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Michel Garroté -- La Turquie a mis en garde le gouvernement syrien, l'avertissant de ne pas envoyer de troupes dans la région syrienne d'Afrin, selon un haut responsable turc. Tout envoi de forces à Afrin par le gouvernement syrien reviendrait à autoriser une division de facto de la Syrie, et entraînerait des conséquences désastreuses dans la région, a déclaré à la presse Bekir Bozdag, vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement turc, à l'issue d'une réunion du conseil des ministres à Ankara.
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Le dictateur islamiste turc Recep Tayyip Erdogan, surnommé "le fou d'Ankara", s'est également entretenu par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine et son homologue iranien Hassan Rohani, afin de les menacer des conséquences d'un envoi de troupes syriennes dans la région d'Afrin située dans le nord de la Syrie.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Blog Archives
Les armées turque et syrienne sur le point de s’affronter
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Michel Garroté -- La Syrie est un front pour l’Iran, le Hezbollah et leurs alliés, pour faire avancer l’ordre du jour irresponsable et dangereux de Téhéran pour le Moyen-Orient. Dans ce conflit, on trouve des combattants que l’Iran a fait venir de chez lui pour les envoyer au Liban, en Syrie, en Irak et en Afghanistan. A l'inverse, sur tous les fronts de ce conflit, on trouve des combattants que l’Iran a fait venir du Liban, de l’Irak et de l’Afghanistan. Ces faits rendent extrêmement difficile toute analyse de la situation, notamment la situation en Syrie.
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En effet, la crise politique et militaire qui sévit dans le nord de la Syrie s'aggrave de jour en jour. Ainsi, l’armée syrienne s’apprête à déployer rapidement ses troupes dans la région d’Afrin, située dans le nord du pays et occupée - illégalement - par l'armée du régime islamiste turc du dictateur halluciné Erdogan.
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Le gouvernement de Damas et les milices kurdes de l'YPG - milices qui pour l'instant contrôlent encore la ville d'Afrin - ont conclu un accord prévoyant le déploiement d'unités de l'armée syrienne dans la région, pour faire face à l'offensive turque. Le ministre turc des Affaires étrangères a prévenu que la Turquie n'hésiterait pas à affronter les forces syriennes, si ces dernières entraient dans le secteur d'Afrin.
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La Turquie et ses alliés islamistes syriens ont lancé, le 20 janvier 2018, une opération, pour occuper et contrôler le territoire syrien d'Afrin, territoire contrôlé, comme mentionné plus haut, par les Kurdes syriens de l'YPG. Dans ce contexte délicat, le président Bachar al Assad a réaffirmé vouloir reprendre le contrôle de l'ensemble de la Syrie. L'on ignore pour l'instant, quelles seront les réactions russe et américaine.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Le fou d’Ankara mène la guerre en Syrie
Michel Garroté -- Le 17 janvier 2018, je publiais, sur notre site, un article intitulé "Le dictateur turc Erdogan veut envahir le nord-ouest de la Syrie". Entretemps, c'est chose faite. Le dictateur islamiste turc Recep Tayyip Erdogan s'est dit, mercredi 24 janvier 2018, déterminé à poursuivre l'offensive dans l'enclave syrienne d'Afrin pour en éliminer une milice kurde.
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"L'armée turque et l'Armée Syrienne Libre (ASL : une milice islamiste) reprennent le contrôle d'Afrin pas à pas. Cette opération va se poursuivre jusqu'à l'élimination du dernier membre de cette organisation terroriste", a déclaré Erdogan.
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Par ailleurs, des volontaires américains, britanniques et allemands, qui avaient combattu le groupe Etat Islamique (EI) aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS), se trouvent dans la région d'Afrin pour repousser l'offensive de la Turquie. Mais revenons, ci-dessous, sur les derniers événements en cours et survenus.
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Samedi 20 janvier 2018, le ministère russe de la Défense a indiqué avoir retiré ses militaires de la ville d'Afrin, au nord-ouest de la Syrie, où la Turquie lance son offensive contre les forces kurdes. Le groupe opérationnel du "Centre russe en Syrie" et la police militaire d'Afrin ont été transférés vers Tell-Adjar, dans la zone de Tell-Rifat, afin d'empêcher les possibles provocations et dangers, a indiqué le ministère russe de la Défense.
