C’était devenu un secret de polichinelle : des centaines d’islamistes, présents en France ou déjà partis faire le djihad en Syrie ou Irak, touchent ou ont touché des aides sociales en provenance de la Caisse Nationale des Allocations Familiales
Autrement dit, faire la guerre à la France, au frais des Français… L’idée que nos impôts puissent financer l’action d’individus par ailleurs prêts à nous tuer avait de quoi mettre mal nos « élites », même dans les rangs socialistes… A la demande de la secrétaire d’Etat en charge de la famille, Laurence Rossignol, ce sont plus de 4 millions d’euros qui seront consacrés par la CNAF, la Caisse Nationale des Allocations Familiales, à la lutte contre la radicalisation islamique. Soit quand même quelque 40 % du budget du Fonds National d’Action Sociale ! La moitié servira aux aides à la parentalité, et les deux autres millions à promouvoir le « vivre ensemble » et développer l’éducation numérique. Djihadistes, tremblez !
Heureusement, des actions un peu plus sérieuses ont parallèlement été mises en place…
C’est ainsi que la CNAF travaille désormais en étroite collaboration avec la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) afin de localiser sur ses listes les islamistes touchant encore de l’argent de l’Etat. Depuis début 2016, sur les 674 personnes signalées pour avoir voyagé dans des zones de guerre en Syrie ou en Irak, 400 ont vu le versement de leurs prestations suspendu. Il semblerait que les radier définitivement des listes eut été un geste bien trop « radical » pour la CNAF. Son directeur général, Daniel Lenoir, en témoigne, je cite : « Les phénomènes de radicalisation sont un des symptômes du malaise de la jeunesse française. Elle a l’impression que la société ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont capables ». Fin de citation.