Kaboul : au moins quatre assaillants tirent sur les clients de l’hôtel Intercontinental. Ils ont mis le feu au 4ème étage.

(Image d'archive)

Le 20 janvier 2018, les autorités afghanes ont fait état d'une attaque visant l'hôtel Intercontinental situé dans la capitale, Kaboul. Pour l'heure, aucun bilan concernant les victimes n'a été communiqué.

Selon une source des services de renseignements afghans, quatre assaillants ont pris d'assaut l'hôtel Intercontinental de Kaboul et tiré sur les clients le 20 janvier 2017. Cette source n'a pas mentionné de victimes mais a précisé que l'attaque était «toujours en cours».

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Najib Danish, a confirmé l'attaque, sans autres détails. L'attaque a commencé avec une explosion et l'électricité a été coupée, selon une source des services de lutte contre le terrorisme. Le commando a mis le feu au quatrième étage de l'hôtel avant de se retrancher au deuxième étage, selon une autre source sécuritaire.

Je peux entendre des coups de feu vers le premier étage, mais je ne sais pas où il sont. Nous sommes cachés dans nos chambres

«Je peux entendre des coups de feu vers le premier étage, mais je ne sais pas où il sont. Nous sommes cachés dans nos chambres. Faites que les secours arrivent vite», a raconté un client. Selon un journaliste présent non loin, les principaux axes menant à l’établissement, situé sur une colline de l'ouest de Kaboul, ont été fermés à la circulation.

L'hôtel Intercontinental de Kaboul a déjà été la cible d'une attaque revendiquée par les Taliban en juin 2011, qui avait fait 21 morts. Depuis, l'hôtel était placé sous haute surveillance, avec accès réservés. Une conférence sur la présence et l'investissement chinois en Afghanistan avait eu lieu en matinée.

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Afghanistan : une femme décapitée pour être entrée dans une ville sans son mari

Dans les provinces contrôlées par les taliban, une femme ne peut sortir de son domicile sans être accompagnée par un homme de leur famille.

La femme serait allé dans le petit village de Latti afin de faire des courses pendant que son mari était en voyage en Iran.

Dans les zones sous contrôle taliban, les femmes n'ont pas le droit de sortir de leur domicile sans être accompagné par leur mari ou un parent homme. Un groupe d'hommes armés l'aurait saisie et l'aurait décapitée.  Elles n'ont également pas le droit d'étudier et doivent porter la burqa.

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De riches Saoudiens financent les deux parties en Afghanistan

