles sont parfaitement au courant. De même dans le canton de Vaud où le rapport n. 33 de la Cour des Comptes a identifié qu’environ 55'000 logements, soit 14.4 % du parc immobilier, n’avait fait l’objet d’aucune annonce des locataires auprès du contrôle de l’habitant. C’est tout simplement énorme et catastrophique.
Ce sont ici des indicateurs clairs d’une progression de la désorganisation sociale et d’une perte de maîtrise du territoire et de l’identité de la population résidante dans notre pays, des indicateurs qui peuvent être sociologiquement corrélés à l’augmentation de la criminalité et de la violence. Et cela dure depuis au moins deux décennies.
Les tableaux qui suivent parlent d’eux-mêmes. Augmentation de la population genevoise 1984-2019, + 36 %.
Augmentation moyenne des condamnations pour infractions violentes, + 524 %.
(1984-1987) Moy. 127 par année, (2016-2019) Moy. 792 par année.
Augmentation moyenne des condamnations pour meurtres et tentatives de meurtres, + 250 %.
(1984-1987) Moy. 4 par année, (2016-2019) Moy. 14 par année.
Augmentation moyenne des condamnations pour lésions corporelles graves, + 467 %.
(1984-1987) Moy. 3 par année, (2016-2019) Moy. 17 par année.
Avec une différence très nette entre avant et après l’ouverture des frontières et l’introduction de la libre-circulation à la migration européenne, avec une différence très nette entre avant et après la mise en pratique des idéologies sans-frontiéristes.
[1]
https://justice.ge.ch/fr/actualites/renvoi-en-jugement-dun-prevenu-accuse-dassassinat