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Parallèlement, le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué que Moscou est préoccupé par l'opération militaire turque à Afrin, et, qu'il surveille de près l'évolution de la situation. "Nous appelons les parties adverses à faire preuve de retenue,'' a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères. L'attaque turque contre les forces kurdes à Afrin va - sans aucun doute - jeter une ombre sur le Congrès du dialogue national syrien, qui est négocié par la Russie, la Turquie et l'Iran.
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A noter que le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a rencontré, également le samedi 20 janvier 2018, le Premier ministre du gouvernement régional du Kurdistan d'Irak, Nechirvan Barzani.
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Le dictateur Erdogan a donc très clairement envoyé des milliers de soldats turcs attaquer les Kurdes Syriens en Syrie. L’incursion turque en Syrie pénètre ce pays jusqu'à plus de quarante kilomètres au-delà de la frontière. Les soldats turcs progressent dans la région d’Afrin avec l'aide de combattants islamistes syriens formés par la Turquie.
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La vaste opération turque associe frappes aériennes, bombardements d’artillerie et offensive terrestre contre l'YPG, le groupe de résistance kurde, qui d'une part a été décisif dans la lutte contre l'EI ; et qui d'autre part, est soutenu par les Etats-Unis.
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Le nombre de miliciens islamistes soutenus par la Turquie et engagés dans l'offensive est d'environ 25'000. Parmi eux figurent des factions ayant pris part, en 2016, lors d'une précédente opération militaire turque en territoire syrien. Cette offensive avait rassemblé les milices syriennes "Sultan Mourad" et "Moutassem".
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Ces forces combattent à nouveau au sein de la nouvelle offensive turque. Des miliciens de "Jabha Chamiya" et de "Faylaq el-Cham", deux milices actives dans le nord de la Syrie depuis 2014, prennent également part à l'actuelle attaque turque en territoire syrien, sans oublier l'ASL. Très clairement, le fou d'Ankara mène la guerre en Syrie, et, les conséquences de cette dangereuse initiative restent incalculables.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Le dictateur turc Erdogan veut envahir le nord-ouest de la Syrie
Michel Garroté -- Le chef de file des négociateurs de l'opposition islamique syrienne a exigé mardi 16 janvier 2018 que les Etats-Unis et l'Union européenne intensifient leurs pressions sur le président Bachar al Assad pour son départ, mais aussi sur la Russie et l'Iran afin que tous reviennent à la table des négociations.
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"L'heure est venue pour le président Trump, la chancelière Merkel et la Première ministre May de dire stop", a décrété Nasr Hariri. Faute de telles interventions, le sang des Syriens continuera de couler, a-t-il menacé, ajoutant que les prochaines négociations sur le sort de la Syrie se tiendront fin janvier à Vienne, en Autriche.
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Et des membres de la rébellion islamique syrienne soutiendront l'offensive que la Turquie entend mener en Syrie contre les milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple) présentes dans la poche syrienne d'Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, a déclaré mardi 16 janvier 2018 le dictateur turc, Recep Tayyip Erdogan.
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Annoncée en novembre dernier, cette invasion turque du nord-ouest de la Syrie a été une nouvelle fois évoquée par le pouvoir turc après l'annonce, dimanche 14 janvier 2018, du projet de la coalition sous commandement américain de constituer une nouvelle force de gardes-frontières dans la région du nord de la Syrie contrôlée par des Kurdes et leurs des Arabes.
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Ce projet est combattu tant par Ankara que par Damas et ses alliés russes et iraniens. Interrogé sur une éventuelle participation des rebelles islamistes syriens à l'opération turque visant la poche syrienne d'Afrin, Recep Tayyip Erdogan a répondu : "Bien sûr qu'ils le feront". En clair, Erdogan et la rébellion islamique syrienne veulent, encore et toujours, le retrait des occidentaux, le contrôle du nord-ouest de la Syrie et le renversement de Bachar Al-Assad.
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La décision de Washington de maintenir les bases américaines dans le Nord de la Syrie, sécurisées par une nouvelle force locale formée de 30.000 hommes, s’est donc attiré une menace de la part de la Russie. Ainsi, le Colonel-Général Vladimir Shamanov, président de la Commission de Défense de la Douma (parlement russe), a déclaré : "Les pratiques des Etats-unis, qui dirigent une coalition internationale supposée combattre Daesh, contredisent les intérêts russes en Syrie. La Russie travaillera en coopération avec ses partenaires pour prendre les mesures nécessaires afin d’établir la stabilité en Syrie".
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 17.1.2018
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