   
Michel Garroté - Ma foi oui, de riches sunnites Saoudiens financent les deux parties en Afghanistan : le gouvernement afghan et les talibans. En réalité, l'Arabie saoudite (sunnite et wahhabite) a toujours pratiqué le double langage et les financements doublés. Des experts tel qu'Alexandre Del Valle et Bat Ye'or l'ont démontré, à de nombreuses occasions, y compris dans leurs livres. A cet égard, il sera intéressant de voir, à partir du 20 janvier 2017, quelle sera la politique de Donald Trump face aux Saoudiens, mais aussi face à l'Iran chiite.
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A propos des Saoudiens, l'analyste Anne Dolhein écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est une information du New York Times : le principal protagoniste du conflit en Afghanistan n’est pas les États-Unis, mais l’Arabie saoudite, parce que les Saoudiens financent les deux parties de sa guerre civile qui n’en finit pas. « Alliée de longue date du Pakistan, l’Arabie saoudite a soutenu la promotion des talibans par Islamabad. A travers les ans, de riches cheikhs saoudiens ainsi que des philanthropes ont soufflé sur les braises de la guerre en finançant à titre privé les rebelles. Et pendant tout ce temps, l’Arabie saoudite a officiellement, fût-ce du bout des lèvres, soutenu la mission militaire américaine et le gouvernement afghan allant jusqu’à les représenter dans des négociations clandestines pour la paix », écrit le journal cité par Breitbart.
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Le résultat des courses, c’est que de riches Saoudiens peuvent financer à titre individuel l'islamisme radical des talibans, tandis que le gouvernement d’Arabie saoudite, tête haute, peut continuer de nier qu’un tel soutien lui soit officiellement offert. L’ancien chef du renseignement saoudien et ambassadeur aux Etats-Unis, le prince Turki al-Fayçal a pu déclarer, sans rougir : « Lorsque j’étais au gouvernement, pas un centime n’est allé aux talibans ». Or donc, les Saoudiens financent aussi bien les talibans que le gouvernement en Afghanistan. Côté talibans, l’histoire est très différente : l’ancien ministre des finances Agha Jan Motasim affirme que ses nombreux pèlerinages vers les villes saintes d’Arabie saoudite étaient avant tout destinés à lever des fonds, non seulement auprès des cheikhs saoudiens mais également à travers les contacts organisés avec des musulmans riches et favorables aux talibans venus en pèlerinage depuis de nombreuses parties du monde.
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Motasim a également joué un rôle de premier plan, selon le New York Times, pour la négociation d’un accord de paix entre les talibans et le gouvernement afghan, plan qui devait capoter à la faveur d’une lutte de pouvoir au sein même du mouvement taliban, accompagnée d’accusations de détournements de fonds contre l’ancien ministre. Un autre moyen de financement des talibans consiste à racketter les travailleurs pachtounes qui se rendent en Arabie saoudite comme travailleurs immigrés : ils exigent un pourcentage des revenus pour assurer la « protection » des familles des émigrés restées au pays. En clair, le jeu diplomatique de l’Arabie saoudite consiste à favoriser les sunnites et à supplanter le Qatar.
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Le double jeu saoudien répondrait, selon un ancien employé du département d’État, Vali Nasr, à une stratégie visant à contenir l’islam chiite, et sa superpuissance, l’Iran, par « la construction d’un mur de radicalisme sunnite barrant l’Asie du Sud et l’Asie centrale ». Une autre motivation pourrait être la lutte d’influence en cours entre l’Arabie saoudite et le Qatar qui cherchent chacun a jouer un rôle dominant dans le monde sunnite. Cela explique que les Saoudiens construisent actuellement un réseau d’universités et de madrasas en Afghanistan afin d’asseoir leur influence religieuse et culturelle, ce qui ne va pas sans versement de fonds, dont une partie au moins aboutit entre les mains de groupes extrémistes qui se livrent aujourd’hui à la glorification du Califat et donc de l’Etat islamique. De son côté, l’Iran en ferait autant pour influencer la population chiite afghane, conclut Anne Dolhein (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.nytimes.com/2016/12/06/world/asia/saudi-arabia-afghanistan.html?_r=0
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http://www.breitbart.com/national-security/2016/12/08/nyt-wealthy-saudis-funding-both-sides-taliban-war/
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http://reinformation.tv/arabie-saoudite-saoudiens-financent-afghanistan-deux-parties-dolhein-63427-2/
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Pédophilie: Le “bacha bazi”, tradition afghane des jeunes esclaves sexuels

Christian Hofer: Voilà le genre de civilisation qu'on nous demande d'accueillir et d'accepter à nos frais et après on s'étonne qu'il y ait des viols et que les femmes soient traitées comme des catins par ces gens.

On demande à notre population de changer, d'être ouverte d'esprit, de percevoir l'immigration comme étant une chance alors que ces gens ne se posent aucune question quant à leurs moeurs. Tout ne doit être fait que dans un seul sens alors que ces peuples sont primitifs et que leur présence nous fait régresser!

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Lashkar Gah (Afghanistan) (AFP) - L'AFP a recueilli les témoignages de plusieurs familles afghanes victimes de "bacha bazi", une tradition locale pluriséculaire qui consiste à prendre pour esclave sexuel un jeune garçon.

"Bacha bazi" signifie jouer avec les garçons en dari, l'une des deux langues officielles afghanes. Cette coutume pédophile constitue pour les observateurs l'une des violations les plus cruelles des droits humains dans ce pays très conservateur, mais c'est aussi une source de conflit et d'insécurité.

- Qu'est-ce que le "bacha bazi" ? -

Chefs de guerre, commandants, policiers, hommes politiques... tout homme riche ou influent peut être tenté de garder chez lui un "bacha" comme symbole de son autorité et de son influence.

Habillés en femme, maquillés et les cheveux parfois teints, ces garçons âgés de 10 à 18 ans sont utilisés comme danseurs et jouets sexuels lors de soirées entre hommes. Cette pratique est largement acceptée dans un pays qui condamne l'homosexualité comme une perversion, interdite par l'islam.

- Est-il répandu ? -

"Les femmes sont là pour l'éducation des enfants, les garçons pour le plaisir", peut-on entendre dans plusieurs régions d'Afghanistan.

Le "bacha bazi", interdit par les talibans quand ils étaient au pouvoir (1996-2001), a connu une forte résurgence ces dernières années. La pratique serait aujourd'hui largement répandue dans les zones rurales pachtounes, dans le sud et l'est du pays, ainsi que dans les régions tadjikes du nord.

- Pourquoi cette pratique ? -

La stricte ségrégation des sexes au sein de la société afghane et le manque de contact avec les femmes ont contribué à son développement, estiment les associations de défense des droits de l'Homme.

Mais la pratique a prospéré aussi en raison de l'absence d'Etat de droit, la corruption, la difficulté d'accès à la justice, l'illettrisme, la pauvreté, l'insécurité et la présence de groupes armés, a indiqué la Commission indépendante des droits de l'Homme en Afghanistan (AIHRC) dans un rapport de 2014.

Elle soulignait que la loi afghane punit le viol et l'homosexualité mais ne contient aucune disposition précise concernant le "bacha bazi", d'où un "vide et une ambiguïté" du système sur le sujet.

"De nombreux adeptes disposent de réseaux au sein des organes de sécurité et jouent de leur influence et de pots-de-vins pour échapper à toute sanction", écrivait-elle.

- Qui sont ces garçons ? -

Les "bachas" ont pour la plupart entre 10 et 18 ans. Ils sont parfois enlevés et parfois vendus par des familles pauvres à leurs agresseurs, selon l'AIHRC. Les 13 familles rencontrées par l'AFP ont évoqué un enlèvement.

"Les victimes, régulièrement violées, souffrent souvent de graves traumatismes psychologiques", pointait l'AIHRC dans son rapport. "Elles présentent des signes de stress et de perte de confiance en soi", de "désespoir" et "un désir de vengeance".

De nombreux adolescents ayant eu à souffrir de cette pratique la perpétuent une fois devenus adultes, entretenant ce cycle de violence. Mais "faute de services adéquats pour prendre en charge ces enfants qui furent confrontés aux pires abus, il est difficile de savoir exactement ce qu'ils deviennent par la suite", regrette Charu Lata Hogg, chercheur à l'institut britannique Chatham House.

- Quel impact sur la sécurité ? -

Les talibans se sont servis du "bacha bazi" en retournant contre les forces de sécurité afghanes de jeunes esclaves sexuels exploités, selon des responsables afghans.

L'existence de cette pratique au sein de la police afghane accentue l'insécurité dans des provinces déjà instables, comme Uruzgan dans le sud du pays.

En outre, cela mine le soutien pour les forces afghanes soutenues et formées par l'Otan.

Dans un rapport publié fin 2015, le Congrès américain prévenait que "le comportement de prédateurs sexuels des soldats et policiers afghans est susceptible de miner le soutien américain et afghan à ces forces et de mettre en péril" les dizaines de milliards investis par Washington pour renforcer les forces de sécurité afghanes.

Cette pratique renforce aussi la détermination des talibans à imposer la loi islamique dans le pays et alimente leur insurrection.

Source

Afghanistan : 5 femmes tuées parce qu’elles travaillaient.

Des hommes armés ont tué samedi cinq femmes employées à l'aéroport de Kandahar, en Afghanistan. Elles avaient déjà reçu des menaces de mort leur reprochant de travailler.

Elles avaient été menacées par qu'elles avaient un emploi. Cinq femmes employées à l'aéroport de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, ont été tuées samedi par des hommes armés. Elles ont été prises pour cible dans le minibus qui les emmenait à leur travail.

Trois hommes à moto ont alors ouvert le feu sur le véhicule, les tuant toutes les cinq ainsi que le chauffeur, a précisé à l'AFP le porte-parole du gouvernement provincial, Samim Kheplwak.

(...)

L'attaque n'a pas été revendiquée, mais les rares femmes afghanes qui travaillent sont constamment menacées par les talibans et autres groupes islamistes.

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La “maffia” de l’Onu exige $ 22 milliards pour “l’aide” en 2017

   
Michel Garroté - Pour commencer, je rappelle mon article "L’hallucinante corruption de l’ONU" publié sur lesobservateurs.ch (voir lien vers source en bas de page). Bien. Venons-en au sujet du présent article.  L'ONU a réclamé, lundi 5 décembre 2016 (c'est bientôt Noël...), la somme astronomique de 22 milliards de dollars, soit 20 milliards d'euros, pour "venir en aide" (on nous l'a déjà faite, celle-là) l'an prochain à près de 93 millions de personnes affectées par les conflits et les catastrophes naturelles dans le monde (20 milliards d'euros pour 93 millions de personnes, ça fait combien par personne ?).
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Plus de la moitié de ce montant, soit plus de 11 milliards de dollars, sera utilisée pour financer les "programmes humanitaires" en Syrie, au Yémen, en Irak et au Soudan du Sud, raconte le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA). C'est donc OCHA, ce "machin", qui nous réclame 22 milliards de dollars. Alors que pour les conflits dans des pays musulmans, c'est aux richissimes monarchies du Golfe à passer à la caisse. Nous, nous n'avons plus d'argent, c'est la crise, nous n'arrivons plus à payer nos propres factures et il ne nous reste rien (nada) à la fin du mois.
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La somme réclamée par l'ONU pour 2017 représente trois fois celle de 2011 (7,9 milliards de dollars). "Au moment où nous parlons, de plus en plus de personnes ont des besoins humanitaires, car les crises prolongées durent de plus en plus longtemps", allègue Mesmaeker, chef des "opérations humanitaires" de l'Onu, en guise d'introduction à cet appel (d'abord l'OCHA, maintenant Mesmaeker, chef des "opérations humanitaires" de l'Onu : non mais ils sont combien de fonctionnaires internationaux à vouloir nous détrousser ?).
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Plusieurs de ces Etats, comme l'Afghanistan, le Burundi, la République démocratique du Congo ou la Somalie, demandent quasiment chaque année depuis vingt-cinq ans (un quart de siècle sans résultat positif : alors pourquoi payer ?) des aides d'urgence et pour certains, la situation devrait encore s'aggraver en 2017. Pour nous aussi la situation va encore s'aggraver en 2017 et nous en avons marre de payer, et, de payer encore, pour cette ONU infréquentable (non mais...).
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Pour 2016, l'Onu a demandé initialement 20,1 milliards de dollars, montant revu par la suite en hausse à 22,1 milliards. En Syrie, où 13,5 millions d'habitants ont besoin d'aide, les besoins humanitaires devraient "croître de façon exponentielle" si aucune solution politique n'est trouvée, ose dire Mesmaeker. La guerre en Syrie dure depuis des années et l'ONU soutient les rebelles djihadistes, alors pourquoi devrions-nous payer ?
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En Afghanistan, où les forces gouvernementales combattent l'insurrection des taliban, 1,8 million de personnes devront être traitées l'an prochain pour malnutrition aiguë, nous dit-on. La guerre en Afghanistan dure depuis 2001, alors pourquoi payer ? La crise politique au Burundi (ah ben oui, le Burundi aussi...) verra le nombre de personnes ayant besoin d'une aide d'urgence tripler pour atteindre environ 3 millions, raconte encore l'OCHA. Bon. Vous, je ne sais pas, mais moi, cette année, je fais la grève des dons et je quitte l'ONU. Na !
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Lire ou relire "L’hallucinante corruption de l’ONU" par Michel Garroté :
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https://lesobservateurs.ch/2016/11/03/lhallucinante-corruption-de-lonu/
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Afghanistan: Mariée à 6 ans à un mollah contre une chèvre

Un père afghan a accepté de vendre sa fille de 6 ans à un mollah de son village, âgé de 55 ans. Il s'agit d'un arrangement pour récupérer de la nourriture.

 

La législation afghane en matière de mariage est claire. Une femme ne peut se marier qu'à partir de 16 ans, contre 18 ans pour un homme. Pourtant Gharibgol, 6 ans, a été contrainte de s'unir à un dignitaire religieux quinquagénaire dans un village de la province de Ghor, dans le nord-ouest de l'Afghanistan, révèle France24.

 Source

Afghanistan : Un député musulman, enseignant l’islam, menace de couper le nez à la journaliste

En matière de communication, les élus afghans semblent avoir quelques progrès à faire. Ainsi l'un d'eux a-t-il tout simplement menacé de « couper le nez » d'une journaliste du site d'information Vice. L'effrontée osait l'interroger sur le viol conjugal, sujet tabou en Afghanistan. La séquence ne fait que 30 secondes. Mais elle a été retweetée plus de 4 000 fois depuis que Vice l'a mise sur son site internet samedi.

La journaliste Isobel Yeung y demande au député Nazir Ahmad Hanafi pourquoi il s'oppose au projet de loi pour l'élimination de la violence contre les femmes. Ce texte a été soumis au vote du Parlement en 2009, mais n'a pas été approuvé en raison de la forte opposition de certains députés. « Lorsqu'un mari viole sa femme, s'agit-il d'une forme de violence conjugale ? D'après vous, qui doit être puni ? Le mari ou la femme ? » demande la journaliste à M. Hanafi, député de la province de Hérat, dans l'ouest de l'Afghanistan, également enseignant en religion islamique dans plusieurs universités et écoles coraniques.

Démenti

« Il existe une forme de viol chez vous et une autre chez nous, en islam », répond-il en dari, l'une des deux langues parlées en Afghanistan. Isobel Yeung tente de le relancer, mais le député l'interrompt puis se tourne vers un groupe d'hommes assis à ses côtés et lance : « Je devrais peut-être vous donner à un homme afghan qui vous coupera le nez. »

La vidéo, largement partagée sur Facebook, a provoqué des réactions outrées, notamment en Afghanistan. « M. le député, vous avez bafoué la dignité du peuple afghan. J'espère que vous subirez la colère d'Allah tout-puissant », a par exemple écrit Mohammad Bashir Haidary. Un autre internaute afghan, Aminullah Farahi, a qualifié l'élu d'« homme dégoûtant ». Face au tollé, M. Hanafi a assuré à Radio Free Europe qu'il n'avait jamais tenu ces propos. « Cette vidéo a été trafiquée et fabriquée de toutes pièces », a-t-il expliqué.

« Peut-être était-ce plus mémorable pour moi que pour lui », a réagi, non sans ironie, la journaliste sur Twitter.

La chute du régime des talibans en 2001 a, certes, marqué un léger progrès pour les femmes, mais le patriarcat reste encore dominant dans ce pays conservateur. En janvier, un Afghan de 25 ans avait ainsi coupé le nez de son épouse après une énième dispute conjugale, dans une région reculée d'Afghanistan.

Vaud. Scolarisation: Les structures sont complètement saturées par l’arrivée des jeunes migrants.

Faute de place, des mineurs, dont certains ont moins de 15 ans, doivent se contenter des cours de l’EVAM.

L’arrivée massive d’adolescents, venus en majorité d’Erythrée et d’Afghanistan, met sous pression tout le dispositif vaudois de formation. Le nombre de mineurs non accompagnés (MNA) vivant dans le canton ne cesse d’augmenter: une cinquantaine au printemps 2015, 250 fin novembre et 320 aujourd’hui. Un 2e foyer d’accueil pour MNA a ouvert en urgence au mois de septembre.

Scolariser les centaines de jeunes requérants d’asile qui arrivent sur le sol vaudois relève du casse-tête pour les autorités. Le dispositif est saturé.

«L’école obligatoire et post­obligatoire va devoir impérativement se donner les moyens nécessaires pour assumer sa mission», réagit Anne Dentan, présidente de l’Association vaudoise des enseignants en structures d’accueil.

Plein de tous les côtés

Si les moins de 18 ans ont envahi les bancs de l’EVAM, c’est que le système peine à leur faire une place ailleurs. Pour les plus de 15 ans, c’est l’Organisme pour le perfectionnement scolaire, la transition et l’insertion professionnelle (OPTI) qui entre en jeu. Problème: il est surchargé lui aussi.

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